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- osmosis203
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Ecrit le 24 oct.05, 10:47
Dieu dans le coran dit qu'il soutient cette univers afin qu'il ne s'efondre pas, il dit: je suis imuable et infini., Dieu est donc transparent puisque il ne change pas, nous somme énergie + et 0 -, et que lui est une matière solide(=ame) non dualitaire, mais l'energie vient de cette élement solide, nous traversons ce corp solide mais nous le voyons pas, puisque nous sommes projeter en energie.
Contrairement à nos ames(solide) Dieu à la chance d'être cette élement infini, nous somme de minuscule particule de ce solide, et Dieu nous connecte dans cette univers, mon ames ce trouve ailleurs, très loin. .....
Contrairement à nos ames(solide) Dieu à la chance d'être cette élement infini, nous somme de minuscule particule de ce solide, et Dieu nous connecte dans cette univers, mon ames ce trouve ailleurs, très loin. .....
- proserpina
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Ecrit le 24 oct.05, 10:51
Hum, hum, bon je crois que je vais aller relire tout ça traquillement, c'est vrai qu'en creusant un peu, y'a un truc (avec severino dans justine) dont j'ai pas bien compris les lois de l'equilibreSimplement moi a écrit :
L'imagination.... oui... j'en ai... parfois a revendre d'ailleurs...
Mais là ce n'est plus que cela... c'est de l'architecture...des Tours Eiffel...humaines... auriez vous zappé ces passages ma chère ?
Car là.. même avec de l'imagination... on se perd... en "conjectures" diverses -voir les versets "appropriés" - et variées....
Faut que je revoie ça!
- patlek
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Ecrit le 24 oct.05, 10:53
çà c' est de la pataphysique... çà parait sérieux, et en fait çà ne veux rien dire.osmosis203 a écrit :Dieu dans le coran dit qu'il soutient cette univers afin qu'il ne s'efondre pas, il dit: je suis imuable et infini., Dieu est donc transparent puisque il ne change pas, nous somme énergie + et 0 -, et que lui est une matière solide(=ame) non dualitaire, mais l'energie vient de cette élement solide, nous traversons ce corp solide mais nous le voyons pas, puisque nous sommes projeter en energie.
Contrairement à nos ames(solide) Dieu à la chance d'être cette élement infini, nous somme de minuscule particule de ce solide, et Dieu nous connecte dans cette univers, mon ames ce trouve ailleurs, très loin. .....
- osmosis203
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- patlek
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Ecrit le 24 oct.05, 10:59
Maintenant, on va disgresser sur la pataphysique...
HARANGUE INAUGURALE de Sa Magnificence le Vice-Curateur-Fondateur du Collège de 'Pataphysique prononcée le 1er décervelage LXXVI de l'ère Pataphysique
Un extrait
Dans l'infini miroitement de la lumière pataphysique, l'être n'est qu'un rayon, et pas le plus brillant, parmi tous ceux qui sortent de ce soleil inépuisable. Et celui que l'infirmité humaine nomme le Créateur, ne fut, comme le laisse entendre notre Curateur Inamovible le Dr Faustroll (ovation), que le premier en date ou en éthernitéde tous les Pataphysiciens. Lorsque l'Ecriture dépeint la Sagesse première-née qui proclame : Nondum erant abyssi et jam concepta eram, n'en doutons pas, c'est de la 'Pataphysique qu'il s'agit, à ceci près qu'elle ne fut point créée par Dieu ante secula, mais au contraire, comme tout le suggère, le créa ipsum et secula, entre autres objets pataphysiques. Le Monde n'est qu'un de ces objets et les hommes, puisqu'un usage veut qu'on les nomme, des concrétions pataphysiques. (Très bien !). Les temps présents ont eu le privilège de nous le rappeler avec éclat. Depuis la mort apparente d'Alfred Jarry, il semble que l'humanité ait inconsciemment pris à tâche d'incarner - non pas plus réellement car ce n'est pas possible -, mais plus ouvertement et plus fulguramment, l'ampleur explosive et l'indéfinie profusion de la 'Pataphysique. (Profond silence révélant l'extrême attention).
http://www.college-de-pataphysique.org/#open1
HARANGUE INAUGURALE de Sa Magnificence le Vice-Curateur-Fondateur du Collège de 'Pataphysique prononcée le 1er décervelage LXXVI de l'ère Pataphysique
Un extrait
Dans l'infini miroitement de la lumière pataphysique, l'être n'est qu'un rayon, et pas le plus brillant, parmi tous ceux qui sortent de ce soleil inépuisable. Et celui que l'infirmité humaine nomme le Créateur, ne fut, comme le laisse entendre notre Curateur Inamovible le Dr Faustroll (ovation), que le premier en date ou en éthernitéde tous les Pataphysiciens. Lorsque l'Ecriture dépeint la Sagesse première-née qui proclame : Nondum erant abyssi et jam concepta eram, n'en doutons pas, c'est de la 'Pataphysique qu'il s'agit, à ceci près qu'elle ne fut point créée par Dieu ante secula, mais au contraire, comme tout le suggère, le créa ipsum et secula, entre autres objets pataphysiques. Le Monde n'est qu'un de ces objets et les hommes, puisqu'un usage veut qu'on les nomme, des concrétions pataphysiques. (Très bien !). Les temps présents ont eu le privilège de nous le rappeler avec éclat. Depuis la mort apparente d'Alfred Jarry, il semble que l'humanité ait inconsciemment pris à tâche d'incarner - non pas plus réellement car ce n'est pas possible -, mais plus ouvertement et plus fulguramment, l'ampleur explosive et l'indéfinie profusion de la 'Pataphysique. (Profond silence révélant l'extrême attention).
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- patlek
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Ecrit le 24 oct.05, 11:13
Tu es un pataphysicien qui s' ignore...osmosis203 a écrit :Pour moi c'est logique, mathématique, les métaphysiciens que je connai qui croiyaient uniquement en la réincarnation, croient maintenant en la possibilité de l'existence de Dieu.
2 eme extrait:
Car c'est en lui que se fait l'unique et fondamentale distinction entre la Pataphysique, substance, si l'on peut dire, de l'être et du non-être, et la 'Pataphysique, science de cette substance, ou en d'autres termes, entre la Pataphysique qu'on est et la 'Pataphysique qu'on fait. Aussi y a-t-il, comme l'énoncent nos Statuts, deux sortes de Pataphysiciens : d'une part ceux qui le sont sans le vouloir ni le savoir, ni surtout vouloir le savoir : c'est, ce doit être, ce sera l'immense masse de nos contemporains, d'autre part, ceux qui se reconnaissent, s'affirment, s'exigent Pataphysiciens et en qui la Pataphysique surabonde. En eux réside le véritable Privilège Pataphysique, puisque "la 'Pataphysique est la science ". (Vivats interminables).
- proserpina
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Ecrit le 28 oct.05, 09:33
Je ne resite pas au plaisir de vous faire partagez ce billet tiré du blog de Pierre Assouline
Vous apprecierez , je pense, la liaison avec une "chanoinesse séculière chez les bénédictines, sa délicieuse belle-soeur toute à l'absolu de l'amour qu'elle lui voue, qui signe ses lettres avec son sang."
http://passouline.blog.lemonde.fr/livre ... _sur_.html
Du nouveau sur Sade
Encore Sade ? Encore, et ce n'est jamais pareil, toujours surprenant, dès lors que l'on veut bien s'employer à autre chose qu'à la justification des clichés galvaudés sadique-sadien-sadoquelquechose. Après Maurice Heine et Gilbert Lely, on doit beaucoup aux travaux de Maurice Lever, spécialiste de la littérature et du théâtre du grand siècle et du siècle des Lumières. On lui doit notamment d'avoir révélé à un nouveau public l'immense écrivain derrière le personnage nimbé d'une légende assez pourrie. Sa biographie de Sade publiée il y a une vingtaine d'années est "la" référence absolue dans le domaine, et son édition de la correspondance du divin marquis tout autant. A force d'éplucher les archives de la famille et de hanter les salles de ventes, il devait forcément trouver quelques pépites un jour ou l'autre. Ces précieux inédits paraissent le 4 novembre sous le titre "Je jure au marquis de Sade, mon amour, de n'être jamais qu'à lui..." (126 pages, Fayard).
