Comme si tu étais le seul. De mon côté, je commence à en avoir plus qu'assez de développer des raisonnements argumentés à longueur de pages qui ne sont absolument pas pris en compte. Voilà, ça s'appelle l'usure.
A oui ? Dans ce domaine, vous n'avez rien à m'envier, toi et ton compère Zou. Vous me saoulez à rejeter le fait que les évangiles, et peut-être le NT dans son entier, ont d'abord été écrits en hébreu, soit en minimisant le fait soit en le niant purement et simplement, ce qui est particulièrement gonflant vu que vous n'essayez même pas de vérifier cette info sous prétexte que la plupart des "spécialistes" prétendent que c'est le grec qui est la langue originelle des évangiles. Nombre de faits de ce genre ont tout d'abord été niés par les spécialistes de tous bords, comme lorsqu'il a commencé à se dire que le nom divin en hébreu se trouvait probablement dans les copies de la Septante à l'époque du Christ. Pensez-donc, quelle hérésie de prétendre une telle chose. De votre côté, vous ne vous gênez pas pour prétendre que Jésus n'a jamais prononcé le nom divin sans rien en savoir.
Et pourquoi donc ?homere a écrit : ↑25 avr.19, 21:25Comment faites vous pour être sûr que le NT que nous possédons est vraiment "inspiré", alors que nous n'avons pas les originaux ???
Les TdJ affirment que même si l'original est perdu, on peut le reconstituer à coup sûr par la comparaison de "copies imparfaites", parce que celles-ci n'ont statistiquement pas pu commettre toutes la même erreur au même endroit. Or dans le cas particulier et unique du "nom divin", il faut postuler au contraire que toutes les copies existantes sont unanimement fausses; donc, qu'en principe on ne peut être sûr d'aucun texte "biblique".
Totale incohérence !!!
J'en ai parlé déjà, lorsque j'ai abordé le fait que Jésus ne s'exprimait pas en grec mais en araméen, et en hébreu lorsqu'il citait l'AT. Il est donc impossible qu'il ait suivi l'exemple des juifs superstitieux qui s'abstenaient de prononcer le nom divin. Il a forcément prononcé le nom divin lorsqu'il a cité le psaume 110, par exemple. D'ailleurs, l'idée stupide qui voudrait que dans la version grecque de ce verset le premier "Seigneur" (Jéhovah) serait un moyen pour Jésus de s'assimiler à Dieu. Sauf qu'il s'identifie nettement second Seigneur du verset.
Quand aux imperfections, la première est le texte grec lui-même qui ne restitue pas toujours très bien les propos des différents protagonistes à cause du manque de précision du koiné.
Elles ne sont pas seulement limitées au tétragramme et ne sont pas seulement le fait des trinitaires.
Bien sûr que non. Jésus priait son Père de qui il était extrêmement proche, bien plus proche que pouvait l'être n'importe quel autre humain.Et lors qu'on s'adresse à son Père, on ne l'appelle pas par son nom. Mais, j'ai déjà dit tout ça.
Probablement pas. Lorsque le nom divin a disparu du NT, la doctrine trinitaire était encore en gestation.
Non. Les partisans de la disparition du nom divin n'étaient pas forcément des trinitaires. Les attaques trinitaires contre le NT se sont faites plus tard.
Par le temps qui n'est pas tendre avec les manuscrits. Aucun manuscrit complet du NT n'a survécu au 4è siècle, seulement d'infimes parties, comme vous le savez.
Pourquoi faudrait-il absolument imaginer un complot ? Il n'y a pas eu plus de complot que pour le faire disparaître de la Septante, et pourtant il en a bel et bien disparu.homere a écrit : ↑25 avr.19, 21:25Mais, surtout, il me paraît complètement absurde de spéculer sur l'évolution formelle des textes en faisant abstraction de leur sens, c.-à-d. de l'intention et du "programme idéologique" de ceux qui les ont produits et transmis, à chaque étape. Or, il est assez facile de se faire une idée des thèses que défendait ou combattait chaque faction et chaque génération du christianisme primitif, car les auteurs contemporains n'étaient pas du tout réservés en la matière. Pour imaginer une croisade contre le nom divin qui n'aurait laissé aucune trace, il faut imaginer le complot au deuxième degré, le complot qui en plus de comploter avec succès réussit à faire disparaître toutes les traces du complot.