La doctrine de la Trinité divine...

La Trinité ou Sainte-Trinité, dans le christianisme, est le dogme du Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux
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Gilles

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Ecrit le 20 oct.05, 01:45

Message par Gilles »

a Jusmon de M. & K,salut
A part ça, si tu ne fais pas un résumé...Tu vois ce que je veux dire?
Jusmon,a quelques occasions j'aie soulevés la croyance de la Sainte-Trinité en rapport avec l'ancienne Synagogue en donnant les références ,malheureusement cela na point été reçut d'un liseur mais prennait plaisir a me pompé les 2 babylonnes ,ne volant point que l'erreur sur ce point demeure plus longtemps dans sa pensé et ne volant point que le Seigneur me reproche mon silence ...je passe directement a l'action .
De plus ,je pense qu'il est plus important d'info...avec références de sources sur ce point ;qu'une discution sur une supposés révélation d'Ares,lequel l'ont sais qu'elle est fausse.De plus Jusmon la longeur de tes messages parfois a toujours été respecter de ma part.Passe,une bonne journée .. :wink:

ahasverus

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Ecrit le 20 oct.05, 17:37

Message par ahasverus »

Gilles a écrit :a Ahasverus Quand ont ne vas point a la source, la source peut venir a toi :wink:
Ne reve pas en couleur, Gilles, personne ne lit les longs c/c

Gaétan

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Ecrit le 23 oct.05, 06:37

Message par Gaétan »

Le mystère dans la Sainte Trinité n'est pas le Père et le Fils,c'est l'Esprit Saint.Je vous l'ai dit plusieurs fois et l'évangile selon Saint Jean en est témoin.L'esprit Saint est un esprit qui vit autour de vous et en vous.C'est un esprit distinct de vous qui vous protège en empêchant les mauvais esprits d'entrer à l'intérieur de vous.L'esprit Saint habite votre corps plus précisément dans votre ventre.L'être humain est fait pour vivre seul,cependant à cause d'êtres mauvais dans l'au-delà qui pourraient s'en prendre à vous ,nous avons besoin de guides comme l'Esprit Saint pour nous protéger.Ça ne prend pas un texte de vingt pages pour comprendre ça.Le Christ durant son ministère chassait les démons du corps des personnes,les évangiles en témoignent,c'est bien la preuve que le Paraclet n'est pas un esprit infaillible.Les Paraclets sont principalement des esprits d'animaux qui nous sont dévoués.

Gaétan

Gilles

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Ecrit le 23 oct.05, 16:13

Message par Gilles »

a Gaétan
Il y a des cas ,ou il est préférable de prier (ange)

Gaétan

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Ecrit le 23 oct.05, 19:44

Message par Gaétan »

Gilles a écrit :a Gaétan
Il y a des cas ,ou il est préférable de prier (ange)
Oui bien sûr mais si vous priez ce n'est pas Dieu qui viendra vous aider.Il y a des millions de milliards d'esprits,n'allez pas penser que Dieu viendra vous aider personnellement.Ceux qui vous aideront ce sont votre paraclet et les esprits qui vous protègent,ce sont eux à qui vous devez demander de l'aide.S'ils ne peuvent vous aider ils iront chercher l'aide d'autres esprits ou d'anges.

Gaétan

Gilles

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Ecrit le 24 oct.05, 03:24

Message par Gilles »

je poursuis doncsur :la Sainte-Trinité en rapport avec l'ancienne Synagogue

Quand elles sont devenues un, cette dernière clef s'élève et vient se joindre à cette union de la triplicité. Jéhova [ici commence l'explication de la triplicité énoncée dans le verset du Deutéronome], c'est ce qui est représenté par le yod, y, premier principe céleste du saint nom. Elohênu, ceci est le mystère représenté par le hê céleste, h, deuxième lettre du saint nom. Jéhova, ceci est l'émanation qui descend sur la terre par le mystère que représente la lette vav, w [le mystère de l'incarnation, moyennant la coopération du Saint-Esprit figuré par le vav]. Tous ces trois sont un d'une unité unique. Et au temps du Messie , où le démon [à la lettre, le mauvais œil] sera ôté de ce monde et n'y exercera plus sa puissance, cet un sera prononcé [c'est-à-dire proclamé, enseigné ouvertement] manifestement. »
9. Le même, sur l'Exode, fol. 72, col. 286 :
« Le premier Jéhova, c'est le point suprême, principe de toutes choses. Elohênu, mystère de l'avénement du Messie [à la lettre, du siècle à venir]. Le second Jéhova joint ensemble la droite et la gauche, dans une jonction d’unité. »
Les deux premières hypostases, appelées ici la droite et la gauche, rappellent ce verset du psaume CX : « Jéhova dit à mon Seigneur, Assieds-toi à ma droite. »
Nous verrons plus loin que, d'après l'enseignement de la synagogue, le Seigneur de David, qui est assis à la droite de Jéhova, c'est le Verbe éternel, tant avant son incarnation qu'après la glorieuse ascension du Messie Jésus-Christ.



Chapitre III
Le Nom ineffable, Jéhova.
Il renferme le mystère de la très sainte Trinité.
« Je suis Jéhova : voilà mon nom, » dit le Seigneur par la bouche de son prophète:
ym# )wh hwhy yn)
« et je ne cède pas mon honneur à un autre, ni ma gloire à des simulacres. » (Isaïe, XLII).
mylyspl ytlhtw }t) )l rx)l ydwbkw
Saint Jérôme, qui connaissait bien les nuances de la langue dans laquelle il écrivait, prévient dans son Commentaire qu'il faut traduire non alteri, et qu'il faut bien se garder de traduire nulli. « Neque enim dixit : Gloriam meam nulli dabo ; quod si dixisset, exclusisset et Filium, sed, Gloriam meam alteri non dabo, præter te (c.-à-d. le Fils éternel), cui dedi, cui daturus sum. » Ici le saint interprète des Ecritures admire l'accord des traducteurs sur ce point. « Unde » dit-il, « proprietatem sanctæ Scripturæ veliementer admiror quod verbum aher, )xr, omnes interpretes, voce consona, transtulerunt, alterum ; qui in multiis aliis soliti sunt discrepare. »
Nous admirons la même unanimité dans les traductions françaises dont nous avons vérifié un grand nombre sur ce verset. Toutes celles que nous avons vues mettent, à un autre, pas une seule, à aucun autre. Un pieux et savant orientaliste, qui a publié, il y a une dizaine d'années, des Etudes sur le texte d'Isaïe, rend rx)l par à aucun autre. L'estimable auteur ne se souvenait pas de la note de saint Jérôme.

A la lettre, au temps à venir. Les cabalistes, comme les autres rabbins, désignent ainsi le temps du Messie. Ils disent dans le même sens, le siècle à venir.un autre, pas une seule, à aucun autre. Un pieux et savant orientaliste, qui a publié, il y a une dizaine d'années, des Etudes sur le texte d'Isaïe, rend rx)l par à aucun autre. L'estimable auteur ne se souvenait pas de la note de saint Jérôme
La simple lecture de ce texte fait voir que l'excellence que le Seigneur ne cède pas à un autre que lui, parce qu'elle lui est propre, parce qu'elle ne saurait convenir qu'à lui, cette excellence, disons-nous, réside, en quelque manière, dans le nom même de Jéhova. Cette observation n'a pas échappé au P. Tirin, un des meilleurs commentateurs des saintes Ecritures. Voici comment il explique notre verset : « Ego Iehova, ego solus sum qui sum : hoc nomen, uti et res nomine significata, debetur mihi soli. » Le P. Mariana, dans ses excellentes scolies, dit aussi « Hanc Gloriam et laudem, id est, hoc nomen, nulli, ac idolis præsertim, non dabo.»
C'est ce nom qui est appelé, par excellence, le nom de l'Essence, mc(h m#, le nom de l’Existence, hywhh m#.

Gilles

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Ecrit le 25 oct.05, 04:27

Message par Gilles »

