Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

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Mormon

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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 12 juil.19, 20:56

Message par Mormon »

Le Saint-Esprit et l'autorité et le pouvoir de la prêtrise se retirèrent dès la première moitié du 2ème siècle, définitivement, pour les trois raisons principales suivantes :

1/ Par la disparition causée par le martyr des apôtres avec leur connaissance absolue du Christ ressuscité (témoignage obtenu soit directement en tant que témoins de sa résurrection, soit par révélation ultérieure), et de leur autorité pour ordonner d'autres évêques.

2/ Par des nouveaux dirigeants mis en place par la seule volonté de l'homme et, de ce fait, sans autorité véritable et sans pouvoir d'être assister par la puissance du Saint-Esprit.

3/ Par des parties claires et précieuse des Ecritures ôtées ou modifiées du fait que chaque Eglise locale fut soudain livrées à elles-mêmes depuis la fin du 1er siècle.
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Mormon

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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 16 juil.19, 23:19

Message par Mormon »

Caractère universel de l'apostasie

Tous ceux qui détiennent la prêtrise doivent bien comprendre le développement des fausses doctrines et le changement graduel qui se produisit après la mort des apôtres, qui transforma l'Église de Jésus-Christ en un système aussi éloigné de l'Église primitive que les pôles le sont l'un de l'autre. Il ne resta rien des ordonnances et très peu de la doctrine qui avaient été données du temps du Sauveur et du vivant des apôtres.

On pourrait écrire de nombreux livres pour montrer les déviations par rapport aux enseignements et au ministère originaux de l'Église. En fait, des historiens impartiaux ont montré tout au long des siècles comment ces changements se sont passés. De plus, certains historiens qui étaient membres de l'Église catholique ont, peut-être à leur insu, rendu témoignage de ces grands changements.

Si nous avions accès à tous les documents ayant trait aux changements ecclésiastiques des deux ou trois premiers siècles de l'ère chrétienne, on ferait quelques découvertes très étonnantes. Les informations dont nous disposons révèlent des situations déplorables dans le développement des fausses doctrines, les changements d'ordonnances, l'ordre de la prêtrise et le gouvernement de l'Eglise, qui montrent bien à tous ceux qui les examinent sérieusement que, comme prédit par les apôtres d'autrefois, il s'était produit une apostasie par rapport à la vraie Église de Jésus-Christ.
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GAD1

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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 18 juil.19, 08:27

Message par GAD1 »

Dommage que l'article de Jean Dressayre de 2003 ait disparu. Il était pas mal.

Mormon

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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 18 juil.19, 10:14

Message par Mormon »

GAD1 a écrit : 18 juil.19, 08:27 Dommage que l'article de Jean Dressayre de 2003 ait disparu. Il était pas mal.
Je ne me l'explique pas.


La persécution des saints des premiers jours (Jean Dressayre)


Avec sa nouvelle façon de voir la religion, le christianisme bouscula les habitudes du milieu juif d’où il était issu. Les chefs religieux juifs s’opposèrent furieusement aux enseignements de Jésus qui selon eux causaient des divisiojns. Les premiers chrétiens furent ainsi persécutés tout d’abord par leurs propres frères juifs, puis par le pouvoir politique romain. Nombreux furent ceux qui perdirent la vie pour ne pas avoir renié leur témoignage de Jésus-Christ. Ces persécutions eurent pour conséquence la déstabilisation complète de l’Église.

Les saints des premiers jours ne pouvaient plus se réunir librement, et rares étaient les moments où ils pouvaient communiquer ensemble. Les dirigeants locaux ne pouvaient plus être remplacés par les apôtres tant ces derniers étaient eux-mêmes persécutés. L’un après l’autre, les apôtres perdirent la vie. Le dernier d’entre eux, l’apôtre Jean, fut saisi par ses persécuteurs et soumis à de cruels traitements. Il fut enfin exilé sur l’île de Patmos d’où il dirigea pendant un temps encore l’activité de l’Église en qualité de dernière autorité ecclésiastique.

Le collège des Douze apôtres n’existait plus et l’Église alla à la dérive. Chaque évêque ou ancien fut abandonné à lui-même. L’Église était alors victime d’une quadruple attaque : la première provenait des juifs, qui combattaient la doctrine chrétienne et s’opposaient à ce que leur autorité disparaisse au profit de celle des nouveaux dirigeants chrétiens. La deuxième était liée au fait que les romains tenaient les chrétiens pour responsables des troubles de la paix civile au sein du peuple juif. La troisième, moins visible mais tout aussi pernicieuse, provenait de l’influence de la philosophie grecque sur les vérités simples de l’Évangile ; vérités qui furent progressivement changées, notamment la conception même de Dieu, la doctrine du baptême qui finit par passer de l’immersion à l’aspersion, la réunion des saints qui se transforma en messes avec leurs innombrables psaumes, prières, lectures et récitations. Enfin, la quatrième attaque eut lieu au sein même de l’Église. Sans apôtres pour diriger l’Église, la division des évêques et des anciens ne tarda pas. On ne s’entendait plus sur la doctrine. L’ordonnance même du baptême fut changée au point que certains évêques instaurèrent le baptême des petits enfants.

