a écrit :Mazalée a dit : De mieux en mieux, si la nature ne décide rien de spécial, comment nous qui en faisons partie déciderions la spécialité de faire exister quelque chose ou pas ?
Nous ne le faisons pas exister plutôt que pas , nous pensons que notre point de vue est juste , ce qui est différent . Mais ce point de vue n'est pas durable , sans s'en rendre compte on oscille entre des contradictions dans nos points de vue sans qu'on en soit forcément très conscient . Un point de vue c'est comme l'illusion d'une image qui nous semble arrêtée de quelque chose à un certain instant .
Si tu observes les gens qui semblent avoir un point de vue figé , tu t'apercevras qu'ils sont contradictoires dans leur raisonnement à un moment où à un autre . Mais eux ne le voient pas forcément. C'est comme les cultures, les traditions , les époques où ces points de vue figés évoluent . Si la nature décidait quelque chose de figé , ces points de vue ne pourraient pas changer .A un certain stade , la frontière entre la réalité et l'illusion est indécidable, on ne peut pas dire que cette frontière existe plus qu'elle n'existe pas .
POur Arlitto par exemple son raisonnement est pour le moins étrange .
Il prétend qu'une chose est réelles et existe et part du principe qu'elle doit avoir un créateur pour exister .
Mais si cette chose n'était pas plus existante que pas et que l'univers ne décide de rien de spécial sur la notion d'être ou de non être et que ce que nous semblons pouvoir observer seraient des potentialités plutôt que des réalités , il ne prend pas en compte cette option , comme si il n'y avait pas réfléchit et qu'elle échappait à son raisonnement .Pourquoi aurions nous besoin de faire le choix de justifier d'une existence qui ne serait que potentielle ou de trouver origine à une existence qui n'est que potentielle ?