témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 25 mars18, 09:24Le processus d'endoctrinement du culte et de la thérapie de masse peut impliquer des inductions répétées d'états de conscience semblables à ceux de la transe similaires à l'hypnose. Le contrôle de l'environnement (milieu), la manipulation sociale, l'isolement et l'utilisation de techniques de changement de conscience prescrites (par exemple répéter, méditer ou prier) sont quelques-unes des méthodes utilisées pour produire ces états altérés de conscience. - De la manipulation de l'expérience spirituelle: l'hypnose non éthique dans les cultes destructeurs -
Quand les gens quittent un culte, ils éprouvent généralement un «trou » - ils sont habitués à passer beaucoup de temps à faire ces pratiques, rituels, assister à des réunions, etc. Une fois qu'ils quittent le culte, ils ont beaucoup de temps sur leurs mains - et beaucoup de gens se sentent très mal à l'aise avec cela.
Imaginez que vous venez de perdre votre emploi. Demain matin, vous vous réveillerez probablement à l'heure habituelle - mais quoi maintenant? Il n'y a pas de travail à préparer, pas de raison de se dépêcher de se rendre au travail. Bien sûr, vous devrez commencer à répondre aux annonces d'emploi ou essayer de trouver un nouvel emploi, mais ceci est un exemple du «trou» laissé dans la psyché d'une personne quand quelque chose consommant est retiré.
Pour cette raison, parce que les personnes qui ont quitté le SIG sont si vulnérables en raison de ce «trou », nous ne pouvons ni ne pouvons recommander une autre religion, un autre groupe ou une autre pratique. Ce serait contraire à l'éthique - nous profiterions de votre vulnérabilité tout autant que les prédateurs de SGI qui saisissent l'occasion de se jeter sur les gens vulnérable.
Ce que je peux faire est de vous recommander de penser aux choses que vous avez aimées faire mais que vous n'avez pas eu le temps d'avant. Revenez au "vous" que vous étiez avant de vous impliquer avec SGI. Vous avez le temps pour ces choses maintenant!
que diriez-vous d'une marche quotidienne de 30 minutes à une heure, si votre médecin vous dit que c'est acceptable pour vous? Vous serez en meilleure forme, aurez de l'air frais et aurez beaucoup de temps pour réfléchir!
Si vous commencez à vous sentir anxieux et que vous avez envie de chanter, peut-être que vous pourriez essayer une méditation de respiration. C'est quelque chose pour combler ce vide, mais ce n'est pas une dépendance comme le chant SGI. Tout ce que vous faites est de commencer à prendre des respirations très profondes et lentes, en vous concentrant sur la sensation et le bruit de chaque inspiration, en ressentant comment cela remplit vos poumons, en faisant gonfler vos côtes; puis écoutez et ressentez l'exhalation. Concentrez-vous exclusivement sur le son et le sentiment de cette respiration. Vous pouvez le faire aussi
https://www.reddit.com/r/SGIcultRecover ... giusa_but/
Quand les gens quittent un culte, ils éprouvent généralement un «trou » - ils sont habitués à passer beaucoup de temps à faire ces pratiques, rituels, assister à des réunions, etc. Une fois qu'ils quittent le culte, ils ont beaucoup de temps sur leurs mains - et beaucoup de gens se sentent très mal à l'aise avec cela.
Imaginez que vous venez de perdre votre emploi. Demain matin, vous vous réveillerez probablement à l'heure habituelle - mais quoi maintenant? Il n'y a pas de travail à préparer, pas de raison de se dépêcher de se rendre au travail. Bien sûr, vous devrez commencer à répondre aux annonces d'emploi ou essayer de trouver un nouvel emploi, mais ceci est un exemple du «trou» laissé dans la psyché d'une personne quand quelque chose consommant est retiré.
Pour cette raison, parce que les personnes qui ont quitté le SIG sont si vulnérables en raison de ce «trou », nous ne pouvons ni ne pouvons recommander une autre religion, un autre groupe ou une autre pratique. Ce serait contraire à l'éthique - nous profiterions de votre vulnérabilité tout autant que les prédateurs de SGI qui saisissent l'occasion de se jeter sur les gens vulnérable.
Ce que je peux faire est de vous recommander de penser aux choses que vous avez aimées faire mais que vous n'avez pas eu le temps d'avant. Revenez au "vous" que vous étiez avant de vous impliquer avec SGI. Vous avez le temps pour ces choses maintenant!
que diriez-vous d'une marche quotidienne de 30 minutes à une heure, si votre médecin vous dit que c'est acceptable pour vous? Vous serez en meilleure forme, aurez de l'air frais et aurez beaucoup de temps pour réfléchir!
Si vous commencez à vous sentir anxieux et que vous avez envie de chanter, peut-être que vous pourriez essayer une méditation de respiration. C'est quelque chose pour combler ce vide, mais ce n'est pas une dépendance comme le chant SGI. Tout ce que vous faites est de commencer à prendre des respirations très profondes et lentes, en vous concentrant sur la sensation et le bruit de chaque inspiration, en ressentant comment cela remplit vos poumons, en faisant gonfler vos côtes; puis écoutez et ressentez l'exhalation. Concentrez-vous exclusivement sur le son et le sentiment de cette respiration. Vous pouvez le faire aussi
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"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 25 mars18, 21:18j'ai pratiqué le yoga et vipassana quand j'étais jeune...RIEN 0 VOIR AVEC LA PUISSANCE D E l'éveil obtenu avec daimoku...dans vos post vous ignorer totalement la base de notre Foi qui est bien l'exérience de la bouddhéité dans notre vie, oh combien surpassant toutes les allégations et fidèle avec la description du Bouddha....C à d plongeant dans un niveau de conscience dont vous ne soupçonné pas la portée et la ...beauté...
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 25 mars18, 21:50kwanruoshan il y a 1 mois
"Je me souviens avoir pratiqué comme un fou pour faire face à une situation financière en n'ayant strictement aucun résultat. C'était douloureux et frustrant, et les gens ne cessaient de me demander si je pratiquai assez ou de manière cohérente. C'est drôle, puisque je faisais gongyo deux fois par jour et que je récitai le mantra pendant des heures. On m'a aussi dit de faire plus d'activités. Super, puisque je prenais en plus une heure et demie pour aller au centre-ville de Chicago au centre pour la pratique et rejoindre tosos.