Ainsi, après la mort de Jésus-Christ et celles des apôtres, les saints des premiers jours furent laissés à eux-mêmes, sans guide spirituel. Chaque unité locale de l’Église grandissait seule et développait sa propre interprétation de l’Évangile. Néanmoins, l’Église progressait en nombre au point que la communauté chrétienne devint, à la fin du 3e siècle, suffisamment importante pour peser sur la vie politique romaine.


(à suivre)
Modifié en dernier par Mormon le 20 juil.19, 22:58, modifié 1 fois.
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ESTHER1

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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 18 juil.19, 19:42

Message par ESTHER1 »

@ GAD1 : J' ai fait la même constatation. De nos jours, l' ennemi est toujours pareil,
Il continue à saper, dégrader, démolir la véritable Eglise à sa manière . Restons les témoins fidèles du Christ pour lui rendre hommage et respect

Mormon

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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 18 juil.19, 21:11

Message par Mormon »

(suite)


La perversion politique de l’Église


La communauté chrétienne, bien que non reconnue officiellement par le droit romain, continua à se développer malgré la persécution et les divisions internes. Il fallut attendre le règne de l’empereur romain Constantin le Grand (274-337) pour que le christianisme soit reconnu comme religion à part entière. Maître de Rome, Constantin promulgua en 313 l’édit de Milan qui établissait la liberté religieuse. Cet acte fut accueilli avec enthousiasme par les chrétiens. De plus, la conversion de Constantin au christianisme, qui dut avoir lieu vers 323, donna à l’Église chrétienne une prédominance certaine dans la société romaine.

Sans persécuter les païens, Constantin affirma la victoire du christianisme par des actes dont le plus significatif fut la convocation du concile de Nicée. Sa gloire fut néanmoins ternie par des cruautés qui firent douter de la profondeur de sa conversion. Quoi qu’il en soit, le monde chrétien était enfin regroupé sous une seule autorité, celle de l’empire. Les évêques qui ne reconnurent pas Constantin comme chef de l’Église furent écartés de leurs responsabilités ecclésiastiques et remplacés par ceux qui lui reconnaissaient l’autorité religieuse suprême.

Autant Jésus-Christ et le collège des douze apôtres détenaient l’autorité pour guider et diriger l’Église, autant Constantin ne pouvait s’approprier cette autorité. C’est pourtant ce qu’il fit. Ainsi dirigeait-il l’Église chrétienne comme il dirigeait ses armées, ses finances et toutes les autres administrations de l’Empire. Par la suite, les empereurs romains continuèrent à diriger l’Église et à nommer les hauts dirigeants ecclésiastiques. De leur côté, les évêques mis en place par les empereurs successifs s’arrogèrent de plus en plus de droits au sein de l’Église et ceux qui présidaient de grandes communautés devinrent l’autorité hiérarchique de ceux qui en présidaient de plus petites.

Rome, si longtemps la « maîtresse du monde » dans les affaires séculières, s'appropriait la prééminence dans les affaires ecclésiastiques et l’évêque de Rome réclamait la prépondérance. La suprématie des évêques de Rome, ou des pontifes romains comme on les appela par la suite, ne tarda pas à être remise en cause. En effet, quand l’empereur Constantin fit de Byzance (Constantinople) la capitale de l’Empire, l’évêque de Constantinople réclama l’égalité des pouvoirs. La dispute divisa l’Église, et pendant cinq siècles la dissension s’accrut. Au 9ème siècle, en 855 précisément, cette rivalité mena à un grand schisme et l’évêque de Constantinople, qui se distinguait par le titre de patriarche, refusa l’allégeance à l’évêque de Rome. Cette première grande séparation de l’Église catholique romaine est visible jusqu'à aujourd’hui par la distinction entre les catholiques romains et les catholiques grecs orthodoxes.

Les pontifes romains s’efforcèrent tout au long des siècles d’acquérir une autorité temporelle toujours plus importante. Leur influence était devenue si grande qu’au 11ème siècle, ils revendiquèrent le droit de diriger les princes, les rois et les empereurs dans les affaires temporelles. C’est à cette époque que les pontifes prirent le nom de « pape », ce qui signifie littéralement « papa » ou père. Le pouvoir des papes s’accrut pendant le 12e siècle pour atteindre une autorité suprême sur les princes, les rois et les empereurs au 13e siècle.

Ainsi, dès l’an mille, et ce sans compter les scissions mineures, le monde chrétien était divisé en deux, d’un côté l’Église catholique romaine, de l’autre l’Église orthodoxe grecque.


(à suivre)
Modifié en dernier par Mormon le 20 juil.19, 22:58, modifié 1 fois.
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prisca

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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 18 juil.19, 22:18

Message par prisca »

Tu parles de Constantin dans ton laïus.


