Des traces du cube de la Kaaba dans le culte et la culture hébraïque

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Citizenkan

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Des traces du cube de la Kaaba dans le culte et la culture hébraïque

Ecrit le 01 avr.19, 16:31

Message par Citizenkan »

Des traces du cube de la Kaaba dans le culte et la culture hébraïque 1/2



Pour paraphraser J. Johns, l'absence d'une preuve n'est pas la preuve d'une absence.



Lors d’un voyage, raconte ibn ‘Abbâs, la caravane dirigée par le Prophète de l’Islam (r) longea la vallée de oued el azraq : « Quel est cet oued, lança-t-il à ses Compagnons ?

C’est l’oued d’el azraq, lui assura-t-on.
J’ai l’impression de voir Moussa (u) en train de descendre le versant de la montagne les doigts dans les oreilles. Pendant toute la traversée de la vallée, il veillait à lever la voix à la gloire du Seigneur (I) pour faire entendre au loin la formule liturgique du pèlerinage (talbiya). »


Plus loin, poursuit le rapporteur de l’évènement, nous arrivâmes près du versant d’une autre montagne : « comment s’appelle cet endroit, s’enquit l’Élu ?

C’est Harsha.
J’ai l’impression de voir Jonas fils d’Amitthaï sur une chamelle blanche dont la bride était en fibre ; habillé d’un manteau en laine, il faisait la talbiya en traversant la vallée. »[1]


Une version offre le portrait de Moïse : « Moussa, un homme brun et trapu, était monté d’un chameau roux tenu par une bride en fibre. »[2]



Les textes scripturaires nous apprennent que même Jésus devra s’y rendre à l’occasion de son retour sur terre : « par Celui qui détient mon âme entre Ses Mains, jure le Messager, ibn Mariam va se sacraliser à partir du défilé de Rawha pour entreprendre le grand ou/et le petit pèlerinage. »[3]



Introduction



Kamal Salibi revisite la geste proto-israélite pour la situer au cœur de l’Arabie heureuse dans les vastes plaines d’Asir bordées de montagnes luxuriantes au Sud de l’enclave sacrée de la Mecque. Promu chef du département d'histoire et d'archéologie de l'Université américaine de Beyrouth, c'est avant tout un philologue. Sa démonstration s'appuie essentiellement sur l'analyse linguistique des noms de lieux bibliques. Aussi attrayante soit sa thèse, on n’écroule pas la version officielle sous le simple prétexte qu’elle revêt des énigmes philologiques. En se basant sur les sources coraniques, il soulève notamment l’exactitude du vocable utilisé par le Livre sacré des musulmans pour désigner le Mont Tor, une montagne recouverte de verdure.



Il ne va pas sans rappeler les enjeux politiques et idéologiques qui se cachent souvent derrière les idées (il n’y a aucun intérêt à vouloir délégitimer historiquement Israël), à l’image d’un Laurent Guyénot, un spécialiste non déclaré de l’historiographie hébraïque qui jette le trouble sur l’existence historique de Joseph fils de Jacob. Ce dernier a visiblement du mal à imaginer qu’une lignée vertueuse d’origine juive ait pu se mêler aux dynasties égyptiennes en vue de promouvoir le monothéisme et la justice ; et qu’il amalgame inconsciemment à ces lignées ténébreuses qui ont infiltrées les grandes dynasties européennes, ces pharaons des temps nouveaux, dans le but avoué d’asservir les hommes.[4] Depuis toujours, le mal imite le bien pour mieux pervertir ses codes.



Par ailleurs, l’Ancien Testament constitue une source intarissable d’informations sur les vestiges du passé dont se passent ostensiblement nombre de nos contemporains sous le prétexte péremptoire de rester fidèles à la science. Or, le simple fait d’occulter un vivier d’une grande valeur historique trahit un manque cruel d’objectivité : on ne remplace pas une croyance par une croyance, sauf si on a en main les preuves formelles que celle-ci est plus solide. Le scepticisme moderne est à double tranchant, car il ouvre la porte aux conjectures les plus farfelues qui vont se substituer aux légendes et aux mythes qui décèlent malgré tout un fond de vérité. Alors que dire de la Bible, un livre révélé, dont les analyses philologiques sont déconcertantes, et qui, bien que retravaillé par les scribes, recèlent encore ses trésors. Il faut juste y séparer le bon grain de l’ivraie ; un véritable travail d’orfèvre, sans jeu de mots. On opère sur les saintes Écritures avec un laser, non avec un scalpel, et encore moins avec un marteau-piqueur !



