Les miracles et autres absurdités
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 01 août19, 09:47on est loin des miracles !!
amicalement
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Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 02 août19, 06:55Dans la cosmogonie de Moise, ordre et désordre liés au cycles répétitifs sont jumeaux. Le "miracle" serait la naissance du jour* (l'ordre) après l'engloutissement dans l'obscurité *( désordre).
* " jour premier" ou première manifestation phénoménique ( Genèse, chap.1,v.5)
* " et l'obscurité était sur la face de l'abime ... " (Genèse, chap.1,v.2)
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Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 03 août19, 00:46Salut XYZ
La pastèque est sèche en tant que fruit doté d'une cuticule imperméable.
Dire qu'elle est trempée est vrai si l'on réfère à son intérieur.
Dire qu'elle est sèche est vrai si l'on réfère à sa son extérieur.
Dans les 2 cas on parle bien d'une même pastèque.
Ce que tu dis c'est un peu comme dire que le film dans ton support amovible aurait une durée dans ce support qui serait celle que tu expérimentes quand tu le regardes, en partant du fait que quand tu le regardes sur ton ordi à partir de ce support, il a bien une durée pour toi. Dans le support amovible ton film dans toute sa durée c'est un ensemble d'information binaires en bloc statique.
On pourrait dire aussi qu'elles sont partout et nulle-part, à chaque instant et atemporelles. Un peu comme pour la pastèque qui est à la fois sèche et gorgée d'eau.
Moi je dis que non, je dis que quel que soit la définition que l'on donne à ce "nous", si ce "nous" n'est pas qu'un pur concept, il y a une structure en soi qui lui correspond isomorphiquement. C'est du moins ce que je suppose.
Je le répète : une preuve de Dieu qui serait fausse scientifiquement parlant n'a aucune chance d'être correcte.
Et même s'il y avait un sens de parler d'un temps sans commencement, ce temps sans commencement lui-même ne pourrait s'expliquer que par un hors du temps incréé.
Un ordre en soi est possible en soi sans une intelligence à la base dont on expliquerait de toute façon pas l'origine de l'ordre qui la structurerait.
Après, quant à la possibilité hypothétique d'un Dieu qui serait possible en soi comme une des structures possibles en soi permettant une intelligence divine, j'ai dit que cela reste une possibilité hypothétique. Je ne dis à ce sujet rien de plus, rien de moins que ce que je peux en dire rationnellement. Et ce n'est pas rien, car je prouve ainsi la possibilité hypothétique d'un Dieu, ce qui n'a pas encore était fait jusque là à ma connaissance.
(1) : J'ai dit qu'il est intelligent dans le sens que j'ai dit, en tant qu'il permet des intelligences capables de mettre en ordre.
(2) : La question ne se pose pas puisqu'il est nécessaire en soi par définition.
J'm'interroge a écrit : ↑31 juil.19, 20:07 Une pastèque c'est sec à l'extérieur et trempé à l'intérieur...
Donc tu confirmes ce que j'ai dit dans l'autre post. Puisque je disais bien, je souligne pour que ça soit bien clair :XYZ a écrit : ↑01 août19, 09:35 Si je dis que je suis trempé, je ne fais pas référence à l'intérieur de mon corps.
Encore moins si je dis que je suis sec. Je fais toujours référence à la partie qui peut être ou mouillé ou sec.
Si je dis que la pastèque est trempée ou mouillée je ne fais toujours pas référence à son intérieur.
La pastèque est trempée en tant que fruit gorgé d'eau.JMI a écrit :Pourtant c'est bien le cas. Nous sommes dans le temps en tant que nous nous apparaissons phénoménalement dans notre propre expérience (ou vécu conscient) et nous sommes hors du temps en tant que structures de possibles en soi hors du temps, qui constituent les structures ou trames mêmes de nos expériences (ou vécus conscients).
La pastèque est sèche en tant que fruit doté d'une cuticule imperméable.
Dire qu'elle est trempée est vrai si l'on réfère à son intérieur.
Dire qu'elle est sèche est vrai si l'on réfère à sa son extérieur.
Dans les 2 cas on parle bien d'une même pastèque.
JMI a écrit :Pour la définition de "nous", prenons la plus évidente : "nous" = individus corporels.
Non puisque l'incréé n'a pas de durée. Une durée est toujours une impression, pas une réalité en soi, même si évidemment ce qui s'expérimente comme une durée est structuré en soi.
Ce que tu dis c'est un peu comme dire que le film dans ton support amovible aurait une durée dans ce support qui serait celle que tu expérimentes quand tu le regardes, en partant du fait que quand tu le regardes sur ton ordi à partir de ce support, il a bien une durée pour toi. Dans le support amovible ton film dans toute sa durée c'est un ensemble d'information binaires en bloc statique.