Jésus s'est sacrifié sur la Croix afin que la Parole de Dieu nous parvienne, sinon jamais nous n'aurions pu l'avoir car l'empire Romain empêchait toute incursion religieuse Chrétienne par le massacre perpétuel des Chrétiens.

Il y avait beaucoup de Chrétiens, dès que Jésus a tout accompli, car Dieu a donné dans chaque cœur, ce sentiment nouveau qui s'appelle : la foi.

C'est la raison pour laquelle il y a tant d'engouement à suivre Jésus.

Les Romains voient d'un très mauvais œil "cette nouvelle religion" qui leur fait de l'ombre puisque les Chrétiens semblent se moquer maintenant de ces dieux romains de pacotille.

Si les dieux romains sont de pacotille, les empereurs eux mêmes passent pour des gens de seconde zone.

Constantin lui a joué de ruse, et a inventé une vision dans le ciel, soi disant de Jésus, lui disant qu'il l'aiderait à vaincre ses ennemis, à l'aide d'un signe.

Constantin bat Maxence à Rome, sur le pont de Milvius, et est porté en vainqueur et devient là empereur de Rome à la place de Maxence, mort.

A la suite de cela, Constantin réunit les 318 évêques répartis un peu partout dans l'empire romain, et déjà l'édit de Milan fait son apparition, ensuite le Concile de Nicée en 325 qui détermine les contours de la nouvelle religion, celle des Chrétiens, dont Constantin va faire la promotion, en disant à qui veut l'entendre que Jésus lui même lui a donné LE POUVOIR par le signe dans le Ciel, "le Chrisme".


Bien sûr c'est une supercherie, pour s'attirer les faveurs du peuple tout entier, qui maintenant voit en Constantin "un SAUVEUR".

Donc l'anti Christ a pris place et depuis lors, il trône à la tête de la religion Chrétienne depuis ce temps là jusqu'à son dernier représentant maléfique, le pape François qui est le 8ème et dernier roi souverain Pontife (pape) la bête lui même revenue car relâchée.
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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 18 juil.19, 22:26

Message par ESTHER1 »

Bonjour Prisca
Personne n' est dupe sauf ceux qui préfèrent fermer les yeux

prisca

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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 18 juil.19, 22:35

Message par prisca »

ESTHER1 a écrit : 18 juil.19, 22:26 Bonjour Prisca
Personne n' est dupe sauf ceux qui préfèrent fermer les yeux

Bonjour ESTHER1

Personne n'est dupe, sauf les fidèles du catholicisme cependant, car s'ils ne l'étaient pas dupes, ils auraient vite fait de quitter cette religion qui perd les âmes.

Mais si nous décidons de parler avec franchise, je te dirais que c'est malheureux car toutes les autres religions qui ont suivi ont posé leur doctrine malgré tout sur le catholicisme et elles se trouvent donc tout autant trompeuses car elles ne proclament elles non plus pas la vérité.


Exemple : la réincarnation existe.


Le catholicisme l'a écartée avec virulence et vous avez fait pareil, à tord bien sûr puisqu'elle existe.

Une des preuves se trouve là :

Apocalypse 5:10

"tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre."

· Apocalypse 1:6

"et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen !"

· Apocalypse 20:6

"Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans."



Ces versets que l'on comprend de cette façon : « des morts » qui signifie "des pécheurs" passent en Jugement puisqu'ils sont ceux qui prennent part à la 1ère résurrection, pour s’entendre dire qu’ils réchappent à la seconde mort mais qu’ils doivent retourner sur terre pour être des prêtres.


ESTHER1

Comment vous Mormons avez vous compris ces versets ?
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Mormon

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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 18 juil.19, 23:03

Message par Mormon »

(suite)


La prolifération des Églises chrétiennes


L’Église de Rome régna sans rivale sur l’Europe jusqu’à un éveil de l’activité intellectuelle dans la deuxième moitié du 14e siècle. L’une des premières révoltes contre le despotisme temporel et spirituel de l’Église des papes fut celle des Albigeois en France, au cours du 13e siècle. Cette révolte fut écrasée par l’autocratie papale avec beaucoup de cruauté et d’effusion de sang. Un peu plus tard, au 14e siècle, en Angleterre, John Wyclif, théologien anglais et professeur à l’université d’Oxford, critiqua courageusement le pouvoir croissant et abusif des moines et dénonça la corruption de l’Église. Il s’opposa particulièrement à l’interdiction papale de la lecture de la Bible par le peuple. Cependant, jusqu’au début du 16e siècle, peu de gens nièrent l’autorité suprême et infaillible du pape de Rome.

