Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

le Tétragramme YHWH et son usage et autres noms biblique.
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Le nom le plus important de Dieu dans le judaïsme est le Tétragramme. Certains passages bibliques, comme Rt II,4, tendent tout de même à indiquer que, fut un temps où ce Nom était d'usage courant.
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Arlitto

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 17 janv.19, 02:25

Message par Arlitto »

BenFis a écrit : 16 janv.19, 22:51 Oui, et Alors ?

Alors, cela démontre d'une façon très claire que la plupart des Juifs portaient le nom divin, YHWH. Çà, c'est pour ceux qui disent que le nom divin ne se trouve pas dans le N.T. (face)


Un autre exemple qui n'a rien à voir :

Le père de "Mahomet" se nommait Abd'Allah = serviteur d'"Allâh" = nom théophore de son dieu.

.

homere

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 17 janv.19, 03:12

Message par homere »

a écrit :Alors, cela démontre d'une façon très claire que la plupart des Juifs portaient le nom divin, YHWH. Çà, c'est pour ceux qui disent que le nom divin ne se trouve pas dans le N.T. (face)

Arlitto,


Vous confondez tout !
Ce que nous affirmons, c'est que les auteurs du NT, n'utilisaient pas le tétragramme pour désigner ou nommer Dieu, ils employaient UNIQUEMENT, les termes "Père", Dieu" et "Seigneur".

L'utilisation des noms théophores ne nous donne aucune indication sur la façon dont les chrétiens nommaient Dieu. les noms théophores ne sont pas de vrais indicateurs d'un usage du nom divin en tant que tel (on peut s'appeler Jean sans être jamais conscient de l'étymologie, et je pense que pour beaucoup c'était déjà vrai à l'époque) -- et parmi eux "Jésus" est un exemple particulièrement mal choisi, puisque la forme post-exilique du nom (Ysw`-Yeshua`, au lieu de Yhws`- Yehoshua`) sur laquelle est basée la transcription grecques Ièsous a précisément perdu son élément théophore.

Si je dis "Rose est arrivée en retard", personne ne pensera à la "rose"; si je dis "Rose est arrivée comme une fleur", je fais un "jeu de mot" sur un seul mot, en rappelant le nom commun ordinairement occulté derrière le nom propre.
Le nom propre "Isaac" peut bien être formellement identique au nom commun pour "rire" (ou plus exactement à la forme verbale "il rit"), on ne pense pas au rire chaque fois qu'on lit "Isaac" (même si on a l'hébreu pour langue maternelle), mais uniquement quand le texte fait un "jeu de mot" en rappelant explicitement l'idée de rire (ce qui arrive plusieurs fois dans la Genèse).

BenFis

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 17 janv.19, 03:42

Message par BenFis »

Arlitto a écrit : 17 janv.19, 02:25 Alors, cela démontre d'une façon très claire que la plupart des Juifs portaient le nom divin, YHWH. Çà, c'est pour ceux qui disent que le nom divin ne se trouve pas dans le N.T. (face)


Un autre exemple qui n'a rien à voir :

Le père de "Mahomet" se nommait Abd'Allah = serviteur d'"Allâh" = nom théophore de son dieu.

.
Personne ne dit le contraire. Néanmoins tu as dû constater que le problème soulevé par Jésus est de taille, car d’un côté le Christ prononçait journellement des noms théophores, et d’un autre côté il évitait soigneusement de prononcer le tétragramme. Cela ne te paraît pas étrange ?

Arlitto

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 17 janv.19, 04:40

Message par Arlitto »

a écrit :car d’un côté le Christ prononçait journellement des noms théophores, et d’un autre côté il évitait soigneusement de prononcer le tétragramme.
Qui te l'a dit :interroge:

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 17 janv.19, 05:00

Message par medico »

Arlitto a écrit : 17 janv.19, 04:40 Qui te l'a dit :interroge:
Et que dire des paroles de Jésus dans Jean 17:6?
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 17 janv.19, 05:20

Message par BenFis »

Arlitto a écrit : 17 janv.19, 04:40 Qui te l'a dit :interroge:
Les Evangiles.
Lorsque je dis "tous les jours" il ne faut pas le prendre à la lettre évidemment. Mais puisqu'il était environné de disciples qui portaient des noms théophores, on peut quand même supposer que Jésus prononçait fréquemment leurs noms ; ce qu'il n'a en tout cas pas fait par rapport au Nom divin.

