Bonjour mon frère Omar,
Les chrétiens suivent des doctrines mijotés par les hommes et disent fi à la parole de vérité. On leur a lavé le cerveau, à tel point qu'ils pensent que leur créateur ne peut manifester son amour qu'en versant le sang sur la croix ...
Sourate 39:67: "Les hommes sauront-ils jamais estimer la puissance de Dieu à sa juste valeur? Et, pourtant, le Jour de la Résurrection, Il ne fera qu’une seule poignée de la Terre tout entière, tandis que les Cieux seront ployés dans Sa dextre. Gloire à Lui ! Il est bien au-dessus de tout ce qu’on peut Lui associer ! "
10:62: "En vérité, les servants de Dieu ne connaîtront ni crainte ni peine, car ceux qui ont la foi et qui craignent le Seigneur recevront la bonne nouvelle en ce monde et dans la vie future, et la Parole de Dieu est immuable. [/b]"a écrit :Ce qui te laisse dans la peur, le doute, l'incertitude, tu ne sais pas si tu auras fais assez de bonnes oeuvres pour effacer les mauvaises, ce qui revient à dire qu'il n'y a pas de salut dans l'islam, le musulman a une peur effroyable,
46:13: "En vérité, ceux qui disent : «Notre Maître est Allah» puis se conduisent avec droiture ne connaîtront ni crainte ni tristesse."
Un petit extrait pour toi (du livre "La bible immorale") :uzzi21 a écrit :Le coran est loin d'être une preuve de l'immensité de Dieu, on retrouve dedans la simple conjecture de la péninsule arabique du VII ème siècle avec ses erreurs, ses lacunes, sa méconnaissance des précédentes religions, sa misogynie, ses châtiments corporels d'un autre âge, la législation du mariage adulte/enfant, etc etc...
"On peut mettre un doute sur la nécessité de la mort de Jésus... N'y avait-il pas un autre moyen de racheter l'humanité ? Un simple pardon en passant, non ? Encore une fois, pourquoi aurait-il fallu que Dieu passe par toute cette tragédie, par ce meurtre de Dieu par lui-même comme chez les dieux païens ? Meurtre d'ailleurs impossible puisque Dieu ne peut pas mourir. Or l'Eglise affirme bien que Dieu est mort pour racheter nos pêchés.
Par ailleurs, l'Eglise nous enseigne que Jésus a assumé pleinement la condition humaine. Mais elle nous apprend que Jésus n'avait pas le pêché originel et il n'aurait donc jamais commis de pêché. Il serait né d'une vierge immaculée de conception qui n'aurait connu aucun des châtiments du pêché originel ni lui d'ailleurs. Est-ce vraiment là assumer pleinement la condition humaine ?
...Nous retrouvons ici le schéma fondamental de cette croyance archaïque, soit l'identification du sacrificateur à la victime. Ainsi, Jésus est à la fois le sacrificateur et la victime. « il doit offrir pour lui-même des sacrifices pour le pêché, comme il le fait pour le peuple. » He 5,3...
L'auteur nous rappelle que la première alliance ne s'est pas faite sans effusion de sang et que le rachat par Jésus ne doit pas se faire sans le sang. « ... presque tout est purifié par le sang, et sans effusion de sang , il n'y a point de rémission. » Hé 9,22. Nous sommes donc bien dans le sacrifice animal et même humain et nous régressons jusqu'à l'antique croyance qui veut que le sang purifie comme l'eau, que le sang ait une valeur rédemptrice comme dans toutes les mythologies païennes. Ce culte de sang dans le christianisme, on parle même du Précieux Sang, nous ramène aux belles époques des grandes religions sanguinaires. Il se rattache à la croyance païenne et antique qui enseigne que la vie est dans le sang, que le sang matériel purifie les pêchés spirituels. Nous sommes en plein conception magique des relations entre les hommes et la divinité.
Dans l'Épître aux Romains, Paul de Tarse présente le sacrifice humain de Jésus comme une preuve d'amour de Dieu. « ...mais la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ, alors que nous étions encore pécheurs, est mort pour nous. Combien plus maintenant justifiés dans son sang, serons-nous par lui sauvés de la colère. » Rm 5, 8-9. Ainsi, Dieu nous aime parce qu'il n'a pas voulu nous pardonner à moins que son Fils s'incarne et meurt pour nos péchés. Et Dieu nous aime tellement que nous devons nous sauver de sa colère. Colère serait-il synonyme d'amour ? Paul de Tarse nous ramène ainsi le Yahvé... de l'Ancien Testament et rien d'autre. Une histoire d'horreur où un dieu Père... exige que son propre fils s'immole. Alors là ce dieu pourrait leur pardonner seulement. Quelle belle conception blasphématoire de Dieu! Qui a dit que le Nouveau Testament nous présentait un dieu d'amour ?"