Mikaël Malik a écrit :Qui a excommunié qui dans la parole ? Personne !
Bah si le résultat est le même, pourquoi la Société n'a-t-elle pas gardé l'exclusion" et a préféré "l'excommunication" qui est d'origine païenne et qui a été écrit en 325 par l'église Catholique selon sa propre littérature ?Jean Moulin a écrit :Il y a des cas, et, bien que le mot utilisé ne soit pas "excommunié", le résultat est le même.
Ce n'est pas en toute innocence que la Watchtower a choisi l'excommunication, son origine est comme elle, obscure !La TG du 1/4/1920 (angl) : «« Nous ne refuserions pas de traiter quelqu’un comme un frère parce qu’il ne croirait pas que la Société est le canal de communication du Seigneur. (...) Si d’autres voient les choses différemment, c’est leur privilège. Il doit y avoir une totale liberté de conscience. »
L'excommunication dans l'église
Dans la primitive église, l'excommunication était fort simple : les évêques dénonçaient aux fidèles les noms des excommuniés et leur interdisaient tout commerce avec eux. Vers le IXe siècle, on accompagna la fulmination de l'excommunication d'un appareil propre à inspirer la terreur ; douze prêtres tenaient chacun une lampe à la main, qu'ils jetaient à terre et foulaient aux pieds ; après que l'évêque avait prononcé l'excommunication, ou sonnait une cloche, et l'évêque et les prêtres proféraient des anathèmes et des malédictions.
Le 6 de juillet de l'année 900, les douze évêques qui avaient assisté à l'ordination du successeur de Foulques excommunièrent, dans l'église Notre-Dame de Reims, les meurtriers de ce prélat. En prononçant les malédictions usitées en pareils cas, ils jetèrent les lampes qu'ils tenaient dans leurs mains, et les éteignirent. C'est le premier exemple d'une semblable excommunication. Ces cérémonies ne sont plus guère en usage qu'à Rome, où, tous les ans, le jeudi-saint, dans la publication de la bulle in cœncî Domini, l'on éteint et l'on brise un cierge.
Origines
L’idée d’adresser des prières aux puissances malfaisantes est aussi vieille que le monde. Ce n’est là, en somme, qu’une des faces de la religion, ce qu’on pourrait appeler son pôle négatif. On honore les dieux bons pour obtenir leur protection, les dieux mauvais pour les empêcher de nuire.
Les Égyptiens rendaient un hommage particulier à Typhon, qui incarnait le principe du Mal et de la Destruction. À Athènes, il y avait un temple où l’on offrait aux Euménides le sang des brebis noires et la néphalie, breuvage composé d’eau et de miel. À Rome, Pluton, l’implacable roi des Enfers, était également l’objet d’un culte spécial. Les taureaux noirs étaient ses victimes préférées.
L’orthodoxie chrétienne a conservé dans sa liturgie une trace fort curieuse de cette antique religion du dieu noir, et, chose étrange il ne s’agit point, en l’espèce, d’une adjuration apotropaïque, mais bien d’un appel direct à la puissance infernale. On lit dans le Rituel de l’excommunication majeure les lignes qui suivent :
Voilà donc le Démon invoqué par le Pontife excommunicateur, l’esprit du mal devenant en quelque sorte son collaborateur, en cette œuvre de malédiction.« Je vous conjure, Démon, ainsi que toute votre lignée de ne point prendre de repos, jusqu’à ce que vous l’ayez réduit (l’excommunié) à un opprobre éternel, jusqu’à ce qu’il soit détruit par l’eau ou par la corde, mis en pièces par les bêtes sauvages ou dévoré par les flammes. Je vous somme, Démon, vous et tous les vôtres d’éteindre à l’instant la lumière de ses yeux, de même que j’éteins en ce moment ces torches. Amen. »
La contradiction
Le RV du 08/01/1947 (anglais) condamne la pratique de l’excommunication :
L’Encyclopédie Britannique dit que l’excommunication papale n’est pas sans influence païenne, « et ses variations ne peuvent être adéquatement explicitées sans faire référence à des excommunications non-chrétiennes analogues ». Les Grecs superstitieux croyaient que lorsqu’un excommunié mourrait, le Diable entrait à l’intérieur de son corps »……… « Dès lors, quand les prétentions de la hiérarchie augmentèrent, l’arme de l’excommunication devint un instrument par lequel le clergé conçut une combinaison mêlant pouvoir ecclésiastique et tyrannie profane sans précédent historique.
Mais l’excommunication hiérarchique, en tant que punition et remède « médical », ne trouve aucun fondement dans ces versets. En fait, ceci est même étranger aux Écritures - Hébreux 10:26-31
Ce fut donc après que le catholicisme adopta cette pratique païenne, en 325 de notre ère, que ces nouveaux chapitres religieux de l’excommunication furent écrits.
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