Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

le Tétragramme YHWH et son usage et autres noms biblique.
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Le nom le plus important de Dieu dans le judaïsme est le Tétragramme. Certains passages bibliques, comme Rt II,4, tendent tout de même à indiquer que, fut un temps où ce Nom était d'usage courant.
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l_leo

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 30 avr.19, 06:14

Message par l_leo »

Vous faites une fixation sur YHOH hébraïque alors que la Genèse hébraïque est une copie du texte samaritain et que celui-ci semble avoir perduré et gardé l'intégrité de la lecture du terme YHOH.

Zouzouspetals

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 30 avr.19, 07:01

Message par Zouzouspetals »

Arlitto a écrit : 30 avr.19, 02:57 Les Juifs n'ont jamais retiré le nom de Dieu de la Torah, pour ne pas prononcer le nom en vain, "selon eux", ils disent "Adonaï = Mon Seigneur", chaque fois qu'il rencontre le tétragramme du nom divin, YHWH, ce sont les copistes chrétiens qui l'ont substitué par "Seigneur ou Éternel".
Donc, quand les Juifs voient יהוה dans leurs écritures en hébreu, ils disent "Adonaï", qui signifie Seigneur ; ce que les traducteurs de la Septante rendent par "Kurios", qui signifie aussi Seigneur (mais dans leur langue à eux, le grec) ; les rédacteurs néo-testamentaires, lorsqu'ils citent les écrits sacrés juifs, écrivent "Kurios" (soit qu'ils traduisent des citations hébraïques comme le fait la Septante, soit carrément qu'ils recopient ces citations de la Septante) et les copistes recopient le texte grec en y laissant "kurios", ce que nous trouvons encore aujourd'hui.
Où se situe donc votre (présumée) substitution ? Moi j'y vois plutôt une belle continuité, les rédacteurs chrétiens écrivant en grec ce que les Juifs disaient et ce que contenait la Septante, à savoir Seigneur (en hébreu Adonaï, en grec Kurios).

Ajouté 5 minutes 58 secondes après :
BenFis a écrit : 30 avr.19, 05:16 "L'Eternel" n'est pas un titre mais une traduction sensée rendre le sens du tétragramme en français.
Et c'est plus court et plus parlant que "Je deviendrai ce que je décide de devenir". Par exemple : Un grand chasseur devant l'Eternel plutôt qu'un grand chasseur devant Je deviendrai ce que je décide de devenir.
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 30 avr.19, 07:58

Message par l_leo »

De là, par raccourci, vous: Zouzou, n'est-pas?

Zouzouspetals

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 30 avr.19, 08:50

Message par Zouzouspetals »

l_leo a écrit : 30 avr.19, 07:58 De là, par raccourci, vous: Zouzou, n'est-pas?
Vous pouvez répéter la question ?
l_leo, je ne comprends rien à vos messages.
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)

philippe83

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 30 avr.19, 20:35

Message par philippe83 »

Bonjour BenFis,

Sauf qu'en citant Tresmontant tu peux aussi te tirer une balle dans les pieds. En effet il est un défenseur du tétragramme puisque dans sa traduction des Evangiles il utilise pleinement le Nom de Dieu yhwh. Dans son ouvrage "le Christ Hébreu" il défend à fond l'idée d'un Matthieu hébreu mais aussi de tout l'Evangile en hébreu AVANT le grec à travers maints raisonnements dont certains que j'ai utilisés dans plusieurs de mes réponses qui ont fait dire au "grand" homere et consors que c'était des inépsies.

Concernant maintenant le fait de dire comme zouzou que la lxx la plus courante serait dénuée du nom de Dieu,n'est pas une garantie absolue et pour cause des mss très célèbres et plus proches de Jésus comme par exemple le Rouleau d'Isaie de la mer morte EsaQ CONTIENT DES CENTAINES DE FOIS le Nom de Dieu. D'ailleurs petite question: y a t-il une LXX du livre d'Isaie aussi proche de Jésus que ce rouleau? :hum: Ensuite il est avéré maintenant sans l'ombre d'un doute que le Nom de Dieu se trouve dans du grec à travers des papyrus reconnu comme plus ancien. Le Papurus Fouad en fait partie et à ce sujet dans son ouvrage "PAPYRUS GRECS BIBLIQUES VOLUMINA DE LA GENESE ET DU DEUTERONOME par Françoise Dunand déclare:" le Papyrus F.266, est un bon représentant de la version dite des LXX et son ancinneté par rapport aux grands codices donne d'autant plus de prix à ce témoignage". p 29.