Quand j'ai quitté le SGI, un ami de la soka m'a dit que la raison pour laquelle ils harcelaient les gens pour qu'ils reviennent, était relative aux malheurs ou aux suicides prophétisés par la SGI concernant ceux qui font défection. Amusant dans ce cas, que l'ami d'un ami se soit suicidé alors qu'il était encore membre.
Je suis aussi fatigué du terme « mystique » chaque fois que quelque choses semblent bien se passer durant la journée. La psychologie a montré que lorsque nous agissons pour réussir quelque chose et pensons celui ci possible, cela arrive plus facilement. Nous n'avons absolument pas besoin d'un mantra ou d'un mandala pour ça. C'est nous qui augmentons nos probabilités de faire mieux. Il y a tellement de choses que je pourrais dire, mais je vais en rester là pour l'instant..."
https://www.reddit.com/r/SGIcultRecover ... years_out/
"Je me souviens avoir pratiqué comme un fou pour faire face à une situation financière en n'ayant strictement aucun résultat. C'était douloureux et frustrant, et les gens ne cessaient de me demander si je pratiquai assez ou de manière cohérente. C'est drôle, puisque je faisais gongyo deux fois par jour et que je récitai le mantra pendant des heures. On m'a aussi dit de faire plus d'activités. Super, puisque je prenais en plus une heure et demie pour aller au centre-ville de Chicago au centre pour la pratique et rejoindre tosos.
Quand j'ai quitté le SGI, un ami de la soka m'a dit que la raison pour laquelle ils harcelaient les gens pour qu'ils reviennent, était relative aux malheurs ou aux suicides prophétisés par la SGI concernant ceux qui font défection. Amusant dans ce cas, que l'ami d'un ami se soit suicidé alors qu'il était encore membre.
Je suis aussi fatigué du terme « mystique » chaque fois que quelque choses semblent bien se passer durant la journée. La psychologie a montré que lorsque nous agissons pour réussir quelque chose et pensons celui ci possible, cela arrive plus facilement. Nous n'avons absolument pas besoin d'un mantra ou d'un mandala pour ça. C'est nous qui augmentons nos probabilités de faire mieux. Il y a tellement de choses que je pourrais dire, mais je vais en rester là pour l'instant..."
https://www.reddit.com/r/SGIcultRecover ... years_out/
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"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 25 mars18, 23:39Absolument,...ce mantra est destiné à ouvrir notre neuvième conscience et à révèler notre bouddhéité,....les bienfaits sont des effets manifestes de notre bonne fortune et de l'état de bouddha se manifestant dans l'environnement,...les amalgames par manque d'étude sont hélas fréquentes, d'où les activités mise en place à cet effet...le bouddhisme est en accord avec la raison et notamment la psychologie...
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 26 mars18, 00:43j'ai rencontré la Soka Gakkai par l'intermédiaire d'un membre de ma famille très proche, et j'ai été invité à assister à l'une des réunions bimensuelles (zadankai). Lors de ces réunions, nous récitions daimoku, Gongyo, les membres nous racontaient leurs expériences personnelles de pratique et aussi la "philosophie" proposée par l'organisation, nous avons également étudié les écrits de Nichiren, Ikeda et des articles qui apparaissent dans le magazine SG "New Renaissance".
Euphorie générale, sourires imprimés sur les visages, "expériences de vie" racontées comme une "preuve" que cette pratique fonctionne, avec des personnes qui, dans certains cas, en parlent de manière exaltée ou délirante, louant le "maître Ikeda" et ainsi de suite.
On me dit que le but de leur philosophie est d'être heureux. Pour être ainsi, j'ai dû commencer à réciter le soi-disant daimoku, une heure par jour, matin et soir, et faire gongyo. Non seulement cela, mais également en agissant. j'ai dû me fixer des objectifs, et après 10 jours d'après eux j'aurais une réponse. Donc, j'ai récité cette formule pour obtenir des "résultats". Ils m'ont dit alors que dans leur religion, contrairement aux autres, il y a la "preuve concrète", c'est-à-dire que que j'aurais la réponse à mes vœux dans le temps fixé. En effet, une personne m'a dit que, à un moment où il avait besoin d'une somme d'argent, et grâce aux daimoku (mantra) il l'avait obtenu.
Effectivement, quelque chose était arrivé, mais ce ne fut pas quelque chose de si improbable ou incroyable, cependant c'était assez matériel pour faire taire mes doutes et ma perplexité sur cette "doctrine".
Parlons-nous d'une philosophie de la vie ou d'un rituel magique? Je m'attendais à ce qu'il y ait un chemin dans lequel la philosophie bouddhique a été profondément expliquée à partir des origines, et à la place on m'a offert une sorte de "formule magique" qui résoudrait mes problèmes et me rendrait heureuse. on me dit qu'il est pas nécessaire de comprendre la signification de "nam Myoho Renge Kyo" ou de Gongyo pour leur efficacité et cela parce c'est une "chose mystique englobant tout l'univers" et on ne pouvait comprendre qu'en voyant ses effets, il n’était pas possible de donner une explication rationnelle mais il fallait avoir la foi.
Est-ce du vrai bouddhisme, ou un artifice pour attirer les gens, surtout ceux en difficultés, qui souffrent et ont des problèmes, leur donnant cette promesse illusoire de pouvoir les résoudre? N'était-ce pas la même chose qui promettait le sorcier Do Nascimento avec Wanna Marchi?
Mais cette phrase a-t-elle ce pouvoir?, la réponse est NON !! Dans la vie, les événements et les changements se produisent tout le temps, et ils n'apparaissent pas plus chez une douzaine de personnes qui pratiquent dans un groupe. Si vous agissez tous les jours, il est trop facile de ramener à la pratique le fruit de vos actions. Mais dans mon cas, dans les périodes où j'ai agi et je n'ai pas pratiqué n'a rien changé !!! En fait, les plus belles choses me sont arrivées quand j'ai arrêté d'agir. Et je me sentais beaucoup mieux intérieurement, c'était comme si je m'étais libéré d'un poids qui m'oppressait, et j'ai ressenti un énorme soulagement.
la tendance générale est de réciter très rapidement le daimoku et le gongyo, de cette façon vous ne réalisez même pas ce que vous faites mais essayez de garder un rythme agité en vous conformant aux autres, et l'effet n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié, donnant ainsi l'impression d'une expérience mystique, parce que vous perdez le contrôle sur ce que vous faites, et ceci est fortement contraire au concept fondamental de la philosophie bouddhiste qui favorise la conscience.
Le dalaï-lama lui-même dit qu'en récitant un mantra, il est bon de penser à sa signification, puisque le sens des syllabes, quel que soit le mantra, le domaine est . En récitant un mantra à la vitesse de la lumière, vous n'avez même pas le temps de réfléchir à ce que vous faites. Et toute cette frénésie d'agir, si elle est exercée pendant des heures et des jours, à mon avis fait plus de mal que de bien.
Une autre contradiction que j'ai trouvée est la suivante: le responsable, pour promouvoir la validité de leurs enseignements, différencient leur "bouddhisme" des autres religions et surtout du catholicisme, disant que le bouddhisme n'a ni obligations ni interdictions, faisant croire que cette doctrine permet une liberté absolue, sans commandements et surtout sans le concept de péché. Mais il est dit aussi que vous devez pratiquer Gongyo matin et soir et faire au moins une heure daimokus par jour et que cela peut alors apporter des bienfaits, mais cela contredit les propos ci-dessus. Les pratiquants du fait de suivre ces directives, sont incités à augmenter les heures de pratique si les choses ne vont pas comme prévues.
Sans oublier que même si nous ne remarquons pas, ils introduisent un concept similaire au péché déguisé en "cause négative", invitant alors à réciter plus de mantras pour "transformer le karma négatif" causé par "les oppositions à la loi" faites non seulement dans cette vie, mais aussi dans les vies précédentes. Cela induit une sorte de "superstition", masquant un "terrorisme psychologique" qui semble avoir pour but d'empêcher toute contestation de la doctrine ou de l'organisation, prophétisant un avenir de disgrâces à ceux qui le feront. Nous sommes au XXIe siècle, je pensais que ces croyances médiévales avaient disparues.
On dit qu'une maison qui "héberge" un Gohonzon sera protégée, Il faut aussi dire qu'il y a des gens qui pratiquent des années, mais ils n'ont rien résolu dans leur vie. Et il est facile dans ces cas de dire qu'ils n'ont pas correctement pratiqué, qu'ils n'ont pas eu assez de foi et et ainsi de suite, comme le font habituellement les responsables. Qu'ajoutent-ils alors? Que pour obtenir les résultats, vous devez également étudier! Étudier signifie lire le Gosho de Nichiren, les livres d'Ikeda ou les articles des magazines de l'organisation. Mais comment pouvez-vous me faire croire que si je lis la page d'un livre le lendemain je trouverai du travail ou que je vais gagner à la loterie? Aberrant !
Les responsables proposent aussi de faire des "activités", c'est également un moyen d'avoir des "bienfait". En quoi consistent les "activité"? présenter un sujet dans les réunions, en tant que modérateur, ouvrir la porte de la maison où la réunion a lieu aux participants, offrant un verre à ceux qui en ont besoin, de communiquer des statistiques sur la participation, (tout est surveillé! le nombre de personnes qui ont participé aux réunions de toute l'Italie, et parmi eux combien membres, de sympathisants ou de débutants), également annoncer les prochaines, réunions et faire en sorte d'y amener des gens, faire partie du chœur, faire du nettoyage (!) dans le kaikan (les temples du SG) et ainsi de suite. Je crois que même l'église ne fait pas nettoyer pas les planchers aux fidèles, et ce ne sont que des exemples, la liste pourrait être longue!
https://nosokagakkai.blogspot.fr/2012/0 ... akkai.html
Euphorie générale, sourires imprimés sur les visages, "expériences de vie" racontées comme une "preuve" que cette pratique fonctionne, avec des personnes qui, dans certains cas, en parlent de manière exaltée ou délirante, louant le "maître Ikeda" et ainsi de suite.
On me dit que le but de leur philosophie est d'être heureux. Pour être ainsi, j'ai dû commencer à réciter le soi-disant daimoku, une heure par jour, matin et soir, et faire gongyo. Non seulement cela, mais également en agissant. j'ai dû me fixer des objectifs, et après 10 jours d'après eux j'aurais une réponse. Donc, j'ai récité cette formule pour obtenir des "résultats". Ils m'ont dit alors que dans leur religion, contrairement aux autres, il y a la "preuve concrète", c'est-à-dire que que j'aurais la réponse à mes vœux dans le temps fixé. En effet, une personne m'a dit que, à un moment où il avait besoin d'une somme d'argent, et grâce aux daimoku (mantra) il l'avait obtenu.
Effectivement, quelque chose était arrivé, mais ce ne fut pas quelque chose de si improbable ou incroyable, cependant c'était assez matériel pour faire taire mes doutes et ma perplexité sur cette "doctrine".
Parlons-nous d'une philosophie de la vie ou d'un rituel magique? Je m'attendais à ce qu'il y ait un chemin dans lequel la philosophie bouddhique a été profondément expliquée à partir des origines, et à la place on m'a offert une sorte de "formule magique" qui résoudrait mes problèmes et me rendrait heureuse. on me dit qu'il est pas nécessaire de comprendre la signification de "nam Myoho Renge Kyo" ou de Gongyo pour leur efficacité et cela parce c'est une "chose mystique englobant tout l'univers" et on ne pouvait comprendre qu'en voyant ses effets, il n’était pas possible de donner une explication rationnelle mais il fallait avoir la foi.
Est-ce du vrai bouddhisme, ou un artifice pour attirer les gens, surtout ceux en difficultés, qui souffrent et ont des problèmes, leur donnant cette promesse illusoire de pouvoir les résoudre? N'était-ce pas la même chose qui promettait le sorcier Do Nascimento avec Wanna Marchi?
Mais cette phrase a-t-elle ce pouvoir?, la réponse est NON !! Dans la vie, les événements et les changements se produisent tout le temps, et ils n'apparaissent pas plus chez une douzaine de personnes qui pratiquent dans un groupe. Si vous agissez tous les jours, il est trop facile de ramener à la pratique le fruit de vos actions. Mais dans mon cas, dans les périodes où j'ai agi et je n'ai pas pratiqué n'a rien changé !!! En fait, les plus belles choses me sont arrivées quand j'ai arrêté d'agir. Et je me sentais beaucoup mieux intérieurement, c'était comme si je m'étais libéré d'un poids qui m'oppressait, et j'ai ressenti un énorme soulagement.
la tendance générale est de réciter très rapidement le daimoku et le gongyo, de cette façon vous ne réalisez même pas ce que vous faites mais essayez de garder un rythme agité en vous conformant aux autres, et l'effet n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié, donnant ainsi l'impression d'une expérience mystique, parce que vous perdez le contrôle sur ce que vous faites, et ceci est fortement contraire au concept fondamental de la philosophie bouddhiste qui favorise la conscience.