Note importante (note n°11, pp. 469-498)
L’étude la plus intéressante, la plus importante à faire sur le nom Jéhova, celle vraiment digne de fixer l'attention la plus sérieuse de l'hébraïsant chrétien, c'est du point de vue de l'importance théosophique qu'il paraît avoir eu dans la synagogue ancienne. Celle-ci y déposait, ainsi que nous nous flattons de l'avoir montré par les monuments les plus authentiques du peuple de Dieu, les vérités fondamentales de la doctrine messianique, autrement dite, la foi évangélique. Ces vérités, cette foi, sont comprises dans ces paroles admirables de celui qui est lui-même la voie, la vérité et la vie. « La vie éternelle, la voici : Vous connaître, vous qui êtes le seul Dieu véritable ; et Jésus-Christ que vous avez envoyé. »
Hoc est autem vita æterna : ut cognoscant te, solum Deum verum, et quem misisti Jesum Christum. (Joan., XVII, 3).
Connaître, c'est-à-dire, aimer, Jésus-Christ, c'est en effet l'abrégé de la seule science nécessaire, l'unum necessarium (Luc, X, 42). Un Messie Sauveur, Réparateur, Réconciliateur, Personne divine engendrée du divin Principe premier, et faite homme par l'opération d'une autre Personne divine, celle-ci procédant des deux premières : génération et procession éternelles : naissance temporelle. Voilà ce que de probes et judicieuses investigations découvrent dans l'enseignement de la synagogue ancienne. Voilà la vie, le salut des Justes de l'Ancien Testament.
Mais qu'on ne s'y trompe pas, ces deux grandes vérités, la Trinité et l'Incarnation, la synagogue ne les trouvait pas dans l'analyse grammaticale, et encore moins dans la subtile appréciation des lettres et des points du nom ineffable. Ces sublimes connaissances lui venaient d'une source plus pure, de la révélation : elle les tenait de la main d'une tradition qui remontait jusqu'au jour où le paradis terrestre retentit de la première promesse d'un Réparateur, révélation qui fut répétée à chaque nouvelle promesse du Messie. C'est pour cette raison que nous avons dit au commencement de cette note que la synagogue déposait dans le nom Jéhova la doctrine messianique. Seulement, en enseignant ces grandes vérités, elle leur donnait pour appui les caractères matériels, les lettres du nom ineffable, afin de mieux les fixer dans la mémoire de ceux qui devaient en être instruits. Les Pères de la synagogue, au reste, observaient en général la même méthode, qu'ils appelaient simple appui, à l'égard de toutes les traditions qui constituaient le corps de la loi orale. Nous citerons en preuve un passage de l'Introduction qu'Isaac Abuhab, rabbin espagnol du XVe siècle, a placée en tête de son Menorat-Hammaor, un des livres les plus populaires et les plus estimés parmi les Juifs.
Après avoir indiqué l'origine de la tradition, et en avoir expliqué le mode de transmission, il ajoute : « Et les anciens, bien qu'ils connussent par la tradition la manière d'observer les prescriptions et les ordonnances de la loi écrite, ils s'appliquaient cependant à prouver ces explications orales, soit par la lettre du texte, soit par l’un des treize raisonnements [ou arguments], ou en disant : Le texte est un simple appui. » Maïmonides, livre Moré-Nebuhhim, partie IIIe, chap. LIV, donne la gradation suivante à l'étude de la loi sainte :
1° en acquérir la vraie connaissance par la tradition ; 2° en établir la certitude par des preuves d'usage ; 3° l'appliquer à la pratique.
Nous avons dit que CONNAÎTRE Dieu, c'est AIMER Dieu. Telle est effectivement en plusieurs cas le sens du verbe hébreu (dy, qui ne signifie pas seulement connaître, mais aussi aimer.
R.. Salomon Yarhhi dit, dans son Commentaire sur la Genèse, XVIII, 19, que le verbe (dy (connaître) de ce verset, signifie aimer, aussi bien que dans les endroits suivants, Ruth, II, 1 ; III, 2 ; Exode, XXXIII, 17. Au reste, dit-il, aimer et connaître sont, en quelque manière, la même chose ; car lorsqu'on aime quelqu'un on l'approche de soi, et on le connait intimement. Mendelssohn, tant dans son exposition hébraïque du texte, que dans sa version allemande, a suivi cette explication du grammairien de Troie en Champagne.
C'est dans ce sens que le prophète dit : « Hæc dicit Dominus : Non glorietur sapiens in sapientia sua, et non glorietur fortis in fortitudine sua, et non glorietur dives in divitiis suis ; sed in hoc glorietur, qui gloriatur, scire et nosse me, quia ego sum Dominus, qui facio misericordiam, et judicium, et justitiam in terra : haec enim placent mihi, ait Dominus (Jér. IX, 23). » S'il s'agissait de la simple connaissance de Dieu, le plus grand ennemi de Dieu et des hommes, l'antique serpent de saint Jean (Serpens antiquus, qui vocatur diabolus. Apoc., XII, 9) et des rabbins, connaît Dieu plus parfaitement que les plus grands saints de la terre.
Tels sont, ce nous semble, les grands enseignements qui doivent résulter des études consciencieuses sur le tétragrammaton. Qu'importe, du reste, comment il se prononçait autrefois ? Comment il se doit prononcer maintenant ? Convient-il au philologue chrétien de perdre son temps, de se consumer en recherches, pour savoir s'il faut lire Yehova ou Adonaï ?
Cette question oiseuse, futile, est pourtant celle qui a presque exclusivement occupé les hébraïsants hérétiques qui ont écrit des livres entiers sur le tétragrammaton : Buxtorf, Drusius, Fuller, Leusden, L. Cappelle, Gataker, et tant d'autres que nous nous abstenons de nommer, parce que la liste en serait trop longue.
Ces messieurs ne se contentaient pas d'alléguer ce qu'ils croyaient de.bonnes raisons ; ils en venaient aux injures. Ainsi Drusius, qui se déclarait pour Adonaï, se fâchait tout rouge et traitait d'impies et de Jéhovistes les hébraïsants qui ne se rangeaient pas sous sa bannière. Ceux-ci, qui n'auraient pas voulu toucher du bout du doigt à son Adonaï, relevaient la moustache au savant hollandais, et le qualifiaient de rien moins que de drôle d'Adoniste.
Comme donc cette question a partagé les savants du XVIIe et du XVIIIe siècle en deux camps ennemis, nous dirons dans cette note ce qui nous parait être la vérité à cet égard.
:wink:

Gilles

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Ecrit le 25 oct.05, 15:31

Message par Gilles »

suite:
(Note) § ler
I. Quoique la synagogue défende sévèrement de prononcer le tétragrammaton tel qu'il est écrit, les Juifs savent par une tradition constante que sa véritable prononciation est Yehova. De tout temps, s'ils s'abstenaient de le prendre sur les lèvres habituellement,
Leusden raconte qu'un jour il offrit de l'argent à un Juif très pauvre, à Amsterdam, s'il voulait seulement une fois prononcer avec attention le nom Jéhova. Le Juif refusa, assurant qu'il se rendrait coupable d'un péché. « Aliquando Amstelodami Judæo pauperrimo aliquot nummos obtuli, ut tanturn semel cum attentione pronuntiaret nomen Jehova ; sed non ausus fuit, dixitque sibi hoc non licere. » De Nom. Dei hebr., Dissert. XXVIII , n° 17.
ils le prononçaient cependant, et le prononcent encore quelquefois, par manière d'enseigner. C'est ainsi que les missionnaires jésuites ont su que les Juifs chinois le lisent, selon leur prononciation corrompue, Hotoï, quoiqu'ils s'abstiennent de le proférer autant que leurs coreligionnaires des autres pays. Rosenmueller réfute donc trèsbien la lecture iéhvé en disant : « Quod tamen non verisimile est, quum vestigia extent, multis jam sæculis ante puneta massoretica hwhy Iehova appellatum fuisse (Scholia in Exod., III, 15). »
Il est certain que les points-voyelles qui accompagnent le tétragrammaton sont les propres voyelles du nom ineffable ; et qu'ils ne sont point empruntés du nom Adonaï, comme le prétendent les Adonistes.
Nous apporterons à l'appui de cette proposition quelques preuves qui, nous l'espérons, convaincront pleinement le lecteur judicieux.
1re PREUVE. La tradition constante et ancienne des Juifs qui ont de tout temps déclaré que la véritable lecture de ce nom divin est Yehova ; et pour mieux indiquer cette lecture véritable, ils l'appellent wtbytkk, tel qu'il est écrit. Or, sa ponctuation écrite est précisément Yehova.
2e PREUVE. Toute l'antiquité, non-seulement hébraïque et chrétienne, mais aussi païenne, reconnaissait que le nom propre de Dieu, le tétragrammaton, renferme les trois temps du verbe par excellence, du verbe être : il fut, il est, il sera. Or, le nom ineffable ne renferme ces trois temps qu'autant que nous le lisons avec les voyelles qu'il a maintenant, voyelles qui seules servent à former ces temps. Rosenmüller, dans ses scolies sur l'Exode, III, dit également que le seul verset de l'Apocalypse, où saint Jean rend le tétragrammaton par l'étant, l'était, le futur, ce seul verset, dit-il, suffirait pour prouver que le nom divin doit se lire Yehova. Mais il tire aussi la même preuve des antiquités grecques et égyptiennes.
3e PREUVE. Cette preuve ressort d'un grand nombre de noms propres imposés à des individus hébreux dans les temps les plus anciens. Ces noms commencent ou finissent par une partie notable du tétragrammaton, partie remplacée quelquefois par un autre nom divin, surtout par celui El, l). Ces noms propres sont naturellement les guides les plus sûrs dans la recherche de la véritable ponctuation du tétragrammaton. « In eorum argumentis, » dit Gésénius, « qui hºfwh:y genuinas sibique proprias vocales habere censent, nullum est quod aliquam, ne dicam vim. ad persuadendum, sed veri atis lamen speciem habeat, proeter hoc, quod prior tetragrammati pars, quæ sæpe in nominibus propriis comparet, owh:y (yeho) effertur, ut }tnwhy, }nxwhy. »
Thesaurus linguæ hebr. et chald., art. p. 576, col. 2. Cet aveu, que l'évidence arrache à Gésénius comme malgré lui, est précieux ; car l'hébraïsant allemand et rationaliste, avait une répugnance prononcée pour toute tradition quelconque. C'est à ce titre qu'Adonaï lui souriait plus que Yehova, sans qu'il osât se prononcer.
Rosenmüller, dans ses scolies sur l'Exode, dit également : « Nequaquam leve est hoc argumentum. » Si ces deux grands hébraïsants, tout en appuyant de leur autorité notre troisième preuve, conservent encore le ton dubitatif, c'est qu'ils n'ont pas été élevés comme nous au milieu de la synagogue, qui ne veut pas même croire qu'on puisse douter que Yehova soit la véritable lecture du nom ineffable.
