À quoi ça sert d'être athée ?

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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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Mikaël Malik

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 13 avr.18, 09:05

Message par Mikaël Malik »

J'ai plus que démontré sur ce sujet les imposteurs et leurs impostures "scientifiques" qui ont été présentés pendant des décennies comme étant des preuves alors qu'elles n'étaient que des mensonges et des inventions pour tromper volontairement le monde.

Vous soutenez les imposteurs parce que vous l'êtes vous-mêmes et vous aimez le mensonge et les impostures. Vous n'avez pas l'ombre d'une ombre d'un commencement de preuve sur la théorie de l'évolution qui n'est rien d'autre qu'une religion dont vous êtes des adeptes. Il n'existe aucune preuve, mais même pas le commencement d'une seule toute petite preuve sur l'évolution d'une seule espèce à une autre, il n'y a rien de rien, vous pouvez donc rager GRRRRRRRRRRR, moi, je me ris de vous, bande de ploucs :lol:

XYZ

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 13 avr.18, 12:41

Message par XYZ »

MonstreLePuissant a écrit : Ils n'ont pas non plus émis l'hypothèse Père-Noël. Doit-on en conclure que ça peut être une vérité ?
Pourquoi ils le feraient puisqu'ils savent que le 25 décembre il prend des photos à carrefour avec des enfants ! :(

Estrabolio

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 13 avr.18, 20:21

Message par Estrabolio »

Bonjour XYZ,
Allez, prenons en compte l'option Créateur.
Donc il y a un Créateur, la question qui se pose alors c'est "qu'est ce qu'il veut ?"
Si Il veut quelque chose, alors Il doit le dire or toutes ces prétendues paroles sont des faux grossiers !

Par exemple la Bible, le Créateur aurait il pu dire des énormités telles que
- le coeur est le siège des pensées Non, il ne s'agit pas d'un coeur symbolique mais bel et bien du coeur de chair. Les écrits égyptiens confirment que pour les civilisations anciennes c'était le coeur et non le cerveau qui étaient l'endroit où naissaient les pensées,
- le soleil tourne autour de la terre et qu'on peut arrêter sa course,
- la lumière existait avant le soleil,
- la terre et le soleil existaient avant le reste de l'univers,
-les oiseaux sont apparus avant les insectes,
-la terre était recouverte d'eau
-l'apparition de tout ce qui est vivant s'est faite en 7 jours
etc.
Tout cela démontre que s'Il y a un Créateur, Il n'a rien à voir avec la Bible.
Comme tous les autres écrits attribués à des créateurs sont tout autant farcis d'erreurs scientifiques, la conclusion logique est que s'Il y a un Créateur, Il ne s'intéresse pas à ce que devient Sa Création !

Bonne journée

septour

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 14 avr.18, 01:16

Message par septour »

Que desire le createur? SE connaitre par l'experience. IL se connait parfaitement conceptuellement, mais l'experience CONFIRMERA ce qu'il sait conceptuellement.
Il s'est donc divise en des myriades de parties de lui meme et se voit ainsi de l'exterieur. Nous sommes les myriades de parties de cet etre! Tous différents, par nos actions, nous creons la diversite mere de l'evolution qui lui permet de se connnaitre sous tous ses aspects.

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 14 avr.18, 05:28

Message par Estrabolio »

Voici une petite démonstration de ce que permet l'étude de l'ADN.
Attention, il faut lire, la bande sonore n'est que musicale :)

Estrabolio

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 16 avr.18, 07:57

Message par Estrabolio »

Le sous titrage n'est pas en bon français mais on comprend quand même :)

Mikaël Malik

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 16 avr.18, 08:13

Message par Mikaël Malik »

Je passe mon chemin devant tant de connerie :lol:

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur l'imposture de l'évolution et les imposteurs "scientifiques", remontez les pages, vous avez un peu près tout :Bye:

Estrabolio

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 16 avr.18, 08:46

Message par Estrabolio »

Une petite vidéo permettant de comprendre pourquoi Francis Collins chrétien évangélique "né de nouveau" croit en l'évolution

Mikaël Malik

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 16 avr.18, 16:42

Message par Mikaël Malik »

50% de l’ADN humain est identique à celui de la banane !

Notre ancêtre commun est donc à 50 % une banane :lol:

Estrabolio

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 16 avr.18, 19:48

Message par Estrabolio »

Une vidéo très intéressante avec à 2mn 47 les prétendus chaînons manquants.

Mikaël Malik

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 17 avr.18, 00:29

Message par Mikaël Malik »

L'étrange affaire de l'homme de Piltdown (imposture theorie evolutioniste darwin )



Datation et fumisterie

Plus d’une fois, vous aurez sans doute déjà lu quelque part des phrases catégoriques du genre "Ce fossile est de 485.000 ans avant notre ère" ou "cette période archéologique remonte à 1.200.000 ans", voire même lu ou entendu des affirmations avec des chiffres plus fabuleux encore, comme plusieurs milliards d'années.


Or, la mesure du temps est une affaire scientifique liée à la critique historique : la notion même de temps suppose des hommes capables de faire certaines mesures permettant d’évaluer correctement la durée. Dès lors, s’aventurer dans la datation de ce qu’il est convenu d’appeler la préhistoire est un leurre dans la mesure où il n’y a pas de points d’appui dans l’histoire humaine pour situer l’antériorité ou la postériorité des "événements" par rapport à des faits établis.


De plus, il n’y a pas d’instruments ni de comparaisons fiables pour dater des objets préhistoriques. Les indications fournies par les sciences dites exactes reposent en effet sur le postulat de règles immuables dans l’univers : la vérification par l’expérience, qui est pourtant un critère scientifique capital et incontournable pour établir si l’on est en présence de lois universelles, est systématiquement omise dès qu’il s’agit de coller des dates à des fossiles ou à des découvertes archéologiques. En fait, on anticipe sur la production de preuves en projetant loin en arrière dans le temps l’évaluation de la durée qui est plus ou moins valable depuis l’histoire humaine, et en ayant recours à des procédés modernes de détermination d’ancienneté que l’on suppose valables aussi pour les temps les plus reculés.


Ainsi, pour essayer d’évaluer la durée de la préhistoire et de situer dans le temps les "événements" qui sont censés s’y être déroulés dans un certain ordre de succession, on s’est un peu trop hâtivement servi des paramètres fournis par la présence résiduelle du "carbone-14".


Il est important de savoir qu’il s’agit en l’occurrence d’un isotope radioactif, de nombre de masse 14, qui prend régulièrement naissance dans l’atmosphère sous l’action des radiations solaires. Il figure dans le gaz carbonique de l’air, qui est absorbé par les êtres vivants. Comme sa période radioactive nous est connue, la proportion qui en subsiste dans les vestiges d’anciens végétaux permet de dater ceux-ci avec plus ou moins d’exactitude. En effet, le "carbone-14" étant un élément instable qui se désintègre au fur et à mesure que le temps s’écoule, on a conjecturé par des calculs de probabilité qu’il lui faudrait environ 5.730 ans pour disparaître à moitié des fossiles et d’autres vestiges analysables.

Cette méthode ne permet donc pas de remonter fort loin en arrière dans le temps et réfute ainsi les chiffres astronomiques avancés dans certains ouvrages. Les manuels scolaires d’histoire, par exemple, regorgent de datations fabuleuses dès qu’il s’agit de déterminer l’ancienneté de certains "événements" appartenant censément à la préhistoire.


Or, les premières expériences faites avaient déjà démontré qu’appliqué à des objets anciens au-delà de 2.000 ans d’âge, le procédé de datation par le "carbone-14" résiduel accusait déjà une imprécision assez importante : plus de 40 ans d’écart, par rapport aux dates les plus certaines, fournies par les documents d’époque.


Ainsi, en se fiant au "carbone-14", toute l’histoire humaine d’avant l’ère chrétienne aurait dû être recomposée avec des anachronismes d’un ridicule qui réfute toutes les prétentions de crédibilité absolue de cette méthode de datation.


Les vestiges documentés dus à certaines guerres, par exemple, auraient daté d’avant les règnes au cours desquels celles-ci eurent lieu, ou encore, toujours en se fiant à la méthode de datation au "carbone-14" résiduel, tel papyrus concernant César et Cléopâtre daterait d’avant leur naissance ! :lol:


En outre, il semblait n’y avoir pas d’unanimité parmi les utilisateurs du procédé. C’est ainsi que le village "préhistorique" de Jarmo, situé dans le nord-est de l’Irak, a donné lieu à onze estimations d’âge différentes, s’étendant sur une période de près de 6.000 ans, alors que des témoignages archéologiques attestent que cette localité a été habitée tout au plus 500 ans consécutifs. 1)


De plus en plus nombreuses sont les publications scientifiques qui relatent les découvertes surprenantes (et les déconvenues pour les évolutionnistes) à l'occasion des essais de datation. Ainsi, on avait trouvé que le cheveu sur le mammouth Chekurovka avait un âge de 26.000 ans au "carbone-14", mais on a trouvé que le sol tourbeux dans lequel il avait été préservé avait une datation au "carbone-14" de seulement 5.600 ans. 2)



Ainsi encore, lorsque le sang d'un phoque fraîchement tué à McMurdo Sound, en Antarctique, fut testé par le "carbone-14", il révéla que ce phoque, encore vivant un peu auparavant, était censément déjà "mort" il y a ... 1.300 ans ! 3) :lol:


Les savants ont longtemps cherché une explication à tout cela, avant d’arriver à la conclusion que ce n’étaient pas les utilisateurs du procédé qui étaient en cause, mais la présence du "carbone-14" dans l’atmosphère à chaque époque : elle n’a pas été constante. Ainsi donc, "si elle a été moindre dans le passé, à cause d’une plus grande protection magnétique contre les rayons cosmiques, alors nos déterminations du temps qui s’est écoulé depuis la vie de l’organisme étudié auront été trop longues". 4)


La poursuite des recherches devait montrer que la datation des coquillages avec ce procédé les rajeunissait même de milliers d’années. 5)


Dès lors, à l’issue d’une grande conférence de spécialistes du carbone radioactif, une déclaration devait souligner que "les laboratoires ne mesurent pas l’âge, mais l’activité d’un échantillon. Le rapport entre l’activité et l’âge est établi en fonction de certains présupposés... Pour la datation à l’aide du "carbone-14", on suppose donc que sa teneur dans l’atmosphère est restée constante durant le laps de temps concerné par la méthode." 6)


Finalement, "les savants ont découvert que la concentration du "carbone-14" dans l’air et dans la mer n’est pas restée constante au cours des âges, contrairement à ce que l’on avait initialement supposé". 7)


Quoi qu'il en soit, aux yeux des utilisateurs du procédé de datation par le carbone radioactif résiduel, les fossiles d’avant le déluge paraissent ainsi beaucoup plus vieux que ceux d’après ce cataclysme, alors qu’en fait, ils ont tout simplement absorbé moins de "carbone-14".


Un autre procédé de datation mis en oeuvre est celui qui se base sur le temps que met le potassium radioactif des roches volcaniques à s’échapper en gaz argon. La moitié de ce temps étant théoriquement fixée à 1 milliard 300 millions d’années, la méthode, qui ne saurait concerner directement les restes d’organismes végétaux ou animaux, extrapole indûment ses découvertes en pétrographie, en minéralogie et en stratigraphie, pour les appliquer à la paléontologie : des fossiles ne sont pas plus tôt découverts entre deux couches géologiques qu’on s’empresse de leur donner le même âge et de préférence celui de la plus vieille. C’est non seulement entretenir une confusion avec l’objet scientifique de la méthode dite "potassium-argon" (les roches), c’est aussi ne pas tenir compte de facteurs importants de l’environnement, depuis les enterrements jusqu’aux éruptions volcaniques et aux cataclysmes, en passant par les tremblements de terre. 8)


Par conséquent, "Toutes les méthodes susmentionnées de datation de l'âge de la terre, ses différentes strates, et ses fossiles posent question, car les taux sont susceptibles d'avoir fortement fluctué durant l'histoire terrestre... Il est bien évident que les techniques radiométriques ne sont pas les méthodes de datation absolue que l'on prétend qu'elles soient. Les estimations d'âge sur une couche géologique donnée par les différentes méthodes radiométriques sont souvent très différentes (parfois par des centaines de millions d'années). Or, il n'y a pas d’« horloge » radiologique absolument fiable sur le long terme. Les incertitudes inhérentes à la datation radiométrique sont inquiétantes pour le géologue et les évolutionnistes." 9)


Aussi les scientifiques qui restent honnêtement dans leur domaine propre doivent-ils reconnaître, à l’instar de ce prix Nobel, physicien nucléaire ayant fait des recherches sur l’efficacité des méthodes qui se basent sur la radioactivité résiduelle pour la datation, W.F. Libby : "On lit des oracles qui proclament que telle ou telle société ou donnée archéologique remonte à 20.000 ans ou davantage. Nous apprîmes de manière assez brutale que ces chiffres, ces âges fabuleux, ne sont pas établis avec exactitude : en fait, la date historique la plus ancienne qui soit connue avec une relative certitude se situe aux alentours du temps de la première dynastie égyptienne." 10)


D’autres firent des déclarations semblables. Ainsi que le soulignait pour sa part le Dr. W.R. Thompson, du Fonds de la Recherche Scientifique, ancien directeur de l’Institut de Biologie du Commonwealth à Ottawa : "Le succès du darwinisme s’est accompagné d’un déclin de l’intégrité scientifique... Lorsque des hommes de science se rassemblent pour défendre une doctrine qu’ils sont incapables de définir scientifiquement et moins encore de démontrer avec une rigueur scientifique, on se trouve dans une situation anormale et indésirable dans le domaine de la science." 11)


La conception d’une très longue période "préhistorique", que l’être humain aurait traversé avec des modifications génétiques ayant affecté sa morphologie, est en effet une spéculation para-scientifique, à laquelle on a voulu donner des apparences de véracité par tout un luxe de fraudes, afin d’accréditer la théorie préétablie de l’évolution des espèces par le transformisme. Si l’on part de ce postulat de science-fiction, on ne peut évidemment que broder une histoire-fiction autour des prétendues découvertes scientifiques en "préhistoire".


Pourtant, le principal promoteur du transformisme, Charles Darwin, écrivait déjà en 1861, soit deux ans à peine après la parution de son ouvrage sur l’origine des espèces, une lettre -- aujourd’hui conservée au British Museum -- dans laquelle il fait l’aveu suivant : "Mais je crois en la sélection naturelle, non parce que je puis prouver en quelque cas singulier que cela a changé une espèce en une autre, mais parce que cela groupe et explique bien (comme il me semble) une quantité de faits en classification, embryologie, morphologie, organes rudimentaires, succession et distribution géologique." 12)


En ce qui concerne les fraudes qui prouvent le déclin de l’intégrité scientifique, on lira avec profit les ouvrages suivants :

* Patrick O’Connell. Science of today and the problems of Genesis. Meath, 1959.

* Patrick O’Connell. The origin of man. Meath, 1962.

* Maurice Vernet. La grande illusion de Teilhard de Chardin. Paris, 1965.

* Guy Van Esbroeck. Pleine lumière sur l’imposture de Piltdown. Paris, 1972.

* Jean-François Péroteau. De la séduction à la supercherie transformiste. Tours, 1978.


Les datations fabuleuses, avancées par les protagonistes de l’évolutionnisme transformiste et servilement reproduites dans les manuels scolaires, ne constituent donc pas un discours d’historien, ni des données scientifiques, mais s’avèrent des spéculations fumistes relevant des préjugés d’une idéologie anti-créationniste.



En guise de conclusion, voici ce que déclarait dans une conférence de presse le professeur H.E.G. Rope, de l’université d’Oxford, en s’appuyant notamment sur l’autorité scientifique de Sir Julian Huxley (1962) : "Le principal argument en faveur de l’évolution humaine qui est basé sur les restes fossiles de l’homme s’est complètement effondré, cela rétablit Moïse sur son piédestal et constitue pleinement une justification de la position du Saint-Siège."

http://users.skynet.be/histcult/datation.htm

Crisdean

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 17 avr.18, 04:51

Message par Crisdean »

Ce qui est amusant, c'est que quand erreur ou imposture il y a eu, et y en aura encore, ce sont des scientifiques qui l'ont démontré.
Les créationnistes, ils ont fait quoi ? Que dalle, comme d'habitude.
Le créationnisme c'est le niveau 0 de l'esprit critique, le comble de l'inutilité, la vacuité de la pensée lobotomisée.

Déjà, faire passer la science comme un dogme est assez ridicule, le type qui ferait sauter la théorie de l'évolution gagnerait pas mal de prix Nobel. La réfutation est aussi importante que le fait de découvrir quelque chose.