Nous sommes au 1769 au château de La Coste, dans ses terres. Il a 29 ans, elle en a 17. Elle, c'est Anne-Prospère de Launay, chanoinesse séculière chez les bénédictines, sa délicieuse belle-soeur toute à l'absolu de l'amour qu'elle lui voue, qui signe ses lettres avec son sang. Leur liaison passionnée ne résistera pas à l'infidélité de l'incorrigible fouteur lequel, soudain abandonné, tentera même d'en finir. "Sade a toujours préféré la fureur la fureur de jouir au simple bonheur d'être. Sa liaison avec Anne-Prospère marque l'un des rares moments où se concilient ces deux principes, et où le plaisir du corps coïncide avec la délectation de l'âme" écrit Maurice Lever dans sa présentation.
La lecture d'un tel épistolat est d'autant plus réjouissante pour l'esprit qu'il est complété, disons même prolongé, par six lettres tout aussi inédites de Sade à sa femme. Elles ont été écrites depuis ce fameux donjon de Vincennes où il fut enfermé treize années durant. On y (re)découvre (pour moi, c'est une révélation)un homme animé d'une jalousie obsessionnelle, manifestant une violence proche de la démence. Le meilleur est pour la fin, comme de juste: ce sont des extraits du "portefeuille" du Marquis. Ceci notamment qui, aussi bien que son fameux mot ("Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres"), le résume entièrement en le prolongeant :
"1. Il y avait à Athènes une loi qui séparait l'homme de l'opinion qu'il annonçait, et l'auteur de l'ouvrage qu'il publiait.
2. Galilée fut persécuté pour avoir découvert les secrets du ciel; des ignorants furent ses bourreaux. Je le suis pour avoir révélé les mystères de la conscience des hommes; et des sots me tyrannisent. L'esprit, la science et l'imagination seront toujours le désespoir des gens stupides."
Après, on est mûr pour se plonger dans une lecture toute aussi délectable, quoique plus ardue, celle de Sade moraliste (576 pages, 73,85 euros, Droz) que l'universitaire Jean-Baptiste Jeangène Vilmer vient de publier avec une préface de Maurice Lever. Son projet, derrière un titre paisiblement provocateur, est rien moins que de dévoiler la vraie pensée sadienne à la lumière de la réforme pénale au XVIIIème siècle. Pour y parvenir, il lui fallait être transversal et puiser aux meilleures sources du droit, de la philosophie, de l'histoire et bien sûr de la littérature. Cette convocation des disciplines était bien le moins pour renverser deux siècles de consensus littéraire.
Son postulat est que l'image communément admise d'un Sade immoraliste, vautré dans le stupre, le crime, la torture et le viol, apologiste cynique de la débauche pour la débauche, est un contre-sens absolu. Autrement dit une véritable lecture à l'envers, conséquence d'une étude fractionnée de l'oeuvre, atomisant le corpus sadien pour le rendre plus vulnérable et indéchiffrable, quand sa réunion en un seul bloc totalisateur (romans, textes philosophiques, lettres) révèle au contraire une harmonie sans hiatus avec la réflexion pénale de son temps.
Après une première partie classique sur l'ordre tel qu'on le pratiquait sous l'Ancien régime, et sur les "débauches outrées", l'affaire Rose Keller et l'affaire de Marseille déjà bien connues des lecteurs de Sade, l'auteur, juriste et philosophe de formation, donne la pleine mesure de l'originalité de ses recherches : le despotisme passionnel dans l'ordre libertin, les rapports entre punition et plaisir...
"Dans quelle mesure Sade pense-t-il ce qu'il écrit?" se demande-t-il, convaincu qu'il entendait peindre le vice afin de le faire mieux détester, que le mal n'était à ses yeux qu'un moyen de parvenir au bien et que Sade était un humaniste en ce qu'il voulait punir pour corriger.