Le dalaï-lama lui-même dit qu'en récitant un mantra, il est bon de penser à sa signification, puisque le sens des syllabes, quel que soit le mantra, le domaine est . En récitant un mantra à la vitesse de la lumière, vous n'avez même pas le temps de réfléchir à ce que vous faites. Et toute cette frénésie d'agir, si elle est exercée pendant des heures et des jours, à mon avis fait plus de mal que de bien.
Une autre contradiction que j'ai trouvée est la suivante: le responsable, pour promouvoir la validité de leurs enseignements, différencient leur "bouddhisme" des autres religions et surtout du catholicisme, disant que le bouddhisme n'a ni obligations ni interdictions, faisant croire que cette doctrine permet une liberté absolue, sans commandements et surtout sans le concept de péché. Mais il est dit aussi que vous devez pratiquer Gongyo matin et soir et faire au moins une heure daimokus par jour et que cela peut alors apporter des bienfaits, mais cela contredit les propos ci-dessus. Les pratiquants du fait de suivre ces directives, sont incités à augmenter les heures de pratique si les choses ne vont pas comme prévues.
Sans oublier que même si nous ne remarquons pas, ils introduisent un concept similaire au péché déguisé en "cause négative", invitant alors à réciter plus de mantras pour "transformer le karma négatif" causé par "les oppositions à la loi" faites non seulement dans cette vie, mais aussi dans les vies précédentes. Cela induit une sorte de "superstition", masquant un "terrorisme psychologique" qui semble avoir pour but d'empêcher toute contestation de la doctrine ou de l'organisation, prophétisant un avenir de disgrâces à ceux qui le feront. Nous sommes au XXIe siècle, je pensais que ces croyances médiévales avaient disparues.
On dit qu'une maison qui "héberge" un Gohonzon sera protégée, Il faut aussi dire qu'il y a des gens qui pratiquent des années, mais ils n'ont rien résolu dans leur vie. Et il est facile dans ces cas de dire qu'ils n'ont pas correctement pratiqué, qu'ils n'ont pas eu assez de foi et et ainsi de suite, comme le font habituellement les responsables. Qu'ajoutent-ils alors? Que pour obtenir les résultats, vous devez également étudier! Étudier signifie lire le Gosho de Nichiren, les livres d'Ikeda ou les articles des magazines de l'organisation. Mais comment pouvez-vous me faire croire que si je lis la page d'un livre le lendemain je trouverai du travail ou que je vais gagner à la loterie? Aberrant !
Les responsables proposent aussi de faire des "activités", c'est également un moyen d'avoir des "bienfait". En quoi consistent les "activité"? présenter un sujet dans les réunions, en tant que modérateur, ouvrir la porte de la maison où la réunion a lieu aux participants, offrant un verre à ceux qui en ont besoin, de communiquer des statistiques sur la participation, (tout est surveillé! le nombre de personnes qui ont participé aux réunions de toute l'Italie, et parmi eux combien membres, de sympathisants ou de débutants), également annoncer les prochaines, réunions et faire en sorte d'y amener des gens, faire partie du chœur, faire du nettoyage (!) dans le kaikan (les temples du SG) et ainsi de suite. Je crois que même l'église ne fait pas nettoyer pas les planchers aux fidèles, et ce ne sont que des exemples, la liste pourrait être longue!
https://nosokagakkai.blogspot.fr/2012/0 ... akkai.html
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 26 mars18, 04:56Simple expression des doutes ou conceptions erronées de cette personne,...manque d'étude en effet et de pratique,...Interprétation du sens des activités librement consenties,...moi-même je fais partie du groupe de protection parce que je l'ai décidé (1 fois par trimestre) et je puis témoigner des bienfaits acquis par cette activité...
Aucun argument dans votre post,...n'importe qui peut exprimer des doutes et cela n'a pas valeur de vérité,...simple subjectivité...
Aucun argument dans votre post,...n'importe qui peut exprimer des doutes et cela n'a pas valeur de vérité,...simple subjectivité...
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 26 mars18, 06:37La rencontre
Je suis entrée dans la Soka Gakkai en 2001. Ce fut une rencontre comme tant d’autres. Un jour, attristée par un échec très important pour mon avenir, un collègue affligé de ma détresse m’expliqua comment lui aussi avait traversé des difficultés, et qu’il connaissait une solution qui pouvait m’aider. D’une nature très méfiante, j’ai tout de suite expliqué que je ne croyais en aucune religion et serais difficile à convaincre. De fait, personne ne m’a mis de pression, on m’a rassurée en me disant que j’avais raison, que l’on n’était jamais trop prudent et qu’avec le temps et mes différentes expériences, la croyance en l’efficacité de la pratique viendrait d’elle-même.Ce fut le cas. Ils m’ont suffisamment mise en confiance pour que peu à peu, je me laisse persuader que toutes les bonnes choses qui se produisaient dans ma vie venaient de ma croyance, donc de ma foi.
Dans le groupe
Insidieusement, j’en suis arrivée à ne plus penser par moi-même, je ne vivais plus qu’à travers ce bouddhisme. Toutes mes relations devinrent faussées, j’interprétais selon la Loi quelquefois en bien mais le plus souvent en mal. Personne ne m’imposa un rythme de pratique, mais il était fortement conseillé de suivre celui des aînés –plus anciens dans la pratique- afin de montrer son investissement.
Nous avions une réunion de discussion tous les quinze jours, chez un (ou une) aîné, où tous les pratiquants d’un même chapitre se retrouvaient. Une fois par mois nous avions en plus une réunion selon notre situation personnelle (jeune fille ou jeune homme pour les célibataires, homme ou femme pour les personnes mariées, divorcées, veuves…). Il faut y ajouter tout ce qui était activité organisée par les différents chapitres d’une même région, où il était plus que de bon ton de se montrer, toujours pour manifester notre motivation dans la pratique. En effet, les aînés ne manquaient pas de nous rappeler tous les bienfaits que nous allions engranger pour avoir fait l’effort de donner de notre temps « si précieux » pour faire acte de présence. Sans compter toutes les pratiques quotidiennes du matin et du soir, devant l’objet de culte , et la récitation du mantra « nam myoho renge kyo » le plus possible (on nous lançait le défi d’en réciter un million par an, ce dans quoi je me suis enfermée pendant 2 ans).Cette pratique était souvent accompagnée, le soir, par une aînée. Cet accompagnement pouvait se répéter plusieurs fois par semaine selon les difficultés rencontrées.
