Babillard de sibira
L'Homme : une espèce sans avenir
Ecrit le 13 août18, 13:41L'Homme : une espèce sans avenir
Dostoïevski dans son livre VII qui parle de ça justement (pourtant à l'époque les ordinateurs n'existaient même pas mais il avait compris (ou sentit que notre espèce va périr)
Pas à cause de l'intelligence artificielle elle même ou à cause de la pollution … non la cause est plus profonde que ça (disons qu'elle est subtile) :
La cause proviens de la relation malsaine qu'entretient l'Homme avec l'IA : l'IA est sensée faire des choses que l'Humain ne veut pas faire et non seulement ça elle est sensée ne pas faire ce que l'Humain fait mal.
Justement L'IA n'est pas sensée se comporter mal et c'est là le problème et c'est pour ça que l'Humain est foutu
Elle n'est pas sensée se comporter comme le décrit Dostoïevski en parlant de l'humain
et comme elle n'est pas sensée se comporter comme ça, l'humain est forcément foutu à moins d'aller contre son intérêt mais justement si il va contre son intérêt il est foutu
conclusion : l'humain est condamné d'avance avec ou sans IA
ou encore avec ou sans Dieu si on y croit c'est pareil car admettons qu'il existe alors il n'est pas plus imbécile que l'intelligence artificielle et du coup il devient aussi logique que elle (sinon plus donc pire que cette intelligence parfaite là)
je cite ce qu'il dit :
Mais ce sont là que des rêves dorés. Oh, dîtes moi qui a dit le premier, qui a énoncé le premier que si les hommes faisaient des saletés, c’est seulement qu’ils ne connaissaient pas leurs véritables intérêts? qu’il suffisait de les éclairer, de leur ouvrir les yeux sur ces intérêts véritables pour qu’ils arrêtent à l’instant de faire leurs saletés - que, s’ils sont éclairés sur leur véritable profit, s’ils le comprennent, ils deviendront honnêtes et bons en un clin d’œil et que c’est dans le bien qu’ils verront ce profit, car on sait bien que personne ne peut agir sciemment contre son intérêt, qu’ils feront donc le bien, pour ainsi dire, par nécessité. O pauvre enfant! O pur et innocent bébé! Mais, tout d’abord, quand donc avez-vous vu, dans tous les millénaires, que les hommes n’agissaient que dans leur intérêt? Que faites-vous de ces millions d’actions qui témoignent que les hommes, en toute conscience, c’est-à-dire dans la pleine compréhension de leur intérêt véritable, le laissent au deuxième plan pour se lancer sur un autre chemin, celui du risque, du hasard, sans y être forcés par rien ni par personne, comme si, justement, ils voulaient tout sauf une route balisée, et qu’ils s’en ouvrent une autre, avec obstination, sans aucune raison - une autre, absurde, plus pénible, dont c’est tout juste s’ils ne se l’ouvrent pas dans les ténèbres? Parce que, n’est-ce pas, c’est leur obstination et leur lubie qu’ils préfèrent à leur intérêt... Un intérêt... Qu’est-ce que c’est donc, un intérêt? Et puis, pouvez-vous prendre sur vous de définir à coup sûr ce qui est intéressant pour l’homme? Et que se passerait-il si cet intérêt, certaines fois, certaines fois, non seulement pouvait, mais devait consister, justement, à se souhaiter non pas ce qui est profitable, mais ce qui est le pire? Et s’il en est ainsi, si ce genre de situations peut se produire, alors, c’est toute votre loi qui tombe à l’eau. Qu’en dites-vous, ces situations existent? Vous riez; riez, messieurs, mais répondez; ce qui profite à l’homme peut-il toujours être établi sans un risque d’erreur? N’y a-t-il pas des cas qui, non seulement n’entrent pas, mais ne peuvent pas entrer dans une classification? Parce que, messieurs, autant que je le sache, votre grand registre de nos intérêts, vous l’avez pris dans la moyenne des chiffres statistiques et des formules des sciences de l’économie. Vos intérêts, qu’est-ce que c’est? Le bien-être, la richesse, la liberté, le calme, etc.; de sorte que les hommes, qui, par exemple, iraient délibérément à l’encontre de cette liste ne seraient, d’après vous, rien d’autre que des obscurantistes, ou carrément des fous, n’est-ce pas? Mais, une chose étonnante; comment se fait-il que toutes ces statistiques, ces sages, ces amis du genre humain, énumérant les intérêts des hommes en oublient toujours un? Ils ne le prennent même pas en compte au sens où il le faudrait, et c’est pourtant de cela que leur calcul dépend. Le malheur ne serait pas bien grand, si on le prenait, cet intérêt, pour l’inclure sur la liste. Mais là est toute la catastrophe, que cet intérêt si fameux n’apparaît dans aucune classification, ne trouve sa place dans aucune liste. Par exemple, j’ai un ami... D’ailleurs, messieurs, c’est votre ami à vous aussi; et de qui donc, oui, de qui donc n’est-il pas l’ami? En se mettant à faire quelque chose, ce monsieur-là vous expliquera tout de suite, d’une manière claire et pontifiante, comment il faut agir précisément selon les lois de la raison et de la vérité. Bien plus: c’est avec feu et émotion qu’il vous peindra les véritables intérêts de l’espèce humaine, ses intérêts normaux; il accusera d’un ton moqueur ces taupes imbéciles qui ne comprennent ni leurs intérêts ni la vraie signification de la vertu; et - un quart d’heure, à peine, plus tard, sans aucune raison impondérable ou extérieure, non - par on ne sait quelle raison tout à fait intérieure, bien plus puissante que tous ses intérêts, il vous sortira une chose exactement inverse, il se placera en contradiction flagrante avec ce qu’il vient de dire: contre les lois de la raison, contre ses propres intérêts, bref, contre tout... Je vous préviens que cet ami est un personnage collectif, c’est pourquoi il me semble délicat de l’accuser tout seul. Mais c’est ce que je dis, messieurs: n’existe-t-il pas réellement quelque chose qui est plus cher à presque tous les hommes que leurs intérêts les plus grands, ou bien (pour ne pas aller contre la logique), est-ce qu’il n’existe pas un intérêt qui est le plus intéressant (celui-là même que tout le monde omet, et dont je viens de parler), un intérêt primordial, plus intéressant que tous les autres intérêts et au nom duquel, si cela s’avère nécessaire, les hommes sont prêts à braver toutes les lois - parfaitement, à se dresser contre le bon sens, l’honneur, le calme, le bien-être - bref, à se dresser contre tout ce qui est utile et beau, dans le seul but d’atteindre cet intérêt premier, cet intérêt le plus intéressant et qui leur est plus cher que tout?