Vint la Réforme. Le mouvement commença en Allemagne vers 1517, quand Martin Luther, moine de l’ordre des Augustins et professeur à l’université de Wittenberg, s’opposa publiquement à la papauté en dénonçant la vente des Indulgences, titres qui assuraient le pardon des péchés à qui pouvait les payer. Luther écrivit ses célèbres quatre-vingt-quinze thèses contre la pratique des indulgences et il en afficha un exemplaire sur la porte de l’église de Wittenberg, invitant tous les érudits à la critique. La nouvelle se répandit rapidement et on discuta de ces thèses dans les milieux culturels européens.

Luther critiqua ensuite d’autres pratiques et principes doctrinaux de l’Église romaine. Le pape Léon X promulgua alors un décret contre Luther lui demandant de reconnaître publiquement ses thèses comme hérétiques, sous peine d’excommunication. En réponse, Luther brûla publiquement le document du pape et déclara ainsi ouvertement sa révolte. La controverse religieuse se répandit dans toute l’Europe. Le pape promulgua alors en 1529 un édit contre les réformateurs. Les représentants des sept principautés allemandes s’y opposèrent en une protestation solennelle à la suite de quoi les réformateurs furent appelés « protestants ».

Le prince allemand Frédéric de Saxe accepta de protéger Luther contre les tentatives d’élimination perpétrées par l’Église de Rome. À la mort de Frédéric de Saxe, son frère Jean de Saxe, qui soutenait également les positions de Luther, déclara que les enseignements de son protégé étaient incompatibles avec ceux de Rome. Le prince décida alors de retirer son appui au pape et de l’accorder désormais à Luther. Ainsi Jean de Saxe organisa-t-il une Église séparée et distincte de celle de Rome. Il chargea Luther d’en établir les formes du culte, traça le genre de gouvernement ecclésiastique qui correspondait aux idées de Luther et décida quels seraient les devoirs et les salaires des religieux. L'Église ainsi réformée, fut placée sous la protection et l’autorité de l’État. Luther mourut en 1546 et les protestants se divisèrent progressivement en de nombreuses Églises rivales.

En Scandinavie, les rois eux-mêmes prirent activement part au dépouillement des biens des évêques catholiques. Ils adoptèrent la nouvelle foi protestante de Luther comme religion d’État. En Suisse, où Calvin réalisa la Réforme parallèlement à Luther, le pouvoir politique intervint encore une fois. Le gouvernement civil de Genève prit les affaires religieuses en main en dessaisissant de leurs pouvoirs les évêques catholiques au profit de la nouvelle doctrine protestante.

En Angleterre, le roi Henri VIII avait décidé de répudier sa femme, Catherine d’Aragon, pour en épouser une autre. Le pape s’y opposa. Irrité contre la position de Rome qui refusait l'annulation du mariage, le Parlement, sous l’influence évidente d’Henri VIII, enleva au pape tout pouvoir religieux et vota en 1535 l’Acte de Suprématie qui fit du roi le chef de l’Église en Angleterre. Henri VIII saisit les biens de l’Église catholique pour fonder et organiser sa propre Église. Il répudia les évêques catholiques qui ne voulurent pas le suivre et en nomma d’autres qui prirent la direction de la nouvelle Église, l’Église anglicane.

Au-delà de ces grandes divisions, et à partir du 16e siècle, un grand nombre de communautés chrétiennes virent le jour, tels les anabaptistes en 1521, les mennonites en 1536, les presbytériens en 1560, les baptistes en 1609, l’Église réformée américaine en 1628, les quakers en 1647, les méthodistes en 1739, les adventistes dès 1833, les témoins de Jéhovah en 1870 et l’Armée du salut en 1888. Certaines d’entre elles sont toujours en activité et qualifiées, selon les pays, d'Églises ou de sectes.

Comment se formèrent ces mouvements religieux ? Sensiblement toujours de la même façon. Par exemple les témoins de Jéhovah : En 1870, à Allegheny aux États-Unis, un groupe d’hommes dirigé par un théologien du nom de Charles Taze Russell entreprend une étude approfondie de la Bible. En juillet 1879, Russell publie le premier numéro du Phare de la Tour de Sion (aujourd’hui La Tour de Garde). En 1884, en Pennsylvanie, les membres de ce groupe se constituent en association sous le nom de Zion’s Watch Tower Tract Society. Charles Taze Russell en est élu président par ses pairs. Au début des années 1900, la Société Watch Tower ouvre des branches en Angleterre, en Allemagne et en Australie. Jusqu’alors appelé « les étudiants de la Bible », c’est en 1931 que le mouvement adopte le nom de « témoins de Jéhovah ».

En réalité, que s’est-il passé ? Un groupe d’hommes en désaccord avec leur religion d’origine se rassemble pour tenter de donner une nouvelle interprétation de la Bible. On ne parle pas de révélation divine, mais simplement de raisonnement intellectuel, d’étude de la Bible. Dès que le groupe d’étudiants (en fait, des érudits de la Bible) semble satisfait de la nouvelle interprétation, cette dernière est diffusée le plus largement possible. Pour cela, une structure juridique est indispensable, d’où la création d’associations ou de sociétés. Enfin, et pour se différencier, il convient de mettre en place certaines règles de vie propres à la communauté, créant ainsi un sentiment d’appartenance. Une nouvelle Église chrétienne est née.