Voilà qui fera certainement hurler. Tant mieux ! Depuis le temps, le fantôme du marquis en a entendu d'autres
Vous apprecierez , je pense, la liaison avec une "chanoinesse séculière chez les bénédictines, sa délicieuse belle-soeur toute à l'absolu de l'amour qu'elle lui voue, qui signe ses lettres avec son sang."
http://passouline.blog.lemonde.fr/livre ... _sur_.html
Du nouveau sur Sade
Encore Sade ? Encore, et ce n'est jamais pareil, toujours surprenant, dès lors que l'on veut bien s'employer à autre chose qu'à la justification des clichés galvaudés sadique-sadien-sadoquelquechose. Après Maurice Heine et Gilbert Lely, on doit beaucoup aux travaux de Maurice Lever, spécialiste de la littérature et du théâtre du grand siècle et du siècle des Lumières. On lui doit notamment d'avoir révélé à un nouveau public l'immense écrivain derrière le personnage nimbé d'une légende assez pourrie. Sa biographie de Sade publiée il y a une vingtaine d'années est "la" référence absolue dans le domaine, et son édition de la correspondance du divin marquis tout autant. A force d'éplucher les archives de la famille et de hanter les salles de ventes, il devait forcément trouver quelques pépites un jour ou l'autre. Ces précieux inédits paraissent le 4 novembre sous le titre "Je jure au marquis de Sade, mon amour, de n'être jamais qu'à lui..." (126 pages, Fayard).
Nous sommes au 1769 au château de La Coste, dans ses terres. Il a 29 ans, elle en a 17. Elle, c'est Anne-Prospère de Launay, chanoinesse séculière chez les bénédictines, sa délicieuse belle-soeur toute à l'absolu de l'amour qu'elle lui voue, qui signe ses lettres avec son sang. Leur liaison passionnée ne résistera pas à l'infidélité de l'incorrigible fouteur lequel, soudain abandonné, tentera même d'en finir. "Sade a toujours préféré la fureur la fureur de jouir au simple bonheur d'être. Sa liaison avec Anne-Prospère marque l'un des rares moments où se concilient ces deux principes, et où le plaisir du corps coïncide avec la délectation de l'âme" écrit Maurice Lever dans sa présentation.
La lecture d'un tel épistolat est d'autant plus réjouissante pour l'esprit qu'il est complété, disons même prolongé, par six lettres tout aussi inédites de Sade à sa femme. Elles ont été écrites depuis ce fameux donjon de Vincennes où il fut enfermé treize années durant. On y (re)découvre (pour moi, c'est une révélation)un homme animé d'une jalousie obsessionnelle, manifestant une violence proche de la démence. Le meilleur est pour la fin, comme de juste: ce sont des extraits du "portefeuille" du Marquis. Ceci notamment qui, aussi bien que son fameux mot ("Ce n'est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres"), le résume entièrement en le prolongeant :
"1. Il y avait à Athènes une loi qui séparait l'homme de l'opinion qu'il annonçait, et l'auteur de l'ouvrage qu'il publiait.
2. Galilée fut persécuté pour avoir découvert les secrets du ciel; des ignorants furent ses bourreaux. Je le suis pour avoir révélé les mystères de la conscience des hommes; et des sots me tyrannisent. L'esprit, la science et l'imagination seront toujours le désespoir des gens stupides."
Après, on est mûr pour se plonger dans une lecture toute aussi délectable, quoique plus ardue, celle de Sade moraliste (576 pages, 73,85 euros, Droz) que l'universitaire Jean-Baptiste Jeangène Vilmer vient de publier avec une préface de Maurice Lever. Son projet, derrière un titre paisiblement provocateur, est rien moins que de dévoiler la vraie pensée sadienne à la lumière de la réforme pénale au XVIIIème siècle. Pour y parvenir, il lui fallait être transversal et puiser aux meilleures sources du droit, de la philosophie, de l'histoire et bien sûr de la littérature. Cette convocation des disciplines était bien le moins pour renverser deux siècles de consensus littéraire.