Je vais plus mal
De ce fait, je perdis pied, mes relations professionnelles se sont dégradées. Ne gérant les situations qu’en fonction de ma pratique et selon l’enseignement de mes aînés, les réponses ne se trouvaient donc pas adaptées aux situations vécues, je perdis le sommeil.
« Mes amis bouddhistes » me poussèrent à prier davantage, avec plus de ferveur, pour transformer ce qui n’allait pas dans ma vie et entraînait « la perte de mon sommeil » ; on m’orienta à pratiquer pour trouver les meilleurs médecins dans les meilleures conditions.
Je suis entrée en contact avec une psychiatre qui ne comprenait rien à mes difficultés. Les séances à son cabinet étaient une véritable torture psychique qui ne faisait qu’aggraver la situation, mais complètement culpabilisée, je pensais que tout était de ma faute, que je ne priais pas comme il fallait et ne croyais pas sincèrement, d’où le manque de résultats. Mon médecin traitant, qui ne me connaissait que depuis quelque mois, ne maîtrisait pas la situation. Il tenta à plusieurs reprises de prendre contact avec cette psychiatre pour lui passer la main dans le traitement de mes insomnies, mais la psychiatre refusa ne souhaitant pas qu’il y ait d’interférence médicamenteuse entre elle et moi. Mon médecin enchaîna différents médicaments qui s’ajoutèrent les uns aux autres, différents anxiolytiques, neuroleptiques, antidépresseurs, somnifères, etc. Bien entendu le tout sans résultat. Peu à peu je sombrais dans une dépression des plus graves avec tentatives de suicides quasi quotidiennes, alcoolisme, anorexie et boulimie en alternance.
Après quelques mobilisations des aînés venant me soutenir, ils répondirent de moins en moins à mes sollicitations, on m’incita à ne plus venir aux réunions de discussions, je me sentais peu à peu abandonnée de tous. Cela dura un an, j’étais en arrêt maladie. Les responsables continuèrent à me culpabiliser, me disant que ma foi n’était pas sincère, que je doutais des bienfaits de la Loi, d’où l’aggravation de ma situation. On m’expliqua que j’avais un si mauvais karma que je devais payer dans cette vie tout le mal que j’avais fait dans les autres. Ils me dirent que transformer mon karma maintenant était une grande chance, que traverser toutes ces épreuves me ferait bénéficier dans une prochaine vie de tous les bienfaits accumulés grâce à tous ces combats que je menais.
La sortie
Jusqu’au jour où, suite à une énième tentative de suicide où j’ai frôlé la mort, je décidai d’arrêter d’aller voir la psychiatre, de stopper tous les médicaments et je pris de la distance avec la Soka Gakkai.
Je reprenais conscience de moi-même et analysais l’attitude des membres qui prônaient l’union dans l’adversité, la solidarité quand un membre du groupe était en difficulté, mais ne me manifestaient aucun soutien. Au bout d’un an d’arrêt maladie, je perdis mon travail pour inaptitude à mon poste. Je me suis retrouvée au chômage. Je constatais la fausseté de leur parole, je réalisais que la pratique assidue n’améliorait en rien ma situation, alors je décidai d’arrêter toute pratique car je réalisais que j’étais en train de détruire ma vie.
Comme par miracle, de nouveau une forte mobilisation ressurgit, mais ma décision était prise. Lorsque l’on quitte la Soka Gakkai il faut restituer son objet de culte, ce qui se fait ordinairement lors d’une cérémonie. Les conditions de cette cérémonie ne pouvant jamais être réunies, c’est une maladresse d’un des membres qui me donna l’opportunité de rendre mon objet de culte, ce que je fis promptement. Nous étions fin 2005.
La sanction fut immédiate, plus de nouvelle de personne, sauf 6 mois plus tard, une responsable de Paris me relança par téléphone un soir à 22h45 : ce dernier acte m’a convaincue définitivement que j’avais pris la bonne décision.
Du jour au lendemain, nous nous retrouvâmes seuls avec mon mari, car évidemment nous avions perdu tous nos amis d’avant, puis tous les bouddhistes du groupe disparurent à leur tour alors que nous n’avions plus qu’eux. Tout était de nouveau à reconstruire, les amis, le travail et retrouver notre confiance.
Ma vie privée fut terriblement éprouvée par ce parcours. Il me fallut cependant plus d’un an pour me retrouver psychologiquement, et presque 2 ans pour reprendre suffisamment confiance en moi et être apte à reprendre une activité professionnelle.
Magazine "Bulles" N°26
Je suis entrée dans la Soka Gakkai en 2001. Ce fut une rencontre comme tant d’autres. Un jour, attristée par un échec très important pour mon avenir, un collègue affligé de ma détresse m’expliqua comment lui aussi avait traversé des difficultés, et qu’il connaissait une solution qui pouvait m’aider. D’une nature très méfiante, j’ai tout de suite expliqué que je ne croyais en aucune religion et serais difficile à convaincre. De fait, personne ne m’a mis de pression, on m’a rassurée en me disant que j’avais raison, que l’on n’était jamais trop prudent et qu’avec le temps et mes différentes expériences, la croyance en l’efficacité de la pratique viendrait d’elle-même.Ce fut le cas. Ils m’ont suffisamment mise en confiance pour que peu à peu, je me laisse persuader que toutes les bonnes choses qui se produisaient dans ma vie venaient de ma croyance, donc de ma foi.
Dans le groupe
Insidieusement, j’en suis arrivée à ne plus penser par moi-même, je ne vivais plus qu’à travers ce bouddhisme. Toutes mes relations devinrent faussées, j’interprétais selon la Loi quelquefois en bien mais le plus souvent en mal. Personne ne m’imposa un rythme de pratique, mais il était fortement conseillé de suivre celui des aînés –plus anciens dans la pratique- afin de montrer son investissement.
