"Rien d'autre": DONC CELUI QUI CROIT QUE DIEU N'EXISTE PAS N'EST PAS ATHEE!Karlo a écrit :, l'athéisme, c'est juste la non-croyance en dieu. Rien d'autre.
Et la non-croyance, ce n'est pas une croyance
Voilà ce qu'Aristote aurait appelé une mauvaise dispute, nos contemporains défendre l'indéfendable.
Une telle position est signe certain d'anomalie logique.
Au gros minimum, si on veut dire que la non-croyance est athée, on doit admettre qu'un autre athéisme croit en l'inexistence. On aura 2 athéismes, fort et faible. Mais alors 2 problèmes: si on croit pas en l'inexistence, on ne croit pas P et on ne croit pas non P, ce qui est suspension de croyance dite agnostique en tout domaine; et aussi si on ne croit pas que Dieu n'existe pas, on est théiste faible (car s'il y a 2 athéismes il doit y avoir 2 théismes).
Rien à voir. Comme ci-haut : l``athéisme dit que Dieu n`existe pas (évidence). Donc il croit ca, s`il ne le sait pas.Karlo a écrit : Cette obsession de certains croyants à ne pas comprendre ce qu'est l'athéisme et à chercher à tout prix à en faire une croyance comme la leur est intéressant je trouve.
Ca dénote une volonté de plier le monde entier au paradigme du croyant.
En tant que prisonnier de ce paradigme, le croyant comme toi est incapable d'imaginer autre chose, et fourgue de la croyance à tout le monde.
Je suis sûr que tu es sincère dans ta démarche et que tu t'imagines réellement que le monde entier est croyant comme toi.
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Que certains athées croient à une inexistence est une évidence tellement irréfutable que les ,lignes ci haut évitent de traiter la question et cherche nt du coté des présupposés psychologiques des croyants , ce qui est tout à fait distinct de l'argument. Car même si je voyais de la croyance partout, ca ne changerait rien au fait évident que celui qui dit je crois que Dieu n'existe pas pose un acte de croyance.
C'est comme de dire à celui qui vient de produire un argument valide sur P: tu as la volonté psychologique de produire un argument valide qui prouve P! Ben oui! Mais le point pertinent c'est la validité de l'argument, pas la psychologie du locuteur.
Ensuite rester incroyant c'est ne plus pouvoir se distinguer de l'agnostique (ne pas croire p et ne pas croire non p).
C'est seulement si on n'est pas capable de suivre un argument et qu'on veut s' y dérober qu'on peut aller chercher du coté de la psychologie, laquelle est autre chose que la logique.
Ne pas traiter d'un argument pour bifurquer vers la psychologie du locuteur c'est donner l'impression qu'on ne veut pas traiter le point à l'étude en lui même par logique analytique: ca donnel'image d'une
Posture peu adulte intellectuellement, qui discrédite l'athéisme.
D'ailleurs la psychologie des athées pourrait subir le même traitement; on pourrait les dire également incapables de percevoir leur propre croyance, par peur panique et irrationnelle d'être rapprochés de la croyance religieuse (c'est irrationnel car les hommes croient une foule de choses dans tous les domaines non religieux.)