(Sutta sur la relation du bouddhisme avec l'enseignement bouddhiste)
« Bhikshus, un fils ou une fille de bonne famille qui étudie le Dharma a besoin d’utiliser les moyens les plus habiles pour comprendre la lettre et l’esprit de l’enseignement. Il ou elle ne doit pas étudier dans le but de se vanter, de discuter, de provoquer des arguments, mais seulement pour atteindre la libération. En étudiant ainsi avec intelligence, il ou elle aura peu de peine ou d’épuisement. C
« Bhikshu, je vous ai expliqué plusieurs fois quelle était l’importance de savoir quand le moment est venu d'abandonner l’embarcation et de ne pas continuer à s’y attacher sans nécessité. Quand un torrent de montagne déborde et devient un torrent d’inondation qui transporte des débris, un homme ou une femme qui veut le traverser, pourrait penser : ‘Quelle est la façon la plus sûre de traverser cette inondation ?’ Considérant la situation, il peut décider de rassembler des branches et de l’herbe, de construire un radeau et de l’utiliser ainsi pour traverser jusqu’à l’autre rive. Mais, après être arrivé de l’autre côté, il pense : ‘J’ai passé beaucoup de temps et d’énergie à construire ce radeau. C’est une possession précieuse et je la transporterai avec moi en continuant mon voyage.’ S’il le met sur ses épaules ou sur sa tête et le transporte sur la terre ferme, bhikshus, pensez-vous que ceci est intelligent ? »
Les bhikshus répliquèrent :
« Non, Honoré par le monde. »
Le Bouddha dit :
« Comment aurait-il pu agir plus intelligemment ? Il aurait pu penser : ‘Ce radeau m’a aidé à traverser le courant. Maintenant, je vais le laisser sur la berge pour que quelqu’un d’autre puisse l’utiliser de la même manière.’ Ceci n’est-il pas une façon plus intelligente d’agir ? Les bhikshus répliquèrent :
« Oui, Honoré par le monde. »
Le Bouddha enseigna :
« J’ai donné cet enseignement au sujet du radeau plusieurs fois pour vous rappeler qu’il est nécessaire de lâcher prise de tous les enseignements vrais, sans parler des enseignements qui ne sont pas vrais.
discours sur la meilleure façon d'attraper un serpent.
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Environ 150 ans après la mort de Siddhartha Gautama. Dix-huit écoles bouddhistes sont apparues progressivement, dues en premier lieu à des différences de vinaya, une division du Sangha originel, généralement considérées comme étant celles des Sthaviravādins et des Mahāsāṃghikas. Et plus tard dues à la séparation géographique des divers groupes.
Environ 150 ans après la mort de Siddhartha Gautama. Dix-huit écoles bouddhistes sont apparues progressivement, dues en premier lieu à des différences de vinaya, une division du Sangha originel, généralement considérées comme étant celles des Sthaviravādins et des Mahāsāṃghikas. Et plus tard dues à la séparation géographique des divers groupes.
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discours sur la meilleure façon d'attraper un serpent.
Ecrit le 30 janv.18, 06:07- IDRVDC
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Re: discours sur la meilleure façon d'attraper un serpent.
Ecrit le 31 janv.18, 10:03Namasté,
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Re: discours sur la meilleure façon d'attraper un serpent.
Ecrit le 03 févr.18, 05:48Le Bouddha enseigna :
« J’ai donné cet enseignement au sujet du radeau plusieurs fois pour vous rappeler qu’il est nécessaire de lâcher prise de tous les enseignements vrais, sans parler des enseignements qui ne sont pas vrais.
« Bhikshus, les opinions ont six appuis. Cela veut dire qu’il y a six bases aux perceptions fausses que nous devons abandonner. Quelles sont ces six bases ?
« En premier, il y a la forme. Qu’elle appartienne au passé, au futur ou au présent, que ce soit notre propre forme ou la forme de quelqu’un d’autre, que ce soit une forme subtile ou grossière, laide ou belle, proche ou lointaine, une telle forme ne m’appartient pas, n’est pas moi, n’est pas le soi. Bhikshus, s’il vous plaît, regardez profondément de façon à voir la vérité en ce qui concerne la forme.
« En second, il y a les sensations.
« En troisième, les perceptions.
« En quatrième, les formations mentales. Que ces phénomènes appartiennent au passé, au futur, ou au présent, qu’il soient nôtres ou appartiennent à quelqu’un d’autre, qu’il soient subtils ou grossiers, laids ou beaux, proches ou lointains, de tels phénomènes ne sont pas miens, ne sont pas moi, ne sont pas le soi.
« En cinquième, il y a la conscience. Quoi que nous voyions, entendions, percevions, sachions, saisissions mentalement, observions ou pensions dans le moment présent ou à tout autre moment n’est pas nôtre, n’est pas nous-mêmes, n’est pas le soi.
« Sixièmement, il y a le monde. Il y a des gens qui pensent que le monde est le soi, que le soi est le monde et que le monde c’est eux, qu’ils vont continuer à exister sans changement après leur mort, qu’ils sont éternels, qu’ils ne disparaîtront jamais. S’il vous plaît, méditez de façon à voir que le monde n’est pas mien, n’est pas moi, n’est pas le soi. S’il vous plaît, regardez profondément de façon à voir la vérité concernant le monde. »
« J’ai donné cet enseignement au sujet du radeau plusieurs fois pour vous rappeler qu’il est nécessaire de lâcher prise de tous les enseignements vrais, sans parler des enseignements qui ne sont pas vrais.
« Bhikshus, les opinions ont six appuis. Cela veut dire qu’il y a six bases aux perceptions fausses que nous devons abandonner. Quelles sont ces six bases ?
« En premier, il y a la forme. Qu’elle appartienne au passé, au futur ou au présent, que ce soit notre propre forme ou la forme de quelqu’un d’autre, que ce soit une forme subtile ou grossière, laide ou belle, proche ou lointaine, une telle forme ne m’appartient pas, n’est pas moi, n’est pas le soi. Bhikshus, s’il vous plaît, regardez profondément de façon à voir la vérité en ce qui concerne la forme.
« En second, il y a les sensations.
« En troisième, les perceptions.
« En quatrième, les formations mentales. Que ces phénomènes appartiennent au passé, au futur, ou au présent, qu’il soient nôtres ou appartiennent à quelqu’un d’autre, qu’il soient subtils ou grossiers, laids ou beaux, proches ou lointains, de tels phénomènes ne sont pas miens, ne sont pas moi, ne sont pas le soi.
« En cinquième, il y a la conscience. Quoi que nous voyions, entendions, percevions, sachions, saisissions mentalement, observions ou pensions dans le moment présent ou à tout autre moment n’est pas nôtre, n’est pas nous-mêmes, n’est pas le soi.
« Sixièmement, il y a le monde. Il y a des gens qui pensent que le monde est le soi, que le soi est le monde et que le monde c’est eux, qu’ils vont continuer à exister sans changement après leur mort, qu’ils sont éternels, qu’ils ne disparaîtront jamais. S’il vous plaît, méditez de façon à voir que le monde n’est pas mien, n’est pas moi, n’est pas le soi. S’il vous plaît, regardez profondément de façon à voir la vérité concernant le monde. »
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