Chrétien de Troyes a écrit :
Bonjour, j'aurais bien voulu que vous développiez un peu plus sur le sujet, j'essaie encore de comprendre le rapport. J'ai fais de petites recherches et je n'ai presque rien trouvé sur le sujet.
Merci
Cordialement
La Trinité a été formulée en Egypte.
M. Gardiner dans Hymns to Amon a publié le texte suivant:
"Trois dieux sont tous les dieux: Amon, Râ, Phath, qui n'ont pas leurs pareils.
Celui dont la nature est mystérieuse, c'est Amon; Râ est la tête; Phath est le corps.
Leurs villes sur terre, établies à jamais, son Thèbes, Héliopolis, Memphis (stables) pour toujours.
Quand il y a un message du ciel, on l'
entend à Heliopolis" (la tête); "on le
répète dans Memphis à Phath (le corps); on en fait une
lettre, écrite en caractères de Thot, pour la ville d'Amon.
La réponse et la
décision sont données à Thèbes, et ce qui sort c'est à l'adresse de l'Ennéade divine, tout ce qui sort de sa
bouche, celle d'Amon. Les dieux sont établis pour lui, suivant des commandements.
Le message, il est pour tuer ou faire vivre. Vie et mort en dépendent pour tous les êtres, excepté pour lui Amon, et pour Râ - et pour Phath), unité-trinité (litt. "totalisés trois")"
Extrait tiré de, Alexandre Moret . Le mystère du verbe créateur, pages 105 à 123. in Les Mystères Egyptiens. 1983.
Résumé.
1.Ciel, origine du message entendu dans ville d'Héliopolis/Tête où il est pensé avant d'être * répété
2.vers- déplacement la ville de Memphis/le corps, *répétition du message et corporisation du message ou écriture, …. puis
3.expédié vers la ville d'Héliopolis siège de l'Ennéade divine, bouche d'Amon d'où
4.sortira le message s'exécutant à Thèbes
Les acteurs: trois dieux en un: Amon, Râ, Phath.
Le cheminement: (Ciel)… Héliopolis….Memphis…. Héliopolis…. Thèbes, soit:
au-dessus - tête - corps - tête - être /non être
"Les actions": entendre-penser, répéter, écrire , siéger-parler, exécuter.
La Trinité dans le Sepher Beræshith ou Genèse apparaît selon deux chemins entrecroisés , Chap.1, v.1, 2,3, sous les formes :
- Père, Fils, souffle ou esprit.
- Lui-les-dieux, Lui-les-Dieux, Lui-les -Dieux.
- Les idées de "père/fils" sont contenus dans le terme בראשׁית BRAShITh, Principe ou En-tête et dans ברא créer. ב Bet ou B, indique
une action intérieure, paternelle, virile et active et par בר BR un "fils" potentiel extrait du terme Principe.
- אלֵהימ Lui-les-dieux, le "père", répété trois fois (v.1, 2,3)
La seconde fois (v.2) L.l.Dieux est lié aux termes רוח rouâh, esprit, souffle, vent, le son, ce qui est entendu et: "des-
eaux"המימ.EMIM final
("et-le-souffle de Lui-les-Dieux était générativement mouvant sur-la_face_des-eaux").
La racine ימ IM final , peint l'amas des eaux, un entassement, un tas.
Cette racine, ימ IM final, est aussi présente dans "Lui-les-Dieux". אלהימ ALEIM final.
Ici, semble t'il, l'auteur présumé peint l'idée d'une action effectuée par Lui-même, en et dans Lui-même, sur Lui-même et dont son
souffle/son en est le moteur.
La troisième répétition du terme Lui-les-Dieux annonce ce qui est, les choses en général, la corporisation caractérisée par la lumière
reflétée. "Et-il dit (déclarant sa volonté….."
-Concernant le terme ֣ YH°OH, Y, Yod , I ou J est le symbole de la manifestation (Je). H°OH: le verbe être-étant.
Le Nom, quelquefois écrit AH°OH, (A, figurant la puissance) se traduit par Moi-l'Être-qui-suis-qui-fus-et-qui-serai. Ecrit YH°OH :
l'Être-qui-est-qui-fut-et-qui-sera.
Dans AH°OH : la puissance non réalisée A, le sera dans ברא BRA, créa.