C’est ainsi qu’en l’absence d’autorité divine, les hommes créent leurs propres Églises. Alors que chacune d’elles se targue de détenir « la vérité », la question qui se pose nécessairement est de savoir de quelle autorité divine elle est investie.

(à suivre)
Modifié en dernier par Mormon le 19 juil.19, 19:18, modifié 2 fois.
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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 19 juil.19, 14:50

Message par ESTHER1 »

Bonjour Prisca
Nous les Mormons, nous ne croyons pas en la réincarnation mais seulement aux premières et deuxième résurrections : voir 1 Thessaloniciens versets 15 à 18 ,et Apocalypse. Je ne répondrai pas ici tant qu'une main baladeuse, perverse et criminelle qui connait bien l'informatique se permet de supprimer d'office des messages qui témoignent d' une VERITE bien dérangeante pour certains. Ceci est inadmissible, on se croirait sous la censure pendant l'occupation allemande. Donc je continuerai à témoigner de l' Evangile et du CHRIST à ma manière , ne vous en déplaise !

Mormon

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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 19 juil.19, 19:10

Message par Mormon »

(suite)


Par quelle autorité ?


En organisant son Église et en choisissant douze apôtres, Jésus-Christ donna une autorité divine indiscutable à son oeuvre. Sa crucifixion et la disparition progressive du Collège des Douze mirent fin à la présence de l’autorité divine sur la terre. Ainsi, l’Église de Jésus-Christ s’éteignit avec la mort des derniers apôtres. Malgré cela, les chrétiens ne cessèrent de croire en l’Évangile de Jésus-Christ et la doctrine chrétienne se répandit.

Pierre et Paul moururent vers 68 après J.-C., probablement à Rome. Cette année-là, Jean exerçait son ministère à Éphèse et fut ensuite exilé sur l’île de Patmos où il demeura jusqu’à la mort de l’empereur Domitien en l’an 96 de notre ère. On ne sait plus rien de lui après l’an 101 environ. Le dernier apôtre de Jésus-Christ ayant disparu, l’Église resta sans direction divine. Poiurquoi en fut-il ainsi ? Parce qu'à cette époque-là l'iniquité des hommes étouffa la toute jeune Église. L’orgueil de certains chrétiens dépassait même l’orgueil de ceux qui n’appartenaient point à l’Église. La doctrine et les sacrements avaient été changés et le péché triomphait. Presque toutes les épîtres des apôtres furent écrites pour combattre cet état d'apostasie. Le Seigneur avait prévu cette époque et, de même qu’il refusa d’accomplir des miracles devant les incroyants à Capernaüm, de même choisit de soustraire les apôtres des apostats.

Paul, en s’adressant aux Anciens d’Éphèse, dit : « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux » (Actes 20:29-30). Paul savait que des divisions viendraient de la part de certains d’entre eux.

Eusèbe Pamphile, évêque de Césarée en Palestine, qui vécut de 260 à 339 environ ap.J-C., cite Hégésippe, un historien qui vécut à une époque très proche de celle des apôtres. Hégésippe rapporte les conditions qui marquèrent la fin du premier siècle et le début du second en ces termes : « L’Église demeura une vierge pure et sans corruption jusqu’au moment où les apôtres et la génération de ceux qui avaient été jugés dignes d’entendre de leurs oreilles la sagesse divine disparurent. Alors, l’erreur athée commença à apparaître par la tromperie des maîtres du mensonge. Ceux-ci, puisqu’il ne restait plus aucun des apôtres, s’efforcèrent d’opposer alors à visage découvert leur connaissance ésotérique des choses divines » (Eusèbe, Histoire ecclésiastique, livre 3, chapitre 32).

Dès le début du deuxième siècle, les chrétiens n’avaient plus de guide spirituel investi de l’autorité apostolique. Seuls restaient les dirigeants locaux, évêques et anciens qui, sans direction supérieure, s’égarèrent promptement dans l’interprétation de la doctrine. Les chrétiens demeurèrent dans cet état pendant près de deux cents ans jusqu’au moment où l’empereur Constantin les regroupa au sein d’une nouvelle organisation qu’il appela l’Église catholique romaine. Catholique (du grec katholikos ; de kata signifiant de haut en bas et de olos signifiant entier), soit Église universelle, répandue partout, à l’image de l’empire romain. Pendant les siècles qui suivirent, l’Église catholique eut le monopole du christianisme.

