a écrit :La question est loin d'être idiote, surtout quand on sait que les évangiles ont été traduits en grec.
Pure spéculation qui ne repose sur RIEN et en contradiction avec les spécialistes de la question.
a écrit :La citation de Philon ne prouve pas que le tétragramme hébreu. Rien ne dit qu'il n'a pas supprimé lui-même le nom divin pour le remplacer par kurios dans sa citation, car, il était juif et pas forcément favorable au nom divin en hébreu dans la Septante grecque.
Jean Moulin/Gnosis,
Par moment je demande si m'offrez de telles inepties volontairement. Savez-vous LIRE ????
Voici ce que déclare Philon : «
Il était, dès lors, entièrement conforme à la raison qu’aucun nom propre ne pût être convenablement attribué à celui qui est en vérité le Dieu vivant. Ne vois-tu pas qu’au prophète désirant sincèrement s’enquérir de la vérité, et qui demande ce qu’il doit répondre à ceux qui l’interrogeront quant au nom de celui qui l’a envoyé, il dit : « Je suis que je suis », ce qui revient à dire : « Il est de ma nature d’être, non pas d’être décrit par un nom »
Êtes-vous capable de comprendre la réflexion de Philon ?
Philon est un représentant du judaïsme alexandrin (Septante, Sagesse), pour lui c'est un problème d'ordre philosophique: l'être suprême et absolu ne peut pas "vraiment" porter un nom, donc le tétragramme pour les Alexandrins est un nom inadéquat simplement parce que c'est un nom.
a écrit :Ben tiens. C'est pure présomption de ta part. Et les fragments de manuscrits de cette époque qui prouvent que le tétragramme hébreu se trouvait bel et bien dans la Septante, on en fait quoi ? On les brûle ? Un ptit autodafé, par nostalgie du "bon vieux temps" ? Non ? Cela ne te tente pas ?
Jean Moulin/Gnosis,
Vous êtes vraiment doué pour exprimer l'IGNORANCE absolue, le vide te le néant.
Pour la énième fois, les insertions du tétragramme dans les copies de la LXX sont modifications du texte grec qui visent à l'aligner sur le texte hébreu massorétique dans un contexte antichrétien à l'initiative des autorités rabbiniques de Palestine.
Pour la énième fois, le Tétragramme n’est pas traduit dans les manuscrits de la LXX : alors que nous sommes dans un texte grec le Tétragramme apparait en hébreu. Mieux encore : il apparait souvent en caractères paléo-hébreux, c’est -à-dire dans un alphabet qui est déjà archaïque à l’époque même de sa rédaction : il s’agit-là de caractères écrits dans un alphabet non seulement inconnu des lecteurs hellénisants auxquels s’adressait la LXX, mais même aussi devenu obsolète chez les hébraïsants.
a écrit :Et Claude Tresmontant, après avoir constaté cette preuve qu’il y avait des rouleaux en hébreu avant les manuscrits en grec des Evangiles, continuait son raisonnement ainsi : « Ce qui est évident, puisque, lorsque les traducteurs, lorsque les inconnus qui ont traduit la Bibliothèque hébraïque d’hébreu en grec, rencontraient le saint Tétragramme qui était imprononçable, celui qui dictait disait « Adonaï » et celui qui traduisait, traduisait « Kurios », sans l’article. Alors maintenant vous regardez Luc, ou l’Apocalypse, ou Matthieu, dans le texte grec : vous verrez très fréquemment « Kurios » sans l’article, tout à fait au début de Luc par exemple, ce qui est la preuve que vous aviez le saint Tétragramme en hébreu sous les yeux. Pierre Chaunu : Bien sûr. »
Arlitto,
Comprenez-vous ce que vous reproduisez ???
Si vous me répondez éviter de faire des copier/coller sans rapport avec ma réponse SVP.
L'argumentation ci-dessus concernant le terme », sans l’article est RIDICULE.
En Romains 10,13, la citation de Joël est sans article (onoma kuriou) et où c'est bien le Christ qui est nommé kurios, "Seigneur", dans l'ensemble du raisonnement qui appelle précisément cette citation. Que doit-on en conclure ?
Si l'on veut des exemples de kurios sans article (d'après Nestle-Aland) où la TMN n'a PAS pu caser de "Jéhovah" (contrairement à Romains 10,13 ! ), voir Romains 1,7; 14,14; 16,2.8.11.12.13.22; 1 Corinthiens 1,3; 4,17; 7,22.25.39; 9,1; 11,11; 14,37; 15,58; 16,19; 2 Corinthiens 1,2; 2,12; 11,17; 12,1; Galates 1,3; 5,10; Ephésiens 1,2; 4,1.17; 5,8.10; 6,1.10.21.23; Philippiens 1,2.14; 2,19.24.29; 3,1.20; 4,1.2.4.10; Colossiens 3,17.18.20; 4,7.17; 1 Thessaloniciens 1,1; 3,8; 4,1.17; 2 Thessaloniciens 1,1.2; 3,4.12; 2 Timothée 2,24; Philémon 3.16.20; Hébreux 1,10; Apocalypse 14,13 -- liste sans doute loin d'être exhaustive, d'après une recherche sur "Lord" dans la NWT "online", en ne retenant que les occurrences qui me semblaient à première vue syntaxiquement significatives -- pas les vocatifs, ni les possessifs, ni les attributs p. ex. où l'absence d'article a des raisons syntaxiques.
a écrit :Les manuscrits grecs du NT antérieurs au IVè siècle n'existent pratiquement pas. Le nom divin a très bien pu disparaître rapidement des copies grecques au cours du deuxième siècle, ce qui expliquerait pourquoi on ne le trouve pas dans les très rares fragments antérieurs au IVè siècle.
Jean Moulin/Gnosis,
Encore une fois, vous exprimez une erreur grossière !!!
Une des deux plus anciennes copies d'écrits apostoliques retrouvée est un manuscrit en papyrus (désigné par Papyrus Chester Beatty No. 2 [P46]). Il contient, sous forme fragmentaire, la lettre aux Hébreux et huit lettres de l'apôtre Paul : Romains, la Première et la Deuxième aux Corinthiens, Éphèsiens, Galates, Philippiens, Colossiens et la Premières aux Thessaloniciens.22 La date généralement acceptée de ce manuscrit a été estimée aux environs de
200 de notre ère. La réalité est que dans ces neuf lettres apostoliques trouvées dans ce manuscrit chrétien plus ancien, il n'y a pas une seule utilisation du Tétragramme sous aucune forme. Dans ces neuf lettres le rédacteur apostolique fait de nombreuses citations des Écritures hébraïques, selon les termes de la traduction de la Septante, mais pas une seule fois ses citations contiennent le Tétragramme. Ses citations suivent la tradition consistant à remplacer le
Tétragramme par kyrios en grec (Seigneur) ou theos (Dieu).