L’énigme Joseph



Notons que nous plaçons essentiellement l’évènement du point de vue égyptien profondément imprégné de l’idolâtrie ; des dissonances peuvent donc sonner avec la phraséologie biblique et coranique. Alors, mettons de côté la Bible pour nous intéresser à l’archéologie et à l’égyptologie retraçant l’aventure des hébreux dans l’ancienne Égypte. Tout d’abord, la seule mention connue dans les textes égyptiens d’Israël, une population vivant le long de la rive orientale de la Méditerranée, provient de la stèle de Mérenptah (Mineptah), appelée aussi stèle de la Victoire ou encore stèle d'Israël qui vante les exploits du treizième fils de Ramsès II en terre de Canaan. Celle-ci fait explicitement allusion à l’exode à travers le message que « celui qui s’est enfui en raison de la faute » existe encore. Il se trouve actuellement sur les rives du Jourdain. La stèle, qui a valeur d’incantations magiques, invoquent des entités supérieurs pour exterminer ces fugitifs, sauf que dans les faits, il n’y a rien eu de tel.



Alors, la question qui s’impose d’elle-même est : comment en sommes-nous arriver là ?



Tout commence sur l’Île de Sehel qui regorge d’inscriptions en hiéroglyphe, dont la stèle de la famine qui relate une grave pénurie qui s’étendit pendant sept ans à l’époque du pharaon Djoser. Djéser, qui signifie « le saint » en égyptien ancien, serait à l'origine d'une grande réforme religieuse dans tout le pays. Roi à l'image de pacifique, il est considéré comme le « bâtisseur » de l'Ancien Empire, non par la grandeur de ses œuvres, mais par les innovations qu'il a introduites avec l'aide d'Imhotep. Son règne connut une réelle prospérité économique et culturelle du pays avec des ouvertures sur l'Orient. Il est le bâtisseur de la pyramide à degrés de Saqqarah. Le génial architecte de cette construction fut Imhotep qui possédait entre autres les fonctions de grand chancelier de la Basse-Égypte, prince royal, grand prêtre d'Héliopolis et médecin royal. Imhotep fut l’un des deux principaux personnages ayant marqué profondément la culture pharaonique.

L’autre, Amenhotep fils de Hapou (1437-1356 av. J.-C. selon certaines sources), qui fut le premier ministre d'Amenhotep III, était un homme polyvalent (vizir, premier ministre, général, directeur des ressources humaines, scribe, architecte, médecin, et théologien) et de grande culture. Or, on remarque une troublante ressemblance entre ces deux personnages clefs du patrimoine de l’Antiquité. La difficulté augmente si l’on sait que la datation des monarques ayant régné sur les rives du Nil est plus qu’aléatoire. Il semblerait que l’épisode de la famine se déroula à l’époque d’Amenhotep fils de Hapou, appelé également Aménophis. La traduction de la stèle nous apprend qu’une famine frappa l’Égypte sept années durant, et que le Dieu Khnoum s’entretint en rêve avec la plus haute dignité du royaume qui fit chercher un interprète dans les prisons d’Hermopolis. Nous sommes en plein récit biblique qui relate la cabale du Joseph fils de Jacob.



On peut ne pas se laisser convaincre par cet argument, alors passons au suivant :

En 2006, Joseph Davidovits (chercheur et archéologue français né en 1935, il est l’inventeur des géopolymères et de la chimie de la géopolymérisation) fit le rapprochement du texte de la fresque découverte en 1935 et l’un des textes les plus anciens de la Bible : Joseph, Genèse 41, 40-46.[5]

En 1935 à Karnak, en Égypte, deux égyptologues français A. Varille et C. Robichon découvrent une fresque en piteux état dans les ruines du temple mémorial d’Aménophis Fils de Hapou, le plus éminent scribe et savant de l’Égypte, grand chancelier du pharaon Amenhotep III, père du pharaon monothéiste Akhenaton.



Dans un livre qu’il consacra au sujet, Joseph Davidovits, qui probablement de par ses origines, lisait l’hébreu, fait état de sa propre expérience que retracent ces lignes :

« Récemment, 75 ans plus tard, l’auteur constate que le texte de cette fresque est repris mot pour mot dans la Bible, Genèse 41, lorsque Pharaon installe le Patriarche Joseph aux commandes de toute l’Égypte. Le scribe Aménophis Fils de Hapou et le Patriarche Joseph sont donc une seule et même personne. De plus, la fresque contient un détail surprenant qui souligne son authenticité. En effet, dans Genèse 41, Pharaon nomme Joseph : Çaphenat-Paneah (Sapnath-Panéakh), un nom qui ne signifie rien en hébreux, mais qui doit être d’origine égyptienne. Or, l’auteur découvre que Çaphenat-Paneah est le nom égyptien d’Aménophis Fils de Hapou, lut à l’envers, de gauche à droite, l’hébreu se lisant de droite à gauche. Le détail surprenant de la fresque est que, précisément, le nom d’Aménophis est aussi écrit en hiéroglyphe à l’envers. Il y a donc concordance absolue entre le texte de la fresque et celui de la Bible. »[6]

Fait étonnant, cette fresque commémorative dépeint Aménophis comme « l’homme au beau visage », exactement dans l’optique des données prophétiques. On retrouve plusieurs enseignements de Joseph inscrit à l’intérieur du temple de Ptah dans le Lévitique.