- Bah, ça reste un intérêt, répliquez-vous, m’interrompant. Attendez donc, messieurs, nous aurons le temps de nous expliquer, il ne s’agit pas de faire des calembours, mais de ceci: cet intérêt-là est d’autant plus remarquable qu’il détruit toutes nos classifications et qu’il démolit constamment tous les systèmes imaginés par les amis du genre humain pour le bonheur du genre humain; que, bref, il dérange tout le monde... Mais avant de vous le nommer, cet intérêt, je veux me compromettre personnellement et c’est pourquoi j’affirme, comme par défi, que tous ces beaux systèmes, ces théories pour expliquer à notre humanité ses intérêts réels et naturels afin que son nécessaire élan pour les atteindre, ces intérêts, l’emplisse immédiatement de bonté et de noblesse, que, tous donc, ils ne sont pour le moment, à mon avis, que de la fausse logique! Car enfin, ne serait-ce qu’affirmer cette théorie d’une régénération du genre humain dans son ensemble par un système fondé sur ses propres intérêts, c’est, d’après moi, ou peu s’en faut, la même chose... eh bien, qu’affirmer, par exemple, à la suite de Buckle, que l’homme s’adoucit avec la civilisation et que, par conséquent, il devient moins sanguinaire et moins capable de faire la guerre. La logique veut que ça paraisse vrai. Mais l’homme est à ce point esclave de son système et de ses conclusions abstraites qu’il est prêt, en toute conscience, à déformer la vérité, prêt à ne plus rien voir, à ne plus rien entendre, du moment qu’il justifie mieux cette logique. Voilà pourquoi je prends ça en exemple, c’est un exemple trop frappant. Regardez autour de vous: le sang coule à grands flots, et d’une façon tellement joyeuse, encore, on dirait du champagne. Et c’est cela, notre XIXe siècle dont Buckle fut le contemporain. Regardez Napoléon le Grand, et celui d’aujourd’hui. Regardez l’Amérique du Nord - cette union perpétuelle. Regardez, enfin, cette caricature qu’est le Schleswig-Holstein... Qu’est-ce donc qu’elle adoucit en nous, la civilisation? Tout ce fait la civilisation, c’est qu’elle amène à une plus grande complexité de sensations... absolument rien d’autre. Je parie même que, cette complexité se développant, elle peut aller jusqu’au point où elle nous fera découvrir des plaisirs jusque dans le sang. Cela s’est déjà produit. Avez-vous remarqué que les buveurs de sang les plus raffinés furent presque tous les hommes les plus civilisés qui soient, même si les Attila et les Stenka Razine ne leur arrivaient pas à la cheville, parfois, et que, s’ils sont peut-être moins visibles qu’Attila et les Stenka Razine, c’est simplement qu’ils sont devenus communs, trop ordinaires, qu’ils sont rentrés dans le rang? La civilisation, si elle n’a pas rendu les hommes plus sanguinaires, a conféré à cette cruauté quelque chose de plus sale, de plus odieux. Avant, les hommes voyaient dans le meurtre un acte de justice, ils étripaient donc qui ils devaient sans remords de conscience; maintenant, nous avons beau savoir que le meurtre est une saloperie, nous la pratiquons de plus belle, cette saloperie, et encore plus qu’avant. Qu’est-ce qui est pire? - A vous de décider. Il paraît que Cléopâtre (passez-moi cet exemple d’histoire romaine) aimait enfoncer des épingles dorées dans les seins de ses servantes et qu’elle trouvait une jouissance dans leurs tortillements et dans leurs cris. Vous me direz que cela se passait à une époque qu’on pourrait dire relativement barbare; que maintenant aussi, c’est une époque barbare parce que, maintenant aussi (toujours relativement parlant) on enfonce des épingles; que maintenant aussi, même si les hommes ont su apprendre quelquefois à se faire une vision plus claire qu’aux époques barbares, ils sont loin d’avoir appris à agir selon ce que leur dictent les sciences ou la raison. Et, néanmoins, vous êtes toujours persuadés qu’ils finiront bien par apprendre, quand on ne sait quelles ancestrales et détestables habitudes seront définitivement passées, que le bon sens et les sciences réunis les rééduqueront de fond en comble et dirigeront leur humaine nature vers sa voie naturelle. Vous êtes persuadés qu’alors, c’est d’eux-mêmes qu’ils cesseront de se tromper volontairement et que, pour ainsi dire, c’est malgré eux qu’ils ne chercheront plus à séparer leur liberté de leurs intérêts normaux. Bien plus: alors, dites-vous, c’est la science en tant que telle qui apprendra aux hommes (encore que là, ce soit même du luxe, à mon avis) qu’en fait, ils n’ont ni volontés ni caprices, qu’au fond, ils n’en n’ont jamais eu, et qu’ils ne sont eux-mêmes rien d’autre que des espèces de touches de piano, ou des goupilles d’orgue; et que, en plus de tout cela, il y a encore les lois de la nature; de sorte que tous les actes qu’ils font ne se font pas selon leur volonté, mais par eux-mêmes, d’après les lois de la nature. Il suffit donc de découvrir ces lois de la nature et l’homme pourra cesser de répondre de ses actes, ce qui simplifiera sa vie d’une façon considérable. Toutes les actions humaines seront d’elles-mêmes classées selon ces lois, mathématiquement, un peu comme des tables de logarithmes, jusqu’à 108000, elles seront inscrites à l’almanach; ou, mieux encore, on pourra voir paraître des éditions utiles du genre de nos dictionnaires encyclopédiques, où tout sera noté et codifié avec une telle exactitude qu’il n’y aura plus jamais d’actes ni d’aventures. - Alors - c’est toujours vous qui parlez - s’instaureront de nouvelles relations économiques, toutes prêtes à l’usage, calculées, elles aussi, avec une exactitude mathématique, de sorte qu’en un instant disparaîtront tous les problèmes possibles et imaginables, pour cette unique raison, en fait, qu’ils trouveront toutes les