J'm'interroge a écrit : ↑26 juil.19, 07:50
BenFis répondant à Inti a écrit : ↑ A ce que j’ai cru comprendre, c'est plutôt que le constat scientifique permettrait de se représenter une certaine réalité objective, donc du réel et non de l’irréel
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
Évidemment. Un constat s'intéresse au réel fondamental.
Oui en ce qu'il vérifie une hypothèse dans son cadre théorique, théorie supposée avoir dans sa structure formelle des isomorphismes avec des structures du réel en soi.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
Sauf que pour JM un constat ce n'est pas le fondement d'une connaissance sur la réalité universelle ( visible et invisible, palpable et impalpable)....
Non, je te coupe. Un constat est bien fondement d'une connaissance
SUR la réalité en soi, mais pas un fondement d'une connaissance
DE la réalité en soi. Ce n'est qu'un fondement
DE la connaissance objective qui porte
SUR l'observable et le mesurable.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
....mais la forme nécessaire à la réalité car le réel en soi n'a pas de sens logique pour lui.
La réalité en soi en elle-même, en soi donc, n'a effectivement pas de fondement logique en tant que la réalité en soi. Ceci dit il est bien fondé logiquement de
parler d'une réalité en soi, mais pas de n'importe qu'elle manière. L'on peut en effet
en dire et supposer des choses fausses, comme
en dire et supposer des choses vraies. Tu n'as donc pas tout compris à la subtilité de ce que j'énonce.
Donc oui, en tant que la réalité en soi en
elle-même, elle n'a pas de signification logique, mais ce n'est pas le cas de ce que l'on en dit quand on
en parle.
J'ai déjà expliqué ça notamment dans ma dernière réponse à Vieux chat.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
C'est pour cette raison qu'il devient nécessaire pour lui de forger un langage particulier comme "réalité objective" ou "connaissance objective" pour relier son formalisme à un minimum de réel fondamental.
La réalité en soi dont je parle, n'est pas un minimum, elle est sensée être d'après ce que je dis infiniment plus complexe structurellement parlant que tout ce que pourront jamais décrire par leurs isomorphismes avec elle, toutes les connaissances objectives possibles formulables au sein de toutes les théories scientifiques possibles.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
JM distingue réel en soi ( réalité universelle, cosmos, le fait de nature) et réalité objective.
Il y a erreur, le réel en soi ne se réduit pas aux seules structures supposées isomorphiques avec celles que l'on aborde comme le cosmos à travers nos connaissances scientifiques. Le cosmos, la réalité objective étant, je te rappelle ce que je t'en ai dit : l'ensemble des connaissances objectives autant qu'on puisse les relier et par extension tout ce qui peut être objet de science par hypothèse.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
Chez JM " réalité objective" ( le constat scientifique) devient ce sur quoi il peut appuyer ensuite son langage formelle.
Non, mon formalisme logique ne repose pas que sur l'observation paramétrée et la mesure. Par contre, oui, toute objectivité repose bien sur l'observation paramétrée et la mesure lesquelles, comme je l'ai expliqué sont elles-mêmes indissociables de théories conjointes.
(Un fait objectif c'est un énoncé formel (hypothèse) vérifié expérimentalement par des observations paramétrées et des mesures dans un cadre théorique, sachant que ces observations paramétrées et des mesures sont elles-mêmes indissociables de théories conjointes. Rien à voir donc avec ce que tu dis, essayant de reformuler mon propos.)
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
Par exemple pour JM la physique est une science essentiellement pas une réalité objective en soi. Et pourtant le phénomène astronomique et astrophysique est assez visible. Évidemment quand on parle de physique on parle de la dimension matérielle et son pouvoir structurant ou lois d'organisation universelles intrinsèques.
Quand j'observe dans mon télescope la galaxie d'Andromède, ce que je vois ce n'est pas la galaxie d'Andromède, mais une tache floue. Si je dis "je vois la galaxie d'Andromède" c'est parce que je
sais que c'est la galaxie d'Andromède.
Les lois d'organisations intrinsèques et la matière en tant que substance qui composerait les sub-particules, ce n'est pas ce dont parle la physique, mais c'est ce dont parle un réaliste naïf.
Dans mon formalisme l'on ne peut pas parler de matière en soi ni de lois d'organisation, une loi étant toujours une formulation, autrement dit : un énoncé formel et donc certainement pas une réalité en soi. Dans mon formalisme il est question de structures causales en soi, de possibles en soi, de propriétés et d'un ordre immuables non locaux, ce qui est en parfait accord avec nos connaissances les plus récentes en physiques.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
JM ne peut pas séparer cosmos et cosmologie. La cosmologie devient le principe spirituel du cosmos qui n'a pas de sens propre en tant que phénomène naturel. Ce sont les travers de l'idéalisme quantique et préjugé spiritualiste défavorable à la matière et nature.
D'accord avec la première phrase, mais pas avec les deux autres.
Je vais allez plus vite pour la suite:
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
Le positivisme est né dans le contexte où on cherchait une philosophie des sciences capable de se distinguer de la Métaphysique comme théorie de la connaissance et Philosophie première. Définir ce qui tient de la réalité et non réalité. L'absolu du constat scientifique se voulait tranchant et judicieux sur le réel et irréel et ce faisant limitait la réalité universelle à la carte scientifique alors qu'il est facilement admissible en réalisme scientifique et philosophique que le pays est plus vaste et étendue que le su et connu.
Rien à redire d'important. C'est partiellement vrai.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
Pour ça que pour JM on ne peut séparer le constat de la réalité et que le fond c'est la forme.
Quelque soit le formalisme c'est toujours le cas.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
Le cosmos serait notre cosmologie alors que notre cosmologie est une connaissance partielle, incomplète mais essentielle.
Il n'y a là aucune contradiction. Il faut supprimer le "alors" et le remplacer par un "et".
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
De là les accusations de scientisme et matérialisme réducteur de la part des Métaphysiciens. Le positivisme cherchait à opposer la culture scientifique à la culture religieuse et Philosophique ( Métaphysique). On en porte encore la tradition ici dans le conflit science et religion et les tentatives de réconciliation entre foi et raison.
Bien si c'est pour remplacer la religion par un réalisme naïf, non merci.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
...] JM véhicule un idéalisme Philosophico scientifique.
Faux.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
Pour JM la science détermine le fait de nature.
Faux, si par "fait de nature" tu entends une réalité en soi.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
La science identifie un fait de nature existant ou non.
Faux. Il n'y a pas d'identification possible car il n'y a pas indenté mais seulement des isomorphismes supposés entre une réalité en soi et un fait objectif.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
JM réfute même l'idée de fait de nature.
Faux.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
Et chez lui le langage et formalisme n'est pas naturel.
Vrai dans le sens que j'ai précisé.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
Ce sont des facultés particulières qui s'acquiert.
Faux si tu parles d'un formalisme.
Vrai si tu parles de l'aptitude à comprendre un formalisme.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
Comme si on pouvait séparer le langage et logique formelle de la nature qui la porte et permet.
Je ne sépare pas. Déjà expliqué.
Inti a écrit : ↑26 juil.19, 09:29
Y a assurément idéalisation de la culture scientifique comme fondement de la "réalité objective".
Faux. Je n'idéalise rien.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !