a écrit :Et juste pour revenir sur Rom 10 contrairement à ce que tu crois la citation de Joel 2:32 a sa raison d'être puisque dans ce chapitre on rencontre plusieurs fois le mot "Dieu" aux versets 1,2,3,9. De qui s'agit-il?) et puisque il faut aussi reconnaître avec son coeur que Dieu a ressuscité Jésus (v 9) alors celui qu'il faut encore invoquer pour être sauvé c'est encore YHWH Dieu comme le souligne Joel 2:32 et pas seulement Jésus
D'autant plus qu'au verset 16 ce n'est pas de Jésus qu'il s'agit comme Kurios mais bien de YHWH. A moins que pour toi Jésus soit...YHWH
Philippes,
Vous arrivera-t-il un jour de lire un texte pour ce qu'il dit et de ne pas le déformer en fonction de votre doctrine ???
8.Que dit-elle donc ? La Parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur — c'est là la parole de la foi, que nous proclamons. 9.En effet, si, avec ta bouche, tu reconnais en
Jésus le Seigneur, et si, avec ton cœur, tu crois que Dieu l'a réveillé d'entre les morts, tu seras
sauvé. 10.Car c'est avec le cœur qu'on a la foi qui mène à la justice, et c'est avec la bouche qu'on fait l'acte de reconnaissance qui mène au salut. 11.L'Ecriture dit en effet : Quiconque croit en lui ne sera pas pris de honte. 12.Il n'y a pas de distinction, en effet, entre Juif et Grec : ils ont tous
le même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent. 13.Car quiconque
invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Rm 10,9-12
Philippes,
Une lecture simple et directe de ce texte montre clairement (il suffit juste de savoir lire), que les chrétiens sont "sauvés" par la "confession" ou l'"invocation" de Jésus comme kurios (v. 9, 12), le v 9 identifie explicitement qui est le "Seigneur" qui sauve, à savoir Jésus : "
si, avec ta bouche, tu reconnais en Jésus le Seigneur, et si, avec ton cœur, tu crois que Dieu l'a réveillé d'entre les morts, tu seras sauvé". Pour être sauver il faut reconnaitre que Jésus est LE Seigneur et qu'il a été ressuscité. Le v 13 reprend cette même idée en précisant que "
quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé". L'analyse rhétorique implique la présence du mot kurios au v 13, or la TMN insère "Jéhovah" au v 13, ABSENT des manuscrits, voilà une belle trahison du texte et de l'intention de l'auteur qui a fait le choix d'appliquer ce texte de Joël à Jésus.
Idem au
chapitre 14 où Paul, qui plus est, commente et justifie l'emploi de kurios par le verbe grec apparenté kurieuô:
"Car si nous vivons, nous vivons pour le
Seigneur (tô kuriô); et si nous mourons, nous mourons pour le
Seigneur (tô kuriô). Soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons donc au
Seigneur (tou kuriou). Car si le
Christ est mort et a repris vie, c'est pour être-
seigneur (kurieusè)
des morts et des vivants."
Remplaçons "le Seigneur" par un nom propre et non seulement le jeu de mots disparaît, mais l'argument n'a plus aucun sens. Or la TMN trahit a nouveau le sens du texte en introduisant des "Jéhovah" en lieu et place des termes "Seigneur" présents dans le manuscrits. (voir
https://www.jw.org/fr/publications/bibl ... omains/14/ ). Paul qui fait de Jésus le SEIGNEUR
des morts et des vivants, veut montrer que quoique nous fassions, mourir ou vivre, nous le faisons pour Jésus le SEIGNEUR et non pas pour "Jéhovah" ABSENT des manuscrits et hors sujet.
On peut d'ailleurs se demander sur quelle base la TMN a introduit des "Jéhovah" dans ce texte, ce n'est pas une citation explicite de l'AT et les manuscrits contiennent "Seigneur" ???
a écrit :Et, c'est quoi là le problème ? Qu'en fait je crois plus à la Bible que toi ? Ben oui, c'est un fait, malgré que je ne sois pas dupe des imperfections du NT grec que nous possédons.
Jean Moulin,
Je me casse la tête a développer un raisonnement argumenté et vous me répondez à côté et par juste une simple phrase qui ne contient RIEN, pas d'argument, RIEN, le VIDE et le NEANT, juste votre conviction.
Vous faites semblant de ne pas comprendre votre "incohérence méthodologique", qui est pourtant CRIANTE
Comment faites vous pour être sûr que le NT que nous possédons est vraiment "inspiré", alors que nous n'avons pas les originaux ???
Les TdJ affirment que même si l'original est perdu, on peut le reconstituer à coup sûr par la comparaison de "copies imparfaites", parce que celles-ci n'ont statistiquement pas pu commettre toutes
la même erreur au même endroit. Or dans le cas particulier et unique du "nom divin", il faut postuler au contraire que toutes les copies existantes sont unanimement fausses; donc, qu'en principe on ne peut être sûr d'aucun texte "biblique".
Totale incohérence !!!
a écrit :je ne sois pas dupe des imperfections du NT grec que nous possédons.
Jean Moulin,
Pourriez-vous nous faire l'inventaire de ces "imperfections" ???
Questions :
Pourquoi les modifications apportées dans les manuscrits du NT par les partisans de la trinité seraient-elles uniquement limités au tétragramme ?
Sommes-nous en droit d'imaginer que le fait que Jésus ne prie JAMAIS Dieu en le nomment "Jéhovah" (même dans la TMN) soit aussi une altération des partisans de la trinité ?
Peut-on classer l'absence complète de "Jéhovah" dans sept lettres du NT (même dans la TMN) parmi les altérations possibles des partisans de la trinité ?
La présence dans l'évangile de Jean de 50 appellations "Père", pour seulement 5 "Jéhovah" dans la TMN est-il une action corrective des partisans de la trinité ?
a écrit :Les preuves ont été détruites, à part les preuves indirectes que tu refuses de voir.
Jean Moulin,
Les preuves ont été détruites par QUI, COMMENT et QUAND ???
Mais, surtout, il me paraît complètement absurde de spéculer sur l'évolution formelle des textes en faisant abstraction de leur sens, c.-à-d. de l'intention et du "programme idéologique" de ceux qui les ont produits et transmis, à chaque étape. Or, il est assez facile de se faire une idée des thèses que défendait ou combattait chaque faction et chaque génération du christianisme primitif, car les auteurs contemporains n'étaient pas du tout réservés en la matière. Pour imaginer une croisade contre le nom divin qui n'aurait laissé aucune trace, il faut imaginer le complot au
deuxième degré, le complot qui en plus de comploter avec succès réussit à faire disparaître toutes les traces du complot.