prisca a écrit :non Jésus n'apparait à personne, Jésus a tout accompli, il n'était pas question que Jésus revienne pour apparaitre à quiconque, encore moins à un tortionnaire comme Constantin l'empereur".
Donc ce subterfuge lui a permis d'attirer à lui tous les chrétiens qui désormais ont vu chez Constantin "un sauveur de la Chrétienté" alors que jusqu'alors tous les empereurs les tuaient.
Il joue son rôle de Sauveur complètement, en réunissant le CONCILE DE NICEE EN 325 et tous les évêques se trouvent ainsi réunis sous sa coupole.
Il entâme des réformes et les premières sont LA TRINITE et l'abandon de l'idée de la REINCARNATION.
Paulo a écrit :
Constantin n'a fait que convoquer le Concile, pour que les évêques se mettent d'accord entre eux ; il n'a rien fait d'autre, à ce Concile. Ce sont les évêques qui ont rappelés la foi reçu des Apôtres, pas Constantin. Constantin n'a fait aucune réforme théologique ; quand à la Trinité, c'est une Révélation qui vient de Jésus, du temps où il était avec ses Apôtres. C'est de sa bouche que les Apôtres ont appris qu'en Dieu il y avait un Père, avec auprès de Lui un Fils et un Saint Esprit. Seul l'expression "trinité" a été inventée pour parler de cette réalité révélée par Jésus.
La Trinité ne figure pas dans la Bible. C'est un concept humain.
Constantin est le
fondateur du catholicisme
Eusèbe de Césarée contemporain et ami de Constantin a dit :
Chapitre XXVII : Constantin se résout à n’adorer qu’un seul Dieu.
Comme il était persuadé qu’il avait besoin d’une puissance plus considérable et plus invincible que celle des armées, pour dissiper les illusions de la magie dans lesquelles Maxence mettait sa principale confiance,il eut recours à la protection de Dieu. Il délibéra d’abord sur le choix de celui qu’il devait reconnaître. Il considéra que la plupart de ses prédécesseurs, qui avaient adoré plusieurs Dieux et qui leur avaient offert de l’encens et des sacrifices, avaient été trompés par des prédictions pleines de flatterie ; et par des oracles, qui ne leur promettaient que d’heureux succès, et qu’ils étaient enfin péris misérablement, sans qu’aucun de leurs Dieux se fût mis en peine de les secourir. Que son père avait seul reconnu leur égarement, et seul pris le bon chemin, qu’il n’avait adoré que Dieu durant toute sa vie, et que Dieu avait été en récompense son protecteur, le conservateur de son Empire, et l’auteur de tous ses biens. Il fit une sérieuse réflexion sur la multitude des maux, dont avaient été accablés ceux qui avaient suivi une multitude de Dieux, et reconnut qu’aucun d’eux n’avait laissé de postérité, ni même la moindre mémoire de son nom, au lieu que le Dieu de son père lui avait donné d’illustres preuves de sa puissance. Il remarqua aussi que ceux qui en prenant les armes contre les tyrans avaient mis leur espérance dans la protection des Dieux n’en avaient tiré aucun avantage, l’un étant revenu avec ses troupes, sans avoir rien fait de considérable, et l’autre ayant été tué au milieu de son armée. Après avoir longtemps médité toutes ces raisons, il jugea que c’était la dernière de toutes les extravagances d’adorer des Idoles, de la faiblesse et du néant desquelles il avait des preuves si convaincantes, et il se résolut d’adorer le Dieu de Constance son père.
Chapitre XXVIII : Vision de Constantin.
Constantin implora la protection de ce Dieu, le pria de se faire connaître à lui, et de l’assister dans l’état où se trouvaient ses affaires. Pendant qu’il faisait cette prière, il eut une merveilleuse vision, et qui paraîtrait peut-être incroyable, si elle était rapportée par un autre. Mais personne ne doit faire difficulté de la croire, puisque ce Prince me l’a racontée lui-même longtemps depuis, lorsque j’ai eu l’honneur d’entrer dans ses bonnes grâces, et que l’évènement en a confirmé la vérité. Il assurait qu’il avait vu en plein midi une croix lumineuse avec cette inscription : « Vous vaincrez à la faveur de ce signe », et qu’il fut extrêmement étonné de ce spectacle, de même que ses soldats qui le suivaient.
Chapitre XXIX : Songe de Constantin.
Cette vision fit une si sorte impression dans l’esprit de Constantin qu’il en était encore tout occupé la nuit suivante. Durant son sommeil le Sauveur lui apparut avec le même signe qu’il lui avait montré en l’air durant le jour, et lui commanda de faire un étendard de la même forme, et de le porter dans les combats pour se garantir du danger.
