Saint Glinglin a écrit :Il faut choisir.
Pas d'accord du tout.
D'abord c'est ma constatation. Elle n'a pas à être choisie ou non. Pas plus qu'on ne choisit la constatation que le ciel est bleu, que la nuit on voit des étoiles ou que les objets tombent vers le bas.
Ensuite si tu veux parler de croire en Dieu, rien ni personne ne t'oblige à choisir. Ce n'est pas vrai qu'il
faut choisir dans ce cas-là.
Le parachutiste au bord de la porte ouverte de l'avion doit choisir s'il va sauter ou non dans le vide. Quand le feu vert devient orange tu es obligé de choisir si tu vas t'arrêter ou passer le carrefour.
Mais tu peux croire en dieu, ne pas y croire, ne pas savoir, hésiter, croire que peut-être il y a un dieu, et rester sur cette position toute ta vie. D'ailleurs sans aucune certitude le choix serait arbitraire, autrement dit un choix réfléchi dans ce cas est impossible.
l_leo a écrit :La faculté à agir* (pouvoir) se concentre toujours en un lieu, un point et dépend d'un mouvement préexistant (basculement) entre deux "termes".
l_leo a écrit :Concernant le pouvoir structurant: La faculté à agir, de là , le pouvoir, etc...
Je ne comprends toujours pas. Pourquoi le pouvoir structurant se concentrerait en un lieu, un point? Il est partout dans l'univers.
vic a écrit :Encore faudrait il que l'idée de dieu soit définie
Bien d'accord avec le fait que le définition de dieu est variable suivant les croyants et les relgions.
D'ailleurs j'avais écrit sur le première page de ce sujet:
En fait la question n'est pas si simple parce que selon la définition qu'on donne au mot "dieu", il peut y avoir des réponses différentes.
S'agit d'un dieu qui aurait seulement quelque chose à voir avec l'existence de notre monde, sans plus?
Ou bien s'agit -il du dieu des chrétiens? Qui jouit des facultés de toute-puissance, d'omniscience, d'omniprésence, de comunication avec les hommes, d'éternité, ce qui fait déjà pas mal de choses extraordinaires, mais ce n'est pas tout, parce les chrétiens y collent des notions qu'ils considèrent indissociables de dieu: la vie éternelle, le péché originel, le salut, le pardon, le Messie, la trinité, la nécessité des prières, les sacrements, les miracles, et autres.
Mais comme l'avait déjà précisé Inti,
.
Il est évident qu'ici on parle du dieu qui aurait transmis son " code moral cosmique" , à l'humanité entière
Donc dans la cadre d'un réponse à la question initiale posée par Edelyan mon affirmation qu'il n'y a pas de preuve est valable quel que soit le dieu envisagé, qu'il s'agisse d'Allah, de Jéhovah, de l'Eternel, de Vishnu, de Shiva, de Zeus ou autre.
vic a écrit :Oui, pourquoi l'univers ne comprendrait déjà pas tout en lui même, cet équilibre et ce pouvoir structurant , pourquoi chercher ailleurs ?
Oui, pour le pouvoir structurant c'est aussi ce que dit Intii. Pour l'équilibre c'est plus discutable.
Enfin et surtout je pense que chercher je ne sais quelle explication en dehors de l'univers réel est une vue de l'esprit de certains philosophes, ou un conditionnement culturel transmis de génération en génération depuis qu'on a eu besoin d'expliquer les phénomènes naturels et tout ce qu'on ne peut pas comprendre.
septour a écrit :Ca fourmille de ''preuves'' que dieu existe! Malheureusement pas de preuves dites scientifiques.
Alors on ne peut pas parler de preuves.
septour a écrit :creation des soleils et des planetes(dans l'ordre), puis sur certaines planetes bien placees par rapport au soleil, amenagement des moyens de vie, puis apport de la vie.
Naturelles ou artificielles les choses ne peuvent évoluer que du plus simple vers le plus compliqué.
Il ne pouvait y avoir de vertébrés sans qu'il y ait d'abord des invertébrés. Il ne pouvait pas y avoir des animaux pluricellulaires avant qu'il n'y ait des micro-organismes unicellulaires. Quand on construit une maison il est impossible de construire le toit avant d'avoir construit les murs. On ne pouvait pas inventer l'automobile sans inventer le moteur, et bien avant encore, la roue.
A partir du moment où il y a évolution, le plus complexe ne peut que succéder au plus simple. Tu peux appeler ça une logique, mais c'est plutôt une loi physique.
La vraie question qu'on peut se poser est pourquoi y a-t-il eu cette évolution du plus simple vers le plus complexe? C'est ce que Intii appelle le pouvoir stucturant.
A la limite tu pourrais appeler ce pouvoir structurant dieu, mais je crois que ça ne correspond pas à ta notion de Dieu, parce pour toi il a en plus les propriétés d'être intelligent, omniscient, et il a problablement encore d'autres facultés.