Tu vois comme tu procèdes ? Où est l'argumentaire dans ce que tu dis là. Ce que je lis dans tes propos ce n'est pas autre chose qu'un appel à l'opinion. C'est de la rhétorique et procède de du sophisme.Inti a écrit : ↑24 juin19, 05:27
Des réalités objectives mais abstraites.
Merci pour cette perle manifeste sur le flou de ta frontière monde objectif et subjectif. Chacun jugera quoique avec le nombre de pelleteux de nuages qui suivent ce fil je doute un peu de leur perspicacité à voir l'incongruité de ta suggestion. Excluant vieux chat évidemment!
Une réalité objective en science et épistémologie, ce n'est pas ce que tu crois. J'en suis vraiment désolé, mais je le répète encore : la science n'établit pas ce qui est vrai ou réel en soi mais ce qui se vérifie dans l'expérience. (Relis encore une fois mon texte.)
Comme je l'ai dit, ce que toi tu déclares objectif, c'est le réel en soi tel que tu te l'imagines et présente avec des mots.
Sache qu'un fait objectif n'est en science rien d'autre qu'une proposition (hypothèse ou système d'hypothèses) corroborée par l'observation et la mesure, soit des énoncés langagiers. Donc oui, un atome, c'est abstrait, comme une formule de physique c'est abstrait. D'ailleurs, comment s'entendre sur ce qu'est un fait en dehors des mots ?
Même ton "matérialisme intégral universel" que tu présentes comme "le réel objectif complet en soi" ce n'est qu'une formule, tout comme ton "fait de nature".
Selon moi seule la science est apte à déterminer ce qui objectif dans nos hypothèses et modélisations théoriques.
Tu dis que la phrase citée manifesterait un flou entre monde objectif et subjectif alors que je t'ai pourtant déjà expliqué en long et en large, force de preuves à l'appui, qu'un fait objectif pour autant qu'il soit abstrait (c'est un énoncé scientifique vérifié dans un protocole expérimental) ne peut en aucun cas être considéré comme subjectif.
Ce que tu n'as pas compris c'est que l'objectivité (c'est un concept épistémologique qui a un sens précis) n'est nulle part ailleurs que dans la preuve expérimentale, laquelle est impensable sans tout le dispositif théorique qui l'entoure.
Mais qui ne veut pas entendre n'entendra pas.
Si l'on cherche dans toute tes productions verbeuses une définition utilisable en science de l'objectivité, l'on n'en trouveras pas. Tu dis : "le fait de nature". C'est plutôt vague non ?
La confusion est donc dans tes propos plutôt que dans les miens, tu serais bien incapable de définir l'objectivité en termes d'épistémologie car
épistémologiquement parlant : l'objectivité en soi, ça n'existe pas.
Mais qu'est-ce que tu racontes ? L'idée que les galaxies étaient en place dans un espace statique n'a jamais été établie comme fait, avant qu'on ne montre qu'il y a expansion et même accélération de celle-ci de l'univers, Cette idée n'était qu'une hypothèse qu'on ne savait pas encore fausse, certainement pas un fait scientifique établi à l'époque.
Donc avant de chercher la confusion dans les propos des autres, tu ferais déjà bien d'examiner ce que tu avances, si par hasard la confusion ne serait pas avant tout dans les tiens.
Parce que c'est ce que moi je ferais ? lol.
N'inverse pas...
C'est donc bien une métaphysique naïve.
Pourquoi y aurait-il de la rancune ?
Le suggérer est à la fois sournois, mesquin et fort prétentieux.