La science est une activité humaine et comme dans tout, tu trouveras des bons, des incompétents, des fraudeurs et des menteurs, et même des marrants capables de blagues. Et la science peut se tromper, même en étant honnête.

Puis, cette manie de nous ressortir les vieux dossiers poussiéreux. Sans même prendre la peine - car les créationnistes sont aussi des feignants- de formuler eux-mêmes leurs propos, en usant des mêmes copiés-collés ad nauseaum.
Pour info, la méthode scientifique a, elle aussi, évolué depuis cent ans. Les créationnistes restent vraiment bloqués sur Darwin. Et sur la vague scientiste qui a pu suivre.

De plus, pour certains exemples, comme l'homme de Piltdown, seuls les anglais y ont vraiment tenu jusque dans les années 50, sûrement à cause d'une trop belle opportunité d'avoir un ancêtre so "british". Avec en tête Sir Woodward, qui de part son statut et sa chaire à la Royal Society a entraîné une belle partie de l'anthropologie, en l'intégrant pleinement à son modèle.

Le français Teilhard de Chardin, par exemple, n'a jamais intégré le crâne de Piltdown dans ses modèles, emettant même des doutes dans une revue de 1920 sur l'authenticité du crâne. Il a même fait part de ses doutes sur l'authenticité du crâne, dans une revue, après la première guerre mondiale.
Ce que lui vaut d'ailleurs d'être considéré comme suspect de la fraude (ou canular) avec Dawson.
Tout comme un anthropologue allemand (ou autrichien) dont j'ai oublié le nom qui avait lui aussi compris que le crâne était un assemblage.

J'aime à croire que ce fut une blague.

Pourtant il y a des fraudes assez récentes qui ont eu bien plus d'impact en orientant certaines politiques éducatives ou de santé publique. Comme celui du statisticien qui a créé de toutes pièces son étude sur l'hérédité de l'intelligence, en Angleterre dans les années 70 qui a joué sur les politiques d'éducation en Grande-Bretagne (je vous laisse chercher) ou mêmes les recherches loufoques sur la mémoire de l'eau, ou le rapport bidon de Wakefield sur le lien entre les vaccins et l'autisme.

Estrabolio

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 17 avr.18, 05:24

Message par Estrabolio »

Crisdean a écrit : les recherches loufoques sur la mémoire de l'eau, ou le rapport bidon de Wakefield sur le lien entre les vaccins et l'autisme.
Bonjour Crisdean,
Tout à fait d'accord avec tout ce que tu dis !
Le plus rigolo c'est que les créationnistes sont souvent les plus fervents supporters de la mémoire de l'eau ou des théories fumeuses sur le danger des vaccins :shock: Ils refusent les théories scientifiques les plus validées pour suivre la première hypothèse trouble, un comble.

Ce qui est incroyable, comme tu l'as dit, c'est que les créationnistes restent, pour la plupart sur des concepts scientifiques de 50, 100 ans voire plus.
Par exemple, l'ADN démontre la validité de la théorie de l'évolution sans aucune contestation possible mais les créationnistes restent bloqués sur les pinsons de Darwin..... c'est triste.
Au delà d'une paresse mentale, je pense qu'il s'agit surtout d'un déni, fermer les yeux pour ne pas voir qu'on s'est trompé !
Pourtant il n'y a pas de honte à reconnaître une erreur, pour moi c'est au contraire un signe d'intelligence.

Bonne soirée

Mikaël Malik

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 17 avr.18, 05:31

Message par Mikaël Malik »

L'imposture en préhistoire

Les faux et les imposture en PréhistoireUn historique des tentatives de fraudes en Préhistoire
L'IMPOSTURE EN PREHISTOIRE.

L'histoire de la préhistoire relate un nombre inhabituel d'affaires d'imposture, certaines ont eu leur heure de célébrité d'autres sont restées discrètes, toutes sont maintenant presque oubliées. Un bref retour sur cette période constitue une sorte de visite d'un magasin de curiosités anciennes en même temps qu'un rappel à une vigilance toujours nécessaire. Les fouilles modernes contrôlées et multidisciplinaires ne permettent plus ce genre d'aventure, le champ de l'imposture et du faux se trouve maintenant réduit aux vrais faux et aux fausses accusations.


Les faux de 1700 à 1900

WÜRTZBURG 1725-1726.
Icnolithes de WützburgA cette époque la préhistoire n'est pas encore née, la géologie n'est guère plus avancée. C'est encore le règne de la scolastique du Moyen-Age : la Bible et Aristote sont les sources incontestées autant qu'incontestables de toute connaissance. Dans le Pierre de foudrefutur domaine de la préhistoire/paléontologie un seul objet est connu les pierres de foudre ou céraunies (voir illustration à gauche), supposées avoir été produites par la foudre et avoir la propriété de protéger de ses effets les maisons et les étables.

En 1725 G. L. Hueber bachelier en philosophie et étudiant en médecine à Würtzburg entend parler de la découverte de fossiles aux environs de la ville. Il entreprend des fouilles auxquelles il emploie trois jeunes garçons, trois frères. Ils lui fournissent rapidement des plaques de calcaire très tendre décorées de figures variées : crapauds, insectes papillons, coquillages.... Porté par un enthousiasme certain il achète tout ce qui lui est présenté, deux mille pièces en six mois. Hueber est persuadé d'avoir fait une découverte importante, il ne tique pas sur la subite abondance du matériel qui lui estproposé, n'écoute pas les mises en garde et rédige une thèse qu'il fait imprimer en 1726. Il ne la soutiendra pas, en dernière minute il doit reconnaître sa méprise et demande à son imprimeur de détruire son oeuvre. Quelques exemplaires, dont un conservé à la Bibliothèque Nationale, échapperont à cette mesure. Les raisons de ce revirement ne sont pas connues. Le « Iconolithes » terminent ainsi leur brève carrière.