Chapitre XXX : Constantin fait faire un étendard en forme de croix.
Constantin s’étant levé dès la pointe du jour raconta à ses amis le songe qu’il avait eu, et ayant envoyé quérir des Orfèvres, et des Lapidaires, il s’assit au milieu d’eux, leur proposa le dessein et la figure du signe qu’il avait vu, et leur commanda d’en faire un semblable, enrichi d’or, et de pierreries.
Chapitre XXXI : Description de l’étendard fait en forme de croix.
J’ai vu l’Etendard que les Orfèvres firent par l’ordre de ce Prince, et il m’est aisé d’en décrire ici la figure. C’est comme une pique, couverte de lames d’or, qui a un travers en forme d’Antenne qui fait la croix. Il y a au haut de la pique une couronne enrichie d’or et de pierreries. Le nom de notre Sauveur est marqué sur cette couronne par les deux premières lettres ; dont la seconde est un peu coupée.
Les Empereurs ont porté depuis ces deux mêmes lettres sur leur casque. Il y a un voile de pourpre attaché au bois qui traverse la pique. Ce voile est de figure carrée, et couvert de perles, dont l’éclat donne de l’admiration. Comme la pique est fort haute elle a au bas du voile le portrait de l’Empereur et de ses enfants, fait en or jusques à demi-corps seulement. Constantin s’est toujours couvert dans la guerre, de cet étendard comme d’un rempart, et en a fait faire d’autres semblables pour les porter dans toutes ses armées.
Chapitre XXXII : Constantin lit l’Ecriture Sainte.
Constantin ayant l’esprit tout rempli de l’étonnement qu’une vision si extraordinaire lui avait causé, jugea qu’il n’y avait point d’autre Dieu qu’il dut reconnaître, que celui qui lui était apparu, et ayant envoyé quérir les Prêtres, et ses ministres, il leur demanda, qui était ce Dieu, et ce que signifiait la figure si lumineuse et si éclatante qu’il lui avait montrée. Les Prêtres lui répondirent que le Dieu qui lui était apparu était le fils unique de Dieu, que la figure qui lui avait été montrée, était la marque de l’immortalité, et le trophée de la victoire que le Fils de Dieu avait remportée sur la mort. Ils lui déduisirent les raisons pour lesquelles il est descendu du Ciel en terre, et lui expliquèrent le mystère de son Incarnation. L’Empereur les écouta avec une merveilleuse attention. Il compara leurs discours avec la vision qu’il avait eue, et ne douta point qu’ils ne lui enseignassent la vérité par l’ordre de Dieu. II s’appliqua ensuite à la lecture des livres sacrés, retint toujours les Prêtres auprès de lui, et se résolut d’adorer le Dieu dont ils lui avaient découvert les mystères. L’espérance qu’il avait mise en sa protection, l’excita bientôt après à entreprendre d’éteindre l’embrasement qui avait été allumé par la rage des Tyrans.
Chapitre XXXIII : Adultères commis à Rome par Maxence.
Le Tyran qui s’était emparé de la ville Impériale était monté à cet excès d’impudence, et d’impiété que de se plonger publiquement dans les plus sales débauches. Il arrachait les femmes d’entre les bras de leurs maris, et les leur renvoyait après les avoir violées. Il fit cet outrage aux personnes de la première qualité, et aux plus considérables du Sénat. Il jouit d’un grand nombre de femmes de condition, sans pouvoir rassasier son incontinence. Mais il ne put jamais jouir d’aucune femme Chrétienne. Il n’y en eut point qui n’aimât mieux perdre la vie que l’honneur.
Chapitre XXXIV : La femme d’un Préfet se procure la mort pour conserver sa pudicité.
La femme d’un des principaux du Sénat, et qui avait la dignité de Préfet, ayant appris que les Ministres des débauches de Maxence étaient à la porte de son logis, et que son mari avait consenti qu’ils l’emmenassent, de peur d’être maltraitée, elle leur demanda un peu de temps pour se parer, et étant entrée dans son cabinet, s’enfonça un poignard dans le sein, et publia par une action si éclatante non seulement à tous les peuples de son siècle, mais aussi à tous les siècles à venir, qu’il n’y a que parmi les Chrétiens où l’on trouve une pudicité invincible, et exempte de la mort.
Chapitre XXXV : Massacre du peuple de Rome.