Son postulat est que l'image communément admise d'un Sade immoraliste, vautré dans le stupre, le crime, la torture et le viol, apologiste cynique de la débauche pour la débauche, est un contre-sens absolu. Autrement dit une véritable lecture à l'envers, conséquence d'une étude fractionnée de l'oeuvre, atomisant le corpus sadien pour le rendre plus vulnérable et indéchiffrable, quand sa réunion en un seul bloc totalisateur (romans, textes philosophiques, lettres) révèle au contraire une harmonie sans hiatus avec la réflexion pénale de son temps.
Après une première partie classique sur l'ordre tel qu'on le pratiquait sous l'Ancien régime, et sur les "débauches outrées", l'affaire Rose Keller et l'affaire de Marseille déjà bien connues des lecteurs de Sade, l'auteur, juriste et philosophe de formation, donne la pleine mesure de l'originalité de ses recherches : le despotisme passionnel dans l'ordre libertin, les rapports entre punition et plaisir...
"Dans quelle mesure Sade pense-t-il ce qu'il écrit?" se demande-t-il, convaincu qu'il entendait peindre le vice afin de le faire mieux détester, que le mal n'était à ses yeux qu'un moyen de parvenir au bien et que Sade était un humaniste en ce qu'il voulait punir pour corriger.
Voilà qui fera certainement hurler. Tant mieux ! Depuis le temps, le fantôme du marquis en a entendu d'autres
- Falenn
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Ecrit le 28 oct.05, 11:47
Qui a écrit :
Bref, le peuple se met à hurler "Barabbas, Barabbas, mort aux vaches, à bas la calotte" et, crucifié entre deux souteneurs dont un indicateur, il rend le dernier soupir, les femmes se vautrent sur le sol en hurlant leur douleur, un coq chante et le tonnerre fait son bruit habituel.
Confortablement installé sur son nuage amiral, Dieu le père, de la maison Dieu-père-fils-Saint-Esprit-and-Cie, pousse un immense soupir de satisfaction, aussitôt deux ou trois petits nuages subalternes éclatent avec obséquiosité et Dieu père s'écrie: "Que je sois loué, que ma sainte raison sociale soit bénie, mon fils bien-aimé a la croix, ma maison est lancée." Aussitôt il passe les commandes et les grandes manufactures de scapulaires entrent en transes, on refuse du monde aux catacombes et, dans les familles qui méritent ce nom, il est de fort bon ton d'avoir au moins deux enfants dévorés par les lions.
Bref, le peuple se met à hurler "Barabbas, Barabbas, mort aux vaches, à bas la calotte" et, crucifié entre deux souteneurs dont un indicateur, il rend le dernier soupir, les femmes se vautrent sur le sol en hurlant leur douleur, un coq chante et le tonnerre fait son bruit habituel.
Confortablement installé sur son nuage amiral, Dieu le père, de la maison Dieu-père-fils-Saint-Esprit-and-Cie, pousse un immense soupir de satisfaction, aussitôt deux ou trois petits nuages subalternes éclatent avec obséquiosité et Dieu père s'écrie: "Que je sois loué, que ma sainte raison sociale soit bénie, mon fils bien-aimé a la croix, ma maison est lancée." Aussitôt il passe les commandes et les grandes manufactures de scapulaires entrent en transes, on refuse du monde aux catacombes et, dans les familles qui méritent ce nom, il est de fort bon ton d'avoir au moins deux enfants dévorés par les lions.
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- Localisation : Sur Terre ! parisienne...
Ecrit le 28 oct.05, 13:16
L'instituteur philosophe... se pose là aussi !
Belle explication et démonstration... de la Trinité
Ames sensibles....abstenez vous -juste au cas où-
http://desade.free.fr/contes/instituteur.html
Belle explication et démonstration... de la Trinité
Ames sensibles....abstenez vous -juste au cas où-
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- osmosis203
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