L'incréé n'est pas dans le temps et ce qui est dans le temps ce sont des objets physiques théoriques. Le temps est lui-même en physique un objet théorique, voire qu'un simple paramètre. Une durée est toujours pour nous une impression (c'est mental), un intervalle de temps c'est toujours une mesure entre deux positions ou états physiques relativement à une configuration qui se reproduit (c'est conceptuel).
Ce qui est dans l'incréé n'est pas dans le temps. Ce qui est dans le temps ce sont des objets conceptuels.
JMI a écrit :Hors du temps il y a bien les structures causales de notre perception-expérience subjective. Mais ces structures causales ne sont pas dans le temps.
Bien elles sont nulle-part. Elles sont non locales. Pas plus dans l'espace que dans le temps.
On pourrait dire aussi qu'elles sont partout et nulle-part, à chaque instant et atemporelles. Un peu comme pour la pastèque qui est à la fois sèche et gorgée d'eau.
JMI a écrit :Essaye toutes les acceptions de "nous" que tu juges pertinentes, ce que je dis restera valable. Même si tu définis ce "nous" comme quelque chose de plus subjectif qu' "individus corporels".
S'il ne peut pas être hors du temps selon ce dont on parle quand on parle du "nous", cela reviendrait à dire que nous ne serions rien qu'une apparence ou un concept. Est-ce que que tu crois ?
Moi je dis que non, je dis que quel que soit la définition que l'on donne à ce "nous", si ce "nous" n'est pas qu'un pur concept, il y a une structure en soi qui lui correspond isomorphiquement. C'est du moins ce que je suppose.
JMI a écrit :En effet, je n'en sais rien, tu as raison. On ne sait pas de façon objective si Dieu est possible en soi on non. On ne peut au mieux, au moins en l'état de nos connaissances, que supposer que ce soit le cas.
XYZ a écrit :Tant sait rien si on ne sait ou pas de façon objective.
JMI a écrit :Bien si on le savait de manière objective, cela signifierait qu'on la prouvée scientifiquement à partir d'observations paramétrées et des mesures opérées, ce qui n'est pas le cas.
En dehors de la science, l'on ne peut prouver que l'éventuelle possibilité d'un Dieu, en montrant par des arguments philosophiques ou purement logiques compatibles avec la science, comment ce Dieu pourrait être possible en soi, ce que les religieux ne font jamais. Je n'ai jamais lu aucune preuve d'un tel Dieu.
Je le répète : une preuve de Dieu qui serait fausse scientifiquement parlant n'a aucune chance d'être correcte.
JMI a écrit :Les possibles en soi dont je parle n'existent pas séparément les un des autres, puisque qu'ils n'existent qu'en tant qu'interdépendants les uns des autres, en cohérence avec tous les autres. Ainsi il n'y a pas plusieurs réalités en soi, mais une seule, je suis bien d'accord avec ça, c'est ce que je nomme : "le champ des possibles en soi mutuellement compatibles".
Non, je ne peux prouver et dire du champ des possibles en soi que des généralités comme celles que j'énonce. C'est peu de choses, mais ce n'est pas rien. Ceci dit, l'on peut démontrer qu'il y a des tas d'énoncés faux à son sujet. Ce n'est pas rien non plus. Savoir ce que l'on peut en dire et ce qu'il serait faux d'en dire, c'est à peu près tout ce que l'on peut en dire. Ce n'est pas rien.
JMI a écrit :Bien si, par définition il l'est. Si quelque chose est possible en soi, c'est bien ce champ des possibles en soi, personne de sensé ne pourra le contredire.
Je viens de répondre.
JMI a écrit :S'il est conçu et présenté comme prenant toute la "place" c'est qu'il est alors considéré comme le champ des possibles en soi lui-même. Mais dans ce cas l'on se heurte aux deux travers que j'ai décrit plus loin. J'y reviendrai.
JMI a écrit :Rien ne part de rien. Tout ce qui apparaît dans notre expérience découle du champ des possibles en soi incréé qui existe en soi hors du temps, nécessairement.
Déjà répondu. Le champ des possibles n'étant pas dans le temps, et n'ayant jamais été dans le temps, ne fait pas partie de ce qui est dans le temps, même dans le cas d'un temps sans commencement.
Et même s'il y avait un sens de parler d'un temps sans commencement, ce temps sans commencement lui-même ne pourrait s'expliquer que par un hors du temps incréé.
JMI a écrit :Non pas du tout, car toi tu pars d'une croyance, moi d'une nécessité irréfutable du moment que l'on pose l'existence d'une réalité en soi comme le fait notamment tout réaliste scientifique.
Pour qu'une logique soit possible il n'y a pas besoin d'une logique préexistante, non. Pour qu'une logique soit possible, ce qu'il faut à la base c'est la cohérence d'un ordre en soi. La logique naît de l'usage d'un langage, lui-même n'émergeant au départ que de cris et de modulations de cris.
