Les Chorfas descendants du Prophete Mohammed

[Soultan]

Salam a tous
J'ai hesite beaucoup avant d'ouvrir ce sujet, car je ne voulais pas creer un sujet avec beacoup d'amalgames, de problematiques et je ne voulais pas creer de discussions est un but culturel, scientifique sans aucune arriere pensee ideologique.

Le sujet d ela Genealoie est un Grand sujet auquel s'intersse tous les peuples du monde qu'ils soient occidentaux ou arabes ou autres
Nous avons assiste a un grand engoument pour ce sujet dans le monde occidental depuis la fin des annees 80, en Europe et en Amerique du nord, et ca continue encore avec l'aide de Internet.

dans notre culture, les filiations qui ont ete le plus sujet d'interet genealogique sont les 'Chorfas' qui sont descenadnts de hussein et hassan fils de Ali ibn ani taleb et Fatima fille du prophete.

D'apres les historiens, leurs descandants se sont repandus dans tout le monde Musulman de l'asie centrale jusqu'au maroc.

Le Mgahreb abrite une part de cette descenadance.

J'invite tous ceux et celles qui on des connaissances a ce sujet
- les descendants de Hassan et Hussein au maghreb
- ou habitent ils?
- possedent ils des arbres genealogiques ?
- leurs histoires

MERCI ENCORE d'eviter tout debordement et tout amalgame ideologique
Sincerement

[Soultan]

Le mot chorfa est la forme dialectale de shurafā', pluriel de sharīf (chérif). Ce sont les descendants du Prophète et de sa fille Fāṭima (Fatma). Ce qu'on a dit sur les chaînes initiatiques remontant à ‘Alī explique l'importance qu'ils ont prise. Si certaines familles, comme les Idrīsides et plus tard les Filaliens et les Sa‘diens, ont donné naissance à des dynasties qui ont régné sur le Maroc, beaucoup de ces « nobles » étaient de pauvres gens qui s'adonnaient à la recherche de la sainteté. Mais leur qualité leur conférait un grand prestige. On les appelait du titre de moulay (classique mawlāya), alors que sīdī (classique sayyidī, abrégé en sī quand on s'adresse à un lettré) s'emploie pour tous les saints. On connaît le sanctuaire de Moulay Idris à Fez. Mais la « vogue » des chorfa encouragea d'une part la fabrication de fausses généalogies et d'autre part elle favorisa la formation de lignées de chorfa qui ne descendaient que d'un murābiṭ notoire, mais non chérif. Le mouvement fut tel que certaines tribus reléguèrent le nom ancestral pour prendre celui d'un marabout, chérif réel ou supposé. On les a appelées tribus maraboutiques.

Cette importance des chorfa est due également à la part que prirent ces familles, surtout au xvie siècle, à la lutte contre les infidèles espagnols et portugais. Leur baraka était un gage de victoire, comme au temps du Prophète de qui ils la tenaient. Il ne faut donc pas s'étonner que l'idée shi‘te du Maḥdi, le maître de l'Heure, qui doit, à la fin des temps, faire régner la justice et rétablir le culte pur de l'islam, ait reparu dans ce milieu sunnite du Maghreb. Plusieurs légendes indiquent l'endroit d'un lieu maraboutique où le Maḥdi apparaîtra. L'idéal du maḥdisme explique le rôle religieux, social et politique joué par les marabouts.

[Algérienne]

Salam,
J'arrive probablement en retard, mais ça peut peut être intéressé certaines personnes qui passeraient par là. Ma mère est une Cheurfa ( cheurfa marabout), et jusqu'à très récemment, elle ne nous a jamais préciser ( moi et mes frères et soeurs) qu'elle était de la descendance du prophète 3aleyhi salât wa Salam. Et je ne connais pas grand chose de l'histoire non plus. Je sais par contre que les cheurfas viennent eux même des Flitas, qui eux viennent d'Arabie. Ils se sont installés en Algérie à Mascara, Relizane et Mostaganem entre autre, vers l'an 681. De ce que ma mère me racontait, les cheurfas sont des gens très respectés et nobles, puisqu'il s'agit d'hommes de paroles et d'hommes forts. Et ils sont effectivement de la ligné du prophète. Ils sont de la noblesse, ont beaucoup de terres et possédaient des chevaux ( bien qu'aujourd'hui posséder des terres n'est plus aussi important qu'avant). Ils ne se mariaient ( et aujourd'hui encore souvent) qu'entre eux pour garder cette noblesse et leur richesse. Ce sont des gens très respectés encore aujourd'hui. Voilà si ça peut donner une idée à certaines personnes. Ça c'est pour l'Algérie, j'imagine que certains se sont rendus jusqu'au Maroc, je ne sais pas... Pour l'arbre généalogique, je peux remonter jusqu'à mon arrière-arrière-arrière grand-père, ce qui remonte à environ 1870 ou un peu plus loin. Son prénom représente le nom de famille de ma mère, puisqu'il a prit possession d'une terre et y a fait grandir son "clan", un douar.