Elle précise même que "ce papyrus nous donne le texte de la LXX SOUS UNE FORME PLUS SÛRE QUE CELLE DU CODEX VATICANUS ET DES CODICES QUI S'Y RAPPORTENT"page 18. Elle va jusqu'à dire que c'est un chainon de l'histoire de la Septante."page 31 et reconnait qu'il semble difficile de descendre en dessous de 50 avant J.

Enfin en pages 18,19 elle reconnait même:" que le Papyrus F.266, qui nous donne le texte de la LXX sous une forme plus sûre que celles du codex Vaticanus et des codices qui s'y rapportent- et qui a du être écrit 400ans plutôt que le codex Vaticanus -serait ainsi le meilleur représentant de la Version grecque primitive du Deutéronome".

Et comme vous le savez dans ce papyrus de la LXX LE NOM DE DIEU Y EST MENTIONNER. Alors aussi proche de Jésus est-ce que vous avez un mss en grec du Deut qui de surcroit contient le Nom?
A+

medico

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 30 avr.19, 21:42

Message par medico »

Irénée, Adv. Haer. 3. 1. 1 :
« Matthieu a aussi publié un Évangile écrit parmi les Hébreux dans leur propre dialecte, alors que Pierre et Paul prêchaient à Rome et qu’ils posaient les fondations de l’Église. »
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 30 avr.19, 22:50

Message par l_leo »

Zouzouspetals a écrit : 30 avr.19, 08:50 Vous pouvez répéter la question ?
l_leo, je ne comprends rien à vos messages.

BenFis a écrit : ↑30 avr. 2019, 12:16
"L'Eternel" n'est pas un titre mais une traduction sensée rendre le sens du tétragramme en français.

Vous répondez:
Et c'est plus court et plus parlant que "Je deviendrai ce que je décide de devenir". Par exemple : Un grand chasseur devant l'Eternel plutôt qu'un grand chasseur devant Je deviendrai ce que je décide de devenir."

Moi:
"De là, par raccourci, vous: Zouzou, n'est-pas?"

Ps: L'éternel étant non pas une traduction littérale, mais un raccourci évocateur,..... de même Zouzou.
Pas: le verbe devenir employé par vous, n'a ici aucun lien avec le verbe être.
Modifié en dernier par l_leo le 30 avr.19, 23:01, modifié 1 fois.

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 30 avr.19, 22:58

Message par Zouzouspetals »

l_leo a écrit : 30 avr.19, 22:50 BenFis a écrit : ↑30 avr. 2019, 12:16
"L'Eternel" n'est pas un titre mais une traduction sensée rendre le sens du tétragramme en français.

Vous répondez:
Et c'est plus court et plus parlant que "Je deviendrai ce que je décide de devenir". Par exemple : Un grand chasseur devant l'Eternel plutôt qu'un grand chasseur devant Je deviendrai ce que je décide de devenir."

Moi:
"De là, par raccourci, vous: Zouzou, n'est-pas?"

Ps: L'éternel étant non pas une traduction littérale, mais un raccourci évocateur,..... de même Zouzou
Non.

Zouzou est une version abrégée de mon pseudo(nyme) entier, Zouzouspetals.
Alors que l'Eternel n'est pas un raccourci d'une expression plus longue du style "Le Dieu Eternel qui deviendra ce qu'il décide de devenir de génération en génération".
L'Eternel est une traduction en français employée pour faire ressortir le sens du Tétragramme hébraïque יהוה.
Comme si, au lieu de traduire l'hébreu ישוע (Yeshua) par le français Jésus, on avait décidé de l'appeler "le Sauveur". Dans le cas de Jésus, son nom français est une transcription par le grec et le latin. En revanche, rien de tel n'existe pour יהוה : pas de transcription en grec ou en latin ; la Septante le laisse non-traduit ou le rend par Kurios, terme qu'utilisent aussi les rédacteurs néo-testamentaires.

Dans le cas de יהוה, plusieurs choix sont possibles :
- le reproduire tel quel, sans le traduire (ce que personne ne fait en français, pas même ceux qui se veulent ici des Témoins de יהוה car subsiste le problème de sa prononciation) ;
- ou bien adopter la décision des traducteurs et rédacteurs antiques : Seigneur ;
- ou repartir à la racine et traduire יהוה par un équivalent français de sa signification : l'Eternel ;
- ou tenter de retrouver la prononciation originelle : Yahweh ;
- ou consacrer une prononciation issue d'une erreur de lecture : le PIPI antique, le Jéhovah médiéval ;
- ou translittérer les quatre lettres hébraïques en français : YHWH (solution mal commode puisque YHWH ne peut se prononcer que par l'épellation : igrec-ache-doublevé-ache)...

A chacun sa solution, même si certaines sont plus commodes que d'autres.
Cela devrait être évident, ça ne l'est pas, visiblement, mais ces diverses solutions ne fonctionnent que pour des textes qui, à la base, contiennent le Tétragramme hébraïque יהוה. Ce qui n'est pas le cas du Nouveau Testament. Pas de יהוה, ni de YHWH, ni de PIPI, ni de Yahweh, ni de Jéhovah, ni d'Eternel dans le NT ; uniquement Seigneur, Dieu et Père.

Par souci d'harmonisation, certains voudraient voir Jéhovah dans le Nouveau Testament ; c'est oublier que, historiquement, l'harmonisation des textes s'est faite dans l'autre sens : ce n'est pas le NT grec qui a été calqué sur l'AT, ce sont les traductions grecques chrétiennes de l'AT qui ont été harmonisées avec le NT. Parce que les chrétiens se sont appropriés les écrits juifs, non l'inverse.
Modifié en dernier par Zouzouspetals le 30 avr.19, 23:34, modifié 1 fois.
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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 30 avr.19, 23:01

Message par l_leo »

Zouzouspetals a écrit : 30 avr.19, 23:00Non.
non, quoi?

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 30 avr.19, 23:36

Message par Zouzouspetals »

l_leo a écrit : 30 avr.19, 22:50 Pas: le verbe devenir employé par vous, n'a ici aucun lien avec le verbe être.
J'ai repris la traduction que donne la TMN en Exode 3:14.

Ajouté 1 minute 31 secondes après :
l_leo a écrit : 30 avr.19, 23:01non, quoi?
Non l'Eternel n'est pas un "raccourci évocateur" comparable à Zouzou.
Voir plus haut pour une explication plus détaillée.

Ajouté 19 minutes 12 secondes après :
philippe83 a écrit : 30 avr.19, 20:35 Bonjour BenFis,

Sauf qu'en citant Tresmontant tu peux aussi te tirer une balle dans les pieds. En effet il est un défenseur du tétragramme puisque dans sa traduction des Evangiles il utilise pleinement le Nom de Dieu yhwh. Dans son ouvrage "le Christ Hébreu" il défend à fond l'idée d'un Matthieu hébreu mais aussi de tout l'Evangile en hébreu AVANT le grec à travers maints raisonnements dont certains que j'ai utilisés dans plusieurs de mes réponses qui ont fait dire au "grand" homere et consors que c'était des inépsies.

Concernant maintenant le fait de dire comme zouzou que la lxx la plus courante serait dénuée du nom de Dieu,n'est pas une garantie absolue et pour cause des mss très célèbres et plus proches de Jésus comme par exemple le Rouleau d'Isaie de la mer morte EsaQ CONTIENT DES CENTAINES DE FOIS le Nom de Dieu. D'ailleurs petite question: y a t-il une LXX du livre d'Isaie aussi proche de Jésus que ce rouleau? :hum: Ensuite il est avéré maintenant sans l'ombre d'un doute que le Nom de Dieu se trouve dans du grec à travers des papyrus reconnu comme plus ancien. Le Papurus Fouad en fait partie et à ce sujet dans son ouvrage "PAPYRUS GRECS BIBLIQUES VOLUMINA DE LA GENESE ET DU DEUTERONOME par Françoise Dunand déclare:" le Papyrus F.266, est un bon représentant de la version dite des LXX et son ancinneté par rapport aux grands codices donne d'autant plus de prix à ce témoignage". p 29.

Elle précise même que "ce papyrus nous donne le texte de la LXX SOUS UNE FORME PLUS SÛRE QUE CELLE DU CODEX VATICANUS ET DES CODICES QUI S'Y RAPPORTENT"page 18. Elle va jusqu'à dire que c'est un chainon de l'histoire de la Septante."page 31 et reconnait qu'il semble difficile de descendre en dessous de 50 avant J.

Enfin en pages 18,19 elle reconnait même:" que le Papyrus F.266, qui nous donne le texte de la LXX sous une forme plus sûre que celles du codex Vaticanus et des codices qui s'y rapportent- et qui a du être écrit 400ans plutôt que le codex Vaticanus -serait ainsi le meilleur représentant de la Version grecque primitive du Deutéronome".

