Bonjour Logos,
L'eau passe sous les ponts. Je ne vais plus du tout à l'église. J'y allais pour témoigner au Seigneur mon attachement, mais je ne peux plus le faire désormais.
Pour ce qui est de l'incidence de la transmission de la Parole de Dieu vers le monde via ceux qui ont choisi de le faire, les prêtres donc, on ne peut que constater le lourd résultat, il est un échec cuisant pour toute la Curie, je le répète, François le pape l'a avoué.
Tu n'as pas l'air de te rendre compte que nos enfants apprennent ce que nous nous avons appris et ceci depuis 2000 ans presque, alors que les TJ ou le protestantisme est tout récent, donc il ne marque pas les esprits par un dogme qui se détache, ces dogmes sont dans la continuité du Catholicisme qui a été le premier.
Coups d'épées dans l'eau pour vous, vous êtes venus trop tard, et ce que vous apportez en changement n'a rien à voir avec la vraie réforme qu'il fallait faire car je vous rappelle que vous écartez des questions essentielles, vous les occultez, vous n'en tenez pas compte trop préoccupés à répéter inlassablement ce qui vous divise : moi pas d'oeuvre, moi les oeuvres, moi pas d'oeuvre, moi les oeuvres ......
Trop tard, le mauvais pli a été pris, et vous n'avez même pas su quelle était la Bonne Nouvelle, vous n'avez pas pu vous réjouir d'elle, un peu ici, peu là, mais tous ensemble, c'est la division qui a pris le pas, alors ce que dit l'un semble hérétique pour l'autre etc etc mais qui a donné cet air de déstabilisation ? Ce n'est pas Constantin qui le premier s'est dit, comme Poutine le fait, je vais insidieusement m'infiltrer parmi les hommes pour leur faire croire que je suis un agneau et une fois dedans, je vais me réjouir de les voir à mes pieds.
Est ce que tu connais l'histoire. ?
Rappelons que c'est l'empereur Constantin au 4ème siècle qui a réuni le premier Concile (de Nicée) et le Catholicisme a vu le jour grâce à lui.
Il a agi de la sorte car il a eu une vision de Jésus.
Journal La Croix
https://www.la-croix.com/Archives/2015- ... 07-1288418
L'histoire de la « vraie croix »
La légende de la vraie croix est rapportée par Jacques de Voragine dans sa Légende dorée. À la mort d'Adam, son fils Seth plante une graine sur la tombe de son père, d'où pousse un arbre dont le bois, après diverses péripéties (notamment l'intuition, ou plutôt la révélation éprouvée par la reine de Saba en visite chez le roi Salomon), servira à fabriquer la croix du Christ, « nouvel Adam ».
Après la Crucifixion, les trois croix sont enterrées par les juifs. Et redécouvertes, quelques siècles plus tard, par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, qui put distinguer la « bonne » croix des deux autres par les miracles qu'elle opérait.
À la veille de la bataille décisive du pont Milvius (en 312), sur le Tibre, qui l'opposa à Maxence, Constantin, dont la mère était chrétienne, eut la vision, en songe, d'un ange lui montrant un signe, le chrisme ou la croix, et lui disant In hoc signo vinces (« Par ce signe tu vaincras »). Il le fit graver sur le bouclier de ses soldats, et remporta la bataille. Il se convertit et fit du christianisme le culte officiel de l'empire.
Un sens profond « infigurable »
Le cycle de Piero se compose de six grandes fresques sur les parois latérales, et de six autres plus petites sur le mur du fond, selon un programme iconographique plein d'entorses tant au texte qu'à ses précédents picturaux. Daniel Arasse (1) a tenté d'analyser ces particularités, concluant à l'existence d'une théorie de la peinture d'histoire propre à l'artiste, selon laquelle la parfaite visibilité (spatiale) instaurée par ce maître de la perspective n'implique pas, comme cela sera le cas par la suite, une transparence du sens, une parfaite lisibilité; la bonne visibilité est du domaine du monde visible et des réalités humaines, alors que le sens profond de la « storia » dépeinte, en l'occurrence celle de la « vraie croix », relève des desseins divins: infigurable donc, inaccessible à nos yeux.
Dès lors, Piero serait à la fois un artiste moderne par sa conception mathématique des formes, et traditionnel, voire archaïque, par cette croyance en l'« infigurabilité » du sens sacré de l'histoire.
La scène de la Vision de Constantin est empreinte d'étrangeté, due à l'éclairage nocturne de la scène et à l'immobilité de tous les personnages, hormis l'ange qui, venant d'ailleurs, fait irruption dans l'espace de la représentation; mais aussi par ce langage ostensiblement géométrique, cônes, cylindres, horizontales et verticales croisées en des prémices de croix, créant un espace parfaitement mesurable pour un événement qui, lui, échappe à toute mesure.
(1) Piero della Francesca, peintre d'histoire? in Décors italiens de la Renaissance, 2009, Éditions Hazan.
JOVER Manuel