Dr. KOCH 1839-1840
En 1839 le Dr. Koch, chercheur de fossiles passionné, déclare avoir découvert dans le fond de la rivière Bourbeuse (Missouri) le squelette d'un Mastodon giganteus. L'animal paraît s'être embourbé jusqu'u poitrail et avoir été achevé par le feu, la partie supérieure du squelette présente en effet des traces importantes de carbonisation. Le squelette est entouré d'une masse importante de pierres provenant du bord de la rivière. Le Dr. Koch met également à jour plusieurs pointes de flèches ou de lances ainsi que quelques haches taillées. Un an plus tard le même chercheur fait une découverte similaire dans le lit de la Rivière Pomme-de-terre également dans le Missouri. Des critiques se font jour rapidement, le Dr. Koch se rend en Europe pour présenter ses collections, il y est mieux reçu et cède celles-ci au Musée de Berlin et au British Museum. Le jugement porté sur ces découvertes restera mitigé partisans et détracteurs s'affrontant sans grand bruit. Après la mort des derniers partisans la supercherie sera unanimement reconnue. La description de la découverte est trop belle pour être totalement crédible, les ossements sont anciens mais les pierres taillées sont modernes et produites par les indiens locaux.


FLINT Jack 1841-1862
La mode en Angleterre est aux cabinets de curiosités, aux collections de fossiles, voire de pierres taillées. Edward Simpson intelligent mais marginal et bientôt alcoolique collecte les fossiles et range les collections de ses riches clients, ce qui lui vaut un premier surnom Quelques imitations de Flint Jack« Fossil Willy ». Dans la région de Bridlington, connue pour ses pièces néolithiques en silex il étend son champ de collecte et très habile se met à fabriquer des faux. Ses pérégrinations en Angleterre, Ecosse et Irlande lui vaudront un second surnom, cette fois définitif, de « Flint Jack ». Un certain Mr. Tindall lui achète trente-cinq outils, les trouvant sales il tente sans succès de les nettoyer à l'eau froide puis les met à bouillir, certains fondent. Flint Jack ne fait pas mystère des ses pratiques et soutient que ses pièces ne doivent pas être prises pour autre chose que ce qu'elles sont : de bonnes imitations des originaux. Le 7 Janvier 1862 il fait même une démonstration très remarquée de ses capacités devant la célèbre Geological Society. « En quelques minutes il avait produit une mince pointe de flèche qu'il tendit à un assistant près de lui et continua à en fabriquer une autre avec une facilité et une rapidité qui prouvaient une longue pratique. Rapidement il y eut une foule autour du faussaire, pendant que ses fragments de silex étaient convertis en différentes variétés de pointes de flèches et échangées pour six pence parmi l'assistance. » S'il est le plus connu des faussaires anglais de cette époque Flint Jack ne sera pas le seul. La demande est telle que de petites fabriques surgiront ici ou là ainsi celle de William Smith dans le Yorkshire et celle des carriers de Stoke Newington.


CONCISE 1859
outils emmanchés de ConciseUne drague à vapeur extrait du lac des matériaux de remblayage nécessaires à la construction de la ligne de chemin d'Yverdon à Neuchâtel. L'abord d'une importante station lacustre méconnue provoque l'émergence d'un nombre considérable, on parle de plusieurs centaines de milliers, d'objets néolithique en silex et en corne. Les amateurs comme les conservateurs de musées suisses et étrangers se précipitent. Malgré l'abondance exceptionnelle de la découverte le marché se tend et les ouvriers se mettent à assembler une gaine privée de sa hache avec un hache privée de sa gaine, puis à modifier l'une ou l'autre, puis à fabriquer, pour enfin arriver à concevoir des emmanchements ou des outils fantaisistes. Plusieurs musées de Suisse ou d'Europe se trouvent ainsi en possession de collections plus ou moins fausses.


CALAVERAS 1866-1907
En février 1866 un dénommé Matteson, propriétaire d'une mine d'or en Californie dans le comté de Calaveras, découvre dans les graviers aurifères qu'il exploite, à quarante mètres de profondeur, ce qu'il croit être une vieille souche d'arbre. Il l'extrait et l'apporte au magasin de la Wells -Fargo Express où l'on s'aperçoit qu'i ne s'agit pas d'un morceau de bois mais des fragments de crâne humain. Le médecin du lieu, le Docteur Jones, informé fait parvenir la pièce, en juillet de la même année, au professeur Whitney, responsable du service géologique de Californie. Celui-ci se rend sur place et reconnaît l'authenticité de la trouvaille. Géologue il perçoit bien l'intérêt qui s'y attache : un crâne humain dans des graviers tertiaires. Curieusement il mettra treize ans pour publier (Cambridge 1879). Des doutes se font jour, un voisin de Matteson déclare même avoir mis le crâne dans la mine, par plaisanterie, pendant l'heure du déjeuner. Les milieux scientifiques américains restent inébranlables, continuent à disserter sur ce merveilleux fossile et font état de découvertes complémentaires dans le secteur : mortier, pilon, pointes de flèches et même un pendeloque gravée (Lenape stone). La controverse va durer, à bas bruit, jusqu'en 1907. A. Hrdlicka, spécialiste d'anthropologie biologique à la Smithsonian Institution, y met fin par une étude critique rigoureuse. Le crâne comme les autres pièces sont des objets d'origine indienne introduits frauduleusement dans les graviers qui eux sont bien d'âge tertiaire.


Les os gravés du CHAFFAUD 1863-1865
En 1834 André Brouillet notaire à Charroux (Vienne) découvre dans la grotte du Chaffaud sur les bords de la Charente on os gravé de deux biches. Il publie cette pièce magnifique et en confie la conservation au Musée de Cluny ou elle entre comme « gravure Celtique ».
Vingt-neuf ans plus tard Amédée Brouillet, fils du précédent, reprend les fouilles du Chaffaud, il est accompagné par un de ses collègues à la Société des Antiquaires de l'Ouest Meillet chimiste et géologue. Mais en même temps ou surtout Meillet est un trafiquant qui parcourt la région à la recherche de pièces antiques qu'il revend à Paris par l'intermédiaire d'un marchand du nom de Charvet. Les deux amis sortent de la grotte un matériel lithique et osseux assez important comportant nombre de pièces gravées : silex taillés et emmanchés, os taillés portant des décorations diverses, fragments osseux décorés certains même portent des signes évoquant l'écriture sanscrite. Meillet réussit à ne pas mettre en avant le fait curieux qu'il est le seul à avoir découvert des pièces gravées, très habilement il associe Brouillet, dont l'honnêteté est reconnue et qui ne se doute de rien, à la publication des découvertes. Ils font ensemble un rapport à la Société des Antiquaires de l'Ouest et un livre : Epoques antédiluvienne et celtique du Poitou, Poitiers, 1864. Le rapport est accueilli très fraîchement, Meillet s'offusque. La communauté scientifique émet des réserves multiples, les linguistes sont très intéressés mais refusent d'accepter la forme moderne des caractères sanscrits. Brouillet se tient sur la réserve alors que Meillet se lance dans la polémique et joue les offensés. Néanmoins il vend rapidement la collection au marquis de la Vibraye par l'intermédiaire de Charvet. Les discussions continueront, accumulant les arguments négatifs jusqu'à ce que l'art mobilier paléolithique soit suffisamment bien connu pour que les dessins du Chaffaud paraissent tout à fait incongrus.

Chaffaud Faux de Chaffaud Quelques morceaux choisis de imagination débordante des faussaires de Chaffaud...


MOULIN-QUIGNON. 1863
La préhistoire est encore en gestation, mais déjà survient une première affaire importante. L'ancienneté de la terre est reconnue, les géologues s'appuyant sur les données de la stratigraphie ont réussi a en faire admettre l'idée, la grande Boucher de Creve-coeur de Perthesquestion en discussion est l'âge de l'homme. En 1825 Jacques de Boucher de Crèvecœur de Perthes arrive à Abbeville où il doit occuper le poste, à l'époque important, de directeur des douanes. C'est un aristocrate brillant, un écrivain prolixe, un humoriste volontiers satyrique, il a donné des poèmes, des chansons, des pièces de théâtre, des romans et affiche volontiers des idées avancées en faveur de l'émancipation des femmes ou, pire encore, de l'éducation des masses. Suivant l'usage il fréquente la société d'émulation locale dont il devient rapidement le vice-président. En 1829 il y fait la connaissance du Docteur Casimir PICARD, celui-ci lui fait partager son intérêt pour la stratigraphie et les haches celtiques (haches polies néolithiques) qu'il n'est pas rare de récolter sur les terrasses de la Somme. Boucher de Perthes se passionne, collecte, achète et en même temps observe les terrasses surtout quand elles sont ouvertes par des travaux. En 1841 il entre ainsi en possession d'un coup-de-poing en silex taillé provenant de Menchecourt, près d'Abbeville, où il était associé à des restes de mammifères éteints. Boucher de Perthes y voit la trace de la main de l'homme et dans l'association stratigraphique avec des ossements de mammifères disparus une indice fort de la grande ancienneté de celui-ci, avec le vocabulaire de l'époque il s'agit de l'homme antédiluvien. Cette intuition ouvre la voie, les recherches se poursuivent à l'aide d'ouvriers terrassiers payés 2 francs par jour et 10 puis 25 centimes par silex découvert, une collection se constitue. Boucher de Perthes soutient son idée et en 1846 il soumet à l'Académie des sciences de Paris les bonnes feuilles de son livre intitulé : Antiquités celtiques et antédiluviennes. L'accueil est froid, voire carrément hostile, le livre ne paraîtra finalement qu'en 1849. Il est assez médiocre, sur 80 figures 32 seulement concernent des outils authentiques. En France Boucher de Perthes est considéré comme un joyeux hurluberlu, en Angleterre, par contre, son livre suscite un certain intérêt au point que plusieurs grands noms de la géologie font le voyage d'Abbeville : Charles Lyell, Joseph Prestwich, John Evans, J. W. Flower, Hugh Falconer... Ils examinent les collections inspectent les sites et en retirent eux-mêmes quelques pièces. Leurs conclusions sont favorables à Boucher de Perthes : les outils ont bien été fabriqués par l'homme et ils sont véritablement anciens, mais faute d'ossements humains fossiles découverts sur les sites la démonstration reste incomplète.