Et comme vous le savez dans ce papyrus de la LXX LE NOM DE DIEU Y EST MENTIONNER. Alors aussi proche de Jésus est-ce que vous avez un mss en grec du Deut qui de surcroit contient le Nom?
A+
Phil, cessez de vous accrocher à l'Ancien Testament pour discuter du Nouveau.

Et faites un effort, ce qui est écrit et ce qui se prononce sont deux choses différentes. Ce n'est pas parce que יהוה figurait dans le texte hébreu et dans des exemplaires de la Septante au 1er siècle que : 1) Jésus et les premiers chrétiens auraient prononcé le Nom divin différemment de leurs contemporains (qui disaient Adonaï) ; 2) que les rédacteurs néo-testamentaires avaient obligation de reproduire 4 lettres hébraïques, יהוה, dans leurs écrits en grec.
L'apôtre Paul a écrit près de la moitié des livres qui composent notre NT, des lettres qu'il envoyait à des congrégations loin de n'être composées que de Juifs parlant hébreu. Ces lettres pauliniennes étaient lues à voix haute. Comment un lecteur non-hébraïsant aurait-il prononcé יהוה dans l'assemblée des chrétiens de Corinthe, de Thessalonique, de Colosses... ? Pourquoi même, connaissant son lectorat, l'apôtre Paul aurait-il tracé יהוה dans ses épîtres, sans jamais prendre la peine d'en indiquer la version lisible en grec ?

Si les rédacteurs néo-testamentaires avaient utilisé le Tétragramme hébraïque pour appeler Dieu, pourquoi n'en avons-nous aucune trace dans leurs écrits, pas seulement le dessin de ce Nom, יהוה, mais également une indication de la façon dont des non-hébraïsants devaient dire ce יהוה ?

Vous postulez une obligation pour les rédacteurs du NT que vous vous gardez bien de vouloir appliquer à vous-mêmes : où sont donc les exemplaires de la TMN, ainsi que les articles de La Tour de Garde et de Réveillez-vous!, faisant figurer les יהוה que l'on devrait, selon votre logique, trouver en abondance ?
Très clairement, si vous estimez que יהוה se traduit, s'écrit et se dit Jéhovah en français (ce qui n'est pourtant pas automatique, plusieurs autres façons de rendre le Tétragramme existent), alors, très logiquement, יהוה devait se traduire, s'écrire et se dire aussi en grec. Comment donc se traduisait, s'écrivait et se disait יהוה en grec antique ?
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 01 mai19, 02:24

Message par l_leo »

L'alphabet grec a été l'objet d'une modification de caractères creant l'impossibilité de compréhension du hé contenu dans YHOH.

philippe83

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 01 mai19, 20:21

Message par philippe83 »

Bonjour zouzou,

Tu m'invites à cessé de m'accrocher à l'Ancien Testament pour discuter du Nouveau.

Pourtant de ton côté tu défend bêtes et ongles la LXX reprise par le Nouveau Testament. Or la LXX n'est ni plus ni moins l'AT n'est-ce pas?

Le fait alors de voir à travers des mss très proche de Jésus contenant le Nom de Dieu ne devrait donc pas te poser de problème particulier. D'autant plus comme je le précisais hier à travers les propos de Fr.Dunand, le Papyrus Fouad serait le meilleur représentant de la version grecque PRIMITIVE du Deutéronome. Et justement ce représentant daté aux environs de -50 contient le Nom de Dieu.

As-tu un mss de la LXX aussi bien conservé aussi proche de Jésus? C'est la question que je t'ai posé hier...De même avec le Rouleau Isaie de la mer morte, -125 environ avec des dizaines de fois le Nom de Dieu, as-tu un rouleau d'Isaie de la LXX aussi proche de Jésus? Sans le Nom?

Eh oui le Deutéronome, le livre d'Isaie,ect, n'est-ce pas ces parties de la Bible de l'AT que Jésus à utilisé dans son enseignement à travers le NT et particulièrement l'Evangile qui en fait partie? Et donc au plus près de Jésus le Nom de Dieu comme tu devrais le constater et l'accepter, était encore présent dans des mss. C'est un fait dont tu ignores la portée je pense. Dommage.

BenFis

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 01 mai19, 20:30

Message par BenFis »

philippe83 a écrit : 30 avr.19, 20:35 Bonjour BenFis,

Sauf qu'en citant Tresmontant tu peux aussi te tirer une balle dans les pieds. En effet il est un défenseur du tétragramme puisque dans sa traduction des Evangiles il utilise pleinement le Nom de Dieu yhwh. Dans son ouvrage "le Christ Hébreu" il défend à fond l'idée d'un Matthieu hébreu mais aussi de tout l'Evangile en hébreu AVANT le grec à travers maints raisonnements dont certains que j'ai utilisés dans plusieurs de mes réponses qui ont fait dire au "grand" homere et consors que c'était des inépsies.

Concernant maintenant le fait de dire comme zouzou que la lxx la plus courante serait dénuée du nom de Dieu,n'est pas une garantie absolue et pour cause des mss très célèbres et plus proches de Jésus comme par exemple le Rouleau d'Isaie de la mer morte EsaQ CONTIENT DES CENTAINES DE FOIS le Nom de Dieu. D'ailleurs petite question: y a t-il une LXX du livre d'Isaie aussi proche de Jésus que ce rouleau? :hum: Ensuite il est avéré maintenant sans l'ombre d'un doute que le Nom de Dieu se trouve dans du grec à travers des papyrus reconnu comme plus ancien. Le Papurus Fouad en fait partie et à ce sujet dans son ouvrage "PAPYRUS GRECS BIBLIQUES VOLUMINA DE LA GENESE ET DU DEUTERONOME par Françoise Dunand déclare:" le Papyrus F.266, est un bon représentant de la version dite des LXX et son ancinneté par rapport aux grands codices donne d'autant plus de prix à ce témoignage". p 29.

Elle précise même que "ce papyrus nous donne le texte de la LXX SOUS UNE FORME PLUS SÛRE QUE CELLE DU CODEX VATICANUS ET DES CODICES QUI S'Y RAPPORTENT"page 18. Elle va jusqu'à dire que c'est un chainon de l'histoire de la Septante."page 31 et reconnait qu'il semble difficile de descendre en dessous de 50 avant J.

Enfin en pages 18,19 elle reconnait même:" que le Papyrus F.266, qui nous donne le texte de la LXX sous une forme plus sûre que celles du codex Vaticanus et des codices qui s'y rapportent- et qui a du être écrit 400ans plutôt que le codex Vaticanus -serait ainsi le meilleur représentant de la Version grecque primitive du Deutéronome".

Et comme vous le savez dans ce papyrus de la LXX LE NOM DE DIEU Y EST MENTIONNER. Alors aussi proche de Jésus est-ce que vous avez un mss en grec du Deut qui de surcroit contient le Nom?
A+
Salut Philippe,

Effectivement, Tresmontant pense que le tétragramme devait au moins se trouver dans un évangile primordial rédigé en hébreu.
Cependant, je n’ai pas contesté que cette source ait pu être rédigée en hébreu, mais seulement que cela aurait dû obligatoirement impliquer la présence du tétragramme.

En fait, Tresmontant n’a pas prouvé qu’il y avait là une relation de cause à effet, surtout qu’en poussant son propre raisonnement jusqu’au bout, on peut comprendre que cette source ne pouvait pas contenir le tétragramme dans le cas où Jésus prononçait « Adonaï » en citant des passages de l’AT contenant le Nom divin. Ce qui est le point central de mon argumentation.

Donc la seule façon de déduire que le tétragramme se trouvait dans le NT originel serait, soit d’en découvrir les manuscrits, soit de prouver que Jésus prononçait le Nom divin. Ce que l’examen des mss de l’AT ne permet pas de confirmer. Et que l'étude des paroles du Christ (hors citation de l'AT) permet d'infirmer.

homere

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 01 mai19, 21:01

Message par homere »

a écrit :Pourtant de ton côté tu défend bêtes et ongles la LXX reprise par le Nouveau Testament. Or la LXX n'est ni plus ni moins l'AT n'est-ce pas?

Philippes,

Je me demande si vous lisez réellement les posts qui vous sont adressés ou si vous tournez en boucle dans votre tête votre argumentation, au point de ne pas comprendre ce que vous lisez :tap: :pleurer: :hum: :shock:

Comment pouvez vous écrire ce qui apparait ci-dessus alors que :

1) Les Témoins de Jéhovah sont les premiers à utiliser (maladroitement et avec beaucoup d'ignorance) la LXX comme preuve pour attester que Jésus et les auteurs du NT utilisaient le tétragramme, alors que le vrai problème de la TMN concerne le NT. Et là, la question n'est pas de savoir ce que les auteurs du NT ont pu lire, mais ce qu'ils ont écrit: elle relève donc de l'attestation manuscrite et de l'analyse littéraire et rhétorique du NT lui-même. A mon avis, c'est bien parce que la WT n'a aucune chance sur ce terrain qu'elle parle tant de la Septante...