Une fois hissé à la tête du pouvoir, le fils d’Hapou (Hapou, qui signifie « celui qui est caché », fait probablement allusion à Jacob dont on ignorait l’identité sur la terre d’accueil de son fils) entreprit des réformes et des travaux qui propulsèrent l’Empire dans une ère de prospérité jamais inégalée. L’un de ses projets porte encore son nom aujourd’hui. Il s’agit de Bahr Youssouf, un canal qui est toujours en activité, alimentant, grâce aux eaux du Nil, un énorme réservoir d’eau à Fayoum. Aménophis (Joseph vécu à la fin de la 1ière et 2ième dynastie d’Égypte et au début de la 3ième) fit également construire des puits saqiya, aux quatre coins du pays, dont un, en plein cœur du Caire, qui descendait à 88 m de profondeur. Il réforma également le culte, et introduisit l’adoration exclusive du Dieu suprême et créateur des cieux et de la terre, Ptah, le Dieu unique (parfois inter-changé avec Amon d’où la difficulté de distinguer entre eux) invisible à l’œil nu et non représenté par des statues. Avec le temps, Ptah prendra des formes polythéistes. Des écrits de médecine sont imputés à Joseph qui aurait également améliorés les techniques de momification, mais aussi de construction, comme en témoigne, la première pyramide à étage, une véritable prouesse architecturale qui inspirera ses successeurs, notamment dans le choix d’un nouveau matériau. Il maitrisa l’astronomie, mais renonça à la magie qu’il condamnait fermement à tel point qu’il utilisa une autre écriture pour éviter celle qui traditionnellement avait des connotations magiques.



Youssef prit pour femme Neth, d’origine libyenne. Les annales archéologiques enregistrent trois de ses frères et son unique sœur. Deux des garçons sont explicitement nommés, Héby (Lévi de son nom biblique) et Youya (Juda de son nom biblique). L’une des filles de Youya, Tiyi, était mariée à un Pharaon ; Néfertiti, femme d’Akhenaton, est donc l’une des descendantes de Juda, et Âanen le grand prêtre, était Shéla un autre de ses enfants. Le troisième frère de Joseph est Ruben. Ce dernier ne fut pas nommé par l’historiographie pharaonique, car il s’était marié avec une égyptienne de haut rang, ce qui venant d’un étranger fut amèrement apprécié.



Les Tablettes d’el Amarna, la Capitale du nouvel Empire, fondée par Akhenaton parlent de Abdi-Heba Palu (celui qui fut distingué), roitelet de Canaan, fils de Ruben qui régna sur Urushalim (Jérusalem) et qui échangea des correspondantes avec le neveu de Joseph, le fils de Tiyi. Des vestiges datant de l’époque d’Ézéchias, qui furent retrouvés à Jérusalem, confirment l’existence de ces courriers.



Sous l’influence de sa femme à la beauté légendaire, Akhenaton accélérera la réforme amorcée par son père, en vue d’imposer le culte monothéiste. Il sera assassiné par les prêtres d’Isis qui voyait d’un mauvais œil son zèle en faveur du Dieu unique. Son fils, Toutankhamon, réhabilitera le paganisme d’antan, et constituera ce qui peut être assimilé à l’ancêtre du premier ghetto à el Amarna en vue d’exercer une surveillance élevée sur les artisans qui furent sélectionnés pour matérialiser sa mégalomanie.



La dépouille de Joseph fut momifiée (celle-ci inspirera la légende du film la momie). Cette dérogation exceptionnelle accordée à un étranger montre la place croissante que la lignée hébraïque occupera dans les plus hautes instances du Pouvoir.  Il fut enterré dans le Temple de Ptah à Karnak, situé dans le Haut Nil ayant Thèbes pour Capitale. Depuis, les noms de la Maison de Joseph furent repris par les différentes dynasties successives. Karnak fut entretenu par son frère Lévi (appelé Kenel et Héby dans les hiéroglyphes) instaurant ainsi une tradition dans sa descendance dont Moïse sera issu. Une longue rivalité s’installa entre Thèbes au Sud sous l’emprise des Lévitiques, et Memphis, la Capitale du Bas Nil au Nord, qui promouvait l’idolâtrie.



Chéops, un nordique, qui érigea à sa gloire la grande pyramide de Gizeh, fut, aux dires d’Hérodote et de Théodore de Sicile, un despote cruel et blasphémateur. Celui-ci dispersa les hébreux au pouvoir grandissant. Il ignora le patrimoine de Joseph et expulsa les lévites au Sud faisant l’objet d’une diaspora avant l’heure. Il embrigada les artisans hautement qualifié de Deir el Medineh qui vouaient le culte au Dieu de Joseph (non loin du Temple de Ptah), et qui jouissaient malgré tout d’un relatif confort, à l’inverse des ouvriers traditionnels exploités par l’Empire.