Dans les années qui vont suivre la situation reste la même, en Angleterre l'intérêt se confirme au point que d'assez nombreux visiteurs font le déplacement et achètent des haches, en France l'Académie des sciences et Jean-Louis Armand de Quatrefages professeur d'anthropologie au Muséum, membre de l'Institut maintiennent leur position malgré le revirement de quelques personnalités. Ainsi le Docteur Rigollot Président de la Société des antiquaires de Picardie opposant de la première heure change t-il de position après un examen attentif des dépôts glaciaires de Saint-Acheul. Boucher de Perthes, de son côté, poursuit ses recherches avec un obstination rare, une quinzaine d'années s'écoulent et finalement le 23 Mars 1863 il est prévenu par l'un de ses ouvriers de la découverte, à Moulin-Quignon, à 4,5 mètres de profondeur de deux haches et cinquante centimètres plus bas de ce qui se révèlera rapidement être une dent humaine. Il se rend rapidement sur place et décide d'étendre le chantier. Le 26 un autre ouvrier l'informe de la la Machoire de Moulin-Quignondécouverte d'une autre dent et de ce qui pourrait être un os. Un nouveau déplacement permet de dégager, dans la même couche noire des premières découvertes, un demi maxillaire inférieur humain, deux haches dont une brisée et deux autres dents. La nouvelle publiée dans le journaux fait sensation. Les visiteurs célèbres arrivent pratiquement sans délais pour la France : de Quatrefages, le docteur Garrigou... pour l'Angleterre dès la mi avril Falconer, Carpenter... Une discussion s'engage, sur des positions paradoxalement inversées, les Français entraînés par de Quatrefages sont favorables, les Anglais au contraire sont réticents. En effet un examen minutieux des nombreuses haches ramenées au fil des ans par les visiteurs anglais a montré que nombre d'entre elles étaient des faux. En outre Falconer a rapporté en Angleterre la première dent découverte, son analyse montre un taux de matière animale trop important pour une pièce très ancienne. Une réunion internationale est organisée à Paris dès le mois de Mai, elle durera trois jours. Toutes les découvertes récentes sont examinées en détail, la mâchoire est sciée au niveau de la molaire et la présence d'une abondante gélatine confirmée. Chacune des parties reste cependant sur ses postions. Les Anglais nient toute valeur à la mâchoire les français la déclarent authentique et même Elie de Beaumont, puissant président de l'Académie des sciences et opposant de la première heure, se rallie à l'idée l'ancienneté de l'homme. Après la mort de de Quatrefages personne ne soutiendra plus la validité de la fameuse mâchoire.

Faux outils de Moulin QuignonBoucher de Perthes a été abusé par ses ouvriers évidemment alléchés par une très substantielle prime de 200 francs (100 journées de travail) pour la découverte d'un os humain. Mais les ouvriers en question, pourtant analphabètes, ont fait preuve d'une singulière habileté : ils arrivaient a tailler des bifaces très convenables ce que personne à l'époque ne savait faire, ils ont su associer Boucher de Perthes à leurs pseudo découvertes et ont également su introduire dans le gisement des ossements humains semi anciens provenant probablement du site voisin de Mesnières où certains d'entre eux travaillaient également. A leurs yeux ils avaient l'avantage de ne pas avoir appartenu à des chrétiens.



THAYGEN 1873-1877
A cette époque la préhistoire commence à prendre forme, G. de Mortillet, s'inspirant de la géologie, a jeté les bases de la classification chronologique et introduit le terme de Magdalénien. Lartet et Christy ont exhumé des sites du Périgord plusieurs pièces ornées, on parle de l'art de l'Age du Renne. En 1869 la gravure du Chaffaud (Brouillet 1834) considérée comme celtique est redécouverte et exactement appréciée.

Pendant l'été 1873 le professeur K. Merk explore la grotte de Kesserloch à Thayngen près de Schaffouse en Suisse. Parmi de nombreux restes d'une industrie magdalénienne il trouve une pièce de bois de renne portant la gravure d'un renne tête baissée. Une autre pièce porte la gravure d'un cheval. Pendant la préparation de la publication sous l'égide de la Société des Antiquaires de Zürich on lui signale que l'un des anciens ouvriers du chantier Stamn propose à la vente deux fragments osseux gravés l'un d'un ours assis, l'autre d'un renard. Ces deux pièces sont incluses dans la publication, peut-être plus à l'initiative de la Société qu'à celle de Merk. Des doutes s'expriment mais aucun argument probant n'est produit. Au cours de l'été 1875 A. Franks, conservateur au British Museum, examine les pièces, il les juge trop douteuses pour y investir l'argent du musée, il les acquiert cependant sur ses fonds personnels avec l'intention de les offrir à l'institution. Ses craintes étaient fondées, la même année Lindenschmidt montre que le renard et l'ours sont des copies directes de dessins parus à Leipzig en 1868 (Les jardins zoologiques et les ménageries avec leurs habitants.) Merk reconnaît son erreur, la Société des Antiquaires de Zürich responsable de la publication porte plainte. Au cours de l'enquête de police Stamm reconnaît sa faute, il sera condamné. Il avait fait exécuter les gravures par un de ses parents, Konrad Bollinger, qui s'est effectivement inspiré du livre Les jardins zoologiques...
En quatre ans seulement l'affaire est donc close et, pour une fois, le coupable clairement identifié. Mais comme il est assez habituel de le constater dans ce genre de situation des dégâts collatéraux persistent, un doute est jeté sur l'ensemble du gisement, et même au-delà, Lindenschmidt dès sa publication initiale remet en cause l'ensemble de l'art de l'âge du renne. L'histoire ne lui donnera pas raison ni pour le renne de Thayngen qui est maintenant reconnu comme authentique, ni pour l'art ancien en général.