2) Vous prétendez que les évangiles ont été écrites initialement en hébreu, or nous attirons (en vain) votre attention sur le fait que les auteurs du NT ont choisi de se servir de la version "grecque" (sûrement alexandrine) de l'AT et non de la TM hébraïque, ce qui INVALIDE votre affirmation.

3) Vous refuses obstinément de vous poser la question (que vous propose inlassablement ZouZou) : comment le tétragramme hébreu s'écrivait-il et se lisait-il dans un texte grec.
D'ailleurs propos du NT, je me demande si la Watchtower s'est jamais prononcée clairement sur la (ou les) FORME(S) du "nom divin" qu'elle suppose avoir été employée(s) dans les "manuscrits originaux". La question est d'importance pour sa théorie OU BIEN a) il s'agit d'une forme illisible et imprononçable pour un lecteur grec, ce qui ruine sa doctrine d'un nom effectivement lu et prononcé, OU BIEN b) il s'agit d'une transcription lisible et prononçable en grec, et Iaô (forme égyptienne du nom correspondant au trigramme yhw d'Eléphantine plutôt qu'au tétragramme palestinien) est alors l'unique candidat documenté à ce stade -- SI du moins on prend au mot son argumentation qui veut que ce soit par (les citations de, les allusions à ou les imitations de) la Septante (égyptienne également !) que le "nom divin" se serait retrouvé dans le NT. Dès lors, quitte à "transcrire" (sans texte réel), pourquoi ne pas transcrire Iaô ?

a écrit :Le fait alors de voir à travers des mss très proche de Jésus contenant le Nom de Dieu ne devrait donc pas te poser de problème particulier. D'autant plus comme je le précisais hier à travers les propos de Fr.Dunand, le Papyrus Fouad serait le meilleur représentant de la version grecque PRIMITIVE du Deutéronome. Et justement ce représentant daté aux environs de -50 contient le Nom de Dieu.
Philippes,

A quoi cela sert de vous répondre, d'une manière documentée et référencée, si vous nous lisez pas :tap:

Concernant le papyrus Fouad 266 le tétragramme n’est ni rendu par Kurios, ni translittéré, mais est directement retranscrit en caractères hébraïques. Plutôt que de lui substituer le substantif grec Kurios, les scribes-traducteurs ont donc fait le choix, par respect, de ne pas y toucher. Est-ce à dire, pour autant, qu’ils le prononçaient ? Sans doute pas puisque le nom divin n’est pas vocalisé mais retranscrit tel que יהוה , comment un lecteur grec dans un texte grec lisait-il un terme en hébreu ???

Vous refusez également de tenir compte du fait que concernées sont corollaires d'autres modifications du texte grec qui visent à l'aligner sur le texte hébreu massorétique c'est surtout le cas du papyrus Fouad266/848, qui porte aussi la trace d'au moins une "demi-douzaine" de corrections hébraïsantes, et qui en outre insère le tétragramme au mauvais endroit en Deut 31,27 et là où il n'a aucun correspondant hébreu, ce qui reflète les réflexes d'un réviseur hébraïsant plutôt qu'un texte "original.
Modifié en dernier par homere le 01 mai19, 22:28, modifié 2 fois.

Arlitto

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Ecrit le 01 mai19, 22:26

Message par Arlitto »

.
Des manuscrits hébraïques, écrits très tôt et en hébreu, et qui se seraient (...)


novembre 2017
Auteur :
J. C. Olivier

Des dizaines d’années d’un travail scientifique très rigoureux ont permis à l’abbé Jean Carmignac d’avancer des hypothèses solides dans plusieurs directions. Mais le noyau central de sa précieuse contribution à la recherche exégétique, à travers l’étude des sémitismes - et là cet homme si prudent, si modeste, ne parle plus d’hypothèses mais de preuves - c’est que les Evangiles, rédigés « en hébreu, et bien plus tôt qu’on ne le dit habituellement, sont beaucoup plus proches des faits et ont une valeur historique de premier ordre » [1].

Les lignes qui suivent n’ont aucune prétention à l’érudition, elles se contentent de "rapprocher" des réflexions de grands érudits qui, par un autre biais, rejoignent les conclusions de l’abbé Carmignac.