À suivre…

                     

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/




[1] Rapporté par el Bukhârî (n° 5913) et Muslim (n° 166).

[2] Cette version revient à el Bukhârî.

[3] Rapporté par Muslim (n° 1252).

[4] Voir pour la lignée ténébreuse : http://mizab.over-blog.com/2019/02/le-s ... -ii/1.html

[5] Ce chercheur, a également prouvé avec sa science des géopolymères, que les Pyramides avaient été en grande partie construite avec des pierres calcaires moulées, reconstituées sur place, confirmant le fait qu’il y avait peu d’esclaves en Egypte ancienne, et qu’il n’y a jamais eu de problèmes de transports ni d’énormes main-d’œuvre pour la construction des pyramides et Temples. Cette découverte, aussi révolutionnaire soit-elle, ne fait pas l’unanimité dans les milieux scientifiques, et elle ne résout pas tous les problèmes que posent les mégalithes.

[6] Voir : https://www.geopolymer.org/fr/archeolog ... -de-hapou/

Citizenkan

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Re: Des traces du cube de la Kaaba dans le culte et la culture hébraïque

Ecrit le 02 avr.19, 23:21

Message par Citizenkan »

Des traces du cube de la Kaaba dans le culte et la culture hébraïque 2/2



Moyses, le miraculé



« N’approche pas d’ici, ôte tes sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte » (Ex 3,5).



Moïse, de la lignée lévitique, fut adopté par la nièce du cruel Pharaon,  Pépi II (je rappelle que les datations officielles sont aléatoires, voire arbitraires), qui exerça le pouvoir sur le royaume en déclin avec un joug implacable. Ce qu'on sait surtout de ce tyran, c'est qu'il resta au pouvoir extrêmement longtemps. Manéthon lui prête 94 années de règne, et il aurait vécu plus de cent ans. Le Sefer Hayachar, le livre du juste, une référence rabbinique, parle de Mélul qui régna 94 ans ; il s’agit de Pépi II, Pharaon de la VI dynastie. Il fut intronisé au Trône dès son enfance, et ce fut sa mère, alors régente du pays, qui aurait ordonné la mise à mort du mâle premier né de tous les foyers israélites. Ce monarque tyrannique fit construire, dans sa folie des grandeurs, deux villes Pithom et Ramsès, et prit les Hapirou (les hébreux) pour mains d’œuvre, comme le révèlent les papyrus de Leyde 348.



Moïse fut élevé à l’intérieur du Karnak qui était pris en charge par les prêtres lévites. Il jouissait d’une double culture, et connaissait sur le bout des doigts tous les secrets du Temple qui, par décret pharaonique immuable, jouissait de privilèges en hommage à Joseph. Les lévites furent donc épargnés des mesures draconiennes dont furent frappés les ouvriers de l’Empire, sous ordre du tyran, afin d’accélérer les grands travaux de construction qui visait à redorer le prestige des ancêtres. Malheureusement, leurs frères de Deir el Medineh, bien que relativement bien lotis, se plaignirent de la surcharge de travail dont ils furent accablés. La goûte qui déborda le vase survint le jour où les approvisionnements furent subitement coupés. Des manifestations de mécontentement, révèle le papyrus de la grève, furent exprimés par les ouvriers qui boycottèrent le travail. Un jour, arrivé à la fleur de l’âge, Moussa sortit de son confort pour se rendre aux nouvelles auprès des gens de sa race qui logeaient de l’autre côté de la rive. Là, il vit un notable égyptien prendre à partie un membre du clan frère. Dans un élan de solidarité, il assena à l’agresseur un coup de poing qui le foudroya sur place. Il avait mal dosé sa force qui était prodigieuse.



Malgré le rang qu’il concédait auprès de la cour et des privilèges dont jouissait son clan, il dut prendre la fuite pour échapper au courroux de Pharaon qui ne lui pardonnerait jamais cet homicide perpétré sur un citoyen de condition supérieure. Cet acte fut interprété comme un véritable sacrilège. Le fugitif se réfugia dans le désert de Madian, de l’autre côté de la Mer rouge où, Jéthro, un proto-arabe issu d’une tribu semi-nomade, lui accorda la main de sa fille en échange de ses services à l’entretien des troupeaux et des besognes quotidiennes. Une fois qu’il eut remboursé sa dote, et que  Pépi II s’éteignit, il décida de se rentre à Tsoan, actuellement Tanis, la Capitale de la Basse Égypte qui était contrôlée par Néferkarê II sur lequel on sait bien peu de choses si ce n’est qu’aucun reste de lui n’a été retrouvé. Il aurait régné quatre années qui furent ponctuées par une période de déchéance et d’anarchie. Notamment, les trésors égyptiens furent pillés par les hébreux. Dans ce climat délétère, qui fut probablement provoqué à la suite d’une vacation du pouvoir, la reine Nitocris monta sur le trône avec l’ambition d’endiguer autant que faire ce peu, la chute inéluctable qui se profilait.