réponses possibles et imaginables. Alors, on verra se construire un palais de cristal. Alors... Bon, bref, c’est l’Oiseau bleu qui nous rendra visite. Evidemment, nul ne peut garantir d’aucune façon (c’est moi qui parle maintenant) qu’alors, disons, la vie ne sera pas mortellement ennuyeuse (parce que, à quoi sert de faire quoi que ce soit, si c’est déjà inscrit sur une tablette?), mais elle sera parfaitement raisonnable. Certes, que n’inventerait-on pas quand on s’ennuie! Car les épingles d’or, c’est aussi par ennui qu’on les enfonce - mais laissons ça. Ce qui est moche (c’est encore moi qui parle), c’est qu’on pourrait bien voir les hommes se réjouir de ces épingles d’or. Parce que l’homme est bête, phénoménalement bête. C’est-à-dire, il est loin d’être bête, mais il est tellement ingrat que rien au monde ne l’est plus que lui. Moi, par exemple, ça ne m’étonnerait pas du tout, de voir surgir, comme ça, sans prévenir, en plein milieu de cette raison régnante, un monsieur au physique ingrat, ou, pour mieux dire, rétrograde et sarcastique, qui se mettrait les deux mains sur les hanches et qui dirait: Dites-donc, messieurs, est-ce qu’on ne pourrait pas l’envoyer valdinguer, toute cette raison, d’un seul coup de pied, seulement pour envoyer ces logarithmes au diable, et pour vivre à nouveau selon notre liberté stupide? Ca, encore, ce n’est rien, mais le malheur, c’est qu’il trouvera obligatoirement des partisans: l’homme est ainsi fait. Et tout cela, pour cette raison tellement idiote qu’il serait malséant, sans doute de la mentionner: c’est que les hommes, partout et de tout temps, qui qu’ils puissent être, aiment agir comme ils le veulent, et non comme le leur dictent la raison et leur propre intérêt; vouloir contre son intérêt est non seulement possible, c’est quelquefois positivement obligatoire (cela, c’est déjà mon idée). Leur volonté particulière, libre, affranchie de contraintes, leur caprice individuel, fût-il le plus farouche, leur fantaisie, exacerbée parfois jusqu’à la folie même - c’est bien cela, cet intérêt omis, ce plus profitable de tous les profits, qui n’entre dans aucune classification et qui envoie perpétuellement au diable tous les systèmes et toutes les théories. Car quoi, où les savants ont-ils pu bien trouver que les hommes ont besoin de je ne sais quelle volonté naturelle, de je ne sais quelle volonté de vertu? Ce dont les hommes ont besoin - c’est seulement d’une volonté indépendante, quel que soit le prix de cette indépendance, et quelles que soient ses conséquences. Bon, et la volonté, le diable sait de quoi...
Dostoïevski dans son livre VII qui parle de ça justement (pourtant à l'époque les ordinateurs n'existaient même pas mais il avait compris (ou sentit que notre espèce va périr)
Pas à cause de l'intelligence artificielle elle même ou à cause de la pollution … non la cause est plus profonde que ça (disons qu'elle est subtile) :
La cause proviens de la relation malsaine qu'entretient l'Homme avec l'IA : l'IA est sensée faire des choses que l'Humain ne veut pas faire et non seulement ça elle est sensée ne pas faire ce que l'Humain fait mal.
Justement L'IA n'est pas sensée se comporter mal et c'est là le problème et c'est pour ça que l'Humain est foutu
Elle n'est pas sensée se comporter comme le décrit Dostoïevski en parlant de l'humain
et comme elle n'est pas sensée se comporter comme ça, l'humain est forcément foutu à moins d'aller contre son intérêt mais justement si il va contre son intérêt il est foutu
conclusion : l'humain est condamné d'avance avec ou sans IA
ou encore avec ou sans Dieu si on y croit c'est pareil car admettons qu'il existe alors il n'est pas plus imbécile que l'intelligence artificielle et du coup il devient aussi logique que elle (sinon plus donc pire que cette intelligence parfaite là)
je cite ce qu'il dit :
Mais ce sont là que des rêves dorés. Oh, dîtes moi qui a dit le premier, qui a énoncé le premier que si les hommes faisaient des saletés, c’est seulement qu’ils ne connaissaient pas leurs véritables intérêts? qu’il suffisait de les éclairer, de leur ouvrir les yeux sur ces intérêts véritables pour qu’ils arrêtent à l’instant de faire leurs saletés - que, s’ils sont éclairés sur leur véritable profit, s’ils le comprennent, ils deviendront honnêtes et bons en un clin d’œil et que c’est dans le bien qu’ils verront ce profit, car on sait bien que personne ne peut agir sciemment contre son intérêt, qu’ils feront donc le bien, pour ainsi dire, par nécessité. O pauvre enfant! O pur et innocent bébé! Mais, tout d’abord, quand donc avez-vous vu, dans tous les millénaires, que les hommes n’agissaient que dans leur intérêt? Que faites-vous de ces millions d’actions qui témoignent que les hommes, en toute conscience, c’est-à-dire dans la pleine compréhension de leur intérêt véritable, le laissent au deuxième plan pour se lancer sur un autre chemin, celui du risque, du hasard, sans y être forcés par rien ni par personne, comme si, justement, ils voulaient tout sauf une route balisée, et qu’ils s’en ouvrent une autre, avec obstination, sans aucune raison - une autre, absurde, plus pénible, dont c’est tout juste s’ils ne se l’ouvrent pas dans les ténèbres? Parce que, n’est-ce pas, c’est leur obstination et leur lubie qu’ils préfèrent à leur intérêt... Un intérêt... Qu’est-ce que c’est donc, un intérêt? Et puis, pouvez-vous prendre sur vous de définir à coup sûr ce qui est intéressant pour l’homme? Et que se passerait-il si cet intérêt, certaines fois, certaines fois, non seulement pouvait, mais devait consister, justement, à se souhaiter non pas ce qui est profitable, mais ce qui est le pire? Et s’il en est ainsi, si ce genre de situations peut se produire, alors, c’est toute