Nous avions une réunion de discussion tous les quinze jours, chez un (ou une) aîné, où tous les pratiquants d’un même chapitre se retrouvaient. Une fois par mois nous avions en plus une réunion selon notre situation personnelle (jeune fille ou jeune homme pour les célibataires, homme ou femme pour les personnes mariées, divorcées, veuves…). Il faut y ajouter tout ce qui était activité organisée par les différents chapitres d’une même région, où il était plus que de bon ton de se montrer, toujours pour manifester notre motivation dans la pratique. En effet, les aînés ne manquaient pas de nous rappeler tous les bienfaits que nous allions engranger pour avoir fait l’effort de donner de notre temps « si précieux » pour faire acte de présence. Sans compter toutes les pratiques quotidiennes du matin et du soir, devant l’objet de culte , et la récitation du mantra « nam myoho renge kyo » le plus possible (on nous lançait le défi d’en réciter un million par an, ce dans quoi je me suis enfermée pendant 2 ans).Cette pratique était souvent accompagnée, le soir, par une aînée. Cet accompagnement pouvait se répéter plusieurs fois par semaine selon les difficultés rencontrées.
Je vais plus mal
De ce fait, je perdis pied, mes relations professionnelles se sont dégradées. Ne gérant les situations qu’en fonction de ma pratique et selon l’enseignement de mes aînés, les réponses ne se trouvaient donc pas adaptées aux situations vécues, je perdis le sommeil.
« Mes amis bouddhistes » me poussèrent à prier davantage, avec plus de ferveur, pour transformer ce qui n’allait pas dans ma vie et entraînait « la perte de mon sommeil » ; on m’orienta à pratiquer pour trouver les meilleurs médecins dans les meilleures conditions.
Je suis entrée en contact avec une psychiatre qui ne comprenait rien à mes difficultés. Les séances à son cabinet étaient une véritable torture psychique qui ne faisait qu’aggraver la situation, mais complètement culpabilisée, je pensais que tout était de ma faute, que je ne priais pas comme il fallait et ne croyais pas sincèrement, d’où le manque de résultats. Mon médecin traitant, qui ne me connaissait que depuis quelque mois, ne maîtrisait pas la situation. Il tenta à plusieurs reprises de prendre contact avec cette psychiatre pour lui passer la main dans le traitement de mes insomnies, mais la psychiatre refusa ne souhaitant pas qu’il y ait d’interférence médicamenteuse entre elle et moi. Mon médecin enchaîna différents médicaments qui s’ajoutèrent les uns aux autres, différents anxiolytiques, neuroleptiques, antidépresseurs, somnifères, etc. Bien entendu le tout sans résultat. Peu à peu je sombrais dans une dépression des plus graves avec tentatives de suicides quasi quotidiennes, alcoolisme, anorexie et boulimie en alternance.
Après quelques mobilisations des aînés venant me soutenir, ils répondirent de moins en moins à mes sollicitations, on m’incita à ne plus venir aux réunions de discussions, je me sentais peu à peu abandonnée de tous. Cela dura un an, j’étais en arrêt maladie. Les responsables continuèrent à me culpabiliser, me disant que ma foi n’était pas sincère, que je doutais des bienfaits de la Loi, d’où l’aggravation de ma situation. On m’expliqua que j’avais un si mauvais karma que je devais payer dans cette vie tout le mal que j’avais fait dans les autres. Ils me dirent que transformer mon karma maintenant était une grande chance, que traverser toutes ces épreuves me ferait bénéficier dans une prochaine vie de tous les bienfaits accumulés grâce à tous ces combats que je menais.
La sortie
Jusqu’au jour où, suite à une énième tentative de suicide où j’ai frôlé la mort, je décidai d’arrêter d’aller voir la psychiatre, de stopper tous les médicaments et je pris de la distance avec la Soka Gakkai.
Je reprenais conscience de moi-même et analysais l’attitude des membres qui prônaient l’union dans l’adversité, la solidarité quand un membre du groupe était en difficulté, mais ne me manifestaient aucun soutien. Au bout d’un an d’arrêt maladie, je perdis mon travail pour inaptitude à mon poste. Je me suis retrouvée au chômage. Je constatais la fausseté de leur parole, je réalisais que la pratique assidue n’améliorait en rien ma situation, alors je décidai d’arrêter toute pratique car je réalisais que j’étais en train de détruire ma vie.
Comme par miracle, de nouveau une forte mobilisation ressurgit, mais ma décision était prise. Lorsque l’on quitte la Soka Gakkai il faut restituer son objet de culte, ce qui se fait ordinairement lors d’une cérémonie. Les conditions de cette cérémonie ne pouvant jamais être réunies, c’est une maladresse d’un des membres qui me donna l’opportunité de rendre mon objet de culte, ce que je fis promptement. Nous étions fin 2005.
La sanction fut immédiate, plus de nouvelle de personne, sauf 6 mois plus tard, une responsable de Paris me relança par téléphone un soir à 22h45 : ce dernier acte m’a convaincue définitivement que j’avais pris la bonne décision.
Du jour au lendemain, nous nous retrouvâmes seuls avec mon mari, car évidemment nous avions perdu tous nos amis d’avant, puis tous les bouddhistes du groupe disparurent à leur tour alors que nous n’avions plus qu’eux. Tout était de nouveau à reconstruire, les amis, le travail et retrouver notre confiance.
Ma vie privée fut terriblement éprouvée par ce parcours. Il me fallut cependant plus d’un an pour me retrouver psychologiquement, et presque 2 ans pour reprendre suffisamment confiance en moi et être apte à reprendre une activité professionnelle.
Magazine "Bulles" N°26
Modifié en dernier par algol-x le 26 mars18, 13:10, modifié 1 fois.
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 26 mars18, 07:07Oui expérience qui aurait pu arriver sans la Soka Gakkai . Des dépressifs qui sorte de la dépression y'en a tous les jours . (Heureusement)
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 26 mars18, 07:37Yvon a écrit :Oui expérience qui aurait pu arriver sans la Soka Gakkai . Des dépressifs qui sorte de la dépression y'en a tous les jours . (Heureusement)
Pas forcément, et la plupart expliquent bien pourquoi ! Il suffit de les lire pour comprendre !
Sinon, il y a un post pour vous éviter de troller, qui s 'appelle :
"Soka gakkaï Commentaire sur le témoignage d'anciens adeptes"
Allez faire les guignolots dessus !
j'ai rencontré la Soka Gakkai par l'intermédiaire d'un membre de ma famille très proche, et j'ai été invité à assister à l'une des réunions bimensuelles (zadankai). Lors de ces réunions, nous récitions daimoku, Gongyo, les membres nous racontaient leurs expériences personnelles de pratique et aussi la "philosophie" proposée par l'organisation, nous avons également étudié les écrits de Nichiren, Ikeda et des articles qui apparaissent dans le magazine SG "New Renaissance".
