marco ducercle a écrit :La, où je n'arrive pas à comprendre ta cohérence, c'est que tu es contre un état juif en Palestine mais pour en Australie.
Saint Glinglin a écrit :Sur la côte occidentale où cela ne dérange pas grand monde. Il n'y a plus beaucoup de déserts sur cette planète.
Oui bien sur, sauf qu'on aura toujours un Soral ou un SGG pour nous rappeler que ces terre appartiennent aux aborigènes.
marco ducercle a écrit :La vrai cohérence, serait d"être contre un état juif nulle part!
Saint Glinglin a écrit :Pourquoi ? C'est une très bonne idée de les regrouper.
Voir plus bas avec le crif.
marco ducercle a écrit :En contre parti, qu'on leur foute la paix une bonne foi pour toute. L'antisémitisme n'a pas attendu Israël pour exister.
Saint Glinglin a écrit :Leur livres saints sont pleins de haine pour les non-juifs....
Pourtant, la chrétienté et l'islam n'ont pas renié leur livre saint( le Pentateuque).
En réalité, ce n'est pas leur livre saint qui leur est reproché. Non, c'est d'avoir osé tenir tête à ceux qui voulait leur imposer de nouveaux rites religieux. En gros, ils avaient le choix entre la conversion, le progrom et/ou le ghetto.
On pardonne ceux qui se repentent et absolvent leurs fautes. Pas aux autres.
marco ducercle a écrit :Peut être que même sur ce dernier point tu ne serait pas d'accord. Comment peut t'on détester les juifs si Israël n'existe plus? Comme tu l'as dit toi même:
"la guerre perpétuelle est utile au maintient du sentiment d'appartenance"
Saint Glinglin a écrit :Le CRIF n'est pas là pour promouvoir l'assimilation, que je sache.
Il n'est pas la pour ça. On ne va pas le dimanche à la messe pour revendiquer sa laïcité. Chacun son rôle. Il est né pendant la seconde guerre mondiale pour venir en aide aux juifs en les cachant. A l'époque, l'assimilation n'était pas le problème prioritaire.
Ensuite, contrairement aux corses, jamais le CRIF n'a prôner la non appartenance à l'état français. Il dit simplement, "
on nous a assez emmerd... avec notre judaïté, il existe un pays où on a le droit d'être juif. Il serait bien qu'il continu d'exister".
Encore une foi, tu es incohérent puisque tu reproches aux juifs de ne pas s'assimiler alors que toi même tu prônes la non assimilation en les envoyant se regrouper dans le désert australien.
"Mais où nous atteignons les cimes du comique, c’est quand notre Dac prend la défense de la France ! La France, qu’est-ce que cela peut bien signifier pour lui ?"
Eh bien ! Monsieur Henriot, sans vouloir engager de vaine polémique, je vais vous le dire ce que cela signifie, pour moi, la France.
Laissez-moi vous rappeler, en passant, que mes parents, mes grands-parents, mes arrière-grands-parents et d’autres avant eux sont originaires du pays d’Alsace, dont vous avez peut-être, par hasard, entendu parler ; et en particulier de la charmante petite ville de Niederbronn, près de Saverne, dans le Bas-Rhin. C’est un beau pays, l’Alsace, monsieur Henriot, où depuis toujours on sait ce que cela signifie, la France, et aussi ce que cela signifie, l’Allemagne. Des campagnes napoléoniennes en passant par celles de Crimée, d’Algérie, de 1870-1871, de 14-18 jusqu’à ce jour, on a dans ma famille, Monsieur Henriot, lourdement payé l’impôt de la souffrance, des larmes et du sang.
Voilà, monsieur Henriot, ce que cela signifie pour moi, la France. Alors, vous, pourquoi ne pas nous dire ce que cela signifie, pour vous, l’Allemagne ?
Un dernier détail : puisque vous avez si complaisamment cité les prénoms de mon père et de ma mère, laissez-moi vous signaler que vous en avez oublié un celui de mon frère. Je vais vous dire où vous pourrez le trouver ; si, d’aventure, vos pas vous conduisent du côté du cimetière Montparnasse, entrez par la porte de la rue Froidevaux ; tournez à gauche dans l’allée et, à la 6e rangée, arrêtez-vous devant la 8e ou la 10e tombe. C’est là que reposent les restes de ce qui fut un beau, brave et joyeux garçon, fauché par les obus allemands, le 8 octobre 1915, aux attaques de Champagne. C’était mon frère. Sur la simple pierre, sous ses nom, prénoms et le numéro de son régiment, on lit cette simple inscription : "Mort pour la France, à l’âge de 28 ans". Voilà, monsieur Henriot, ce que cela signifie pour moi, la France.
Sur votre tombe, si toutefois vous en avez une, il y aura aussi une inscription : elle sera ainsi libellée :
PHILIPPE HENRIOT
Mort pour Hitler,
Fusillé par les Français...
Bonne nuit, Monsieur Henriot. Et dormez bien. »