Le Papyrus d'Ipou-Our relate avec une précision chirurgicale les dix plaies d’Égypte. Historiquement, les sources non bibliques nous ramènent sur la plage de Nuweiba où campèrent les fugitifs avec affaires, familles, troupeaux, et provisions. Bien sûr, le chiffre de deux millions, dont le calcul est peut-être dû à une erreur de scribe, est hautement farfelu. L’essentiel est que de part et d’autre du bras de mer qui séparait le Sinaï de l’Arabie, deux piliers imputés à l’œuvre de Salomon furent érigés en commémoration à l’évènement.



Il existe un pont de terre le long duquel les eaux sont peu profondes, et qui relient les deux bords. Des fouilles sous-marines ont permis de retrouver des roues de chars à 4 ou 8 rayons, un modèle de l’époque de la 5ième dynastie, les autres dynasties fabriquaient des roues à 6 rayons. On a débusqué un fémur humain et un sabot de cheval. Les cartes anciennes indiquent l’endroit exact où le miracle se produisit. Des inscriptions hiéroglyphiques sur un sarcophage noir trouvé dans les années 60 à el Arish décrit la mort sous les eaux du Pharaon du nom de Thom ou Thoum en référence à Pithom, ville rattachée à Ramsès qui, avant tout, était un titre au même titre que César chez les Romains.



Il devint facile à Moshé ben Amram, qui retrouvait un endroit familier, de mener son peuple vers le lieu de rendez-vous que lui avait donné le Seigneur, de la même manière qu’à l’époque où il avait fait paitre les troupeaux de Jéthro. En route, il fit halte auprès d’un oasis coiffé d’un riche palmerais et de douze puits qui existent toujours aujourd’hui. Les bédouins du coin les nomment encore les puits ou les douze sources de Moussa. Il se dirigea vers Jabal Al Lawz, une montagne dans les environs de laquelle fut découvert des inscriptions proto-hébreux, des représentations bibliques comme la Menorah, des gravures de taureaux, de veaux, et de vaches, voire l’autel sur lequel siégeait le veau d’or. Les élus avaient atteint le Mont Sinaï, le Mont Tor, le fameux Mont Horeb de la Bible. Les hébreux seront restés 210 ans en Égypte dont 86 ans en esclavage.



Notons que le Temple de Salomon sera une copie exacte de Karnak où git le sépulcre de Joseph. Sa stèle commémorative transmet à la postérité des enseignements exclusivement scientifiques, loin de toute incantation magique et de rite païen. Il est possible que le fils de David ait reçu cet héritage par le biais de son ancêtre Moïse ayant grandit à l’intérieur du Temple.



Nous venons de brosser l’Histoire des deux plus grands miraculés de la vieille Alliance, Joseph et Moïse aux périples extraordinaires, en nous appuyant essentiellement sur des références extrabibliques.[1]



Voir pour la thèse révisionniste :

https://eschatologiablog.wordpress.com/ ... sraelites/





La Bible, le vivier, le puits qui dessert… La Mecque



« Porte tes regards sur les alentours et vois : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi, tes fils vont arriver du lointain, et tes filles sont tenues solidement sur la hanche. Alors tu verras, tu seras rayonnante, ton cœur frémira et se dilatera, car vers toi sera retournée l’opulence des mers, la fortune des nations viendra jusqu’à toi. Un afflux de chameau te couvrira, de tout jeunes chameaux de Madiân et d’Eifa ; tous les gens de Saba viendront, ils apporteront de l’or et de l’encens, et se feront les messagers des louanges du SEIGNEUR. Tout le petit bétail de Qédar sera rassemblé pour toi, les béliers de Nebayoth seront pour tes offices ; ils monteront sur mon autel, ils y seront en faveur ; oui, je rendrai splendide la Maison de ma splendeur. »

Ésaïe ; 60.4-7



Voir : http://mizab.over-blog.com/2017/04/l-in ... e-6/1.html

http://mizab.over-blog.com/2017/04/la-b ... tie-1.html

http://mizab.over-blog.com/2017/04/la-m ... tie-1.html



Là où nous rejoignons Kamal Salibi, c’est qu’il existe tout un vocabulaire autour de La Mecque et de ses alentours que les copistes de la Bible se sont réappropriés pour décrire Jérusalem et ses alentours. C’est d’ailleurs cette confusion qui a dû notamment induire notre chercheur en erreur. Des auteurs musulmans de l’époque classique ont répertorié un nombre incalculable de versets bibliques qui prophétisent l’avènement ou qui tout au moins vantent les vertus de la Ville sainte de la Presqu’île arabique. Alors certes, il incombe de relativiser cette approche apologétique qui est propre à toute communauté d’idées, mais celle-ci a forcément un fond de vérité. Elle a donc le mérite de pointer du doigt une réalité ô combien troublante, et nous allons le démontrer.