votre loi qui tombe à l’eau. Qu’en dites-vous, ces situations existent? Vous riez; riez, messieurs, mais répondez; ce qui profite à l’homme peut-il toujours être établi sans un risque d’erreur? N’y a-t-il pas des cas qui, non seulement n’entrent pas, mais ne peuvent pas entrer dans une classification? Parce que, messieurs, autant que je le sache, votre grand registre de nos intérêts, vous l’avez pris dans la moyenne des chiffres statistiques et des formules des sciences de l’économie. Vos intérêts, qu’est-ce que c’est? Le bien-être, la richesse, la liberté, le calme, etc.; de sorte que les hommes, qui, par exemple, iraient délibérément à l’encontre de cette liste ne seraient, d’après vous, rien d’autre que des obscurantistes, ou carrément des fous, n’est-ce pas? Mais, une chose étonnante; comment se fait-il que toutes ces statistiques, ces sages, ces amis du genre humain, énumérant les intérêts des hommes en oublient toujours un? Ils ne le prennent même pas en compte au sens où il le faudrait, et c’est pourtant de cela que leur calcul dépend. Le malheur ne serait pas bien grand, si on le prenait, cet intérêt, pour l’inclure sur la liste. Mais là est toute la catastrophe, que cet intérêt si fameux n’apparaît dans aucune classification, ne trouve sa place dans aucune liste. Par exemple, j’ai un ami... D’ailleurs, messieurs, c’est votre ami à vous aussi; et de qui donc, oui, de qui donc n’est-il pas l’ami? En se mettant à faire quelque chose, ce monsieur-là vous expliquera tout de suite, d’une manière claire et pontifiante, comment il faut agir précisément selon les lois de la raison et de la vérité. Bien plus: c’est avec feu et émotion qu’il vous peindra les véritables intérêts de l’espèce humaine, ses intérêts normaux; il accusera d’un ton moqueur ces taupes imbéciles qui ne comprennent ni leurs intérêts ni la vraie signification de la vertu; et - un quart d’heure, à peine, plus tard, sans aucune raison impondérable ou extérieure, non - par on ne sait quelle raison tout à fait intérieure, bien plus puissante que tous ses intérêts, il vous sortira une chose exactement inverse, il se placera en contradiction flagrante avec ce qu’il vient de dire: contre les lois de la raison, contre ses propres intérêts, bref, contre tout... Je vous préviens que cet ami est un personnage collectif, c’est pourquoi il me semble délicat de l’accuser tout seul. Mais c’est ce que je dis, messieurs: n’existe-t-il pas réellement quelque chose qui est plus cher à presque tous les hommes que leurs intérêts les plus grands, ou bien (pour ne pas aller contre la logique), est-ce qu’il n’existe pas un intérêt qui est le plus intéressant (celui-là même que tout le monde omet, et dont je viens de parler), un intérêt primordial, plus intéressant que tous les autres intérêts et au nom duquel, si cela s’avère nécessaire, les hommes sont prêts à braver toutes les lois - parfaitement, à se dresser contre le bon sens, l’honneur, le calme, le bien-être - bref, à se dresser contre tout ce qui est utile et beau, dans le seul but d’atteindre cet intérêt premier, cet intérêt le plus intéressant et qui leur est plus cher que tout?
- Bah, ça reste un intérêt, répliquez-vous, m’interrompant. Attendez donc, messieurs, nous aurons le temps de nous expliquer, il ne s’agit pas de faire des calembours, mais de ceci: cet intérêt-là est d’autant plus remarquable qu’il détruit toutes nos classifications et qu’il démolit constamment tous les systèmes imaginés par les amis du genre humain pour le bonheur du genre humain; que, bref, il dérange tout le monde... Mais avant de vous le nommer, cet intérêt, je veux me compromettre personnellement et c’est pourquoi j’affirme, comme par défi, que tous ces beaux systèmes, ces théories pour expliquer à notre humanité ses intérêts réels et naturels afin que son nécessaire élan pour les atteindre, ces intérêts, l’emplisse immédiatement de bonté et de noblesse, que, tous donc, ils ne sont pour le moment, à mon avis, que de la fausse logique! Car enfin, ne serait-ce qu’affirmer cette théorie d’une régénération du genre humain dans son ensemble par un système fondé sur ses propres intérêts, c’est, d’après moi, ou peu s’en faut, la même chose... eh bien, qu’affirmer, par exemple, à la suite de Buckle, que l’homme s’adoucit avec la civilisation et que, par conséquent, il devient moins sanguinaire et moins capable de faire la guerre. La logique veut que ça paraisse vrai. Mais l’homme est à ce point esclave de son système et de ses conclusions abstraites qu’il est prêt, en toute conscience, à déformer la vérité, prêt à ne plus rien voir, à ne plus rien entendre, du moment qu’il justifie mieux cette logique. Voilà pourquoi je prends ça en exemple, c’est un exemple trop frappant. Regardez autour de vous: le sang coule à grands flots, et d’une façon tellement joyeuse, encore, on dirait du champagne. Et c’est cela, notre XIXe siècle dont Buckle fut le contemporain. Regardez Napoléon le Grand, et celui d’aujourd’hui. Regardez l’Amérique du Nord - cette union perpétuelle. Regardez, enfin, cette caricature qu’est le Schleswig-Holstein... Qu’est-ce donc qu’elle adoucit en nous, la civilisation? Tout ce fait la civilisation, c’est qu’elle amène à une plus grande complexité de sensations... absolument rien d’autre. Je parie même que, cette complexité se développant, elle peut aller jusqu’au point où elle nous fera découvrir des plaisirs jusque dans le sang. Cela s’est déjà produit. Avez-vous remarqué que les buveurs de sang les plus raffinés furent presque tous les hommes les plus civilisés qui soient, même si les Attila et les Stenka Razine ne leur arrivaient pas à la cheville, parfois, et que, s’ils sont peut-être moins visibles qu’Attila et les