C'est une croyance logiquement infondée, pour les raisons déjà données. Ce qui est nécessaire en soi, ce n'est pas une intelligence capable de mettre en ordre, mais un ordre permettant une intelligence capable de mettre en ordre.
Un ordre en soi est possible en soi sans une intelligence à la base dont on expliquerait de toute façon pas l'origine de l'ordre qui la structurerait.
JMI a écrit :Relis bien le deuxième point. Il permet justement de donner un fondement réaliste (au sens philo), logique, à un être qui serait Dieu. Sans cela, Dieu n'est pas fondé en réalisme, mais uniquement présenté comme un être dont on explique pas d'où il sort.
L'incréé vient de sa possibilité en soi. Il y n'a rien besoin d'autre pour être que d'être possible en soi comme je l'ai démontré dans un post précédant.
JMI a écrit :Qu'est-ce qui ne serait pas logique et sans base logique dans ce que j'ai dit selon toi ?
L'incréé comporte nécessairement en sa structure toutes les structures de toute les intelligences possibles sans avoir à s'expliquer par l'opération d'une intelligence dont on expliquerait pas l'origine de l'ordre qui la structure.
Après, quant à la possibilité hypothétique d'un Dieu qui serait possible en soi comme une des structures possibles en soi permettant une intelligence divine, j'ai dit que cela reste une possibilité hypothétique. Je ne dis à ce sujet rien de plus, rien de moins que ce que je peux en dire rationnellement. Et ce n'est pas rien, car je prouve ainsi la possibilité hypothétique d'un Dieu, ce qui n'a pas encore était fait jusque là à ma connaissance.
JMI a écrit :C'est ce que dis. Il me semble que tu m'as mal lu. Cet ordre en soi peut bien être dit "intelligent" dans le sens qu'il permet une intelligence capable de mettre en ordre, car sinon tu n'expliques pas la structure de cette intelligence capable de mettre en ordre, ni d'où elle sort.
C'est moi qui ai numéroté :
(1) : J'ai dit qu'il est intelligent dans le sens que j'ai dit, en tant qu'il permet des intelligences capables de mettre en ordre.
(2) : La question ne se pose pas puisqu'il est nécessaire en soi par définition.
JMI a écrit :Une intelligence capable de mettre en ordre procède nécessairement d'un ordre plus fondamental. À la base, aux fondements, il y a l'ordre, un ordre en soi, incréé, premier, immuable, hors de l'espace et du temps. Personne ne l'a vu, personne ne le connait.
Ce qui est fondamentalement nécessaire pour qu'il y ait de l'ordre en soi ce n'est pas une intelligence qui mettrait en ordre, ce qui est nécessaire c'est une possibilité d'ordre, une possibilité en soi d'un ordre pour être exact.
Bien non, il n'y a aucune volonté ni intentionnalité en soi, seulement ce qui structure toute volonté et permet toute intentionnalité.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
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Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 03 août19, 02:33- J'm'interroge
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Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 03 août19, 11:15Ce qui permet une intentionnalité, c'est la même chose que ce qui permet tout le reste, ce sont des structures de possibilités.
Pour être, la seule condition c'est d'être possible en soi, autrement dit : être compatible avec tout le reste, empêché par rien.
Le comprendre nous fait se sentir tout petits, relié à toute choses, toute vie, dans tous les temps, en tout lieu, dans tous mondes, à ce qui est hors du temps, hors de l'espace, à ce qui nous dépasse infiniment, à ce que nous ne pourrons même jamais voir, ni imaginer, ni comprendre.
.
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Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 04 août19, 06:30"UNE INTELLIGENCE OU UNE CONSCIENCE NÉCESSITE UN ORDRE STRUCTURAL, MAIS L'INVERSE N'EST PAS VRAI."
Un ordre structural nécessite à première vue une volonté pour sa réalisation, ex. "si Dieu le veut... mon souhait (un amassement quelconque), se réalisera".
L'idée de volonté découle d'une personnification; d'ailleurs qui a vu Dieu ?
Dieu serait alors une entité imaginaire sur laquelle les humains plaquent leurs facultés intellectuelles et comportementales,: Dieu, créé, dit, considère , assigne, etc.. et de là l' idée de volonté semble évidente.
Le terme dieu, celui de la Genèse traduite en français, résulte d'une interprétation. Ælohîm lui-même résulte de la translittération et interprétation de אלהים, Aleph, A, Lamed, L, Hé, E, Yod, I ou J et Mem final, M final.
Les termes hébraîques sont structurés, bâtis sur des racines bi et trilitères.
- La translittération, interprétation sous forme d'une ligature Æ joint en une seule idée, celle de puissance et d'espace (Hé, E,le souffle).
La racine AE d'après le vocabulaure radical développe l'idée de volonté, mais non de volonté déterminée ou manifestée, mais de volonté en puissance, et considérée indépendante de tout objet: la volition.