MNIKOW 1880-1931
Dans les années 1880 l'Académie des Science de Cracovie patronne une importante campagne de fouilles dans les grottes de la région, en particulier à Mnikow. Les résultats paraissent en 1882-83 sous la signature de G. Ossowski responsable des fouilles. Le matériel considérable, 6000 pièces d'os, provient d'un niveau réputé néolithique. Ossowski parle de l'Age de l'os en Pologne. Les pièces osseuses comprennent des aiguilles à chas, de multiples poinçons certains perforés, et des pièces figurées humaines, animales, pendeloques dentelées, pièces évoquant la forme de couteaux ou de fourchettes.
Dès 1883 des doutes s'expriment (professeur J. Ranke). En 1884 E. Chantre et A. de Mortillet après examen minutieux des pièces exposées au Musée de Cracovie concluent à la supercherie et préconisent leur retrait des vitrines. Ossowski se défend comme un beau diable, il assure avoir extrait lui-même la plupart des pièces et avoir personnellement assisté à la découverte des autres. La distance géographique et linguistique étouffe le débat. En gros Polonais et Français campent sur leurs positions. En 1931 trois vieux ouvriers ayant travaillé à Mnikow reconnaissent avoir falsifié ou même fabriqué un très grand nombre des objets en os, ils ont foré les poinçons, fabriqué de toutes pièces les couteaux et les fourchettes, par contre ils ignorent l'existence des figurations humaines.

Mnikow Mnikow Mnikow
Pointes, outils, représentation humaines, couteaux et fourchettes... Mnikow


BEAUVAIS 1880-1881
En 1880 un dénommé Mareschal acquiert une importante collection de silex taillés auprès d'ouvriers carriers de la région. Dans un premier temps il se montre discret sur l'origine d'objets que, d'ailleurs, il accepte difficilement de montrer. Son projet est de rédiger une importante publication et de vendre la collection en bloc. L'affaire s'ébruite cependant, d'autant plus qu'il n'est pas le seul client des carriers. Des doutes s'expriment rapidement, le docteur Baudon et Léon Fenet soulignent la morphologie tout à fait inhabituelle des silex. La presse s'empare de la question, Faux silex de BeauvaisMareschal trouve des partisans, certains responsables locaux envisagent même la construction d'un musée. Mareschal organise la défense en constituant un Comité d'Authentification qui comprend des notables mais ni opposant ni personnalité compétente. Le Comité se rend sur place le 4 janvier 1881, après avoir examiné le terrain et fait pratiquer une fouille productive, il rédige un rapport favorable signé à l'unanimité. Le 7 janvier suivant les opposants, Frenet, Mathon, Camprenier, un géologue Vasseur.... Procèdent à une contre épreuve, les esprits s'échauffent, le ton monte on s'injurie, on se menace mais sans en venir aux mains. Une fouille est ouverte dans un endroit non désigné à l'avance sans aucun résultat. Le compte rendu paraît le 14 janvier 1881 dans l'Indépendant de l'Oise sous le titre : « Une mystification préhistorique » L'un des ouvriers animateur principal de l'algarade s'avère être originaire d'Abbeville. G. de Mortillet déclare que les silex sont des faux et vient à Beauvais donner une conférence. Pour autant Mareschal n'en démord pas et conserve quelques partisans, il renonce cependant à son projet de publication. A sa mort plus d'un mètre cube de silex taillés sera vendu en salle des ventes, certains se retrouveront chez les brocanteurs parisiens des quais de la Seine.


L'AGE DE LA CORNE EN SUISSE 1882-1886
A partir de 1882 des objets en corne finement travaillés et décorés apparaissent avec des prix considérables dans un bazar de Neuchâtel. Ils proviennent d'une station lacustre à Forel et sont extraits par un dénommé Kaiser. Selon lui les Age de la Corne- Suisseobjets proviennent d'une couche profonde, d'où leur prix, surmontée de deux couches, pierre polie et bronze. Des soupçons de fraude apparaissent, Kaiser associe quelques amateurs/clients à ses recherches et leur fait découvrir plusieurs pièces de l'âge de la corne. Ils les achètent et délivrent des attestations flatteuses. Kaiser déménage de l'autre côté du lac à Cortaillod et y exploite une nouvelle station identique à la précédente sans entamer l'enthousiasme de ses clients. La Société du Musée de l'Areuse concessionnaire de la station de Cortaillod y organise une fouille de contrôle. Son résultat est négatif mais la passion des collectionneurs est telle qu'une fouille complémentaire plus étendue est jugée nécessaire. En 1886 Kaiser lui-même adresse à Guillaume Ritter, ingénieur et autorité reconnue en matière d'antiquité lacustres, un lot d'objet en corne en le priant de les expertiser. Le résultat est net : les objets examinées sont de facture moderne. Au plan scientifique la question est réglée mais dans la région l'habitude est prise et de multiples faussaires vont continuer à produire des faux plus ou moins élaborés avant, pour certains, de terminer leur carrière en prison.

http://www.hominides.com/html/dossiers/ ... 0-1900.php

:Bye:

zeste de savoir

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Re: À quoi ça sert d'être athée ?

Ecrit le 17 avr.18, 05:40

Message par zeste de savoir »

Crisdean a écrit : les recherches loufoques sur la mémoire de l'eau, ou le rapport bidon de Wakefield sur le lien entre les vaccins et l'autisme.
Estrabolio a écrit : Bonjour Crisdean,
Tout à fait d'accord avec tout ce que tu dis !

Ce qui est incroyable, comme tu l'as dit, c'est que les créationnistes restent, pour la plupart sur des concepts scientifiques de 50, 100 ans voire plus.
Par exemple, l'ADN démontre la validité de la théorie de l'évolution sans aucune contestation possible mais les créationnistes restent bloqués sur les pinsons de Darwin..... c'est triste.
Au delà d'une paresse mentale, je pense qu'il s'agit surtout d'un déni, fermer les yeux pour ne pas voir qu'on s'est trompé !
Bonne soirée
Meme problème en climatologie, la plupart des arguments climato dénialistes sont débunkés et pourtant ils sont régulièrement ressortis pour enfumer les gogos.
C'est assez fou de voir la mauvaise foi que peuvent développer certain(e)s quand il s'agit de justifier des croyances !
Curieusement, principalement aux us, ou business et foi font bon ménage, ce sont souvent les mêmes... ! :sourcils:

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