a écrit :Athanase a dit
Alors oui, même si la guérison miraculeuse bien qu'existante est rare, le vrai miracle consiste dans le fait que beaucoup entendent le "lève-toi et marche" du Christ et reprennent la route avec Lui. Ainsi à Lourdes, l'important n'est pas l'eau de Massabielle mais de pouvoir s'y laver spirituellement.
pour faire simple les miracles médicaux agissent comme des placebos, et sont souvent le fait de méconnaissances médicales , et d'erreur de diagnostic .Pour preuve il suffit de voir le nombre de miracles vers la fin du 19 eme siècle , et ceux actuels . De plus tu sembles ignorer qu'il est déclaré dans les hopitaux français environ 1000 guérisons inexpliquées par an . Personne ne les a qualifiée de miracle .
L'important c'est d'y croire , c'est le principe de l'effet placebo .
amicalement
Ajouté 14 minutes 31 secondes après :
a écrit :Gorgonzola a dit
Votre manière d'écrire est une preuve accablante que vous faites les raccourcis qui vous arrangent.
Au lieu de dire que vous avez les preuves que tout est escroquerie, prenez un cas et démontrez que s'en est une Monsieur "j'ai les dossiers et les preuves".
il m'est difficile de te fournir toutes les photocopies des documents dont je dispose , mais pour te montrer que je ne mens pas je fait un copier collé d'un article que j'ai fait dans un journal spécialisé .
Marthe Robin Sainte ou martyre………………..de l’église.
Il y a quelques moi, une émission de télévision a présenté un cas connu des Drômois. Il s’agit de la vie de Marthe Robin qui, aux dires de son entourage et de milliers de témoins qui l’ont visitée, a passé plus de cinquante ans de sa vie, couchée, paralysée des quatre membres ,sans absorber aucune nourriture ou boisson, si ce n’est l’Eucharistie . Le tout au milieu d’atroces souffrances atteignant son paroxysme chaque vendredi. Ces souffrances reproduisaient celles de Jésus lors de la passion et s’extériorisaient par des stigmates, des larmes de sang etc.
Un de nos paroissiens, pardon !!! Un de nos adhérents, a eu la curiosité de se pencher d’un point de vue purement technique, et matérialiste sur ce cas d’école, aidé par un fait incroyable : l’accès au dossier de béatification épais de 2000 feuilles environ.
Tout d’abord il est fondamental de parcourir en quelques ligne la vie de Marthe Robin.
Elle est née à Chateuneuf de Galaure, dans le département de la Drome, le 13 Mars 1902, dans la maison dite « la plaine », au quartier des Moilles, à deux kilomètres du village. Son père Joseph Robin, modeste paysan qui mourut en 76 ans et sa mère Amelie-Celestine Chosson qui décéda également à 76 ans. Notre future sainte, avait quatre sœurs et un frère. Trois de ses sœurs sont décédées et son frère s’est suicidé en 1951. Marthe reçut une éducation religieuse, traditionnelle pour l’époque.
Durant l’été 1918-elle avait 16 ans -, elle se mit à souffrir de maux de tête ininterrompus. Elle ne mangeaient plus et commença à se paralyser. Ses yeux ne supportaient plus lumière. Aucun médecin alors-nous étions entre 1918 et 1920- n’a pu ou n’a pas su établir un diagnostic valable. Il semblerait, à la lumière des connaissances actuelles, que l’on était en présence d’une « encéphalite léthargiques à virus neurotrope «. Une épidémie a, à l’époque, été signalée dans la région.
Le 20 mai 1921, Marthe signale qu’elle a vu la Sainte Vierge. Elle est alors âgée de 19 ans. Son esprit mystique est en train de prendre forme. Son état général s’améliore alors. Son mysticisme est définitivement orienté par la lecture d’un ouvrage qu’elle trouve dans un grenier : »l’imitation de Jésus-Christ ». Cette oeuvre datant du XV siècle attribuée à Thomas de Kempis est un guide spirituel qui insiste particulièrement sur la valeur de la souffrance, de la lutte et de la piété pour arriver à la béatitude (méthode propre à nombre de congrégations monastiques).
De 1922 à 1927, la maladie non identifiée de Marthe la ronge malgré les médecins qui ne cessent de la visiter .Durant cette période, un long cheminement aux cotés de la souffrance la conforte peu à peu dans un sentiment ambigu : si elle souffre ainsi, c’est pour quelque choses de profond, d’important. D’où la conviction inébranlable de subir la volonté de Dieu et de son fils divin, Jésus-Christ. Il nous semble qu’il est tout à fait possible de réaliser une approche psychanalytique ou psychiatrique pour expliquer , par la psychopathie , l’origine de maux de Marthe Robin.
La plus grande partie de sa vie va être un abandon total à la maladie et à la souffrance, doublé de souffrir pour un idéal des plus élevés. N’est ce point là la philosophie des martyrs : si je souffre et meurs pour une cause , c’est que celle-ci est juste !!!!
La maladie continue inexorablement d’évoluer. Le 25 Mars 1928, Marthe est définitivement parlysée des jambes. Cette progression de la souffrance est commentée par la patiente, qui parle d’Amour, de Grace, de don de soi, de Sanctification, de sacrifice, d’Abandon dans la piété. Ce curieux cocktail de mots et d’allégories verbales fait déjà dire, à l’abbé Faure sa profonde conviction d’être en présence d’une sainte.
Le phénomène prend de l’ampleur, développé dans la région par une tradition religieuse encore forte en France, et par un entourage acquis à sa cause.
Le 10 février 1936, l’abbé Finet prend contact avec Marthe robin et lui remet un tableau représentant la Vierge. Ce religieux est subjugué par le cas de Marthe. Il est à noter que cet ecclésiastique avait donné une série de conférence sur « Le traite de la vraie dévotion à la sainte Vierge (une conférence par mois durant 10 années). D’où il ressort qu’il était expert en mariologie et, partant, fort dévoué à la Sainte Vierge.
Dés cette époque, le père Finet va s’emparer du cas de l’esprit de Marthe Robin, et la suivre en tant que guide spirituel jusqu’à sa mort, le 6 Février 1981.
A partir de 1936, il faut connaitre certain point très important de la vie de cette future « sainte !! ».
• Elle est à la base de la création de foyers de charité, d’écoles et de services sociaux.
• Elle reçoit de très nombreuses visites,
• Elle ne prend aucune nourriture si ce n’est l’Eucharistie.
• Elle ne succombe à aucun sommeil.
• Elle mène une existence d’alitée, de recluse de martyre,
• Elle est assistée par la présence quasi permanente d’un directeur spirituel, piloté par le père Finet.
• Elle est condamnée à une immobilité permanente.
Tous ces faits sont consignées et décrits, dans de très nombreux ouvrages, œuvres d’inconditionnels du cas Marthe Robin , de religieux, de mystiques . Mais remarquons que Jean Guiton, Raymond Peyret par exemple laissent de coté bien des aspects du phénomène et passent sous silence des éléments forts obscurs.
C’est la raison pour laquelle, au regard des témoignages relevés dans le dossier de béatification, nous nous permettons de poser de simples questions logiques qui, ne recevant pas de réponse , peuvent permettre de découvrir la méthode employée par les autorités religieuses pour fabriquer une Sainte.
Questions d’ordre médicale :
• Pourquoi n’a t on pas hospitalisé Marthe Robin, comme le demandait son entourage, pour examen médical approfondi. ?
• Pourquoi, alors que Marthe est couchée de puis 50 ans aucune trace d’escarre n’a été relevée ?
• Pourquoi les examens de 1942 effectuées par des médecins, n’ont relevé aucune trace de stigmates ?
• Pourquoi le résultat des examens médicaux comme le signalait le 23 aout 1988 le docteur R Cote, neuropsychiatre, n’ont jamais été publiés ?
• Pourquoi l’ensemble des documents médicaux touchant au cas de Marthe Robin , n’ont jamais été publiés ?
• Pourquoi le Père Finet a-t-il refusé catégoriquement en 1979 d’accéder à la demande du Saint –siège qui réclamait un nouvel examen médical ?
• Pourquoi, en Janvier et en Février 198, le père Finet à refusé encore un nouvel examen ?
• Pourquoi aucune analyse de sang n’a été effectuée aux fins de comparer le sang des stigmates, et celui de Marthe Robin ?
• Pourquoi les témoins qui ont vu le sang des stigmates ont-ils contesté que celui-ci était toujours coagulé ?
• Que penser du fait, de laisser une infirme seule toutes les nuits et trois jours (du jeudi au samedi), enfermée à clé dans sa chambre ?
• Pourquoi le père Duret signale t’il que les troubles de Marthe sont apparus après une agression qu’elle aurait subie de la part d’un jeune garçon ?
• Pourquoi après sa mort, une autopsie n’a-t-elle pas été pratiquée ?
• Pourquoi les autorités ecclésiastiques se sont elles opposées à son exhumation ?
Questions d’ordre familial :
• Pourquoi , à partir de 1951, la famille de Marthe ne pouvait la voir sans l’autorisation du père Finet ?
• Que penser de la mainmise de certaines autorités religieuses sur Marthe par rapport à sa famille ?
• Quelles sont les causes du suicide de son frère ?
• Pourquoi les terrains et la maison des Robins ont été rachetés par le frère du père Finet ?
• Comment interpréter l’attitude de la famille qui a laissé Marthe « privée de liberté », et dans les mains de représentants de l’église ?
Questions sur le Père Finet.
• Pourquoi enfermait il tous les soirs Marthe seule dans sa chambre jusqu’au lendemain.
• Pourquoi s’enfermait-il seul avec elle, pendant sa passion hebdomadaire ?
• Pourquoi lorsqu’il subit une intervention chirurgicale, il laissa enfermé Marthe pendant 3 semaines, dans sa chambre fermée à clé, sans possibilité de communiquer avec l’extérieur ?
• Pourquoi des faits extraordinaires, passion, stigmates et autres ne sont rapportés que par le Père Finet. ?
• Pourquoi a-t-il refusé de faire enregistre et filmer les phénomènes de la passion de Marthe que personne, à part lui, n’a jamais pu voir ?
• Comment expliquer l’obéissance totale de Marthe au père Finet ?
• Comment expliquer l’indifférence de la famille qui a laissé sa fille sous l’influence totale à cet homme d’église
• Que penser des appréciations des témoins au sujet du père Finet ? On relève en effet dans les dépositions de ceux-ci l’emploie d’expressions suivantes !!!
- Un charisme d’accueil et un enthousiasme extraordinaire,
- Un homme d’affaire un chef d’entreprise,
- Un excellent imprésario.
- Il était dans un état permanent de délire mystique du fait qu’il faisait son affaire du cas de Marthe !!!
- Tout ce que nous savons sur Marthe, c’est le père Finet qui nous l’a raconté.
- En présence du Père elle ne pouvait parler librement.
- C’est le père qui régissait tout.
- Quand il l’enfermait, il disait qu’il confiait Marthe à la sainte Vierge.
Question relatives à une enquête policière :
• Que penser du témoignage de Justine Sueda, religieuse ; qui affirme que Marthe mangeait, buvait, allait aux toilettes normalement, dormait et lisait, alors que le père Finet assure qu’elle n’assumait aucune de ces fonctions ?
• Pourquoi, quand Marthe était enfermée dans sa chambre, des témoins entendaient ils comme des bruits de froissement de papier, et de corps qui se trainait parterre ?
• A quoi servait la paire de pantoufles râpées et sales trouvée dans l’armoire, et pourquoi le père Finet l’a-t-elle faite bruler.
• Pourquoi un jour Marthe a-t-elle été trouvée à coté de son lit, debout et ses pantoufles au pieds, et est il exact que le père Finet ait prétendu qu’elle avait été sortie de sont lit par le Diable ?
• Quelle était la « forme » ressemblant étrangement à Marthe Robin que certains témoins ont aperçu à l’étage et qui passait d’une pièce à l’autre, alors que le père Finet avait soit disant fermé les portes et pourquoi le a-t-il affirmé que cette forme était celle du Diable ?
• Pourquoi et comment Marthe connaissait elle l’emplacement de chaque objet de chaque pièce de la maison, alors quelle ne bougeait pas de son lit ?
• Pourquoi y avait-il un garde mangé à l’étage ?
• Que penser de la phrase énigmatique de Marthe, « nous aurions pu avoir un enfant avec le père Finet !!! »
A toutes ces questions, il est difficile de répondre logiquement sans ébranler l’édifice érigé par le père Finet, avec l’aide involontaire d’une malade mystique et sous le couvert de certaines autorités ecclésiastiques bienveillantes de l’époque .
Qui a tiré profit d’une telle opération ?
En conclusion de cette analyse succincte, nous terminons par la parole du père Callerand , qui fut appelé à témoigner sur le cas de Marthe.
« Marthe Robin a été victime de son époque au plan de son éducation et de sa situation pathologique ».
Bonne lecture
amicalement