- l'écriture du terme אלהים soit ALEIM final, avec ALE sépare et lie les idées de puissance A et l'espace E par le signe de l'extension L, pour former deux racines:
AL et LE.
AL, symbole de la force extensive.
LE, un mouvement san terme
De ces idées naît celle d'un point fixe d'où se développe un battement dans l'espace transportant, déplaçant une puissance-force
Un ordre structural nécessite à première vue une volonté pour sa réalisation, ex. "si Dieu le veut... mon souhait (un amassement quelconque), se réalisera".
L'idée de volonté découle d'une personnification; d'ailleurs qui a vu Dieu ?
Dieu serait alors une entité imaginaire sur laquelle les humains plaquent leurs facultés intellectuelles et comportementales,: Dieu, créé, dit, considère , assigne, etc.. et de là l' idée de volonté semble évidente.
Le terme dieu, celui de la Genèse traduite en français, résulte d'une interprétation. Ælohîm lui-même résulte de la translittération et interprétation de אלהים, Aleph, A, Lamed, L, Hé, E, Yod, I ou J et Mem final, M final.
Les termes hébraîques sont structurés, bâtis sur des racines bi et trilitères.
- La translittération, interprétation sous forme d'une ligature Æ joint en une seule idée, celle de puissance et d'espace (Hé, E,le souffle).
La racine AE d'après le vocabulaure radical développe l'idée de volonté, mais non de volonté déterminée ou manifestée, mais de volonté en puissance, et considérée indépendante de tout objet: la volition.
- l'écriture du terme אלהים soit ALEIM final, avec ALE sépare et lie les idées de puissance A et l'espace E par le signe de l'extension L, pour former deux racines:
AL et LE.
AL, symbole de la force extensive.
LE, un mouvement san terme
De ces idées naît celle d'un point fixe d'où se développe un battement dans l'espace transportant, déplaçant une puissance-force
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Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 04 août19, 07:17Bien non.
L'intelligence humaine nécessite bien un ordre structural : le cerveau.
Le constat c'est bien :
L'intelligence implique de l'ordre.
Certes, une intelligence est capable de mettre en ordre, mais c'est bien un ordre qui la structure et qui la permet.
.
Voici le constat :
.
- une intelligence => un ordre
Autrement dit :
- Une intelligence implique un ordre.
S'il y a de intelligence, alors il y a un ordre.
Il y a de l'intelligence seulement si il y a un ordre.
Une intelligence s'explique par un ordre.
Sans un ordre, il n'y aurait pas d'intelligence.
Pas d'intelligence sans un ordre.
Il y a de l'ordre ou pas d'intelligence.
Il ne peut pas y avoir d'intelligence sans ordre.
Il ne peut pas y avoir une intelligence et pas d'ordre.
Il peut y avoir de l'intelligence mais pas sans ordre.
S'il n'y a pas un ordre alors il ne peut pas y avoir d'intelligence.
S'il n'y a pas d'ordre, alors il n'y a pas d'intelligence .
Une intelligence est nécessairement liée à un ordre.
L'intelligence dépend nécessairement d'un ordre.
L'intelligence découle nécessairement d'un ordre.
Etc....
On peut aussi en tirer les propositions suivantes qui seront vraies mais non équivalentes et donc ne rendront pas complètement le constat dont il est question :
- Il peut y avoir un ordre et pas d'intelligence.
Il peut y avoir de l'ordre sans intelligence.
S'il y a de l'ordre, alors il n'y a pas forcément d'intelligence.
S'il n'y a pas d'intelligence , alors il peut néanmoins y avoir un ordre.
Un ordre ne dépend pas nécessairement d'une intelligence .
Un ordre ne découle pas nécessairement d'une intelligence .
S'il y a un ordre alors il peut y avoir une intelligence.
Etc....
.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
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Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
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Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 04 août19, 17:05Salut JM
et ce qui est sèche n'est pas mouillée.
On ne peut pas être mouillée et sèche en même temps qu'on parle d'intérieure ou d'extérieure.
Et ce quelque soit la pastèque.
C'est comme si tu disais qu'il n'a pas de présence.
Or si il a quelque chose c'est bien de la présence car il a toujours été.
Ce qui nous dépasse c'est que ça dure depuis la nuit des temps.
L'incréé à lui tout seul, représente l'éternité. Comment il peut ne pas être dans le temps ?
Toi même tu as une notion de temps.
Pourquoi l'incréé qui est plus intelligent et plus conscient que nous ne l'aurait pas ?
Tu ne peux pas être vivant et mort en même temps.
Tout comme la pastèque la partie mouillée n'est pas sèche et vis versa.
Nous,nous serions des segments qui seraient sur cette ligne droite support de notre existence.
Tout ce qui se passerait dans notre vie serait sur cette ligne droite qui représenterait le temps.
En aucun moment nous ne pourrions être hors de cette ligne droite car nous somme entre - l'infini et + l'infini.