Lors de son exposé à notre assemblée générale du 2 octobre 2004, le Professeur Antoine Luciani s’étonnait, au détour d’une phrase, que les manuscrits hébraïques de nos Evangiles "se soient comme étiolés", au point que nous ne possédons que du grec (les papyrus du Nouveau Testament qu’on a découverts progressivement au XXè siècle - voir l’article de Don Vernet -, sont en grec ; pour l’instant, aucun papyrus en hébreu n’a été trouvé). Et je repensais, en l’écoutant, à cette conversation de 1995 entre deux autres grands savants, Claude Tresmontant et Pierre Chaunu [2] :
Pierre Chaunu : Ils [les Juifs] aimaient les calembours, hein…

Claude Tresmontant : Ah ! Mais ils faisaient cela constamment ! Les rabbins dans le Talmud, par exemple pour les Evangiles, pour décalquer le mot évangile, « euanggelion », ils ont trouvé l’astuce « ’aven gillayon », ce qui veut dire « les rouleaux de mensonges » ! Parce qu’ils disent ceci, les rabbins – c’est très intéressant pour notre sujet... On trouve chez les petits rabbins de la première génération… Ils discutent entre eux : qu’est-ce qu’on fait avec ces abominables rouleaux de ces « Minim » [3], de ces hérétiques ? Alors ils disent : « Quand il y a le saint Tétragramme dedans, qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on le brûle ? Non ! On ne peut pas le brûler. Alors, il faut le découper au couteau » ! Ce qui prouve qu’il y avait des rouleaux en hébreu dans la première génération. Pierre Chaunu : Oui, on ne peut pas brûler le Tétragramme… Claude Tresmontant : On n’a pas le droit de le brûler, il fallait le découper… Pierre Chaunu : On peut l’enterrer aussi finalement ? Claude Tresmontant : Oui... Enfin, c’étaient des discussions horribles pour savoir qu’est-ce qu’on fait avec les Evangiles et les rouleaux en hébreu des Minim... [4]

Le professeur israélien Dan Jaffé, dans un livre [5] récemment paru, reproduit cinq petits extraits de la littérature rabbinique naissante, qui reprennent de façon voisine les termes de ce débat, et où l’on retrouve deux types de directives rabbiniques concernant les rouleaux en hébreu des Minim : les uns disent qu’il faut "couper les mentions [du Nom de Dieu] et brûler le reste", les autres qu’il faut "brûler le tout". Voici un de ces extraits (Tosefta Sabbath XIII, 5) dans la traduction de l’auteur. :

« [En cas d’incendie], on ne sauve pas les guilyonim [6] et les livres des Minim, ils brûlent sur place avec les mentions [du Nom de Dieu qu’ils renferment]. R. Yossi le Galiléen dit : "Les jours de semaine, on se met à découper les mentions [du nom de Dieu], et on les met à l’abri, tandis qu’on brûle le reste." R. Tarfon déclare : "Que je sois privé de mes enfants [plutôt que de manquer], si [ces livres] tombaient dans mes mains de les brûler, eux, et les mentions [du Nom de Dieu qu’ils renferment], car si l’on me poursuit, j’entrerai dans un lieu d’idolâtrie mais je n’entrerai pas dans leurs maisons [ variante du Talmud de Babylone (Sabbath 116a) : car si l’on poursuit quelqu’un afin de le tuer, et qu’un serpent se précipite pour le mordre, il entrera dans une maison d’idolâtrie mais non dans leur maison], car les idolâtres [7] (serviteurs de dieux étrangers) ne Le connaissent pas et Le renient alors qu’eux Le connaissent et Le renient." [...] R. Ismaël dit : "Puisque pour faire la paix entre un homme et sa femme, Dieu dit : Que mon Nom écrit dans la sainteté soit effacé avec de l’eau ; les livres des Minim qui entraînent l’inimitié, la jalousie et les dissensions entre le peuple juif et son Père qui est aux cieux, à plus forte raison pourra-t-on les brûler, eux, et les mentions [du Nom de Dieu qui s’y trouvent]." Et c’est pour eux que le verset dit : "Certainement, je hais ceux qui te haïssent, et ceux qui se dressent contre toi, je les déteste. Je les hais infiniment, je les considère comme des ennemis" (Ps 139, 21-22). Et de même qu’on ne les sauve pas d’un incendie, on ne les sauve pas non plus d’un éboulement, d’une inondation et de tout ce qui pourrait les perdre ».