Parân ou Pharan est le désert rocailleux du Hijâz ; Kadish (Saint, Qadesh ou Kadesh­Barnea, désert sacré d’errance) où Moussa arriva à la fin de l’exode, n’est rien d’autre qu’un ancien nom de la Mecque, comme le rapportent des sources médiévales arabo-musulmanes ; Béthel (bétyle : beït/el, Maison de El) désigne la Kaaba, la Maison de Dieu ; la vallée de Baca correspond à Bakka, un autre nom de la Cité sacrée ; Beer-Shiva évoque le puits de Zam-Zam au milieu d’un désert aride, d’ailleurs des écrits rabbiniques parlent explicitement de Zamum, Zamzum, etc.[2]



Au début de l’ère chrétienne, le Mont Sinaï était localisé en Arabie. Ce fut en tout cas ce que croyait Paul de Tarse : « Il est écrit en effet qu’Abraham eut deux fils, nous dit-il, un de la servante, un de la femme libre ; mais le fils de la servante était né selon la chair, tandis que le fils de la femme libre l’était par l’effet de la promesse. Il y a là une allégorie : ces femmes sont, en effet, les deux alliances. L’une, celle qui vient du mont Sinaï, engendre pour la servitude : c’est Agar – car le mont Sinaï est en Arabie. Et Agar [Hajar] correspond à la Jérusalem actuelle puisqu’elle est esclave avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle notre mère. »[3] « Notre mère » serait donc Sarah. Paul nous parle de cette rivalité entre ces deux sites sacrés sur laquelle nous allons revenir.



Dors et déjà sachons qu’il fallut attendre le 4ième siècle, sous l’impulsion d’Hélène l’Impératrice, pour que le Sinaï fût délocalisé à la pointe de la Péninsule qui porte aujourd’hui son nom. John D. Keyser, un historien de renom, explique que : « Le monde Chrétien a longtemps cru, depuis l’empereur Constantin, que la péninsule dite de Sinaï est en fait l’endroit où se situe la légendaire montagne dont il est fait état dans l’Ancien et le Nouveau testament, et où l’on dit que Dieu aurait parlé à Moïse. Ce que la grande majorité des gens ne savent pas, c’est que le choix de cette péninsule comme emplacement de la montagne biblique est en fait le résultat de l’opinion personnelle de l’empereur Constantin. »



Nous nous rapprochons donc du site sacré où vécut une tribu de laquelle le sceau des prophètes sera issu, les Qurayshites (les descendants de Qédar, Adnan) qui avaient la charge d’approvisionner les pèlerins en eau. La fonction de ce clan (ou de ses ancêtres) est délivrée dans le Thora en Ésaïe ; 21.14-15 qui révèle selon la version œcuménique : « Allez à la rencontre de l’assoiffé, apportez de l’eau, habitants du pays de Téma ; allez au-devant du fugitif avec son pain, car ils s’enfuient devant les épées. »



Mieux, les fils d’Israël, nouvellement baptisé ainsi, entrèrent en contact avec la Maison de Dieu, bien avant l’existence des gardiens du Temple mecquois. L’hérésiographie musulmane, qui s’inspire certainement des annales israélites, envoie en Terre sainte auprès du parallélépipède Béthel 70 000 pèlerins juifs (ce chiffre est déjà beaucoup plus raisonnable que les deux millions supposés de la Bible) sous l’égide de Moïse. Cette obsession musulmane confinerait-elle à la paranoïa ?[4] Hé bien, figurez-vous que le Pentateuque enregistre cet évènement, bien que la plupart des traductions actuelles veillent, inconsciemment ou non, à l’enterrer dans les oubliettes de la conscience humaine.



Exode 5.1  « Moïse et Aaron se rendirent ensuite auprès de Pharaon, et lui dirent : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Laisse aller mon peuple, pour qu’il célèbre au désert une fête en mon honneur. »[5] Au milieu de toutes ces traductions qui tournent autour de la célébration d’une fête en l’honneur de Yahvé en plein désert, on dégote : « Ensuite, Moïse et Aaron vinrent dire au Pharaon : « Ainsi parle le SEIGNEUR, Dieu d’Israël : Laisse partir mon peuple et qu’il fasse au désert un pèlerinage en mon honneur. » Ces deux traductions ne s’opposent pas si l’on sait que l’aïd se déroule en plein hadj.[6]



Ce thème est repris dans un autre passage de l’Exode 12.14 : « Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »



Inconsciemment, la tradition juive commémore cette procession grâce au rite du phylactère, appelé également tefillin : un Cubes de cuir noir contenant des bandes de parchemin sur lesquelles sont inscrits des passages de la Torah. On les porte au bras gauche et sur le front, fixés par des lanières de cuir, par sept fois autour du bras ; Dieu dit à Israël : « Tu les attacheras comme symbole sur ton bras, et les porteras en fronteau entre les yeux. » (Deutéronome 6.8).