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 17 janv.19, 07:59

Message par Arlitto »

Les Évangiles du 1er siècle étaient pour la plupart écrit en "Hébreu/Araméen", les Juifs découpaient ou pas le nom divin avant de les brûler.



Destruction par les Juifs des manuscrits Hébreux des Évangiles


DESTRUCTION DES MANUSCRITS HEBREUX DES EVANGILES

Extrait du bulletin 4ième trimestre 2006 de l'Association Jean Carmignac: article de Jean-CLaude OLIVIER membre de cette association,et qui est littéralement retranscrit à la suite :

Des dizaines d'années d'un travail scientifique très rigoureux ont permis à l'abbé Jean Carmignac d'avancer des hypothèses solides dans plusieurs directions. Mais le noyau central de sa précieuse contribution à la recherche exégétique, à travers l'étude des sémitismes - et là cet homme si prudent, si modeste, ne parle plus d'hypothèses mais de preuves - c'est que les Evangiles, rédigés « en hébreu, et bien plus tôt qu'on ne le dit habituellement, sont beaucoup plus proches des faits et ont une valeur historique de premier ordre». Les lignes qui suivent n'ont aucune prétention à l'érudition, elles se contentent de "rapprocher" des réflexions de grands érudits qui, par un autre biais, rejoignent les conclusions de l'abbé Carmignac.


Lors de son exposé à notre assemblée générale du 2 octobre 2004, le Professeur Antoine Luciani s'étonnait, au détour d'une phrase, que les manuscrits hébraïques de nos Evangiles "se soient comme étiolés", au point que nous ne possédons que du grec (les papyrus du Nouveau Testament qu'on a découverts progressivement au XXè siècle- voir l'article de Don Vernet -, sont en grec ; pour l'instant, aucun papyrus en hébreu n'a été trouvé).


Et je repensais, en l'écoutant, à cette conversation de 1995 entre deux autres grands savants, Claude Tresmontant e t Pierre Chaunu : Pierre Chaunu : Ils [les Juifs] aimaient les calembours, hein… Claude Tresmontant : Ah ! Mais ils faisaient cela constamment ! Les rabbins dans le Talmud, par exemple pour les Evangiles, pour décalquer le mot évangile, « euanggelion », ils ont trouvé l’astuce « ’aven gillayon », ce qui veut dire « les rouleaux de mensonges » ! Parce qu’ils disent ceci, les rabbins – c’est très intéressant pour notre sujet... On trouve chez les petits rabbins de la première génération…


Ils discutent entre eux : qu’est-ce qu’on fait avec ces abominables rouleaux de ces « Minim », de ces hérétiques ? Alors ils disent : « Quand il y a le saint Tétragramme dedans, qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on le brûle ? Non ! On ne peut pas le brûler. Alors, il faut le découper au couteau » ! Ce qui prouve qu’il y avait des rouleaux en hébreu dans la première génération.


Pierre Chaunu : Oui, on ne peut pas brûler le Tétragramme… Claude Tresmontant : On n’a pas le droit de le brûler, il fallait le découper… Pierre Chaunu : On peut l’enterrer aussi finalement ? Claude Tresmontant : Oui... Enfin, c’étaient des discussions horribles pour savoir qu’est-ce qu’on fait avec les Evangiles et les rouleaux en hébreu des Minim...


