Zantafio a écrit :
Bonjour,
Hébreux 6 et 10 parlent de chrétiens non repentants, qui ont péché sciemment contre l'esprit saint de Dieu, commis le péché impardonnable, s'étant sérieusement et pour toujours détournés du Dieu Tout-Puissant.
Donc, pas de pardon pour ces gens-là ! Ils ont atteint le point de non-retour et donc iront dans l'étang de feu, selon Apo. 21:8 (Jérusalem) :
Mais les lâches, les renégats, les dépravés, les assassins, les impurs, les sorciers, les idolâtres, bref, tous les hommes de mensonge, leur lot se trouve dans l'étang brûlant de feu et de soufre: c'est la seconde mort.
Tu as parfaitement compris les données essentielles du problème.
Logos ne veut pas entendre parler de la lettre aux hébreux. Il a essayé d'ailleurs de l'exclure adroitement de la bible, sans oser le dire ouvertement, mais par des artifices comme par exemple en affirmant qu'au final, on n'était pas certain que cette lettre avait bien été écrite par Paul.
Que vient faire, franchement, une telle affirmation si ce n'est pour discréditer le message de cette lettre en instillant le doute sur son inspiration ?
Logos a ensuite fait une publicité monstre pour des individus qui prétendent que la lettre aux hébreux ne concerne pas les chrétiens, mais les juifs non chrétiens de son époque. Ils affirment que les textes que tu cites, hébreux 6 et 10, ne sont pas destinés à des chrétiens "appelés" mais à des juifs seulement.
En matière de débat, quelque soit le thème retenu, il y a toujours des signes qui démontrent la difficulté non maîtrisée d'un intervenant face à un argument ou une preuve sur laquelle il achoppe. Et parmi ces signes figurent toujours, je dis bien toujours, la tentation de discréditer la preuve ou l'auteur de la preuve.
Logos est tombé dans ce travers, et ses amis aussi. Il fallait donc éliminer la lettre aux hébreux et que trouver d'autre que de mettre le doute, et donc d'affirmer insidieusement, ce qui est un manque de courage, que cette lettre n'était peut-être pas légitime à se trouver dans la bible.
Pour refuser le message, on tue donc le messager.
Donc Zantafio, tu as parfaitement compris que l'évangile de Logos est une hérésie que les premiers chrétiens ont combattu de leur temps car s'il est une constante dans le NT, c'est bien que si Dieu offre gratuitement la vie éternelle , il le fait à ceux qu'il choisit librement et que choisir implique un examen de ce qu'un individu est vraiment, examen qui ne peut être conduit objectivement qu'en examinant aussi ce qu'il fait, et avec quels mobiles.
Logos montre aussi une condescendance pour ceux qui pensent qu'il leur faut aimer Dieu par des œuvres, que l'amour se démontre et qu'il vaut mieux des preuves d'amour que des affirmations d'amour.
En affirmant que c'est une volonté égoiste de vouloir gagner soi-même son salut, Logos juge des chrétiens..
Dieu peut-il vraiment rejeter des chrétiens qui pensent sincèrement qu'il leur faut respecter ses commandements pour être sauvés.
Et Dieu n'acceptera t'il que ceux qui pensent qu'ils peuvent pécher sans risque de perdre leur salut.
Qui, dans ces deux cas, est le plus humble .. cherchez bien ...
Car penser que la faveur de Dieu est imméritée, que c'est un cadeau, n'empêche pas Dieu de choisir celui ou celle qui va recevoir ce cadeau, sinon tous les hommes seraient sauvés. Dieu choisit donc ses appelés et on imagine mal qu'il ait choisi Pilate ou Caiphe plutôt que Jean ou Pierre.
Si donc la faveur imméritée n'est donnée qu'à ceux que Dieu a choisi, c'est qu'il choisit... Et un choix implique une sélection, Jean ou Pilate.
Il est donc absolument indispensable qu'il y ait un examen de ce qu'est un humain, dans ses pensées et ses actions, il est également logique de penser que l'humain choisit doit rester, à minima, dans les critères qui ont présidé à son choix par Dieu.
D'où les explication de Jésus, de Paul, de Jean, de Pierre, de Jacques qui tous, unanimement, répètent et répètent qu'un chrétien doit prendre garde de ne pas tomber définitivement, en péchant volontairement, car il cracherait ainsi sur ce moyen qui permet à Dieu de les sauver, le sacrifice de Jésus.
Si donc Pilate n'a pas été choisi, un chrétien qui finirait par devenir un Pilate pourrait-il l'être ? Il serait donc possible de tromper Dieu en l'obligeant à sauver un personnage qu'il n'aurait absolument pas pu choisir s'il avait su ce qu'il deviendrait.