Le terme « phylactère » est même expressément cité dans le Nouveau Testament pour décrier l’ostentation des scribes et des pharisiens en Mathieu, 23.5.



Les manuscrits de la mer morte parlent d’une façon directe de la sainte Kaaba dans l’un des ces manuscrits intitulé : Livre d’Adam et Êve où nous lisons : Verset 29 : 5 – 7 : « Adam informe son fils Sheth que Dieu indiquera aux personnes fideles où construire sa maison (MAISON DE DIEU). » Le Docteur Charles qui a traduit le livre en anglais écrit : « ne pas mentionner le temple de Jérusalem au chapitre 29 (où il est mentionné la maison de Dieu) indique que ce livre est écrit dans une ville étrangère ». Puis, il précise pour seul commentaire : « L’endroit où Adam avait l’habitude de faire sa prière est le même lieu où les musulmans ont appris à vénérer la Kaaba. »



Parmi les livres appelés pseudépigraphes, il y a celui intitulé Livre d’Hénoch (ch. 70) en référence au fameux prophète Idris de la tradition musulmane, et dans lequel figure la description d‘une maison de culte céleste dont la ressemblance est si proche de la description islamique de la Kaaba, comme elle est proche de la description de la nouvelle Jérusalem de l ‘Apocalypse.

Ce livre désigne une ascension du prophète Hénoch vers le ciel, où il trouva un bâti en cristal dans le septième ciel, et qui contenait quatre coins autour desquels les anges tournaient et entraient dedans. Un cube identique a la Bakka qui sert de pèlerinage aux Anges dans le « Temple céleste », qui est la « réplique » de la Ka’ba terrestre, sauf qu’elle est destinée aux habitants d’en haut. Chaque jour, il y a soixante-dix mille anges qui entrent par sa porte, sans plus jamais n’en sortir. Le lendemain, c’est un nouveau groupe qui se présente devant son battant pour renouveler la même procession.



Le livre des Jubilés, appelé Pseudepigrapha, évoque la «  Maison d’Abraham » qui a un double sens : une lignée et un Temple édifié en l’honneur du Dieu du ciel. Il ne fit, en fait, que reconstruire la Kaaba datant de l’époque d’Adam.



Enfin, d’aucun voit dans le Pasteur d’Hermas une allusion à la Kaaba : « La douzième montagne était toute blanche ; son aspect était très riant, et en elle-même la montagne était très belle. 79. (2) 1. Au milieu de la plaine, il me montra un grand rocher blanc qui s'y dressait. Il était plus haut que les montagnes et carré, de façon à contenir le monde entier. 2. Ce rocher était ancien, une porte y était creusée, mais cette porte paraissait avoir été creusée récemment. Elle resplendissait plus que le soleil : je m'étonnais de son éclat. 3. Autour de la porte se tenaient douze vierges. Les quatre qui se tenaient aux angles me paraissaient plus glorieuses, mais les autres l'étaient aussi. Aux quatre côtés de la porte, à mi-distance des quatre premières, se tenaient deux par deux les (autres) vierges. 4. Elles étaient revêtues de tuniques de lin, avec une charmante ceinture et laissaient sortir l'épaule droite, comme si elles se préparaient à porter un fardeau. »[7]



Quoi qu’il en soit, la Mecque est la Mère des citées, le berceau de l’Humanité, et la Kaaba, le premier édifice construit à l’attention des hommes.[8] C’est peut-être le message que veut nous faire passer l’obscur Stanley Kubrick dans son fameux 2001, l'Odyssée de l'espace s’ouvrant sur l’image d’un cube noir qui s’inscrit dans le temps à l’aube de la présence des hommes sur terre. On a l’impression qu’il nous dit : « Au commencement était la Kaaba », à moins qu’il pense au symbole occulte de Saturne…



La guerre des Temples



La tradition judéo-chrétienne oppose Sarah qui renvoie à l’image positive de Jérusalem, à Agar représentée par La Mecque aux connotations négatives, car enchainée par les carcans du paganisme et tenue à l’écart de la civilisation. L’islam est venu rétablir la vérité, et rappelle que la Kaaba incarne le symbole de la Nouvelle Alliance, comme prophétisé par l’Ancien Testament, et Jésus lui-même, qui, s’adressant à la samaritaine proclamera : « Crois-moi femme, l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. »[9] Jésus s’exclama au milieu d’une assemblée : « Aussi, je vous le dis, beaucoup viendront du levant et du couchant prendre place au festin avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume des cieux, tandis que les héritiers du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents. »[10]



Selon Mathieu l’Apôtre, Jésus a déclaré : « N’ont-ils pas lu dans les Écritures : la pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue la pierre angulaire ; c’est là l’œuvre du Seigneur : quelle merveille à nos yeux. Aussi, je vous le déclare : le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé, et celui sur qui elle tombera elle l’écrasera. »[11]



Devenu Messager, Mohammed dira plus tard : « Je suis au milieu des autres prophètes, à l’image d’une belle maison construite avec soin sauf qu’il manque une brique à l’un des coins. Étonnés, les passants s’exclament tour à tour : « Il manque une brique ici pour finir la construction. » Et moi, je suis cette fameuse brique ! »[12]



L’Élu posa la dernière pierre de la Ka’ba qui fut l’objet de travaux à l’ère préislamique, annonçant ainsi symboliquement la clôture du cycle de la prophétie.



« Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton d’entre ses pieds jusqu’à ce que vienne celui à qui il appartient et à qui les peuples doivent obéissance. »[13] « Ils m’ont donné pour rival ce qui n’est pas Dieu, ils m’ont offensé par leurs vaines idoles. Eh bien ! moi, je leur donnerai pour rival, ce qui n’est pas un peuple, par une nation folle je les offenserai. »[14]



Ésaïe confirme : « Je me suis laissé rechercher par ceux qui ne me consultaient pas, je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas, j’ai dit : « Me voici, me voici » à une nation qui n’invoquait pas mon nom. J’ai tendu mes mains, à longueur de jour, vers un peuple rebelle, vers ceux qui suivent le chemin qui n’est pas bon, qui sont à la remorque de leurs propres pensées. C’est un peuple qui me vexe, en face, sans arrêt : ils font des sacrifices dans des jardins, ils font fumer des aromates sur des briques, ils se tiennent dans des sépulcres (…) ; attention cela est mis par écrit en face de moi, si bien que je ne resterai pas inactif, jusqu’à ce que j’ai payé de retour, et payé de retour en plein cœur vos perversités et les perversités de vos pères. »[15]



Les fils d’Israël jouissaient du statut de peuple élu depuis l’époque d’Isaac jusqu’à l’avènement de Jésus, mais ayant failli à leur devoir de conserver le pacte noué avec le Seigneur, ils perdirent ce privilège. Et, la tâche de sauver le monde de la perdition revint à un peuple insignifiant, sauvage, illettré, et dont la civilisation naitra sur les cendres de l’ancien monde. Jamais les descendants des douze tribus ne digéreront ce double affront.



Voir : http://mizab.over-blog.com/article-the- ... 74889.html

                           

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/










[1] Voir : https://www.youtube.com/watch?v=sGlav5vjcmI

[2] Selon l’encyclopédie linguistique Al Yaqût, « Bakka » désigne l’emplacement de la Kaaba tandis que Mekka désigne l’ensemble de la cité qui porte une vingtaine de noms : Nassa, Bassa, Kutha, al Haram, ar Râs, Al qâdis (le Qadesh de la Bible) al Hatîma, et plus souvent : Umm-l-Qurâ (métropole ou mère des cités) et aussi Bayt-al-‘atiq : le temple antique… Géographes et commentateurs pensent que le terme de « Bakka » serait d’origine chaldéenne.

[3] Epître aux Galates : 4.22-26

[4] Sans vouloir pousser le bouchon, des références très sérieuses vont jusqu’à affirmer que Sion, la « Terre sainte » ferait allusion à… La Mecque.

[5] https://www.levangile.com/Comparateur-Bible-2-5-1.htm

[6] René Brunel confirme : « (…) Nous supposerons quand à nous que l'antique Ka'aba, dont Diodore de Sicile parlait cinquante ans avant Jésus-Christ comme étant le véritable panthéon de l'Arabie païenne, était visitée par le culte Égyptien de Bubastis dans le pèlerinage chaque année, lors des fêtes votives qui s'y donnaient (...) » René Brunel, Le monachisme errant dans l'Islam, Sidi Eddi et les Heddawa, Paris, Maisonneuve et Larose, 2001, p. 428

[7] Ce rapprochement est peut-être tiré par les cheveux, surtout qu’à la base la Kaaba n’est pas carré. Le Livre de l'Apocalypse - chapitre 21 fait également allusion à une construction en forme de carré.

[8] Des découvertes récentes semblent conforter cette vision : http://www.insu.cnrs.fr/terre-solide/te ... uvertes-en

Voir également : http://www.lepoint.fr/actu-science/hist ... or=CS2-239

[9] Jean ; 4.19-21

[10] Mathieu ; 8.11-12

[11] Mathieu ; 21.42-44

[12] Rapporté par Muslim (kitâb el fadhâil ; hadîth n° 21).

[13] La Genèse ; 49.1-12

[14] Deutéronome ; 32.21 Une version de la Bible de 1844 parle d’un peuple ignorant, ce qui correspond tout à fait au peuple arabe illettré. Voir : Izhâr el Haq de Rahmatu Allah el Kaïrânawî, résumé par Mohammed Mulkâwî.

[15] Ésaïe ; 65.1-7

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