Le professeur israélien Dan Jaffé, dans un livre récemment paru, reproduit cinq petits extraits de la littérature rabbinique naissante, qui reprennent de façon voisine les termes de ce débat, et où l'on retrouve deux types de directives rabbiniques concernant les rouleaux en hébreu des Minim : les uns disent qu'il faut "couper les mentions [du Nom de Dieu] et brûler le reste", les autres qu'il faut "brûler le tout".
Voici un de ces extraits (Tosefta Sabbath XIII, 5) dans la traduction de l'auteur: « [En cas d'incendie], on ne sauve pas les guilyonim et les livres des Minim, ils brûlent sur place avec les mentions [du Nom de Dieu qu'ils renferment]. R. Yossi le Galiléen dit : "Les jours de semaine, on se met à découper les mentions [du nom de Dieu], et on les met à l'abri, tandis qu'on brûle le reste." R. Tarfon déclare : "Que je sois privé de mes enfants [plutôt que de manquer], si [ces livres] tombaient dans mes mains de les brûler, eux, et les mentions [du Nom de Dieu qu'ils renferment], car si l'on me poursuit, j'entrerai dans un lieu d'idolâtrie mais je n'entrerai pas dans leurs maisons [ variante du Talmud de Babylone (Sabbath 116a) : car si l'on poursuit quelqu'un afin de le tuer, et qu'un serpent se précipite pour le mordre, il entrera dans une maison d'idolâtrie mais non dans leur maison], car les idolâtres (serviteurs de dieux étrangers) ne Le connaissent pas et Le renient alors qu'eux Le connaissent et Le renient." [...] R. Ismaël dit : "Puisque pour faire la paix entre un homme et sa femme, Dieu dit : Que mon Nom écrit dans la sainteté soit effacé avec de l'eau ; les livres des Minim qui entraînent l'inimitié, la jalousie et les dissensions entre le peuple juif et son Père qui est aux cieux, à plus forte raison pourra-t-on les brûler, eux, et les mentions [du Nom de Dieu qui s'y trouvent]." Etc'est pour eux que le verset dit : "Certainement, je hais ceux qui te haïssent, et ceux qui se dressent contre toi, je les déteste. Je les hais infiniment, je les considère comme des ennemis" (Ps 139, 21-22). Et de même qu'on ne les sauve pas d'un incendie, on ne les sauve pas non p lus d'un éboulement, d'une inondation et de tout ce qui pourrait les perdre ».
Ces textes, marqués d'un forte agressivité, sont à comprendre dans leur contexte. Ils montrent qu'encore après la chute du temple, en 70, la principale crainte des fondateurs du judaïsme rabbinique "était l'influence que pouvaient avoir les judéo-chrétiens sur les autres membres de la société juive" (Dan Jaffé, ouvrage cité, p.40). D'où leur habile stratégie pour les exclure des synagogues en intégrant à la liturgie, dans les années 70-90, la récitation d'une malédiction contre les chrétiens (la Birkat ha-minim) et en intégrant dans la législation la plus sacrée, celle du Sabbath, la prescription impérative de détruire ces fameux rouleaux en hébreu portant les Ecritures saintes des chrétiens. Par contre ce que pouvaient dire ou lire les chrétiens non juifs, les pagano-chrétiens, dans des traductions en langue grecque, n'était plus de leur ressort. Retenons donc qu'à la fin du 1er siècle, ces textes chrétiens en langue hébraïque existaient encore.