Euphorie générale, sourires imprimés sur les visages, "expériences de vie" racontées comme une "preuve" que cette pratique fonctionne, avec des personnes qui, dans certains cas, en parlent de manière exaltée ou délirante, louant le "maître Ikeda" et ainsi de suite.
On me dit que le but de leur philosophie est d'être heureux. Pour être ainsi, j'ai dû commencer à réciter le soi-disant daimoku, une heure par jour, matin et soir, et faire gongyo. Non seulement cela, mais également en agissant. j'ai dû me fixer des objectifs, et après 10 jours d'après eux j'aurais une réponse. Donc, j'ai récité cette formule pour obtenir des "résultats". Ils m'ont dit alors que dans leur religion, contrairement aux autres, il y a la "preuve concrète", c'est-à-dire que que j'aurais la réponse à mes vœux dans le temps fixé. En effet, une personne m'a dit que, à un moment où il avait besoin d'une somme d'argent, et grâce aux daimoku (mantra) il l'avait obtenu.
Effectivement, quelque chose était arrivé, mais ce ne fut pas quelque chose de si improbable ou incroyable, cependant c'était assez matériel pour faire taire mes doutes et ma perplexité sur cette "doctrine".
Parlons-nous d'une philosophie de la vie ou d'un rituel magique? Je m'attendais à ce qu'il y ait un chemin dans lequel la philosophie bouddhique a été profondément expliquée à partir des origines, et à la place on m'a offert une sorte de "formule magique" qui résoudrait mes problèmes et me rendrait heureuse. on me dit qu'il est pas nécessaire de comprendre la signification de "nam Myoho Renge Kyo" ou de Gongyo pour leur efficacité et cela parce c'est une "chose mystique englobant tout l'univers" et on ne pouvait comprendre qu'en voyant ses effets, il n’était pas possible de donner une explication rationnelle mais il fallait avoir la foi.
Est-ce du vrai bouddhisme, ou un artifice pour attirer les gens, surtout ceux en difficultés, qui souffrent et ont des problèmes, leur donnant cette promesse illusoire de pouvoir les résoudre? N'était-ce pas la même chose qui promettait le sorcier Do Nascimento avec Wanna Marchi?
Mais cette phrase a-t-elle ce pouvoir?, la réponse est NON !! Dans la vie, les événements et les changements se produisent tout le temps, et ils n'apparaissent pas plus chez une douzaine de personnes qui pratiquent dans un groupe. Si vous agissez tous les jours, il est trop facile de ramener à la pratique le fruit de vos actions. Mais dans mon cas, dans les périodes où j'ai agi et je n'ai pas pratiqué n'a rien changé !!! En fait, les plus belles choses me sont arrivées quand j'ai arrêté d'agir. Et je me sentais beaucoup mieux intérieurement, c'était comme si je m'étais libéré d'un poids qui m'oppressait, et j'ai ressenti un énorme soulagement.
la tendance générale est de réciter très rapidement le daimoku et le gongyo, de cette façon vous ne réalisez même pas ce que vous faites mais essayez de garder un rythme agité en vous conformant aux autres, et l'effet n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié, donnant ainsi l'impression d'une expérience mystique, parce que vous perdez le contrôle sur ce que vous faites, et ceci est fortement contraire au concept fondamental de la philosophie bouddhiste qui favorise la conscience.
Le dalaï-lama lui-même dit qu'en récitant un mantra, il est bon de penser à sa signification, puisque le sens des syllabes, quel que soit le mantra, le domaine est . En récitant un mantra à la vitesse de la lumière, vous n'avez même pas le temps de réfléchir à ce que vous faites. Et toute cette frénésie d'agir, si elle est exercée pendant des heures et des jours, à mon avis fait plus de mal que de bien.
Une autre contradiction que j'ai trouvée est la suivante: le responsable, pour promouvoir la validité de leurs enseignements, différencient leur "bouddhisme" des autres religions et surtout du catholicisme, disant que le bouddhisme n'a ni obligations ni interdictions, faisant croire que cette doctrine permet une liberté absolue, sans commandements et surtout sans le concept de péché. Mais il est dit aussi que vous devez pratiquer Gongyo matin et soir et faire au moins une heure daimokus par jour et que cela peut alors apporter des bienfaits, mais cela contredit les propos ci-dessus. Les pratiquants du fait de suivre ces directives, sont incités à augmenter les heures de pratique si les choses ne vont pas comme prévues.
Sans oublier que même si nous ne remarquons pas, ils introduisent un concept similaire au péché déguisé en "cause négative", invitant alors à réciter plus de mantras pour "transformer le karma négatif" causé par "les oppositions à la loi" faites non seulement dans cette vie, mais aussi dans les vies précédentes. Cela induit une sorte de "superstition", masquant un "terrorisme psychologique" qui semble avoir pour but d'empêcher toute contestation de la doctrine ou de l'organisation, prophétisant un avenir de disgrâces à ceux qui le feront. Nous sommes au XXIe siècle, je pensais que ces croyances médiévales avaient disparues.
On dit qu'une maison qui "héberge" un Gohonzon sera protégée, Il faut aussi dire qu'il y a des gens qui pratiquent des années, mais ils n'ont rien résolu dans leur vie. Et il est facile dans ces cas de dire qu'ils n'ont pas correctement pratiqué, qu'ils n'ont pas eu assez de foi et et ainsi de suite, comme le font habituellement les responsables. Qu'ajoutent-ils alors? Que pour obtenir les résultats, vous devez également étudier! Étudier signifie lire le Gosho de Nichiren, les livres d'Ikeda ou les articles des magazines de l'organisation. Mais comment pouvez-vous me faire croire que si je lis la page d'un livre le lendemain je trouverai du travail ou que je vais gagner à la loterie? Aberrant !
Les responsables proposent aussi de faire des "activités", c'est également un moyen d'avoir des "bienfait". En quoi consistent les "activité"? présenter un sujet dans les réunions, en tant que modérateur, ouvrir la porte de la maison où la réunion a lieu aux participants, offrant un verre à ceux qui en ont besoin, de communiquer des statistiques sur la participation, (tout est surveillé! le nombre de personnes qui ont participé aux réunions de toute l'Italie, et parmi eux combien membres, de sympathisants ou de débutants), également annoncer les prochaines, réunions et faire en sorte d'y amener des gens, faire partie du chœur, faire du nettoyage (!) dans le kaikan (les temples du SG) et ainsi de suite. Je crois que même l'église ne fait pas nettoyer pas les planchers aux fidèles, et ce ne sont que des exemples, la liste pourrait être longue!
https://nosokagakkai.blogspot. [...] akkai.html
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 26 mars18, 07:48Beaucoup de manque d'étude et de sentimentalisme exarcébé dans ces témoignages .