Stenka Razine, c’est simplement qu’ils sont devenus communs, trop ordinaires, qu’ils sont rentrés dans le rang? La civilisation, si elle n’a pas rendu les hommes plus sanguinaires, a conféré à cette cruauté quelque chose de plus sale, de plus odieux. Avant, les hommes voyaient dans le meurtre un acte de justice, ils étripaient donc qui ils devaient sans remords de conscience; maintenant, nous avons beau savoir que le meurtre est une saloperie, nous la pratiquons de plus belle, cette saloperie, et encore plus qu’avant. Qu’est-ce qui est pire? - A vous de décider. Il paraît que Cléopâtre (passez-moi cet exemple d’histoire romaine) aimait enfoncer des épingles dorées dans les seins de ses servantes et qu’elle trouvait une jouissance dans leurs tortillements et dans leurs cris. Vous me direz que cela se passait à une époque qu’on pourrait dire relativement barbare; que maintenant aussi, c’est une époque barbare parce que, maintenant aussi (toujours relativement parlant) on enfonce des épingles; que maintenant aussi, même si les hommes ont su apprendre quelquefois à se faire une vision plus claire qu’aux époques barbares, ils sont loin d’avoir appris à agir selon ce que leur dictent les sciences ou la raison. Et, néanmoins, vous êtes toujours persuadés qu’ils finiront bien par apprendre, quand on ne sait quelles ancestrales et détestables habitudes seront définitivement passées, que le bon sens et les sciences réunis les rééduqueront de fond en comble et dirigeront leur humaine nature vers sa voie naturelle. Vous êtes persuadés qu’alors, c’est d’eux-mêmes qu’ils cesseront de se tromper volontairement et que, pour ainsi dire, c’est malgré eux qu’ils ne chercheront plus à séparer leur liberté de leurs intérêts normaux. Bien plus: alors, dites-vous, c’est la science en tant que telle qui apprendra aux hommes (encore que là, ce soit même du luxe, à mon avis) qu’en fait, ils n’ont ni volontés ni caprices, qu’au fond, ils n’en n’ont jamais eu, et qu’ils ne sont eux-mêmes rien d’autre que des espèces de touches de piano, ou des goupilles d’orgue; et que, en plus de tout cela, il y a encore les lois de la nature; de sorte que tous les actes qu’ils font ne se font pas selon leur volonté, mais par eux-mêmes, d’après les lois de la nature. Il suffit donc de découvrir ces lois de la nature et l’homme pourra cesser de répondre de ses actes, ce qui simplifiera sa vie d’une façon considérable. Toutes les actions humaines seront d’elles-mêmes classées selon ces lois, mathématiquement, un peu comme des tables de logarithmes, jusqu’à 108000, elles seront inscrites à l’almanach; ou, mieux encore, on pourra voir paraître des éditions utiles du genre de nos dictionnaires encyclopédiques, où tout sera noté et codifié avec une telle exactitude qu’il n’y aura plus jamais d’actes ni d’aventures. - Alors - c’est toujours vous qui parlez - s’instaureront de nouvelles relations économiques, toutes prêtes à l’usage, calculées, elles aussi, avec une exactitude mathématique, de sorte qu’en un instant disparaîtront tous les problèmes possibles et imaginables, pour cette unique raison, en fait, qu’ils trouveront toutes les réponses possibles et imaginables. Alors, on verra se construire un palais de cristal. Alors... Bon, bref, c’est l’Oiseau bleu qui nous rendra visite. Evidemment, nul ne peut garantir d’aucune façon (c’est moi qui parle maintenant) qu’alors, disons, la vie ne sera pas mortellement ennuyeuse (parce que, à quoi sert de faire quoi que ce soit, si c’est déjà inscrit sur une tablette?), mais elle sera parfaitement raisonnable. Certes, que n’inventerait-on pas quand on s’ennuie! Car les épingles d’or, c’est aussi par ennui qu’on les enfonce - mais laissons ça. Ce qui est moche (c’est encore moi qui parle), c’est qu’on pourrait bien voir les hommes se réjouir de ces épingles d’or. Parce que l’homme est bête, phénoménalement bête. C’est-à-dire, il est loin d’être bête, mais il est tellement ingrat que rien au monde ne l’est plus que lui. Moi, par exemple, ça ne m’étonnerait pas du tout, de voir surgir, comme ça, sans prévenir, en plein milieu de cette raison régnante, un monsieur au physique ingrat, ou, pour mieux dire, rétrograde et sarcastique, qui se mettrait les deux mains sur les hanches et qui dirait: Dites-donc, messieurs, est-ce qu’on ne pourrait pas l’envoyer valdinguer, toute cette raison, d’un seul coup de pied, seulement pour envoyer ces logarithmes au diable, et pour vivre à nouveau selon notre liberté stupide? Ca, encore, ce n’est rien, mais le malheur, c’est qu’il trouvera obligatoirement des partisans: l’homme est ainsi fait. Et tout cela, pour cette raison tellement idiote qu’il serait malséant, sans doute de la mentionner: c’est que les hommes, partout et de tout temps, qui qu’ils puissent être, aiment agir comme ils le veulent, et non comme le leur dictent la raison et leur propre intérêt; vouloir contre son intérêt est non seulement possible, c’est quelquefois positivement obligatoire (cela, c’est déjà mon idée). Leur volonté particulière, libre, affranchie de contraintes, leur caprice individuel, fût-il le plus farouche, leur fantaisie, exacerbée parfois jusqu’à la folie même - c’est bien cela, cet intérêt omis, ce plus profitable de tous les profits, qui n’entre dans aucune classification et qui envoie perpétuellement au diable tous les systèmes et toutes les théories. Car quoi, où les savants ont-ils pu bien trouver que les hommes ont besoin de je ne sais quelle volonté naturelle, de je ne sais quelle volonté de vertu? Ce dont les hommes ont besoin - c’est seulement d’une volonté indépendante, quel que soit le prix de cette indépendance, et quelles que soient ses conséquences. Bon, et la volonté, le diable sait de quoi...