J.-C. OLIVIER
___ ______________________
notes /
(1) Extrait de la 4è de couverture de son livre Naissance des Evangiles synoptiques, Ed. F.-X. de Guibert, Paris 1984. Malheureusement l'abbé Carmignac est mort avant de publier les gros volumes qui devaient convaincre ses pairs, et l'article "Sémitismes" dont il avait été chargé pour le Supplément au Dictionnaire de la Bible a été rédigé par un exégète qui, tout en ayant eu accès à ses papiers, était très hostile à ses conclusions.
(2) Extrait d’un entretien radiophonique entre Claude Tresmontant et Pierre Chaunu du 28 février 1995, dans le cadre des "Mardis de la Mémoire", émissions produites par Pierre Chaunu.
(3) Les Chrétiens, ou plus exactement dans ce contexte, les Juifs chrétiens, les Juifs qui avaient foi en Jésus, Messie et Fils de Dieu. Selon les auteurs, on trouve les termes de judéo-chrétiens, de nazaréens ou nazoréens pour les désigner, mais ces termes sont difficiles à manier et recouvrent des réalités variables.
(4) Et Claude Tresmontant, après avoir constaté cette preuve qu’il y avait des rouleaux en hébreu avant les manuscrits en grec des Evangiles, continuait son raisonnement ainsi : « Ce qui est évident, puisque, lorsque les traducteurs, lorsque les inconnus qui ont traduit la Bibliothèque hébraïque d’hébreu en grec, rencontraient le saint Tétragramme qui était imprononçable, celui qui dictait disait « Adonaï » et celui qui traduisait, traduisait « Kurios », sans l’article. Alors maintenant vous regardez Luc, ou l’Apocalypse, ou Matthieu, dans le texte grec : vous verrez très fréquemment « Kurios » sans l’article, tout à fait au début de Luc par exemple, ce qui est la preuve que vous aviez le saint Tétragramme en hébreu sous les yeux. Pierre Chaunu : Bien sûr. »
(5) Dan Jaffé, Le judaïsme et l'avènement du christianisme, Orthodoxie et hétérodoxie dans la littérature talmudique, Ier- IIè siècle, , Ed. du Cerf, Paris, mars 2005.
(6) "Guilyonim" : les Evangiles. Certains disent : les Evangiles joints à la Torah, etc. (voir D. Jaffé, ouvrage cité, p. 246 à 257 ; et p. 250 : "si ce vocable désigne des textes chrétiens, c'est du corpus des Iers Evangiles - rédigés peutêtre en hébreu/araméen - qu'il s'agit")
(7) « L'idolâtrie polythéiste avait cessé d'être un danger pour les juifs de cette époque, alors que les Sages [ndr : les fondateurs du judaïsme rabbinique] redoutaient fortement l'influence des judéo-chrétiens ». (D. Jaffé, ouvrage cité, p. 304)
(8) Jacqueline Genot-Bismuth, dans son livre "Un homme nommé Salut", Ed. F.-X. de Guibert, cite des exemples de textes en langue hébraïque qui n'ont survécu que grâce à leur traduction en grec : cas des Livres des Macchabées qui ne seront sauvés de la disparition (car rejetés par les canonistes rabbiniques) que "grâce à leur traduction en grec conservée dans la Bible des Septante", ou du texte connu sous le nom "d'Ezra IV et dont un original hébraïque peut être postulé bien que la censure rabbinique ait finalement conduit à sa perte" ; cas aussi du Livre des Jubilés et autres écrits sacrés rejetés par les fondateurs du judaïsme rabbinique, "écrits dont une grande partie fera finalement naufrage, et que seul le christianisme primitif, plus accueillant, aura préservé, mais sous des traductions grecques" (p. 57 et 201). -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Dans le bulletin de nov.1999, (n°4), nous écrivions : « Savez-vous que Nicolas V, Pape de 1447 à 1455, avait promis à qui aurait retrouvé l'original hébreu de l'Evangile de Saint Matthieu, le poids en or de son corps ? Nous tenons cette information du Père Giuseppe Cagni, du Centre d'Etudes dei Barnabiti à Rome, et nous le remercions. »


Lien : http://jesus-evangiles-origines.over-bl ... 08180.html

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BenFis

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 17 janv.19, 10:51

Message par BenFis »

On peut en effet suspecter les livres des Minim de contenir le Nom divin, mais de quels Livres s’agit-il exactement ? On n’en sait rien.
Ca reste néanmoins une preuve indirecte intéressante mais douteuse puisqu'elle s’oppose toujours à la vie de Jésus telle qu’elle est dépeinte dans les 4 Evangiles, et où les 4 évangélistes sont unanimes pour dire (à minima) qu’entre le sermon sur la montagne et la dernière Pâque de Jésus, ce dernier n’a jamais prononcé le Nom divin.

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 17 janv.19, 21:16

Message par homere »

Le sujet de notre discussion porte sur le tétragramme dans le Nouveau Testament, or les TdJ citent souvent l'AT, sa version grec hébraïsée ou d'autres écrits, tout cela pour éviter d'affronter une vérité simple, le tétragramme est totalement absent du NT et les faits soulignent que Jésus n'a pas prononcé le tétragramme. Je rappelle que déjà dans l'AT, la pratique qui consiste à ne pas désigner le divin par le tétragramme apparait, des livres comme Esther, l'Ecclésiaste et le Cantique des cantiques ne nomment pas Dieu en utilisant le tétragramme. De plus, même dans la TMN, sept épitres n'emploient pas le tétragramme.

philippe83

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 17 janv.19, 21:58

Message par philippe83 »

homere,

Non pour Paul en Rom 9:24 le Seigneur Sebaot n'est pas seulement le Seigneur Dieu. D'ailleurs dans ce verset le mot Dieu n'est pas mentionné. Il parle du Seigneur Sebaot car il reprend Esaie 1:9. Or dans Esaie 1:9 le Seigneur Sebaot c'est qui? Jésus ou Yhwh? Donc en Rom 9:24 le Seigneur Sebaot c'est qui? Jésus où YHWH? Excuse-moi de revenir sur cette question pertinente encore et encore, mais tu comprendras qu'en répondant par YHWH toute ton approche s'écroule. Et je conçois alors que tu évites de donner la bonne réponse.