Quelque soit donc la définition du nous cela ne change pas grand chose être hors de ses bornes.
La science ne peut pas étudier Dieu comme elle le ferait pour un objet. On n'est pas dans ce cadre là.
A vrai dire elle étudie sa création mais pas Dieu lui-même. Sur l'étude de cette dernière chacun fera sa conclusion si c'est possible sans l'intervention d'une intelligence supérieure ou pas.
On serait hors si rien n'existait. Ce qui est impossible.
Peux tu stp donner un exemple pour voir plus clair ce que tu entends par : comporte nécessairement en sa structure toutes les structures de toute les intelligences possibles ?
Tu ne trouves pas qu'il y a un truc qui ne va pas ?
Ce qui est mouillée dans la pastèque n'est pas sèche.J'm'interroge a écrit : ↑03 août19, 00:46 La pastèque est trempée en tant que fruit gorgé d'eau.
La pastèque est sèche en tant que fruit doté d'une cuticule imperméable.
Dire qu'elle est trempée est vrai si l'on réfère à son intérieur.
Dire qu'elle est sèche est vrai si l'on réfère à sa son extérieur.
Dans les 2 cas on parle bien d'une même pastèque.
et ce qui est sèche n'est pas mouillée.
On ne peut pas être mouillée et sèche en même temps qu'on parle d'intérieure ou d'extérieure.
Et ce quelque soit la pastèque.
Tu ne peux pas dire que l'incréé, sa durée c'est 0. ça n'aurait pas de sens.a écrit :Non puisque l'incréé n'a pas de durée. Une durée est toujours une impression, pas une réalité en soi, même si évidemment ce qui s'expérimente comme une durée est structuré en soi.
Ce que tu dis c'est un peu comme dire que le film dans ton support amovible aurait une durée dans ce support qui serait celle que tu expérimentes quand tu le regardes, en partant du fait que quand tu le regardes sur ton ordi à partir de ce support, il a bien une durée pour toi. Dans le support amovible ton film dans toute sa durée c'est un ensemble d'information binaires en bloc statique.
C'est comme si tu disais qu'il n'a pas de présence.
Or si il a quelque chose c'est bien de la présence car il a toujours été.
Ce qui nous dépasse c'est que ça dure depuis la nuit des temps.
a écrit :L'incréé n'est pas dans le temps et ce qui est dans le temps ce sont des objets physiques théoriques. Le temps est lui-même en physique un objet théorique, voire qu'un simple paramètre. Une durée est toujours pour nous une impression (c'est mental), un intervalle de temps c'est toujours une mesure entre deux positions ou états physiques relativement à une configuration qui se reproduit (c'est conceptuel).
L'incréé à lui tout seul, représente l'éternité. Comment il peut ne pas être dans le temps ?
Toi même tu as une notion de temps.
Pourquoi l'incréé qui est plus intelligent et plus conscient que nous ne l'aurait pas ?
Objets conceptuels , c'est de la présence de quelque chose ou pas ?a écrit :Ce qui est dans l'incréé n'est pas dans le temps. Ce qui est dans le temps ce sont des objets conceptuels.
Tu ne peux pas être partout et nulle part.a écrit :Bien elles sont nulle-part. Elles sont non locales. Pas plus dans l'espace que dans le temps.
On pourrait dire aussi qu'elles sont partout et nulle-part, à chaque instant et atemporelles. Un peu comme pour la pastèque qui est à la fois sèche et gorgée d'eau.
Tu ne peux pas être vivant et mort en même temps.
Tout comme la pastèque la partie mouillée n'est pas sèche et vis versa.
L'incréé c'est comme une ligne droite qui n'a pas de commencement.a écrit :S'il ne peut pas être hors du temps selon ce dont on parle quand on parle du "nous", cela reviendrait à dire que nous ne serions rien qu'une apparence ou un concept. Est-ce que que tu crois ?
Nous,nous serions des segments qui seraient sur cette ligne droite support de notre existence.
Tout ce qui se passerait dans notre vie serait sur cette ligne droite qui représenterait le temps.
En aucun moment nous ne pourrions être hors de cette ligne droite car nous somme entre - l'infini et + l'infini.
Quelque soit donc la définition du nous cela ne change pas grand chose être hors de ses bornes.
Ce pur concept viendrait d'ou ?a écrit :Moi je dis que non, je dis que quel que soit la définition que l'on donne à ce "nous", si ce "nous" n'est pas qu'un pur concept, il y a une structure en soi qui lui correspond isomorphiquement. C'est du moins ce que je suppose.
Je comprends ton point de vue mais la science n'a jamais donné de preuve qu'il n'existe pas non plus.a écrit :En dehors de la science, l'on ne peut prouver que l'éventuelle possibilité d'un Dieu, en montrant par des arguments philosophiques ou purement logiques compatibles avec la science, comment ce Dieu pourrait être possible en soi, ce que les religieux ne font jamais. Je n'ai jamais lu aucune preuve d'un tel Dieu.
Je le répète : une preuve de Dieu qui serait fausse scientifiquement parlant n'a aucune chance d'être correcte.
La science ne peut pas étudier Dieu comme elle le ferait pour un objet. On n'est pas dans ce cadre là.
A vrai dire elle étudie sa création mais pas Dieu lui-même. Sur l'étude de cette dernière chacun fera sa conclusion si c'est possible sans l'intervention d'une intelligence supérieure ou pas.
Ce qui fait qu'on est quand même dans le flou.a écrit :Non, je ne peux prouver et dire du champ des possibles en soi que des généralités comme celles que j'énonce. C'est peu de choses, mais ce n'est pas rien. Ceci dit, l'on peut démontrer qu'il y a des tas d'énoncés faux à son sujet. Ce n'est pas rien non plus. Savoir ce que l'on peut en dire et ce qu'il serait faux d'en dire, c'est à peu près tout ce que l'on peut en dire. Ce n'est pas rien.
Le fait que quelque chose existe on est pas hors.a écrit :Déjà répondu. Le champ des possibles n'étant pas dans le temps, et n'ayant jamais été dans le temps, ne fait pas partie de ce qui est dans le temps, même dans le cas d'un temps sans commencement.
Et même s'il y avait un sens de parler d'un temps sans commencement, ce temps sans commencement lui-même ne pourrait s'expliquer que par un hors du temps incréé.
On serait hors si rien n'existait. Ce qui est impossible.
Ce n'est pas parce que tu as de la cohérence que tu auras de la logique en aval.a écrit :Pour qu'une logique soit possible il n'y a pas besoin d'une logique préexistante, non. Pour qu'une logique soit possible, ce qu'il faut à la base c'est la cohérence d'un ordre en soi. La logique naît de l'usage d'un langage, lui-même n'émergeant au départ que de cris et de modulations de cris.
On a dit qu'il faut les 2.a écrit :C'est une croyance logiquement infondée, pour les raisons déjà données. Ce qui est nécessaire en soi, ce n'est pas une intelligence capable de mettre en ordre, mais un ordre permettant une intelligence capable de mettre en ordre.
Un ordre en soi est possible en soi sans une intelligence à la base dont on expliquerait de toute façon pas l'origine de l'ordre qui la structurerait.
L'incrée ne vient pas. Il est un point c'est tout.a écrit :L'incréé vient de sa possibilité en soi. Il y n'a rien besoin d'autre pour être que d'être possible en soi comme je l'ai démontré dans un post précédant.
Tout cela ne me dit pas s'il est conscience ou pas ?a écrit :L'incréé comporte nécessairement en sa structure toutes les structures de toute les intelligences possibles sans avoir à s'expliquer par l'opération d'une intelligence dont on expliquerait pas l'origine de l'ordre qui la structure.
Peux tu stp donner un exemple pour voir plus clair ce que tu entends par : comporte nécessairement en sa structure toutes les structures de toute les intelligences possibles ?
Pas vraiment puisque ce que tu dis ce sont que des généralités sur le champ des possibles. Tu n'es pas sur que ce soit vrai ou pas.a écrit :Après, quant à la possibilité hypothétique d'un Dieu qui serait possible en soi comme une des structures possibles en soi permettant une intelligence divine, j'ai dit que cela reste une possibilité hypothétique. Je ne dis à ce sujet rien de plus, rien de moins que ce que je peux en dire rationnellement. Et ce n'est pas rien, car je prouve ainsi la possibilité hypothétique d'un Dieu, ce qui n'a pas encore était fait jusque là à ma connaissance.
Nous nous avons une volonté et des intentions et lui , non !a écrit :Bien non, il n'y a aucune volonté ni intentionnalité en soi, seulement ce qui structure toute volonté et permet toute intentionnalité.
Tu ne trouves pas qu'il y a un truc qui ne va pas ?
Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 04 août19, 22:23Nous habillons cette entité imaginaire d'une volonté, mais ...... pour quelle raison ?
Modifié en dernier par l_leo le 05 août19, 18:27, modifié 1 fois.
Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 05 août19, 13:02Il faut bien un modèle de base pour que la volonté existe. Elle n’apparaît pas comme ça.
Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 05 août19, 20:10- J'm'interroge
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Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 06 août19, 04:02Salut XYZ
Un autre exemple :
Plonges ton bras droit dans une bassine remplie d'eau, laisse l'autre au sec.
En effet ton bras droit sera mouillé et non sec, et en effet ton bras gauche sera sec et non mouillé.
C'est bien ce que je dis. L'analogie fonctionne.
Donc question : en faisant cette expérience, diras tu que tu n'es ni sec, ni mouillé ? Sec et mouillé ?
Que diras-tu ?
Ni l'un, ni l'autre ?