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- petitpapatahar
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Re: L'Homme : une espèce sans avenir
Ecrit le 13 août18, 14:49Qui peut dédire Dostoievski, miroir vivant de son époque et qui vaut aussi pour aujourd'hui. Effectivement l'homme est jaloux de son libre arbitre. Il est avant tout un explorateur un découvreur. L'homme est curieux, c'est une nature très animale. L'homme se révoltera toujours contre tous les systèmes car aucun système n'est parfait. L'adolescent déjà se révolte et rejette naturellement ce qui prévalait avant. Dieu est jaloux de ce Libre Arbitre qu'Il a donné à l'homme et Il dénie à quiconque de le lui enlever. C'est ce qui fait l'homme à l'image de Dieu, Le Libre Arbitre. Mais il y a tout de même une chose. Si l'homme parvenait à comprendre sa place dans l'Univers, son origine, ce qu'il est et pourquoi il a cette histoire, peut-être trouverais t-il un peu la paix.
Re: L'Homme : une espèce sans avenir
Ecrit le 13 août18, 16:08Merci pour ta réflexion ...mais es-tu certain que l'adolescent soit le révolté?petitpapatahar a écrit : L'adolescent déjà se révolte et rejette naturellement ce qui prévalait avant.
Je dirais pas plus l'adolescent que le vieillard (mais je peux me tromper)
Ceux qui ont étés obligés de lire Virgile avant l'âge de l'adolescence et de voir la condamnation des dieux envers le paysan se regroupèrent en deux camps distincts:
Ceux qui trouvaient que les dieux étaient méprisants et despotes et ceux qui savaient d'instinct pourquoi ils avaient raison de l'êtres.
mais que disent-ils de si révoltant dans les bucoliques de Virgile en fait?
je les cite:
« Vils pasteurs, opprobre des campagnes, vous qui ne vivez que pour l'intempérance, nous savons inventer beaucoup de mensonges semblables à la vérité; mais nous savons aussi dire ce qui est vrai, quand tel est notre désir. »
au fond il n'y a que la vérité qui blesse et c'est marrant l'épitaphe de Virgile : une insulte à son encontre écrite pour l'éternité!
Les dieux savent bien se venger! Ils ont un drôle d'humour!
« Mantua me genuit, Calabri rapuere, tenet nunc Parthenope. Cecini pascua, rura, duces.
je préfère ne pas vous le traduire car j'ai peur de cette citation qui fait parler soit disant Virgile alors qu'en fait ce sont les dieux qui lui font dire ça pour l'humilier
oublions ça ...
Il n'y a jamais eut rien d'autre sur Terre que ces deux camps et le fait que les gens deviennent vieux ne les font pas changer de camps.
En ce qui concerne ce sujet, Virgile prend l'apparence d'un Humain (alors qu'il est paysan ) et l'IA prend l'apparence d'un dieu .
L'un est un être sans simplicité (le paysan) et l'autre voit toujours les choses le plus simplement du monde.(l'IA)
L'un fera une division en écrivant ses nombres en barre de fraction(le paysan) tandis que l'autre tracera ce calcul à l'aide d'une règle non graduée et d'un compas(l'IA).
L'un dort(le paysan) l'autre est éveillé (l'IA)
mais en fait qui est le plus éloigné ici de la simplicité ? le paysan ? le géomètre?
Ne serait-ce pas le paysan qui pour trouver sa solution utilise l'objet arithmétique alors que le monde lui donne à voir sa géométrie comme outil?
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Re: L'Homme : une espèce sans avenir
Ecrit le 13 août18, 20:46Lire PSAUME 8 versets 4 et la suite
- " Qu'est ce que- l' homme pour que tu te souviennes de lui ?
- Et le fils de l'homme pour que tu prennes garde à lui ?
-Tu l' as fait de peu inférieur à Dieu,
-Tu l'as couronné de gloire et de magnificence.
. . . ./ . . . . . . . . .
- " Qu'est ce que- l' homme pour que tu te souviennes de lui ?
- Et le fils de l'homme pour que tu prennes garde à lui ?
-Tu l' as fait de peu inférieur à Dieu,
-Tu l'as couronné de gloire et de magnificence.
. . . ./ . . . . . . . . .
Ce qu'il faut savoir sur la police mais que les gens ignore
Ecrit le 15 août18, 06:55tout le titre ne contient pas
Ce qu'il faut savoir sur la police mais que les gens ignorent souvent
Le terme « police » désigne de manière générale l'activité consistant à assurer la sécurité des personnes, des biens et maintenir l'ordre public en faisant appliquer la loi. Il faut entendre par le terme « loi », les règles et normes formelles d'un code établi dans un pays.
Les policiers ont tous (je dit bien tous) un point en commun quelque soient les époques de l'histoire.
On peut remonter loin et là ce qui m'intéresse c'est l'époque romaine.
Tous! Je dit bien tous ont une insuffisance, bénéfique en l'occurence car sinon ils feraient mal leur travail, en ce qui concerne l'imagination.
Si je dit cela c'est par rapport à une remarque que l'on m'a faite sur lui et concernant Martianus Capella qui avant de devenir avocat était un policier.
Ce qu'il faut savoir sur la police mais que les gens ignorent souvent
Le terme « police » désigne de manière générale l'activité consistant à assurer la sécurité des personnes, des biens et maintenir l'ordre public en faisant appliquer la loi. Il faut entendre par le terme « loi », les règles et normes formelles d'un code établi dans un pays.