On suit la personne et non l'enseignement .
On suit la personne et non l'enseignement .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 26 mars18, 09:10Amabilités d'Ichinen29 comme d'habitude, et dénégations répétitives d'Yvon qui fait son diagnostic sur le dos d'une ex-membre !Yvon a écrit :Beaucoup de manque d'étude et de sentimentalisme exarcébé dans ces témoignages .
On suit la personne et non l'enseignement .
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 26 mars18, 09:12Et oui c'est un constat récurent , ce fut votre cas aussi , vous avez écouté les personne et non le bon sens , sans compter votre manque d'étude abyssal
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 26 mars18, 09:22Mythomanie, affabulation, orgueil démesuré, quand à l'affirmation d'un manque d'étude "abyssal" c'est comique pour quelqu'un même pas fichu de faire un résumé de quelques ligne, par contre vous produisez à profusion une multitude de copiés-collés sans aucunes références, bravo !Yvon a écrit :Et oui c'est un constat récurent , ce fut votre cas aussi , vous avez écouté les personne et non le bon sens , sans compter votre manque d'étude abyssal
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La SGI vous pousse à penser que vous pouvez changer n'importe quoi dans votre vie par la puissance de votre pratique - peu importe qu'elle soit impossible. Cela semble encourageant et autonomisant dans un premier temps. Mais ensuite, après avoir pratiqué et encore pratiqué, recherché « les conseils » de vos dirigeants, travaillé dur pour l'organisation fait tout ce que vos dirigeants vous disent de faire et que vous n'avez toujours pas atteindre votre objectif, alors vous faites quoi?
Il y a de cela quelques années, j'ai été encouragé à « montrer ma foi, » et à pratiquer pour qu'un proche soit guéri du diabète de type I. Eh bien, j'ai pratiqué, pratiqué et encore pratiqué et devinez quoi, elle l'a encore. Alors on m'a dit que ma foi n'était pas assez forte, que j'avais chanté avec des doutes. Que j'avais tiré ma famille et ma communauté de foi vers le bas.
Puis j'ai réfléchi davantage. Les gens chantent et prient pour beaucoup de choses. La belle mère de Lotus pratiquait surement pour que son mari arrête de boire. Pendant la guerre, les gens des deux côtés chantent et prient pour la victoire. Il y a eu de nombreux dirigeants SGI gravement malades ainsi que des membres qui ont bénéficié de la pratique de nombreux autres membres et ces personnes sont toutes mortes ! Certaines choses sont tout simplement impossibles, peu importe comment vous chantez, priez ou souhaitez. Dire aux gens que leurs malheurs ne s'arrêtent pas parce que "vous n'avez pas assez pratiqué », ou « vous ne pratiquez pas avec la bonne attitude," est juste ignorant et cruel. Vous n'avez aucun moyen de savoir comment était leur attitude et combien d'heures de pratiques il faut pour guérir le diabète, l'alcoolisme ou le cancer? Vingt heures, une centaine d'heures, cinq cents heures?
Puisqu' Ikeda est, selon la SGI, le bouddhiste parfait, peut-être qu'il devrait publiquement pratiquer pour des choses impossibles, comme la phase terminale de maladies ou pour que le moyen orient soit en paix. Je veux dire, c'est le super Mentor ! Comment pourrait-il avoir une mauvaise attitude et pas assez de foi ? Et s'il réussit, pensez combien de nouveaux convertis la SGI obtiendrait, ainsi que le renforcement de la foi de ceux qui sont déjà membres ! Imaginez la publicité merveilleuse que cela ferait pour la SGI.
Concernant ma famille, l'attitude la plus réaliste, et la plus responsable est de dire que, oui ma fille a le diabète, c'est injuste, mais c'est comme ça. Vous ferez tout votre possible pour l'aider à gérer cette maladie, afin qu'elle puisse avoir une vie saine, active et productive. Vous vous tiendrez informés sur la maladie et les nouveaux progrès dans son traitement. Vous pourrez soutenir l'éducation et la recherche sur le diabète afin qu'un jour il puisse y avoir un remède ou du moins des avancées qui le rendent plus facile à vivre. Cela, pour moi, est beaucoup plus productif que d'encourager sa famille à ce fantasme que si nous pouvons simplement pratiquer assez (et avec la bonne attitude, bien sûr!), notre fille sera guérie comme par magie du diabète.
Quand je peux penser de cette façon, je me sens plus libre et en paix. Je ne me bas plus contre moi-même, parce que je ne peux pas réaliser l'impossible. Au lieu de cela, je me concentre sur la réalité et ce que je peux faire. Essayer de faire l'impossible est très stressant! Est ce qu'Ikeda et les autres dirigeants, s'inquiètent si vous êtes stressé, ou si vous vous sentez coupable, lorsque votre pratique pour des choses impossibles ne fonctionne pas ? Bien sûr que non le plus stressé vous serez, le plus vous pratiquerez, demanderez leur avis et travaillerez pour l'organisation. Dans une vaine tentative de soulager le stress dans lequel ils vous auront mis ! Quel cercle vicieux ! Comment n'ai-je pu ne pas voir cela avant ? Les gens peuvent courir et courir pendant des années, comme un hamster dans sa roue d'exercice. Courir jusqu'au point d'épuisement et n'arrivez nulle part!
http://blog.doctissimo.fr/temoignage-so ... 52029.html
Modifié en dernier par algol-x le 26 mars18, 09:34, modifié 3 fois.
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 26 mars18, 09:25Hors sujet et trollage habituel.Yvon a écrit :Et oui c'est un constat récurent , ce fut votre cas aussi , vous avez écouté les personne et non le bon sens , sans compter votre manque d'étude abyssal
Il y a un post intitulé "commentaires des témoignages d'ancien adeptes"
pour vous servir de défouloir !
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 26 mars18, 10:37Le but de la pratique c'est d'atteindre l'éveil, les épreuves sont des stimulants pour renforcer notre foi,...ce n'est as une baguette magique mais une pratique de"révolution humaine",....devenir de meilleurs êtres humain, exercer notre état de boddhisattvas, se débarrasser de nos illusions, changer le bonheur temporaire en bonheur absolu...et la pratique influence effectivement notre environnement positivement,...je le constate chaque jour.
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