Janot a écrit : Au fond, vous essayez de me discréditer et d'en faire autant avec des exégètes internationaux qui travaillent depuis 2 siècles sur le sujet
Janot a écrit :Si vous lisez en grec la finale de Marc (16,9-20), vous vous rendez compte qu'elle détonne tout à fait par rapport à ce qui précède.
Il y a tellement d'explication plus probable pour la fin de Marc que de parler d'un ajout tardif.
Comme quelqu'un qui aurait pu l'aider à reformuler une phrase qu'il avait eu de la difficulté à bien exprimer. Ou encore que la situation nécessitait un changement de ton.
Bref on est pas toujours obligé d'aller dans le chemin de la falsification!!
Janot a écrit :
Ce que je dis est reconnu partout; la TOB de 1972 met en note "la traduction manuscrite est très incertaine pour cette finale de l'évangile" ; la TOB allemande est encore plus explicite : (je traduis) "c'est un résumé né au IIè siècle, absent des manuscrits les plus anciens".
Bien que j'admire le travail de la TOB, celle-ci n'est en rien une autorité d'exégèse. C'est une traduction biblique avec un volet universitaire clairement orienté.
Janot a écrit :Mais il n'est pas correct de penser que les paroles de Jésus à ce sujet sont authentiques, c'est une question d'honnêteté — ce qui, redisons-le, n'enlève rien à la légitimité de la démarche évangélique et aux mérites de la première Eglise.
Église qui a été construite par des hommes croyant que les évangiles étaient des témoignages fiables. Je ne comprends vraiment pas votre position.
Janot a écrit :Cette attitude ecclésiale a mis l'Eglise dans une situation impossible quand, à partir des Lumières, les textes ont été scrutés de près. Or, il est tout aussi valable et digne de vénération de reconnaître que c'est l'évolution naturelle et surnaturelle de la doctrine du Christ, légitimant pleinement la démarche de l'Eglise. Et c'est surtout plus confortable d'un point de vue exégétique.
C'est pourtant biblique
Jean 20: 23Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.
Référence
Janot a écrit :Quand on lit Paul, on se rend compte que le repas de commémoration était d'abord une réunion où chacun apportait ce qu'il voulait : les riches beaucoup, les pauvres moins :
Ici on voit clairement les limites de vos connaissances Biblique et de l'Église du Premier siècle. Le Repas de Communion et un repas sont deux choses différentes. Faux pas donner les allures d'une soupe populaire à l'Eucharistie...
Chrétien de Troyes