Encore un autre exemple :
Prends un papillon orange et noir. Par exemple celui ci :
C'est un argynnis adippe
Diras-tu qu'il n'est pas à la fois orange et noir ?
C'est un peu comme, mais ce n'est pas exactement la même chose, que l'info stockée sur ton support amovible.
Pour moi, si tu dis "de quelque chose", ce n'est pas la présence d'un concept, mais c'est l'identification dans ce qui apparaît d'une structure à laquelle tu associes un concept.
Seul ce qui apparaît est présent. Le présent c'est l'apparaître.
Ton histoire de temps vu comme une droite c'est une représentation que tu te fais du temps sur une base conceptuelles, en soi nous ne sommes pas des segments de droites.
Reprends ce que je t'ai répondu depuis le début.
Comme la marche qui n'existe pas sans nos jambes bien qu'elle n'y réside pas.
Comme la nage du poisson qui n'existe pas sans ses nageoires bien qu'elle n'y réside pas.
Comme la vue qui n'existe pas sans l'organe de la vue (l'oeil), bien qu'elle n'y réside pas.
Comme l’exécution d'un programme qui n'existe pas sans les circuits d'une machine qui l'exécute (un ordinateur), bien qu'elle ne réside pas dans ses circuits.
Bien si, un Dieu hypothétiquement possible pourrait éventuellement avoir une volonté et une intelligence capable de mettre en ordre. Je n'ai pas dit le contraire.
Ce que j'ai dit par contre, c'est qu'il ne peut pas être identifié au champ des possibles en soi lui-même.
S'il existe un Dieu comme ayant une volonté ou une intelligence organisatrice, ce Dieu découlerait nécessairement d'un ordre plus fondamental, celui du champ des possibles en soi et non l'inverse. Il n'en serait qu'une conséquence parmi d'autres.
___________
.
J'm'interroge a écrit : ↑03 août19, 00:46 La pastèque est trempée en tant que fruit gorgé d'eau.
La pastèque est sèche en tant que fruit doté d'une cuticule imperméable.
Dire qu'elle est trempée est vrai si l'on réfère à son intérieur.
Dire qu'elle est sèche est vrai si l'on réfère à sa son extérieur.
Dans les 2 cas on parle bien d'une même pastèque.
Bien c'est aussi ce que je dis.
Un autre exemple :
Plonges ton bras droit dans une bassine remplie d'eau, laisse l'autre au sec.
En effet ton bras droit sera mouillé et non sec, et en effet ton bras gauche sera sec et non mouillé.
C'est bien ce que je dis. L'analogie fonctionne.
Donc question : en faisant cette expérience, diras tu que tu n'es ni sec, ni mouillé ? Sec et mouillé ?
Que diras-tu ?
Ni l'un, ni l'autre ?
Encore un autre exemple :
Prends un papillon orange et noir. Par exemple celui ci :
C'est un argynnis adippe
Diras-tu qu'il n'est pas à la fois orange et noir ?
JMI a écrit :Non puisque l'incréé n'a pas de durée. Une durée est toujours une impression, pas une réalité en soi, même si évidemment ce qui s'expérimente comme une durée est structuré en soi.
Ce que tu dis c'est un peu comme dire que le film dans ton support amovible aurait une durée dans ce support qui serait celle que tu expérimentes quand tu le regardes, en partant du fait que quand tu le regardes sur ton ordi à partir de ce support, il a bien une durée pour toi. Dans le support amovible ton film dans toute sa durée c'est un ensemble d'information binaires en bloc statique.
Bien je ne dis pas que sa durée est zéro. Je dis qu'il n'a pas de durée. C'est pas la même chose.
Non, ce qui te dépasse c'est que l'incréé n'a pas de durée.
C'est un peu comme, mais ce n'est pas exactement la même chose, que l'info stockée sur ton support amovible.
JMI a écrit :L'incréé n'est pas dans le temps et ce qui est dans le temps ce sont des objets physiques théoriques. Le temps est lui-même en physique un objet théorique, voire qu'un simple paramètre. Une durée est toujours pour nous une impression (c'est mental), un intervalle de temps c'est toujours une mesure entre deux positions ou états physiques relativement à une configuration qui se reproduit (c'est conceptuel).
C'est toi qui poses que l'incréé est une éternité dans le temps, pas moi. Je te dis que ce qui est dans le temps ce sont des objets conceptuels et qu'une durée comme impression, c'est quelque chose de mental, donc de subjectif.
J'en ai plus qu'une notion, j'ai la compréhension du concept physique tel que formulé en physique (la science).
L'incréé, l'ordre en soi n'est pas en lui-même une intelligence comme la tienne, il est intelligent dans le sens qu'il permet toute intelligences dont celles qui ressemblent à la tienne ou à la mienne. L'ordre en soi fondamental n'est pas conscience, mais il permet des consciences. Donc en lui-même, il n'est ni conscient ni intelligent dans le sens que toi tu l'es et comme tu le perçois, te le représentes et le conçois.