L’un des coups les plus durs portés à l’autorité, à la fois temporelle et spirituelle, de l’Église fut le déplacement en 1309 du siège pontifical de Rome en Avignon sous l’influence du roi français Philippe le Bel, ville où il resta environ soixante-dix ans. Tandis que le siège de l'Église était établi en ce lieu, tous les papes furent français et leur politique fut façonnée et contrôlée par les rois de France. Des mécontents s’éveillèrent parmi les royaumes d’Italie à propos de ce changement, ce qui mena finalement à une scission ouverte. En 1378, les factions opposées élirent chacune un pape, l’un en Avignon, l’autre à Rome.

La rivalité des deux papes poussa très naturellement les hommes à remettre en question l’infaillibilité papale. Finalement, en 1409 un concile général de l’Église s’assembla à Pise dans le but de régler la querelle honteuse. Le concile déposa les deux papes et élut Alexandre V dirigeant suprême de l’Église. Mais les affaires, au lieu de s’arranger, ne firent qu’empirer car aucun des deux pontifes déposés ne voulut renoncer à son autorité en obéissant aux ordres du concile, et il y eut trois papes au lieu de deux.

La Bible parle de la période d’apostasie qui suivrait le ministère du Christ, période durant laquelle l'autorité divine et la direction céleste seraient enlevées aux hommes : « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai la famine dans le pays. Non pas la disette de pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Éternel. Ils seront alors errants d’une mer à l’autre, du septentrion à l’orient, ils iront ça et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ils ne la trouveront pas » (Amos 8:11-12). Les premières grandes divisions du monde chrétien ne sont que l’accomplissement de cette prophétie.

Dans le Nouveau Testament, Paul, s’adressant aux Thessaloniciens, parle d’une façon non équivoque de la période d’apostasie qui doit précéder le retour triomphal du Seigneur : « Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. Que personne ne vous séduise d’aucune manière, car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de perdition, l’adversaire, qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le Temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu » (2 Thessaloniciens 2:1-4).

Comment rester insensible à une telle précision biblique corroborée par l’histoire séculière. L’apostasie commença avec la mort du dernier apôtre et seul un rétablissement de l’autorité apostolique pourrait mettre un terme à cette période de ténèbres spirituelles. Ténèbres spirituelles largement prédites par le dernier apôtre : « Car viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la sainte doctrine, mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité et se tourneront vers les fables » (2 Timothée 4:3-4).

L’empereur Constantin, qui avait la démangeaison du pouvoir, se donna « une foule de docteurs selon ses propres désirs », éliminant simplement ceux qui ne voulaient pas lui dire des « choses agréables ». En excommuniant l’évêque de Rome, l’évêque de Constantinople, fort de la séparation politique de l’empire romain, s’entoura lui aussi d’une « foule de docteurs selon son bon plaisir » pour créer son Église. En soutenant la noble cause de Luther, Jean de Saxe choisit lui-même sa « foule de docteurs » pour édifier sa propre Église, le protestantisme. Enfin, le roi Henri VIII d’Angleterre, parce qu’il avait « la démangeaison d’entendre des choses agréables, s’est donné une foule de docteurs selon son bon plaisir », devenant le chef de l’Église anglicane. Ces grands mouvements religieux chrétiens naquirent tous au cours de l’apostasie prédite. L’Histoire démontre que leur autorité ecclésiastique ne repose que sur celle de l’homme.

L’idée que les Églises sont égarées et dénuées de toute autorité divine est en accord avec le jugement de certains de nos plus grands penseurs en la matière. Dans un livre rédigé par 73 théologiens nous lisons : « Nous ne devons pas nous attendre à voir l’Église de l’Écriture sainte exister réellement dans sa perfection sur terre. On ne peut la trouver parfaite dans les fragments réunis de la chrétienté, et moins encore dans l’un quelconque de ces fragments » (Dr. William Smith, Smith’s Dictionary of the Bible, Houghton, 1896).

Roger Williams, pasteur de la plus ancienne Église baptiste d’Amérique, refusa de rester pasteur parce qu’il n’y avait, dit-il « ...aucune Église du Christ régulièrement constituée sur terre, aucune personne autorisée à administrer aucun sacrement de l’Église, et qu’il ne pouvait y en avoir tant que de nouveaux apôtres ne seraient pas envoyés par le grand chef de l’Église. » (Picturesque America, or the land We live in ed. by William Cullin, Bryant, New-York 1872)

Le Dr. Harry Emerson Fosdick, un ecclésiastique baptiste et auteur américain, décrivit l’état de décadence des Églises chrétiennes de la première moitié du vingtième siècle par ces mots : « Le christianisme contemporain s’est écarté de la religion que Jésus a prêchée, enseignée et vécue. Il a introduit à sa place une religion toute différente. Si Jésus revenait sur terre maintenant, apprenait quelles mythologies ont été élaborées autour de son nom, et constatait la confusion des credo, des confessions et des sacrements qui se réclament de lui, il dirait certainement : si c’est cela le christianisme, alors je ne suis pas chrétien. » (The Elder’s Journal, 20 avril 1926)

Par quelle autorité les Églises chrétiennes sont-elles dirigées depuis des siècles si ce n’est par l’autorité de l’homme ? C’est la rupture avec le pouvoir des cieux (l’apostasie) qui permit la prolifération des Églises chrétiennes. Depuis lors, il n’y eut ni prophète ni apôtre ayant l’autorité et le pouvoir d’agir au nom de Dieu. Et parce que personne ne détenait cette autorité, chacun organisa sa propre Église selon son bon plaisir.

