a écrit :Toujours aussi sur de vous...Pour Paul c'est le Yhwh des armées d'Isaie donc de JéHoVaH des armées qu'il s'agit. Et pour vous ce serait qui? Jésus?
Philippes,
Existe-t-il UN SEUL manuscrit de l'épitre aux romains qui mentionne la formule "Yhwh des armées" ???
Encore une fois, je rappelle aux TdJ, la nécessité de lire les textes pour ce qu'ils disent et de ne pas confondre ses croyances et la Bible.
a écrit :Pour nous l'AT et le NT n'apportent pas de changement colossaux dans l'approche de l'identité de YHWH. Il ne devient pas Jésus puisqu'il reste son Père et notre Père et son Dieu et notre Dieu (Jean 20:17). Le tout c'est de confirmer que le Père de Jésus reste YHWH notre Père le Seigneur des armées.. Et Rom 9:29,Jacq 3:9 et beaucoup d'autres verset le confirment sans l'ombre d'un doute
Philippes,
Encore à côté de la plaque !!!
Dans un monde juif profondément marqué par le nom du seul Dieu, la proclamation et l’invocation du nom de Jésus, caractéristiques des premières traditions chrétiennes, furent perçues comme des actes nouveaux, dangereux et même blasphématoires. Dans le NT le terme onoma est toujours associé au Père mais c’est l’usage christologique qui prédomine, ce qui constitue une véritable révolution par rapport à l'AT et a modifié l'usage de l'onoma des chrétiens et des auteurs du NT. On trouve des textes dans le NT, impensable dans l'AT en rapport avec le NOM :
« C’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé et lui a conféré
le Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre » (Ph 2, 9-11).
Dans le NT le Christ incarne la présence divine et la pleine expression du tétragramme, d'ailleurs les premières communautés avaient développé une théologie chrétienne du « nom » (de Jésus). Pour ces chrétiens, Jésus-Christ avait révélé un nouvel aspect de la personne de Dieu. La prière du psalmiste « Dieu sauve-moi par ton nom » (Ps 54, 1) était actualisée en la personne de Jésus. Il n’est donc pas surprenant que l’étymologie ait été appliquée ici ; Jésus portait son nom de la manière la plus propre : « C’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1, 21).
Cette théologie du « nom » est très perceptible dans les Actes, c’est aussi dans ce livre que nous retrouvons l’affirmation la plus forte selon laquelle il n’y a de salut pour l’humanité que par le nom de Jésus-Christ, c’est-à-dire par sa personne :
« Il n’y a aucun salut ailleurs qu’en lui ; car aucun autre nom sous le ciel n’est offert aux hommes, qui soit nécessaire à notre salut », Ac 4, 12
Les chrétiens invoquaient le NOM de Dieu à travers l'invocation du NOM de Jésus : « ceux qui invoquent en tout lieu le nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Co 1, 2).
“De l’or ou de l’argent, je n’en ai pas ; mais ce que j’ai, je te le donne :
au nom de Jésus-Christ, le Nazôréen, marche !” » (Ac 3, 6).