Hébreux 6 et 10.
- Si nous pratiquons le péché volontairement après avoir reçu la connaissance exacte de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice, mais une attente terrible du jugement.(...) D'une punition combien plus sévère pensez vous que sera jugé celui qui aura piétiné le Fils de Dieu et qui aura considéré comme une chose ordinaire le sang de l'alliance par lequel il a été sanctifié (...)"
Vous notez comme moi l'expression "
reçu la connaissance exacte de la vérité". Il n'y a pas d’ambiguïté. On parle de la même vérité pour laquelle Jésus a dit à Pilate : "
je suis venu pour rendre témoignage à la vérité".
L'individu dont parle donc Paul en hébreux ne peut pas être un ignorant de la vérité, ou quelqu'un qui se serait perdu parmi les chrétiens puisque dans son cas, l'apôtre ne dirait pas qu'il a
reçu la connaissance exacte de la vérité .
Remarquez aussi le verbe utilisé : "
recevoir".. Cette homme a donc reçu cette connaissance et les seuls qui puissent offrir cette connaissance exacte, ce sont Dieu et Jésus.
Il y a ici une notion de don.. Pour un don, il faut un donneur.. et donc un choix..
Cela élimine une nouvelle fois l'hypothèse d'un faux chrétien ou d'un judaïsant car cela signifierait que Dieu se serait trompé en donnant la connaissance exacte de la vérité à quelqu'un de non sincère.
Dans tous les cas nous avons ici un chrétien ,
appelé, et qui a reçu la validation de son appel puisqu'en même temps il a
reçu la connaissance exacte de la vérité.
La suite du texte nous dit : "
il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice, mais une attente terrible du jugement."
L’expression est importante.
Il ne reste plus. Cela signifie qu'il y a déjà eu pour cet individu une remise de ses péchés puisque la phrase établit nettement qu'il a déjà bénéficié de cet effet du sacrifice de Jésus.
Quand je dis cela, je n'affirme pas que tous ses péchés jusqu'à sa mort sont pardonnés en un seule fois, lors de son appel. Ce n'est pas le sens du contexte.
Je dis simplement que même pardonné une première fois pour ses péchés antérieurs, il ne peut plus y avoir pour cet homme un nouveau pardon s'il en vient à commettre le péché impardonnable.
Là encore, ce constat de pardon des péchés qui stoppent si de nouveaux péchés volontaires sont commis, élimine la possibilité d'un salut définitif que cet homme aurait reçu lors de son appel..
Et enfin, le texte nous donne une échelle de valeur par comparaison avec d'autres péchés commis par des humains.
Il écrit :
D'une punition combien plus sévère pensez vous que sera jugé celui qui aura piétiné le Fils de Dieu
Il faut donc nous attendre, dans ce texte d'Hébreux 10, à trouver une référence sur laquelle puisse se définir cette comparaison.
Nous l'avons : "
Si quelqu’un a repoussé la loi de Moïse, il meurt sans compassion, sur le témoignage de deux ou trois "
Ainsi Paul nous dit que la punition sera beaucoup sévère pour celui qui s'oppose à christ, après avoir été "appelé" que pour ceux qui mouraient en s'étant opposés à la Loi de Moise, Paul stipulant l'application de la peine de mort.
Vous avez également remarqué l'emploi du mot " opposer" lors que Paul explique que pratiquer volontairement le péché, c'est faire acte d'opposition à Dieu. Comme Satan.
A un moment où Logos nous explique qu'un tel opposant, que le texte ne permet plus d'appeler chrétien, mais "satan" dans sa définition, ne ferait que passer en jugement pour se voir un petit peu sermonner et néanmoins récompensé par la vie éternelle , ce texte nous apprend plutôt que le jugement sera , selon Paul, pire que la mort....
Rassurez vous, nous ne rallumons pas l'enfer de feu, mais ce qu'il y a de pire que la mort c'est la seconde mort, la mort définitive.
Paulo. Avant de dire que je n'ai rien compris, lis ce texte bien calmement.
Logos, comme d'habitude ça va glisser sur toi. Mais c'est normal, c'était écrit..