Certaines vérités universellement admises, lorsque pour la première fois on les entend mettre en doute, on reste bouche béante, et comme frappé de stupeur. C'est ce qui est arrivé un jour à deux rabbins fort versés dans les sciences hébraïques, mais ignorants sur tout le reste des connaissances humaines. Quand nous leur dîmes que des hommes très savants prétendent que la lecture du tétragrammaton est toute autre que Yehova, ils ouvrirent de grands yeux, en répétant à plusieurs reprises : Cela est-il possible ? Imaginez-vous un jeune pédant allemand qui a passé plusieurs années nocturnes à pâlir sur le poème du cygne de Mantoue, entendant tout à coup de la bouche d'un P. Hardouin que le poème auquel il a consacré tant de veilles est l'oeuvre d'un obscur bénédictin du XIIIe siècle, qui a voulu décrire allégoriquentent le voyage de saint Pierre à Rome. Notre jeune savant, plus cette proposition lui paraîtra paradoxale, plus il restera muet. Longtemps la stupéfaction, l'étonnement, la surprise, nous ne savons trop quoi, que lui causera une étrangeté aussi nouvelle, l’empêcheront de revenir à lui.
En effet, on sait qu'un grand nombre des noms imposés à leurs enfants par les Hébreux de l'Ancien Testament se composaient d'une partie de quelqu'un des noms de Dieu, ou du nom entier. On espérait que ces noms divins porteraient bonheur aux nouveau-nés. Or, très souvent ces noms, qui sont en usage encore parmi les Juifs d'aujourd'hui, commencent par why, qui comprend non-seulement les trois quarts du nom Jéhova, mais toutes les lettres dont se forme le tétragrammaton. Ce why a été constamment considéré comme représentant le nom Yehova entier, non seulement par les Juifs, mais aussi par les hommes des autres nations, les plus savants, les plus judicieux des premiers siècles du christianisme, qui possédaient la connaissance de l'hébreu, et ils l'expliquaient en ce sens, ainsi qu'on le voit fréquemment dans le livre De nominibus hebraïcis de saint Jérôme, dans le glossaire d'Hésychius, et dans d'autres livres anciens où l'on trouve l'explication de ces sortes de noms hébreux. C'est pour cette raison que l'on appelle ces noms, d'un terme grec, tétragrammatophores (portant, renfermant, le tétragrammaton). Puis donc que dans ces noms propres on a de tout temps prononcé le yeho de why, il est évident que les points dont nous voyons marqué le nom de quatre lettres, sont ses voyelles propres et naturelles.
Nous allons maintenant donner quelques exemples de ces noms, avec la traduction de la Vulgate et l'explication de saint Jérôme.
1. rz(why (Yehoézer). Vulg., Joezer ; saint Jér., DOMINI auxilium.
2. dbzwhy (Yehozabad). Vulg., Jozabad ; saint Jer., DOMINI dos.
3. }nxwhy (Yehohhanan). Vulg., Joannes ; saint Jér., DOMINI gratia.
4. }tnwhy (Yehonatan). Vulg., Jonathan ; saint Jér., DOMINI donum.
5. qdcwhy (Yehotzadak). Vulg., Josedec ; saint Jér., DOMINI justus.
Les lettres serviles ), w, k, l, etc., qui précèdent en préfixes ces noms propres, sont ponctuées de la voyelle i (hhirik), conformément à la règle grammaticale : Bihoseph, vSwhyb (Ps. LXXXI, 6). Vihoschua, (#whyw (Exod., XXIV, 13 ; Num., XIV, 30, 38). Vihonatan, }tnwhyw (Jud., XVIII, 30). Lîhoschua, (#whyl (Jos., I, 17).
Souvent why (yeho) se contractait en wy (yo):
1. rz(wy, Yoézer ; 2. dbzwy, Yozabad ; 3. }nxwy, Yohhanan ; 4. }tnwy, Yonatan ; 5. qdcwy, Yotzadak
Quelquefois le nom divin s'ajoutait à la fin du nom propre des hommes.
1. whyrz( (Azariahu). Vulg., Azarias ; saint Jér., Adjutor DOMINUS.
2. whydbz (Zebadiahu). Vulg., Zabadias ; saint Jér., Dos DOMINI.
3. whynnx (Hhananiahu). Vulg., Ananias ; saint Jér., Gratia DOMINI.
4. whyntn (Netaniabu). Vulg., Nathania ; saint Jér., Dante DOMINO.
5. whyQdc (Tzidkiahu). Vulg., Sedecias ; saint Jér., Justus DOMINI.
Cette terminaison why peut se contracter en hy ; comme,
1. hyrz( 2. hydbz 3. hynnx 4. hyntn 5. hyQdc :wink:

Gilles

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Ecrit le 26 oct.05, 02:47

Message par Gilles »

Ce qui contribue encore à prouver que ce why est réellement un nom divin, c'est que :
a. Il était souvent remplacé par le nom l) (El), Dieu, comme :
1. rz(l) (El-azar). Vulg., Eleazar ; saint Jér., DEI adjutorium = rz(why.
2. dbzl) (Elzabad). Vulg., Elzabad ; anc. interpr., DEI dolatio = dbzwhy.
Dans son livre De nominibus hebraïcis, saint Jérôme donne, selon l'ordre alphabétique, l'explication des noms d'hommes de chacun des livres de la Bible séparément. Les Paralipomènes, qui comprennent cependant le plus grand nombre de ces noms, ne se trouvent pas dans l'ouvrage du savant Père. Comme le nom dbzl), ainsi que quelques autres que nous rapportons plus loin, ne se rencontrent que dans les Paralipomènes, à défaut de l'explication de saint Jérôme, nous donnons celle de l'interprétation ancienne qui fait partie de plusieurs exemplaires de la Vulgate. Dans les éditions ordinaires, cette nominum interpretatio est fort incomplète et fautive. Elle est assez complète dans le sixième tome de la Polyglotte de Walton. Nous possédons un beau manuscrit du XIIIe siècle de la Vulgate latine, don du cardinal Weld, de sainte mémoire, dans lequel nous trouvons la liste la plus complète des noms propres bibliques avec l'interprétation. M. Jules Fuerst, israélite allemand, a fait un beau travail sur les noms bibliques, sous le titre Onomasticum sacrum. Il forme le second appendix de sa belle Concordance hébraïque, sortie des presses de Tauchnitz de Leipsic. Il est à regretter que, dans l'explication des noms, M. Fuerst ait préféré l'allemand au latin.
3. }nxl) (Elhhanan). Vulg., Elehanan et Elchanan ; saint Jér., DEI gratia (Adeodatus) = }nxwhy
4. }tnl) (Elnatan). Vulg., Elnathan ; saint Jér., DEI donum = }tnwhy.
5. myqyl) (El-yakim). Vulg., Eliacim ; saint Jér., DEI resurrectio = myqywhy (Yeho-Yakim). Vulg., Joiacim ; saint Jér., DOMINI resurrectio.
a. A la fin du nom également, il était souvent remplacé par le même l).
1. l)rz( (Azar-él). Vulg., Azareel ; anc. interpr., Adjutorium DEI = whyrz( .
2. l)ydbz (Zabdiel). Vulg. Zabdiel ; anc. interprét., Dos DEI = whydbz
3. l)nnx (Hhananel). Vulg. Hananeel ; saint Jér., Gratia DEI = whynnx
Ce nom Hhananel paraît plusieurs fois dans l'Ecriture comme nom d'une tour ; cependant saint Jérôme, Jules Fuerst, et autres, le citent comme nom d'homme.
4. l)ntn (Netanel). Vulg. Nathanael ; saint Jér., Donum DEI = whyntn
5. l)kyM (Mihhael). Vulg. Michael ; saint Jér., Quis sicut DEUS ? = whykyM (Mihhayahu). Vulg. Michæas ; saint Jér., Quis DOMINABITUR ? (quis sicut Dominus ?)
II. Le prophète Jérémie ne se contentait pas d'annoncer le germe de David qui devait régner, sur la terre, et y opérer la justice et la justification; il prédisait même son nom. « Et voici son nom, disait-il, comment on l'appellera : Jéhova notre Juste. » (Jér., XII, 6). Les Septante rencontrèrent une grave difficulté à rendre ce verset en grec. Il était important de conserver dans le grec le nom du Messie à venir (l'importance de ce nom consiste en ce qu'il répond, quant au sens, au nom adorable Jésus, qui signilie : le salut de Jéhova) ; d'un autre côté, ces Docteurs s'étaient fait la loi de ne pas mettre dans leur version le nom Jéhova, parce que déjà de leur temps le nom ineffable ne se prononçait plus publiquement. Ils s'arrêtèrent à l'expédient le plus propre à lever ces difficultés. Si l'on ne prononçait pas le nom redoutable, on ne portait pas le scrupule jusqu'à s'abstenir des noms propres tétragrammatophores, c'est-à-dire, ainsi que nous l'avous expliqué, combinés avec le tétragrammaton. Au lieu donc de traduire, comme porte le texte original : « Jéhova notre tzédek (Juste),» ils ont mis le nom propre composé qui est le cinquième de la première liste que nous avons donnée ci-devant et qui n'est autre chose que Jéhova et tzédek, qdc, combinés. Kai; touto to; o[noma autou… ÅIwsede;k. (Et voici son nom Ihosedek).
Nous pouvons donc tirer encore de cette circonstance la légitime conséquence que le why, yeho, des noms propres composés était véritablement le nom ineffable.
III. Le passage suivant du Zohar, partie II, fol. 6, col. 21, suffirait seul pour montrer que dans les temps les plus anciens les Juifs considéraient comme le tétragrammaton lui-même, le yeho qui entre dans la composition des noms propres.
Nous ferons précéder notre citation d'une remarque qui en expliquera le sens. Le nom Yoseph, pswy (Joseph), n'est qu'une contraction du nom, écrit en plein, pswhy, Yehoseph, tel que nous le lisons en effet au psaume LXXXI, verset 6.
« Viens et considère, dit le Zohar : parce que Joseph a gardé la pureté de cette alliance (de la circoncision), et ne lui a pas manqué, non-seulement il est devenu illustre dans ce monde, et dans le monde à venir, mais aussi le Très-Saint, béni soit-il, l'a décoré de son propre nom. »
IV. S'il est incontestable pour tous les critiques judicieux que ce why, yeho, des noms propres hébreux est véritablement le tétragrammaton hwhy, Yehova, tout le monde convient également que ces noms se lisent tels qu'ils sont écrits. Quant aux Juifs, jamais ils n'ont soupçonné qu'on pût lire autrement. Nous venons de voir que les Septante de même prononçaient yehotzédek, puisqu'ils ont transcrit ce nom en lettres grecques par ijwsede;k. Or, ceux qui veulent qu'on prononce Adonaï au lieu de Yehova, s'ils voulaient être conséquents à eux-mêmes, ils ne devraient pas prononcer les tétragrammatophores : Yehohhanan (Joannes), Yehonatan (Jonathan), Yehotzedek (Josedec), etc. ; mais bien : Adohhanan, Adonatan, Adotzedek, etc. Ils savent bien que cette manière de lire serait démentie par l'usage de tous les temps, et par les versions antiques de la Bible dans toutes les langues.
V. Il n'est pas vrai que les voyelles dont nous voyons ponctué le tétragrammaton soient celles d'Adonaï ; car dans ce cas il y aurait sous le yod du nom ineffable, non un e très bref (scheva), mais un a très-bref (hhateph-patahh). Et qu'on ne dise pas que si cet a n'a pas été placé sous le yod, c'es que, d'après les règles de la grammaire, cette lettre n'est pas susceptible d'une voyelle très brève composée (hhateph) ; car dans hawïhey : à qui les Massorètes ont véritablement prêté les voyelles du nom divin nom myahïle): Elohim, on a bien donné au yod une voyelle très brève composée, quoique de sa nature elle n'en soit pas susceptible. Louis Capelle, qui est un des chefs de filedes Adonistes, répond à cet argument par une observation qu'il trouve très ingénieuse. Le tétragrammaton ponctué de cette dernière manière, dit-il, se présentant fort rarement, on ne s'est pas donné la peine d'opérer le changement de voyelle que demanderait la grammaire. Le savant ministre protestant, qui ne voulait reconnaître d'autre autorité que la Bible, fait voir ici qu'il n'était pas excessivement familiarisé avec le texte du volume sacré. Et, si l'on veut nous passer une expression triviale, nous dirons qu'il a bien compté sans son hôte. Le tétragrammaton ponctué de cette manière hawïhey : est si peu rare dans la.Bible, que dans le seul livre d'Ezéchiel on le rencontre deux cent onze fois.
Nous sommes persuadé que, tout au contraire, les voyelles du nom ynd), Adonaï, que dans la lecture les Juifs substituent au tétragrammaton, sont celles de ce dernier nom ; car il est ponctué irrégulièrement par a long (kametz), tandis que la grammaire demanderait par a bref (patahh).
Mais si ce sont les voyelles de Yehova, tout s'explique. Le kametz est la troisième voyelle de Yehova, et le scheva du yod a dû nécessairement se changer en hhateph-patahh sous la lettre gutturale ).
:wink:

Gilles

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Ecrit le 27 oct.05, 03:56

Message par Gilles »

VI. Comme la synagogue, par suite de la défense de prolérer habituellement le tétragrammaton tel qu'il est écrit, lui avait substitué dans la lecture le nom Adonaï, les Massorètes, lorsqu'ils ajoutèrent (adpinxerunt) à la Bible des signes pour indiquer les voyelles, afin de fixer le mode de lecture de tout le volume sacré, ont dû donner aux lettres serviles b, w, k, l, m, préfixes du tétragrammaton, les voyelles par lesquelles on les prononce devant son suppléant Adonaï : à savoir, ba, "b ; va, "w ; ca, "k ; la, "l ; mê, M.
Mais devant les noms propres tétragrammatophores, où le nom vénérable conserve sa prononciation naturelle, ces mêmes lettres serviles reprennent aussi la voyelle qui leur convient devant le yod marqué d'un scheva mobile, c'est-à-dire le hhirik long qui absorbe ce scheva : yba ywé yké ylé ymé
Par la même raison , les Massorètes ont dû marquer du daghesch kal les lettres : b, g, d, k, p, t, par lesquelles commence le mot qui suit le tétragrammaton. Car, d'après la grammaire, ces lettres, étant initiales, doivent être marquées d'un point daghesch lorsqu'elles viennent à la suite d'une quiescente sensible, tel qu'est le yod à la fin du mot Adonaï ynd), mais pas à la suite d'une quiescente muette, telle qu'est le hè à la fin du mot Yehova, hwhy.
En résumé, la vraie lecture du tétragrammaton est telle que ce mot est ponctué : Yehova. Nous avons vu que cette lecture résulte clairement, non seulernent des noms propres qui en ont été formés, mais aussi de l'antique et constante tradition de la synagogue, dont aucun homme de bonne foi ne songera à contester l’autorité dans une matière pareille qui ne touche en rien à ce qui partage l'Eglise et la synagogue infidèle.
Quelques protestants rejettent avec mépris la lecture Yehova, parce que, prétendent-ils, cette manière de prononcer le nom ineffable est une invention d'un moine du XVIe siècle, Petrus Galatinus (a), et qu’avant lui on l’ignorait entièrement. Nous leur conseillons d'abord de ne pas trop faire fi des moines. L'auteur de la réforme qu'ils ont embrassée avec tant de passion a longtemps porté le froc. Et plût à Dieu qu'il ne leur eût légué que la prononciation, assez indifférente en elle-même, d'un mot hébreu. Quoi qu'en dise Drusius, le salut de l'âme n'est nullement intéressé à cette question purement grammaticale. Mais l'assertion de ces messieurs, non-seulement est gratuite, elle décèle encore une grande ignorance de la littérature hébraïque. La lecture Yehova a été donnée avant Petrus Galatinus par Ficino, avant celui-ci par Denys le Chartreux, avant celui-ci par Porchetti, avant celui-ci par l'auteur d'un Commentaire latin sur les Psaumes, commentaire si ancien que plusieurs l'ont attribué à saint Jérôme ; avant celui-ci par les Juifs qui s'en sont transmis la tradition d'âge en âge, et avant tous ceux-ci par Rachel qui la première donna a son enfant un nom tétragrammatophore en expliquant clairement soit intention. Le texte dit : « Et elle appela son nom Yoseph = Yehoseph (Joseph), disant : Que Yehova m'y ajoute un autre fils. »
.rx) }b yl hwhy psy rm)l pmwy wm# t) )rqtw
:wink: :wink:

jusmon de M. & K.

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Ecrit le 27 oct.05, 04:14

Message par jusmon de M. & K. »

J'ai l'impression que tes trucs n'interressent personne, Gilles!
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).

Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487

Gilles

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Ecrit le 27 oct.05, 06:38

Message par Gilles »

A Jusmon de M. & K.
J'ai l'impression que tes trucs n'interressent personne, Gilles!
C'est point grave ,beaucoup rejettes les sources de l'histoire au niveau religieux .J'en connais quand meme deux qui m'ont remerciez en privé :wink:

Alison Carpentier

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Ecrit le 27 oct.05, 06:53

Message par Alison Carpentier »

HI*
J'avoue Gilles que je ne lis pas tout tes textes parce qu'ils sont trop long. Je suis certaine que tes opinions sont intéressante pour beaucoup de membres mais, ils font peut-être comme moi, par manque de temps. Peut être que si tu faisais des textes qui regrouperais l'essentiel du message que tu veux apporter aux membres cela pourrait, peut-être, être profitable pour un plus grand nombre de membre. Simple suggestion. :D BONNE JOURNÉE.

Gilles

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Ecrit le 27 oct.05, 10:36

Message par Gilles »

Je conclut donc: :wink:
etc...etc...
Tous les témoignages que nous avons rapportés jusqu’à présent, établissent solidement, selon nous, que le dogme de la sainte Trinité est antérieur à la promulgation de l'Evangile, et que l'ancienne synagogue, depuis les premiers patriarches du peuple de Dieu, possédait le dépôt de cette haute et importante vérité ; mais qu'avant la prédication de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ce redoutable mystère de Jéhova n'était connu, au moins clairement, que d'un petit nombre de ceux qui le craignaient, et se livrait secrètement sous des termes plus ou moins cachés. La Trinité de Personnes en un Dieu unique ne devait être enseignée publiquement, clairement, de l'aveu même des rabbins, qu'à l'époque de l'avénement du Messie notre Juste, époque où le nom Yehova qui annonce cet auguste mystère aussi bien que l'incarnation du Verbe, devait cesser d'être ineffable, conformément à cette prophétie de Zacharie, XIV, 9 : Et Jéhova sera reconnu roi de toute la terre. En ce jour-là Jéhova sera UN, et son nom sera UN. « Pensez-vous, demande le Talmud, qu'avant cette époque Jéhova ne soit pas un? Rab Nahbman, fils d'Isaac, répond à cette demande, disant : Le temps d'avant la venue du Messie ne ressemble pas à celui d'après. Pendant le premier, le nom s'écrit Yehova et se prononce Adonaï, mais au temps du Messie il s'écrira et se prononcera Yehova. Rabba a voulu développer ce sujet ; alors un vieillard lui dit : Il est écrit, Exode, III, 15 : Ceci est mon nom pour le tenir secret. » (Traité Pesahhim, fol. 50 recto). :wink:

Falenn

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Ecrit le 27 oct.05, 11:35

Message par Falenn »

Gilles a écrit :Tous les témoignages que nous avons rapportés jusqu’à présent, établissent solidement, selon nous, que le dogme de la sainte Trinité est antérieur à la promulgation de l'Evangile, et que l'ancienne synagogue, depuis les premiers patriarches du peuple de Dieu, possédait le dépôt de cette haute et importante vérité ;
C'est une interprétation.
L'autre est moins flatteuse, et + vraissemblable :
La plupart des croyances antiques étaient trinitaires.
Le christiannisme a conservé des oripeaux païens.

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