Actuellement, le monde est-il toujours dans la confusion, laissé à tout vent de doctrine ? Les Écritures bibliques ne prophétisent-elles pas la seconde venue de Jésus-Christ précédée du rétablissement de toutes choses ? Ce rétablissement ne serait-il pas le retour des prophètes et des apôtres auxquels l'Éternel révèle ses intentions avant d'agir ? Un prophète aujourd’hui marquerait la fin de la longue période d’apostasie, et le rétablissement promis de toutes choses offrirait à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté la possibilité de se diriger vers l’Église de Jésus-Christ.

(à suivre)
Le Livre de Mormon online :
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS

Bertrand du Québec

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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 20 juil.19, 06:28

Message par Bertrand du Québec »

Bonjour GAD1. :)

Merci pour notre correspondance et je vous félicite pour votre persévérance ! :)
J’espère que vous avez passé un bon 2 semaines de vacances ( si je puis dire ) ?
Pour ma part ce fut bien j’étais en camping et là je suis en visite chez mes deux grandes filles.

Je vais vous répondre ça c’est certain mais un peu moins rapidement.
Aussi merci de respecter ma démarche qui peu semblé bizarre mais j’aime traiter un sujet de façon la plus méthodiquement possible.

Maintenant :

1- Clarke ne traite pas de l’ apostasie répandu et générale et ce dès l’Église primitive, mais plutôt du « mystère d’iniquité » (v.7) qui est justement un mystère ! ;) D’ailleurs il le confirme clairement de façon honnête :

« … il s'agit d'un mystère ; il est encore caché … ». ) Mais il en donne son interprétation dans sa perspective très anti-Catholique… :? :?

2- Clarke fait mention au v. 3 de l’apostasie, il écrit encore de façon honnête à son sujet :

« Mais ce que cette apostasie signifie, c’est une question qui n’a pas encore été résolue et qui ne le sera peut-être jamais. » Mais il en donne son interprétation anti-catholique, ... :?

GAD1 écrit : « Note de frère Talmage :
"1. Reconnaissance du début de l'apostasie. Le fait de l'apostasie dès les premiers temps est généralement reconnu des théologiens et les autorités en interprétation biblique.


Aucun problème ! ;) Ce qui n’est pas reconnue des théologiens et les autorités en interprétation biblique c’est : l’ « apostasie répandu et générale et ce dès l’Église primitive. » et encore moins une apostasie TOTALE !!! :pout: :?

3- Important : Est-ce que 2 Thes. 2: 3-4 prouve l’ « apostasie répandu et générale et ce dès l’Église primitive. » ? Non, car s’il est question d’apostasie, elle n’est certainement pas mentionnée comme étant répandue et générale !

En plus Gad cette apostasie est à venir, les versets 2-3 le confirment :

« il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. »

Gad à ce que je sache, on n’a pas encore « vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. »

:arrow: N’est-ce pas ?

GAD1 écrit : « 2. p42/43 du livre de frère Talmage vous avez sa version des choses. »

Pour ce qui est du mystère d’iniquité, nous savons qu’il agissait déjà. Mais rien ne dit qu’il était répandu et générale dans l’Église primitive et encore moins qu’il fut total !!! :pout:

:arrow: N’est-ce pas ?

Ainsi 2 Thes 2: 7-8 est complètement inutile pour prouver une « apostasie répandu et générale et ce dès l’Église primitive. »

:arrow: Ne trouvez-vous pas ?

GAD1 écrit : « Bien sûr que [ que nous avons affaire ici à une apostasie répandu et générale et ce dès l’Église primitive ] si puisque même Paul est abandonné "dans ma première défense, tous m'ont abandonné". 2 Tm 4, 16
Mais comme vous êtes catholique il n'est pas possible de l'accepter et c'est bien normal. »

Ici il me semble que vous faite l’équation :

Tous ont abandonné Paul = une apostasie répandu et générale et ce dès l’Église primitive

Tous n’ont pas apostasié !!!!! Mais tous ont abandonné Paul lors de son procès semblerait-il et ce par peur d’être eux-mêmes accusés... :pout:
Mais Paul ici précise — c’est curieux vous n’avez pas retranscrit le verset au complet — Qu'il ne leur en soit pas tenu rigueur ! De façon évidente cette fin de ce verset ne peut soutenir une apostasie de ceux qui l’ont abandonné ! :pout:

Encore une fois, ce passage de 2 Tm 4, 16 ne prouve pas votre apostasie particulière.

:arrow: Comprenez-vous mieux maintenant le sens de 2 Tm 4, 16 ?