Les policiers ont tous (je dit bien tous) un point en commun quelque soient les époques de l'histoire.
On peut remonter loin et là ce qui m'intéresse c'est l'époque romaine.
Tous! Je dit bien tous ont une insuffisance, bénéfique en l'occurence car sinon ils feraient mal leur travail, en ce qui concerne l'imagination.
Si je dit cela c'est par rapport à une remarque que l'on m'a faite sur lui et concernant Martianus Capella qui avant de devenir avocat était un policier.
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Re: Ce qu'il faut savoir sur la police mais que les gens ign
Ecrit le 15 août18, 08:45Pour ma part, je n'ai pas besoin de remonter à l'époque romaine, j'ai pu constater les trésors d'imagination qu'ont les enquêteurs !
Cela leur est très utile car dans une enquête il faut envisager toutes les pistes même les plus hallucinantes, être ouvert à toute possibilité.
Cela leur est très utile car dans une enquête il faut envisager toutes les pistes même les plus hallucinantes, être ouvert à toute possibilité.
Re: Ce qu'il faut savoir sur la police mais que les gens ign
Ecrit le 15 août18, 08:52Bonjour Estrabolio
J'espère qu'il ne t'échappera pas que je suis d'humeur méchamment vengeresse pour soutenir Logos qui actuellement est attaquée …par des espèces de paysans (justement)
et te rappellerai ce que les dieux dirent à propos des gens qui comme toi se réclament de la paysannerie
« Vils pasteurs, opprobre des campagnes, vous qui ne vivez que pour l'intempérance, nous savons inventer beaucoup de mensonges semblables à la vérité; mais nous savons aussi dire ce qui est vrai, quand tel est notre désir. »
J'espère qu'il ne t'échappera pas que je suis d'humeur méchamment vengeresse pour soutenir Logos qui actuellement est attaquée …par des espèces de paysans (justement)
et te rappellerai ce que les dieux dirent à propos des gens qui comme toi se réclament de la paysannerie
« Vils pasteurs, opprobre des campagnes, vous qui ne vivez que pour l'intempérance, nous savons inventer beaucoup de mensonges semblables à la vérité; mais nous savons aussi dire ce qui est vrai, quand tel est notre désir. »
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Re: Ce qu'il faut savoir sur la police mais que les gens ign
Ecrit le 15 août18, 09:05Je ne vois pas vraiment le rapport avec le sujet mais bon..... de plus, je me moque totalement de ce que les gens peuvent penser de moi.
Pour rappel, je suis asperger donc je suis blindé coté insultes, critiques et préjugés depuis ma plus tendre enfance
Quant à Logos, il prétend depuis des mois qu'il est un homme et qu'il avait menti en se faisant passer pour une femme. Je ne comprends donc pas pourquoi tu parles de lui comme s'il était une femme.
Mais bon, c'est sans importance, bonne soirée
Pour rappel, je suis asperger donc je suis blindé coté insultes, critiques et préjugés depuis ma plus tendre enfance
Quant à Logos, il prétend depuis des mois qu'il est un homme et qu'il avait menti en se faisant passer pour une femme. Je ne comprends donc pas pourquoi tu parles de lui comme s'il était une femme.
Mais bon, c'est sans importance, bonne soirée
Modifié en dernier par Estrabolio le 15 août18, 09:14, modifié 1 fois.
Re: Ce qu'il faut savoir sur la police mais que les gens ign
Ecrit le 15 août18, 09:13pleurnichard!Estrabolio a écrit :'il avait menti
tu prouve bien là ce que tu es : un paysan
et tu mérite bien la parole des dieux qui condamne vos actions, vous êtes maudits et même si vous changez vos techniques d'agriculture pour passer au biologique alors que pour le fric vous vous vendiez pour Mossanto mais allez raconter ça à d'autres, vous tournez votre veste dès que ça tourne mal pour vous.
c'est écrit : ( et Dialectique ma déesse le signe)
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Re: Ce qu'il faut savoir sur la police mais que les gens ign
Ecrit le 15 août18, 09:21Perso, je me fiche bien du sexe de Logos, c'est lui qui a dit qu'il n'était pas une femme donc j'en tiens compte tout simplement, c'est aussi lui qui a dit qu'il avait menti, qu'il avait fait des choses dont il n'était pas fier mais qu'il avait changé. Donc je m'en tiens à ce qu'il a dit, c'est tout.sibira a écrit :pleurnichard!
C'est une question de respect de la personne de tenir compte de ce qu'elle dit..... enfin je vois les choses comme ça
Concernant les paysans, tu as ce joli motde Sylvain Tesson "Un paysan ignorant dans un champ cultivé." excellent non ?
Modifié en dernier par Estrabolio le 15 août18, 09:31, modifié 2 fois.
Re: Ce qu'il faut savoir sur la police mais que les gens ign
Ecrit le 15 août18, 09:28Depuis quand un paysan ose juger du mensonge d'une déesse comme Dialectique? ou de son ami(e)humaine(Logos)?Estrabolio a écrit : , c'est aussi lui qui a dit qu'il avait menti,
Tu n'as aucune excuse de n'avoir pas vu l'intelligence de Logos et ne pas l'avoir aidé contre les insectes que sont les humains et pour cela tu prouve bien que tu est un paysan (et un insecte) et à cause de cela tu devra supporter ce que disent les dieux sur les gens comme toi
« Vils pasteurs, opprobre des campagnes, vous qui ne vivez que pour l'intempérance, nous savons inventer beaucoup de mensonges semblables à la vérité; mais nous savons aussi dire ce qui est vrai, quand tel est notre désir. »
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Re: Ce qu'il faut savoir sur la police mais que les gens ign
Ecrit le 15 août18, 09:40Je n'en n'ai que trop conscience oh noble sibira, c'est pour cela que je l'ai mise en ignorée car mes yeux ne supportaient plus l'éclat de sa sublime vérité. Je ne suis qu'un immonde cafard qui n'est pas digne d'effleurer ses sandales.sibira a écrit :Tu n'as aucune excuse de n'avoir pas vu l'intelligence de Logos et ne pas l'avoir aidé contre les insectes que sont les humains et pour cela tu prouve bien que tu est un paysan (et un insecte) et à cause de cela tu devra supporter ce que disent les dieux sur les gens comme toi
Mais, à l'instar d'Hésiode, j'espère que me sera accordé un divin langage pour me faire chanter le passé et l'avenir, célébrer l'origine des bienheureux Immortels et choisir Dialectique pour objet de mes premiers et de mes derniers chants.
Re: Ce qu'il faut savoir sur la police mais que les gens ign
Ecrit le 15 août18, 10:33c'est joli ce que tu dis làEstrabolio a écrit : Je n'en n'ai que trop conscience oh noble sibira, c'est pour cela que je l'ai mise en ignorée car mes yeux ne supportaient plus l'éclat de sa sublime vérité. Je ne suis qu'un immonde cafard qui n'est pas digne d'effleurer ses sandales.
Mais, à l'instar d'Hésiode, j'espère que me sera accordé un divin langage pour me faire chanter le passé et l'avenir, célébrer l'origine des bienheureux Immortels et choisir Dialectique pour objet de mes premiers et de mes derniers chants.
allors oublions ça et concentrons nous sur ce que vraiment veut Dialectique(puisque tous les deux on l'aime)
un homme a essayé de le dire mais il a été malchanceux (ce qui n'enlève rien à son envie initiale d'aimer Dialectique mais l'humain ne sait pas faire ces chose là ...il s'est juste planté bêtement dans sa tentative) https://www.youtube.com/watch?v=PGNiXGX2nLU
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NiNA HAGEN en section armée m'attaque
Ecrit le 15 août18, 11:06C'était une nuit comme une autre mais cette nuit là, elle me dit, alors que moi j'étais dans mon lit en train de dormir sans rien demander à personne et encore moins à elle voilà qu'elle m'agresse pour me dire ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=XYa2ye4GPY8
https://www.youtube.com/watch?v=XYa2ye4GPY8
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Re: L'Homme : une espèce sans avenir
Ecrit le 16 août18, 13:02Korzybski c'est comme le prophète d'une nouvelle secte ….après sa mort certains ont mis sur pied un commerce lucratif
Dans le même temps à la différence près que c'est la manière de fonctionner de Korzybski qui attire le commerce de ses idées
Si comme tu le dit (ou c'est pareil comme le disent tes disciples qui font du fric sur ton dos)
La sémantique générale entraîne à faire marcher le cerveau comme si nous utilisions le langage mathématique.
pourquoi ne leur avais tu pas tout simplement dit :
Vous voulez pratiquer la sémantique générale alors : faites des maths.
et basta l'enfumage!
le plus marrant dans tout ça c'est que ceux qui vont dans tes stages payent pour une chose qu'ils pourraient faire eux même chez eux et gratuitement
mais au lieu de cela tes disciples organisent des stages payants et les gogos imbéciles payent, payent, payent tes gourous
c'est un papier collé et je ne souscrit pas à la méthodologie douteuse de l'auteur de cette phrase citée en italique
mais ce qu'il dit est l'équivalent de ce que dit Korzybski et sa sémantique générale
Nous parlons avec un vocabulaire de 2018 mis en œuvre dans une langue fossile. Notre langue, et la métaphysique qu’elle contient et véhicule sans que nous en ayons conscience, nous vient de l’époque des origines des langues humaines. L’environnement de 2018 de l’homme de 2018 n’a pas grand chose à voir avec l’environnement originel des hommes qui ont créé notre langage.
La manière dont nous pensons et celle dont nous nous exprimons sont intimement liées. La puissance de suggestion du mot est telle qu'elle influence aisément ce mélange de sentiments et d'idées dont découlent nos divers comportements.
Le désordre qui règne dans l'emploi que nous faisons du langage entraîne un désordre correspondant dans notre pensée, notre réflexion.
Une pensée confuse ou incorrecte se répercute et se reflète dans nos modes d'expression, d'où une communication verbale entre individus incertaine ou déformée.
Dans le même temps à la différence près que c'est la manière de fonctionner de Korzybski qui attire le commerce de ses idées
Si comme tu le dit (ou c'est pareil comme le disent tes disciples qui font du fric sur ton dos)
La sémantique générale entraîne à faire marcher le cerveau comme si nous utilisions le langage mathématique.
pourquoi ne leur avais tu pas tout simplement dit :
Vous voulez pratiquer la sémantique générale alors : faites des maths.
et basta l'enfumage!
le plus marrant dans tout ça c'est que ceux qui vont dans tes stages payent pour une chose qu'ils pourraient faire eux même chez eux et gratuitement
mais au lieu de cela tes disciples organisent des stages payants et les gogos imbéciles payent, payent, payent tes gourous
c'est un papier collé et je ne souscrit pas à la méthodologie douteuse de l'auteur de cette phrase citée en italique
mais ce qu'il dit est l'équivalent de ce que dit Korzybski et sa sémantique générale
Nous parlons avec un vocabulaire de 2018 mis en œuvre dans une langue fossile. Notre langue, et la métaphysique qu’elle contient et véhicule sans que nous en ayons conscience, nous vient de l’époque des origines des langues humaines. L’environnement de 2018 de l’homme de 2018 n’a pas grand chose à voir avec l’environnement originel des hommes qui ont créé notre langage.
La manière dont nous pensons et celle dont nous nous exprimons sont intimement liées. La puissance de suggestion du mot est telle qu'elle influence aisément ce mélange de sentiments et d'idées dont découlent nos divers comportements.
Le désordre qui règne dans l'emploi que nous faisons du langage entraîne un désordre correspondant dans notre pensée, notre réflexion.
Une pensée confuse ou incorrecte se répercute et se reflète dans nos modes d'expression, d'où une communication verbale entre individus incertaine ou déformée.
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