Avant de continer j'ai oublié de donner deux liens
Lukács philosophe marxiste 1885-1971
et
Nicholas Tertulian(alias Nathan Veinstein) 1929 et ex-marxiste
*je ne comprend pas pourquoi le premier lien ne fonctionne pas essayez de voir ce lien en tapant directement Lukács Wikipédia recherche Google
Bon bref..
En ce qui concerne le point d'accord entre Lukács et Tertulian il y a l'idée de considérer deux manières différentes de voir l'humanité:
D'un côté l'humanité actuelle (ou plus exactement l'humanité en acte) et de l'autre l'humanité potentielle (on peut dire aussi l'humanité comme archétype)
mais à la différence de Leibniz quand il pose l'existence de l'infini actuel comme existant dans les faits et que les penseurs du XIX ième siècle (à partir de Bolzano) ont acceptés, quand Liebniz donc parlait d'infini actuel et d'infini potentiel, il ne considérait pas l'infini potentiel comme un infini en devenir dans une temporalité (où le temps d'ailleurs n'était pas un sujet entrant d'une quelconque manière dans la définition d'infini potentiel )
pour eux, Liebniz et ceux qui suivirent, cet infini potentiel n'existe que par l'existence d'un opérateur de succession où la seule action de cet opérateur sur l'objet unique donne "tout de suite" ou dit autrement "sans durée" l'infinité potentielle recherchée (et donc ici le temps devient hors sujet, seul compte l'opérateur, son action et l'objet)
donc à la différence je disais que ici le temps est cet opérateur pour l'humanité potentielle et en ce qui concerne l'humanité actuelle là celle ci n'est pas l'humanité quand on la considère à un moment donné (au présent pour actuelle) mais plutôt comme les propriétés invariantes de l'humanité quelques soient les âges à travers laquelle on l'observe.
Il faut bien comprendre que la différence ici est que d'un côté le temps n'est pas un opérateur permettant de définir l'infini potentiel mais qu'il est un opérateur pour définir l'humanité potentielle
Là en ce qui concerne l'humanité vue par Tertulian et Lukács si le temps est un opérateur pour l'humanité potentielle, celle-ci existe sans que l'on ait à définir une période quelconque dans l'histoire de l'humanité.
Pour eux cette humanité existe et le terme potentiel est identique au terme potentiel de l'infini potentiel en se sens qu'il existe quelque soient les époques de l'histoire de l'humanité (j'explique plus loin pourquoi je me répète ici) mais se distingue de l'humanité actuelle.
Et là encore le sens du terme actuel possède le même sens que le terme actuel de l'infini actuel et il n'y a pas à y voir le sens du présent : comme on dirait actuellement l'humanité est ceci ou cela.
Il faut bien comprendre ici que ces mots de potentiel et d'actuel sont un peu trompeurs car dans l'un et l'autre cas ces deux humanités sont invariables et existantes (et là je vais me répéter ) quelques soient les époques de l'histoire de l'humanité.
J'insiste bien sur la répétition en disant trois fois dans trois phrases consécutives l'expression "quelque soient les époques de l'histoire de l'humanité"
tout comme pour ces mathématiciens (ceux qui s'étaient d'accord pour accorder une existence effective ) considéraient que les deux infinis étaient distincts et existants.
Alors je m'explique sur ma répétition:
On a vu que chez Lukács et Tertulian le temps constitue un opérateur permettant l'existence de l'humanité potentielle mais il faut comprendre ici que cet opérateur joue le même rôle que précédemment quand on décrivaient l'infini potentielle
et là je l'écris bien en caractère gras
Pour Lukács et Tertulian, ce n'est pas dans le futur que l'on peut faire exister cette humanité potentielle mais de toute époque et son existence effective n'est due qu'au fait que le temps existe et qu'à partir du moment où on accorde une existence au temps alors l'humanité potentielle est une humanité existante dans les faits et qui n'est pas à considérer dans un devenir et que celle-ci est invariante