Et concernant tes autres approches maintes fois abordées je te retournerai la même réponse. En Tite le mot "kurios" n'apparait pas une seule fois, ainsi qu'en 1,2,3 Jean. Alors si je reprend ton "raisonnement" Est-ce que la lettre de Tite et les 3 lettres de Jean manquent-elles de respect pour le Nom de Dieu qui serait Kurios selon toi, en ne le mentionnant AUCUNE FOIS? :hum:

ps: dans Cantique des Cantiques 8:6 on trouve "la flamme de Jah"(Darby), de l'Eternel (SG 21), 'du Seigneur (Yah)'NBS, Yahvé(Jérusalem), Yahweh(Pirot-Clamer), Yah (Chouraqui).

Dans Eccl 2:24 à la place du "vrai Dieu" le targoum Syriaque rend cette expression, par le tétragramme.

Et dans le livre d'Esther 4 acrostiches inverse le Tétragramme et la Massore le précise en lettre rouge en 1:20,5:4,13,7:7. Voir les notes de The Companion Bible Appendix 60 page 86.

Benfis,

En Mat 5:33 il y a une reprise de l'AT avec le nom de Jéhovah. Donc durant son sermon sur la montagne Jésus a pu prononcer le Nom. Il l'a aussi prononcer en Marc 13: 20 donc avant la dernière Pâque, et aussi en Jean 6:45.
Mais Jésus était un homme prudent et savait qu'il y a un temps pour tout. Un temps pour se taire et un temps pour parler.

Ainsi l'usage qu'il fera du Nom de son Père sera approprié aux circonstance de son enseignement et du contexte historique. Mais comme tu le remarqueras à aucun moment il n'interdit de prononcer le Nom et aucun texte de la Bible ne le préconise d'ailleurs. Le seul fait de ne pas le prendre en vain selon Exode 20:7 ne voulait pas dire et ne veut pas dire encore de nos jours, qu'il ne faut pas le prononcer. D'un autre côté cela ne veut pas dire qu'il faille le prononcer à tout va.

C'est d'ailleurs pour cette raison que dans la Bible il y a des endroits ou il s'y trouve peu de fois et dans d'autres x fois. Ce qui fait que le Nom de Dieu néanmoins et c'est ce qu'il faut aussi retenir est le Nom le plus employé de tous les Noms. N'y a t-il pas une raison? Et quel sentiment Dieu attache à l'amour de son Nom ? La réponse en Mal 3:16, Heb 6:10 :wink:

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 18 janv.19, 00:05

Message par homere »

a écrit :Non pour Paul en Rom 9:24 le Seigneur Sebaot n'est pas seulement le Seigneur Dieu. D'ailleurs dans ce verset le mot Dieu n'est pas mentionné. Il parle du Seigneur Sebaot car il reprend Esaie 1:9. Or dans Esaie 1:9 le Seigneur Sebaot c'est qui? Jésus ou Yhwh? Donc en Rom 9:24 le Seigneur Sebaot c'est qui? Jésus où YHWH? Excuse-moi de revenir sur cette question pertinente encore et encore, mais tu comprendras qu'en répondant par YHWH toute ton approche s'écroule. Et je conçois alors que tu évites de donner la bonne réponse.
Philippes,

Vous êtes extraordinaire, vous lisez YHWH, même quand il n'existe pas. Vous prenez vos désirs pour la réalité.

a écrit :Et concernant tes autres approches maintes fois abordées je te retournerai la même réponse. En Tite le mot "kurios" n'apparait pas une seule fois, ainsi qu'en 1,2,3 Jean. Alors si je reprend ton "raisonnement" Est-ce que la lettre de Tite et les 3 lettres de Jean manquent-elles de respect pour le Nom de Dieu qui serait Kurios selon toi, en ne le mentionnant AUCUNE FOIS?
Philippes,

Votre argument arrive-t-il à vous convaincre vous-même ?