Les grands et les petits, les magistrats et le peuple étaient dans l’oppression, et redoutaient la violence avec laquelle le Tyran commettait les crimes les plus horribles. La patience qu’ils conservaient au milieu des plus injustes traitements ne les mettait en aucune sûreté. Il commanda un jour, pour un fort léger sujet, aux soldats de sa Garde de faire main-basse sur le peuple, qui fut à l’heure-même massacré par les armes non des Scythes et des Barbares, mais de ses propres citoyens. Il n’est pas aisé de faire le dénombrement des Sénateurs qu’il condamna sur de fausses accusations, à dessein d’enlever leur bien.
Chapitre XXXVI : Maxence s’adonne à la magie.
Maxence couronna ses autres crimes par les cruautés et les sacrilèges de la magie tantôt en ouvrant le ventre des enceintes, et des enfants nés depuis peu de jours, tantôt en égorgeant des lions, et en offrant d’abominables sacrifices, pour évoquer les démons, et détourner la guerre dont il était menacé. Il espérait obtenir la victoire par ces artifices. Il traitait cependant ses sujets avec une dureté si extraordinaire qu’ils souffrirent sous son règne une disette dont il n’y avait point eu d’exemple dans les siècles précédents.
Chapitre XXXVII : Défaite de Maxence.
La compassion que Constantin eut de leur misère lui mit les armes entre les mains contre celui qui en était l’auteur. Ayant imploré la protection de Dieu, et du Sauveur son Fils unique. Il fit marcher son armée sous l’étendard de la Croix à dessein de rétablir les Romains en possession de leur ancienne liberté. Maxence mettant sa confiance dans les illusions de la magie plutôt que dans l’affection de ses sujets, n’osa sortir de Rome. Mais il mit des garnisons dans toutes les Villes dont il avait opprimé la liberté, et plaça des troupes en embuscade sur les passages. Constantin dont Dieu favorisait l’entreprise força aisément toutes ces troupes, et entra jusques au cœur de l’Italie.
Chapitre XXXVIII : Mort de Maxence.
Dieu qui ne voulait pas que Constantin fut obligé de mettre le siège devant Rome pour se rendre Maître de Maxence, le lui amena hors des murailles avec des chaînes invisibles. Il fit voir la vérité du miracle, qui passe pour une fable dans l’esprit des incrédules, bien qu’il ne soit point révoqué en doute par les Fidèles, et qu’il avait autrefois opéré contre Pharaon, ses chariots et son armée. Ce Tyran ayant été mis en fuite par les troupes de Constantin, qui était favorisé de la protection du ciel, il voulut passer un pont, où il avait préparé une machine pour surprendre son ennemi. Notre Religieux Prince fut assisté par le Dieu qu’il adorait, et l’impie périt dans le piège qu’il avait dressé, si bien qu’on lui peut appliquer ces paroles de l’Ecriture : Il a ouvert une fosse, et l’a creusée, et il tombera lui-même dans la fosse qu’il a faite, son iniquité retournera contre lui, et ses violences retomberont sur sa tête. La machine s’étant entr’ouverte au temps auquel on s’y attendait le moins, les vaisseaux coulèrent à fond. L’impie tomba le premier comme une masse de plomb avec les soldats qui l’environnaient. L’armée que Dieu avait rendue victorieuse, pouvait chanter alors les mêmes Cantiques que les Israélites avaient chantés autrefois contre Pharaon et dire comme eux : Publions les louanges du Seigneur, dont la gloire a éclaté. Il a jeté dans la mer le cheval, et celui qui était monté dessus. Il a été mon aide, mon protecteur et mon salut. Qui est semblable à vous entre les Dieux, Seigneur, qui est semblable à vous? Votre gloire a paru dans vos saints. Elle a attiré l’admiration, et vous avez fait des prodiges.
Chapitre XXXIX : Entrée de Constantin dans Rome.
Constantin ayant à l’imitation de Moise chanté ce Cantique, ou quelque autre semblable, en l’honneur de Dieu, qui avait conduit son armée, et qui lui avait accordé la victoire, entra en triomphe à Rome, où les Sénateurs, les Chevaliers, les Hommes, les Femmes, les Enfants et tout le peuple, délivrés de la servitude, accoururent au devant de lui avec toute sorte de témoignages de joie, le saluèrent comme leur libérateur, et leur conservateur, ne pouvant se lasser de faire des acclamations en son honneur. Mais sa piété ne lui permettant pas de s’enfler de ces louanges, il rendit à Dieu la gloire que l’on lui offrait, et protesta que c’était de sa main qu’il tenait la victoire, et que Rome avait reçu sa liberté.