a écrit :Je regrette mais en Gen 17:1 le Tout-Puissant c'est YHWH "ce n'est pas une ineptie c'est la vérité. Le texte précise:" Abram avait 99 ans quand Jéhovah(YHWH) lui apparut et lui dit "Je suis le Dieu Tout-Puissant". Ici tout simplement Jéhovah montre sa position suprême. Son Nom est Jéhovah il est Tout-puissant. Donc il n'y a pas à confondre son Nom avec un titre parmi d'autre. De plus Abraham, Isaac, Jacob savent très bien que le Nom de Dieu est Jéhovah puisqu'ils l'utilisent en Gen 12:8,15:8(Adonaï-Jéhovah)=Abraham, Gen 26:25=Isaac, Gen 27:20=Jacob. Ton commentaire est donc loin de cette réalité.
Philippes,
Ex 6,3 ; est pourtant très claire : "
Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob comme Dieu-Puissant (El-Shaddaï) ; mais je ne me suis pas fait connaître d'eux sous mon nom de SEIGNEUR (YHWH)."
Le texte est explicite, clair et simple à comprendre, selon une tradition du judaïsme les patriarches ne connaissaient pas YHWH mais El-Shaddaï, cette tradition se retrouve à l’époque patriarcale (Gn 28,3; 35,11; 43,14). Cela explique pourquoi Moïse ignore le nom YHWH :
"
Moïse dit à Dieu : Supposons que j'aille vers les Israélites et que je leur dise : « Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous. » S'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ?" Ex 3,13
La question "quel est son nom", indique clairement que Moïse ne connaissait pas le nom YHWH, autrement sa question n'aurait aucun sens. On notera l'expression "Le Dieu de vos pères" qui souligne l'idée que les patriarches aussi dans un dieu qui s'occupait d'une façon particulière de chaque famille, on l'appelle parfois
le dieu des pères. Et de fait, on mentionne parfois, « le dieu d'Abraham » (Genèse 26,24), ensuite « le dieu d'Abraham et d'Isaac » (Genèse 28,13), et finalement « le dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob » (Exode 3,13.15.16).
a écrit :Pour jean 8:58 je n'irais pas dans ton sens car on peut aussi penser que Jésus parlait de sa pré-existence (avant qu'Abraham fût il existait djà) et non d'une éternité absolue. C'est pour cette raison certainement que des traducteurs de tout bord rendent par "j'étais". De plus le passage de Jean 9:10 ou l'aveugle dit egô-eimi lui aussi ne veut pas dire qu'il était éternel ou qu'il avait existait avant mais on peut comprendre "c'est moi" tout comme en Jean 8:58 Jésus peut vouloir dire c'est moi c'est à dire le Messie comme en Jean 4:25,26.
Philippes,
Avez vous remarqué l'argument que je vous ai proposé :
Effectivement le "je suis" ("egô eimi") est moins lié à Exode 3 (où la Septante traduit egô eimi ho ôn, "je suis l'étant = celui qui est") qu'à Isaïe (41,4; 43,10-11 etc.), où l'affirmation divine 'ani hou' est traduite egô eimi, sans complément :
"Qui a agi, qui a fait ? C'est celui qui convoque les générations dès le commencement. Moi, le SEIGNEUR (YHWH), je suis le premier, et, avec les derniers, c'est encore moi." Isaie 41,4
Qu'en pensez-vous ?
a écrit :Pour jean 8:58 je n'irais pas dans ton sens car on peut aussi penser que Jésus parlait de sa pré-existence (avant qu'Abraham fût il existait djà) et non d'une éternité absolue. C'est pour cette raison certainement que des traducteurs de tout bord rendent par "j'étais". De plus le passage de Jean 9:10 ou l'aveugle dit egô-eimi lui aussi ne veut pas dire qu'il était éternel ou qu'il avait existait avant mais on peut comprendre "c'est moi" tout comme en Jean 8:58 Jésus peut vouloir dire c'est moi c'est à dire le Messie comme en Jean 4:25,26.
Philippes,
Le sens caractéristique du egô eimi ("je suis") johannique apparaît le plus clairement lorsqu'il est absolu, c.-à-d. sans prédicat/attribut (comme "je suis la porte, la vigne, le berger" etc.): cf. 8,24.28.58; 12,26; 13,13. Mais de là il rejaillit sur les autres usages, qui seraient autrement anodins. P. ex. 4,26 (où le sens banal de la réponse serait "c'est moi", mais le lecteur familier du "code johannique" entend forcément davantage). Voir aussi 18,5ss où une réponse apparemment banale (egô eimi = c'est moi) a un effet peu banal.