Logos a écrit :
Au lecteur : une telle déclaration se passe de commentaire, n'est-ce pas ? Je te laisse apprécier à quelles extrémités en arrivent les défenseurs du Salut par les oeuvres, au point d'aller jusqu'à déclarer solennellement que "
Jean 3:16 ne parle absolument pas du salut"... Comme je l'ai déjà expliqué en détails ici :
"À leurs fruits vous les reconnaîtrez". Mais qui? (Mat 7:16), il suffit de les faire parler pour qu'ils finissent par révéler ce qu'ils ont vraiment dans le coeur car, comme Jésus l'a déclaré : "
C'est de l'abondance du coeur que la bouche parle." - Luc 6:45.
Pour rappel:
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
Je passerais avec bienveillance sur les propos accusateurs visant à analyser mes intentions du cœur.
Vous avez bien compris, comme dans toute discussion, que celui qui s'énerve le premier est en général celui qui peine à trouver une solution et qui ne maîtrise pas son sujet.
En fait, et retenez cette constatation, notre ami ne répond jamais à mes explications, sa méthode consiste à chercher un petit détail, une petite faute ou carence d'explication, pour la monter en épingle et en faire des tonnes . Seulement, rappelez vous, avons nous l'explication de la parabole de Mat 18 pour autant ?
Non, et vous ne l'aurez jamais !
Alors corrigeons la petite incompréhension de Logos et poursuivons ensuite cette belle démonstration.
Quand je dis qu'il n'est pas question de salut, je veux dire que le mot salut n'y apparaît pas. Tout simplement. Il suffisait à Logos de lire toute la phrase..
Voici le texte biblique qui nous intéresse:
"Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui."
Logos a basé toute sa démonstration sur le temps utilisé pour le verbe "avoir", le présent, et son explication avait pour but de dire que puisque celui qui croit
a (présent) la vie éternelle, alors il l'a dès qu'il croit et pour toujours.
C'est le "pour toujours" qui est abusif, la fameuse phrase : sauvé = sauvé pour toujours.
Vous savez maintenant, sans que Logos ait pu le contredire puisqu'il reste muet sur ce thème, que seul Jésus a été qualifié d'immortel à une époque où des chrétiens croyaient déjà en lui, ayant donc la vie éternelle comme Jean 3 le déclare.
Comment expliquer que ces chrétiens n'étaient pas considérés comme immortels alors qu'ils auraient la vie éternelle ?
Vous sentez bien, cher lecteur, que ces deux mots ne sont pas synonymes.
- Un immortel ne peut pas mourir alors que celui qui a la vie éternelle peut ne pas mourir.
C'est absolument différent. Certes, la vie sans fin est commune à ces deux définitions, mais d'un côté elle est obligatoire alors que de l'autre elle est possible.
Et ça change tout. Il suffit que Dieu renonce à offrir la vie éternelle pour que ce qui était possible devienne un souvenir perdu.
Et la raison de ce changement se trouve dans le texte. Lisez le bien.
- "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui "
Celui qui croit = vie éternelle.
Celui qui ne croit pas = pas de vie éternelle.
Au présent s'il vous plait.
Maintenant, posez vous la question : où se trouve celui qui ne croit plus ?
Y a t'il le moindre élément qui puisse faire croire que ce texte offre la vie éternelle à celui qui ne croit plus, ce qui est une forme de reniement à la base...
Ne pensez vous pas logiquement que ce texte va positionner ceux qui ne croient plus parmi ceux qui ne croient pas puisqu'au final le résultat est presque le même avec la différence tout de même que celui qui a cru à renoncé à croire, élément en sa défaveur.
Et la vraie question est devenue:
est-il possible de ne plus croire ?
En fait, le mot croire a dans ce texte comme synonyme le mot foi . Il ne s'agit pas simplement de croire en l'existence d'un Dieu.
Or la foi peut se perdre. Faudra t'il que je sois obligé de vous produire quantité de textes indiquant que l'on peut perdre sa foi ? Nous verrons à la réponse de Logos mais il me semble acquis qu'il est possible de perdre sa foi puisque certains parmi nous n'hésitent pas à l'affirmer.
Que voulait donc dire Jésus en Jean 3:16. Au lieu de l'usine à gaz de logos, Jésus disait simplement.
Si tu as la foi (la vraie), la vie éternelle t'est promise (car évidemment les chrétiens meurent toujours d'accidents, de vieillesse ou de maladie).. Mais si tu n'as pas la foi ( et même si tu l'as eu) cette vie éternelle t'échappe..
Qu'est ce qui nous permet d'affirmer qu'il s'agit de la bonne compréhension ?
D'abord parce qu'elle est logique, simple et surtout en harmonie avec d'autres textes.
Je vous en cite un qui faisait partie des pseudos preuves de Logos.
Marc 8:35 a écrit:
- Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera.
Ce texte est connu, il s'agit des paroles de Jésus que plusieurs évangélistes reprendront.
Mettons nous dans l'hypothèse défendue par Logos.
Je crois, j'ai donc la vie éternelle. Pourquoi faudrait-il que je donne ma vie pour la sauver ?
Car analysez le texte avec moi. Ce qui sauve la vie de ce chrétien, c'est qu'il l'a perdue à cause de Jésus.
C'est donc l'action, et donc l'oeuvre de fidélité jusqu'à la mort, qui crée la survie.
Mais si j'ai la vie, le salut définitif, simplement en croyant, que vient faire cette promesse inutile car dans tous les cas je serais sauvé.
Vous voyez, un petit grain de "jujotte" (intelligence) est nécessaire pour comprendre toutes les leçons qu'un texte nous propose.
Logos nous re-propose un autre texte :
- Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
J'aime beaucoup ce texte qui élimine la notion de prédestination car le mot "quiconque" indique que Dieu n'a pas choisi avant leur naissance les futurs sauvés. Dans ce mot se trouve la notion de " n'importe qui" ou " tous ceux qui le veulent" qui laissent aux hommes un choix libre et possible.
Jean reprend la moitié de la formule de Jean 3:16.
Tu as foi alors tu es sauvé..
La seconde partie du texte exprime le but premier de la venue de Jésus : sauver quiconque a foi.
Quand il dit que Jésus ne vient pas juger, Jean ne contredit pas Jésus qui avait indiqué que le manque de foi priverait de la vie.
Pourquoi ? Car Jésus est d'abord et surtout venu sauver.
Un exemple : un navire coule, on envoie un second navire pour sauver tout le monde. Il arrive alors que tout le monde est vivant mais à l'eau. Il jette des bouées à tout le monde. Mais certains refusent de les utiliser. Ils finissent par se noyer.
Le navire de secours était-il venu pour noyer les gens ? Non, pour les sauver tous ! Ceux qui meurent l'ont décidé. Voilà comment je comprends ce texte de Jean.
a +