Vous affirmez que les chrétiens employaient le tétragramme d'une manière fréquente pour désigner Dieu, or nous constatons que, dans la TMN, sept épître ne le comportent pas et cela ne vous choque pas et ne donne aucune indication. L'appellation "Kurios" est clairement attestée dans le NT et n'a pas besoin que l'on prouve sa légitimité, alors que l'occurrence "Jéhovah" ou l'emploi du tétragramme dans le NT n'est pas prouvé, ni attesté. Le fait que sept épitres du NT, dans la TMN, ne comportent pas l'occurrence "Jéhovah", devrait vous interpeller.

a écrit :ps: dans Cantique des Cantiques 8:6 on trouve "la flamme de Jah"(Darby), de l'Eternel (SG 21), 'du Seigneur (Yah)'NBS, Yahvé(Jérusalem), Yahweh(Pirot-Clamer), Yah (Chouraqui).
Dans Eccl 2:24 à la place du "vrai Dieu" le targoum Syriaque rend cette expression, par le tétragramme.
Et dans le livre d'Esther 4 acrostiches inverse le Tétragramme et la Massore le précise en lettre rouge en 1:20,5:4,13,7:7. Voir les notes de The Companion Bible Appendix 60 page 86.

Philippes,

Dans ces 3 livres Dieu n'est JAMAIS nommé ou désigné par le tétragramme, c'est un constat et ni les choix arbitraires de traducteurs qui ne respectent les manuscrits, ni le targoum ou acrostiches du livre d'Esther, ni change rien. Le fait que certains livres de l'AT utilisent abondamment le tétragramme pour désigner Dieu et d'autres pas du tout, ne vous interpelle pas ??!!!
Je ne peux rien pour vous, Philippes, vous êtes hermétique à tous les faits que l'on peut vous présenter, vous avez décidé que l'occurrence ne devait apparaitre dans le NT, contre les manuscrits du NT et point barre.

a écrit :C'est d'ailleurs pour cette raison que dans la Bible il y a des endroits ou il s'y trouve peu de fois et dans d'autres x fois. Ce qui fait que le Nom de Dieu néanmoins et c'est ce qu'il faut aussi retenir est le Nom le plus employé de tous les Noms. N'y a t-il pas une raison? Et quel sentiment Dieu attache à l'amour de son Nom ? La réponse en Mal 3:16, Heb 6:10 :wink:
Philippes,

Maintenant, vous inventez des théories, vous êtes vraiment trop fort.

Le judaïsme comportait de nombreux courants de pensées, le fait que certains livres de l'AT ne désignent JAMAIS Dieu par le tétragramme, met en évidence que ceux qui ont écrit ces livres répugnaient déjà a employer le tétragramme, parce qu'il considéraient que nommer Dieu (comme un objet) était un manque de respect.
Le NOM de Dieu a avait un sens et une utilité dans un contexte polythéiste et de monolâtrie d'Israël, le tétragramme servait à distinguer YHWH, des autres dieux, dès qu'Israël a adopté un monothéisme strict, il n'y a plus qu'un seul Dieu, le tétragramme a perdu de son utilité. (Thomas Römer : "Yhwh est un nom propre ; dans le cadre d’une conception monothéiste, il ne convient guère que le dieu unique porte un nom qui sert à le distinguer d’autres divinités." https://www.college-de-france.fr/media/ ... o__mer.pdf).

Ce monothéisme a amené tout naturellement les chrétiens a ne pas utiliser le tétragramme.

a écrit :Ainsi l'usage qu'il fera du Nom de son Père sera approprié aux circonstance de son enseignement et du contexte historique. Mais comme tu le remarqueras à aucun moment il n'interdit de prononcer le Nom et aucun texte de la Bible ne le préconise d'ailleurs. Le seul fait de ne pas le prendre en vain selon Exode 20:7 ne voulait pas dire et ne veut pas dire encore de nos jours, qu'il ne faut pas le prononcer. D'un autre côté cela ne veut pas dire qu'il faille le prononcer à tout va.

Philippes,

Vous êtes en permanence dans l'incohérence et la contradiction, d'un côté vous dites (à tort) que Jésus ne respectait pas la tradition juive et d'un autre côté, vous affirmez que Jésus s'adaptait aux circonstances, c'est à dire à la tradition juive ... Vous êtes totalement perdu et cherchez désespérément une explication face aux preuves qui s'accumulent et qui attestent que les auteurs du NT ne nommaient pas Dieu pat le tétragramme.
Si Jésus n'a pas interdit de prononcer le tétragramme parce que cette façon de faire était ancrée dans les coutumes depuis très longtemps, cela aller de soi, il n'y avait lieu d'en rajouter. Par contre il intéressant de noter que Jésus n'a pas polémiqué avec les pharisiens concernant le refus e prononcer le tétragramme, il n'a pas condamné cette coutume, pourtant il a souvent était en conflit avec les pharisiens et sur de nombreux sujets, JAMAIS, sur le tétragramme.

philippe83

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 18 janv.19, 04:10

Message par philippe83 »

homere,

Comme d'habitude je vois que tu ne répond pas mais je cette fois-ci je ne ferais pas l'erreur de revenir sur ton esquive.
Je reste sur ma question du départ. Les 281 fois ou dans l'AT l'expression "YHWH des armées" est employée de qui il s'agit? De YHWH ou d'un autre?