Les sept Eglise de l'Apocalypse sont probablement les sept seules églises pouvant mériter un message de l'Apôtre Jean. Il ne cite pas Rome. C'est dire à quel point l'Apostasie était répandue et générale.

Jean s’adresse ici particulièrement au Église asiate dont Rome ne fait évidemment pas partie.
Mais dix ans plus tard env. St-Ignace d’Antioche écrit une lettre aux Romains qui prouve à quel point à Rome qu’il n’y avait certainement pas l'Apostasie répandue et générale dans cette ville. :) ! Constatez :

« Ignace, dit aussi Théophore 2, à l’Église qui a reçu miséricorde par la magnificence du Père très haut et de Jésus-Christ son Fils unique, « l’Église » bien-aimée et illuminée par la volonté de celui qui a voulu tout ce qui existe, selon la foi et l’amour pour Jésus-Christ notre Dieu ; … »

Dieu merci une bonne connaissance de l’histoire nous permet de rectifier les injustices …
Que l’on veuille calomnier l’Église que Jésus a fondée cela est inévitable … :(

a écrit :Bertrand du Québec a écrit :
Peut-être que votre sensibilité spirituelle ne peut admettre qu’Ap 2-3 ne prouve tout simplement pas la Grande apostasie, répandu et générale de l’Église primitive !

Ap2-3 peuvent participer à le penser en association avec toutes les autres Ecritures.

Gad, quand je demande des preuves d’une une apostasie répandue et générale et ce dès l’Église primitive on me donne Ap 2-3. Mais j’ai fait une petite analyse de ces deux chapitres et je n’ai trouvé aucune preuve de votre apostasie ! Au contraire deux Églises n’ont pas de reproche et les autres en générale malgré leurs fautes ont encore la confiance du Seigneur !!!

Je crois que c'est la notion de rupture de la transmission de la Prêtrise qui signe la notion d'apostasie complète et cela ne se prouve pas.

Gad cela ne se prouve tout simplement pas, car nous ne trouvons pas cela dans le NT et dans l’histoire de l’Église
Cette histoire de la « transmission de la Prêtrise » et de l’interruption des clés, est un sujet précis que j’aborderai à un autre moment donné, car c’est la deuxième chose après votre apostasie qui devrait être traité.

Au mieux vous démontrez ceci ou cela pour défendre ce que vous voulez défendre

Gad je veux seulement défendre la véracité ou pas, de ce que vous m’amenez pour me prouver votre apostasie particulière. Actuellement :

2 Thes. 2, 3-4
2 Thes 2, 7-8
2 Tm 4, 16
Ap 2-3
Ap 13, 10

Ne prouve pas :
« une apostasie répandu et générale et ce dès l’Église primitive » et encore moins une apostasie TOTALE !!!

Ce que je défends ? C’est la signification de ces cinq passages de mon mieux, qui ne démontre pas votre apostasie particulière…
Il y en a d'autres ( passages ) ...


Merci de m’avoir lu.
Dieu vous bénisse. :)

Bertrand
Que votre langage soit toujours aimable, plein d'à-propos, avec l'art de répondre à chacun comme il faut ( Col 4, 6 ).

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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 20 juil.19, 07:09

Message par Mormon »

(suite)


Un pas vers l’Église de Jésus-Christ


L'apôtre Pierre a fait l'exhortation suivante : « Repentez-vous donc et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, le Christ Jésus. C’est lui que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de tout ce dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes d’autrefois » (Actes 3:19-21). Pierre enseigne à la foule que ce Christ qu’elle a crucifié est reçu dans le ciel pour y demeurer jusqu’au moment choisi par le Père où tout sera rétabli. Pierre prend à témoin les saints prophètes d’autrefois pour affirmer le retour du Seigneur dans les derniers jours.

Dans le livre d’Ésaïe on retrouve l’annonce à la fois de la période d’apostasie et du rétablissement de tout : « Quand ce peuple s’approche de moi, il m’honore de la bouche et des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi, et la crainte qu’il a de moi n’est qu’un précepte de tradition humaine (période d’apostasie). C’est pourquoi, je m’en vais accomplir dans ce peuple une oeuvre merveilleuse et un prodige (le rétablissement de tout), et la sagesse de ses sages périra, et l’intelligence de ses hommes intelligents disparaîtra. » (Ésaïe 29:13-14)

Ces deux prophéties bibliques, pour ne citer que celles-ci, montrent qu’une oeuvre merveilleuse, un rétablissement de tout, doit se produire avant la seconde venue de Jésus-Christ.

(à suivre)
Modifié en dernier par Mormon le 20 juil.19, 18:04, modifié 2 fois.
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Re: Origine des nombreuses confessions chrétiennes actuelles

Ecrit le 20 juil.19, 17:31

Message par ESTHER1 »

Bonjour GAD1
J'espère que tu ne vas pas entretenir un dialogue fallacieux et pervers, ceci n' est qu'un piège de plus.

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