Ces textes, marqués d’un forte agressivité, sont à comprendre dans leur contexte. Ils montrent qu’encore après la chute du temple, en 70, la principale crainte des fondateurs du judaïsme rabbinique "était l’influence que pouvaient avoir les judéo-chrétiens sur les autres membres de la société juive" (Dan Jaffé, ouvrage cité, p.40). D’où leur habile stratégie pour les exclure des synagogues en intégrant à la liturgie, dans les années 70-90, la récitation d’une malédiction contre les chrétiens (la Birkat ha-minim) et en intégrant dans la législation la plus sacrée, celle du Sabbath, la prescription impérative de détruire ces fameux rouleaux en hébreu portant les Ecritures saintes des chrétiens. Par contre ce que pouvaient dire ou lire les chrétiens non juifs, les pagano-chrétiens, dans des traductions en langue grecque, n’était plus de leur ressort [8].

Retenons donc qu’à la fin du 1er siècle, ces textes chrétiens en langue hébraïque existaient encore.

[1] Extrait de la 4è de couverture de son livre Naissance des Evangiles synoptiques, Ed. F.-X. de Guibert, Paris 1984. Malheureusement l’abbé Carmignac est mort avant de publier les gros volumes qui devaient convaincre ses pairs, et l’article Sémitismes dont il avait été chargé pour le Supplément au Dictionnaire de la Bible a été rédigé par un exégète qui, tout en ayant eu accès à ses papiers, était très hostile à ses conclusions.
[2] Extrait d’un entretien radiophonique entre Claude Tresmontant et Pierre Chaunu du 28 février 1995, dans le cadre des Mardis de la Mémoire, émissions produites par Pierre Chaunu.
[3] Les Chrétiens, ou plus exactement dans ce contexte, les Juifs chrétiens, les Juifs qui avaient foi en Jésus, Messie et Fils de Dieu. Selon les auteurs, on trouve les termes de judéo-chrétiens, de nazaréens ou nazoréens pour les désigner, mais ces termes sont difficiles à manier et recouvrent des réalités variables.
[4] Et Claude Tresmontant, après avoir constaté cette preuve qu’il y avait des rouleaux en hébreu avant les manuscrits en grec des Evangiles, continuait son raisonnement ainsi : « Ce qui est évident, puisque, lorsque les traducteurs, lorsque les inconnus qui ont traduit la Bibliothèque hébraïque d’hébreu en grec, rencontraient le saint Tétragramme qui était imprononçable, celui qui dictait disait « Adonaï » et celui qui traduisait, traduisait « Kurios », sans l’article. Alors maintenant vous regardez Luc, ou l’Apocalypse, ou Matthieu, dans le texte grec : vous verrez très fréquemment « Kurios » sans l’article, tout à fait au début de Luc par exemple, ce qui est la preuve que vous aviez le saint Tétragramme en hébreu sous les yeux. Pierre Chaunu : Bien sûr. »
[5] Dan Jaffé, Le judaïsme et l’avènement du christianisme, Orthodoxie et hétérodoxie dans la littérature talmudique, Ier- IIè siècle, , Ed. du Cerf, Paris, mars 2005.
[6] "Guilyonim" : les Evangiles. Certains disent : les Evangiles joints à la Torah, etc. (voir D. Jaffé, ouvrage cité, p. 246 à 257 ; et p. 250 : "si ce vocable désigne des textes chrétiens, c’est du corpus des Iers Evangiles - rédigés peut-être en hébreu/araméen - qu’il s’agit")
[7] « L’idolâtrie polythéiste avait cessé d’être un danger pour les juifs de cette époque, alors que les Sages [ndr : les fondateurs du judaïsme rabbinique] redoutaient fortement l’influence des judéo-chrétiens ». (D. Jaffé, ouvrage cité, p. 304)
[8] Jacqueline Genot-Bismuth, dans son livre "Un homme nommé Salut", Ed. F.-X. de Guibert, cite des exemples de textes en langue hébraïque qui n’ont survécu que grâce à leur traduction en grec : cas des Livres des Macchabées qui ne seront sauvés de la disparition (car rejetés par les canonistes rabbiniques) que "grâce à leur traduction en grec conservée dans la Bible des Septante", ou du texte connu sous le nom "d’Ezra IV et dont un original hébraïque peut être postulé bien que la censure rabbinique ait finalement conduit à sa perte" ; cas aussi du Livre des Jubilés et autres écrits sacrés rejetés par les fondateurs du judaïsme rabbinique, "écrits dont une grande partie fera finalement naufrage, et que seul le christianisme primitif, plus accueillant, aura préservé, mais sous des traductions grecques" (p. 57 et 201).

https://www.abbe-carmignac.org/?Des-man ... ues-ecrits

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