Dans Rom 9:24, et je rajoute Jac 5:4 maintenant qui est le "Seigneur des armées"? Jésus où Jéhovah? Tant que tu ne répondras pas à cette question je ne poursuivrais pas. Cette question n'a rien d'extraordinaire et ce n'est pas du tout prendre ses désirs pour des réalité. Je sais que si tu répond de la bonne façon à savoir: YHWH donc: Jéhovah, tout ton argumentation tombe à l'eau et donc je comprend très bien pourquoi depuis plusieurs jours tu te défile. Mais je ne perd pas espoir. :)

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 18 janv.19, 04:12

Message par BenFis »

philippe83 a écrit : 17 janv.19, 21:58
Benfis,

En Mat 5:33 il y a une reprise de l'AT avec le nom de Jéhovah. Donc durant son sermon sur la montagne Jésus a pu prononcer le Nom. Il l'a aussi prononcer en Marc 13: 20 donc avant la dernière Pâque, et aussi en Jean 6:45.
Mais Jésus était un homme prudent et savait qu'il y a un temps pour tout. Un temps pour se taire et un temps pour parler.

Ainsi l'usage qu'il fera du Nom de son Père sera approprié aux circonstance de son enseignement et du contexte historique. Mais comme tu le remarqueras à aucun moment il n'interdit de prononcer le Nom et aucun texte de la Bible ne le préconise d'ailleurs. Le seul fait de ne pas le prendre en vain selon Exode 20:7 ne voulait pas dire et ne veut pas dire encore de nos jours, qu'il ne faut pas le prononcer. D'un autre côté cela ne veut pas dire qu'il faille le prononcer à tout va.

C'est d'ailleurs pour cette raison que dans la Bible il y a des endroits ou il s'y trouve peu de fois et dans d'autres x fois. Ce qui fait que le Nom de Dieu néanmoins et c'est ce qu'il faut aussi retenir est le Nom le plus employé de tous les Noms. N'y a t-il pas une raison? Et quel sentiment Dieu attache à l'amour de son Nom ? La réponse en Mal 3:16, Heb 6:10 :wink:

a+
Je parlais précisément de la période qui sépare le sermon sur la montagne de la dernière Pâques de Jésus, donc quasiment entre un tiers et la moitié de son ministère. Durant tout ce temps, Jésus n’a pas daigné une seule fois prononcer le Nom divin.

Je ne peux qu’appuyer ce que vient de dire Homere, à savoir qu’on ne peut pas prétendre d’un côté que Jésus ne respectait pas la tradition juive qui était de taire le Nom de Dieu, et d'un autre côté qu’il s’adaptait à cette même tradition, qui plus est lorsqu’il était seul avec ses disciples. C’est totalement inconcevable.

gadou

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 18 janv.19, 07:18

Message par gadou »

philippe83 a écrit : 18 janv.19, 04:10 Je reste sur ma question du départ. Les 281 fois ou dans l'AT l'expression "YHWH des armées" est employée de qui il s'agit? De YHWH ou d'un autre?
Pourquoi tu écris une partie du nom en hébreux phonétique et l'autre en français ?
Mais oui, tout l'ancien testament nous parle de ce Dieu "Je suis" "L'éternel" "Yahvé" "Jéhovah" ou "YHWH" "Le Seigneur" etc...
Suivant les traductions.

Mais si tu as bien saisi le sens de ce nom, alors tu sais que c'est le Dieu qui se met en quatre pour entrer dans nos vies, et non pas un Dieu rigide sur les mots et les formes comme tu nous le prêche.

C'est donc un gigantesque contre-sens que vous faite en préchant un vocable au lieu d'accepter la transformation.

[/quote]

Jean Moulin

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 18 janv.19, 08:03

Message par Jean Moulin »

gadou a écrit : 18 janv.19, 07:18C'est donc un gigantesque contre-sens que vous faite en préchant un vocable au lieu d'accepter la transformation.
Qu'appelles-tu la transformation ?

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