JMI a écrit :Ce qui est dans l'incréé n'est pas dans le temps. Ce qui est dans le temps ce sont des objets conceptuels.
Définis "présence de quelque chose".
Pour moi, si tu dis "de quelque chose", ce n'est pas la présence d'un concept, mais c'est l'identification dans ce qui apparaît d'une structure à laquelle tu associes un concept.
Seul ce qui apparaît est présent. Le présent c'est l'apparaître.
JMI a écrit :Bien elles sont nulle-part. Elles sont non locales. Pas plus dans l'espace que dans le temps.
On pourrait dire aussi qu'elles sont partout et nulle-part, à chaque instant et atemporelles. Un peu comme pour la pastèque qui est à la fois sèche et gorgée d'eau.
J'ai répondu au début.
JMI a écrit :S'il ne peut pas être hors du temps selon ce dont on parle quand on parle du "nous", cela reviendrait à dire que nous ne serions rien qu'une apparence ou un concept. Est-ce que que tu crois ?
Tu n'as pas répondu à ma question.XYZ a écrit : ↑04 août19, 17:05 L'incréé c'est comme une ligne droite qui n'a pas de commencement.
Nous,nous serions des segments qui seraient sur cette ligne droite support de notre existence.
Tout ce qui se passerait dans notre vie serait sur cette ligne droite qui représenterait le temps.
En aucun moment nous ne pourrions être hors de cette ligne droite car nous somme entre - l'infini et + l'infini.
Quelque soit donc la définition du nous cela ne change pas grand chose être hors de ses bornes.
Ton histoire de temps vu comme une droite c'est une représentation que tu te fais du temps sur une base conceptuelles, en soi nous ne sommes pas des segments de droites.
JMI a écrit :Moi je dis que non, je dis que quel que soit la définition que l'on donne à ce "nous", si ce "nous" n'est pas qu'un pur concept, il y a une structure en soi qui lui correspond isomorphiquement. C'est du moins ce que je suppose.
Un pur concept c'est une généralité langagière qui ne réfère pas à quelque chose de réel en soi. Ce n'était pas clair ?
JMI a écrit :En dehors de la science, l'on ne peut prouver que l'éventuelle possibilité d'un Dieu, en montrant par des arguments philosophiques ou purement logiques compatibles avec la science, comment ce Dieu pourrait être possible en soi, ce que les religieux ne font jamais. Je n'ai jamais lu aucune preuve d'un tel Dieu.
Je le répète : une preuve de Dieu qui serait fausse scientifiquement parlant n'a aucune chance d'être correcte.
Oui, c'est exact, c'est pourquoi je dis bien qu'en dehors de la science, l'on ne peut prouver que l'éventuelle possibilité d'un Dieu, en montrant par des arguments philosophiques ou purement logiques compatibles avec la science, comment ce Dieu pourrait être possible en soi, ce que les religieux ne font jamais. Je n'ai jamais lu aucune preuve d'un tel Dieu.
Certes. Chacun est libre de croire en ce qu'il veut. Mais les arguments des créationnistes que je connais reposent tous sur des erreurs de raisonnement ou sur des affirmations invérifiables, voire scientifiquement fausses, j'ai pu le vérifier.XYZ a écrit :A vrai dire elle étudie sa création mais pas Dieu lui-même. Sur l'étude de cette dernière chacun fera sa conclusion si c'est possible sans l'intervention d'une intelligence supérieure ou pas.
JMI a écrit :Non, je ne peux prouver et dire du champ des possibles en soi que des généralités comme celles que j'énonce. C'est peu de choses, mais ce n'est pas rien. Ceci dit, l'on peut démontrer qu'il y a des tas d'énoncés faux à son sujet. Ce n'est pas rien non plus. Savoir ce que l'on peut en dire et ce qu'il serait faux d'en dire, c'est à peu près tout ce que l'on peut en dire. Ce n'est pas rien.
Certes, mais c'est mieux que rien et que d'en dire puis d'en conclure des choses fausses.XYZ a écrit :Ce qui fait qu'on est quand même dans le flou.
JMI a écrit :Déjà répondu. Le champ des possibles n'étant pas dans le temps, et n'ayant jamais été dans le temps, ne fait pas partie de ce qui est dans le temps, même dans le cas d'un temps sans commencement.
Même s'il y avait un sens de parler d'un temps sans commencement, ce temps sans commencement lui-même ne pourrait s'expliquer que par un hors du temps incréé.
Je ne comprends pas sur quoi tu appuies ce raisonnement.XYZ a écrit :Le fait que quelque chose existe on est pas hors.
On serait hors si rien n'existait. Ce qui est impossible.
Reprends ce que je t'ai répondu depuis le début.
JMI a écrit :Pour qu'une logique soit possible il n'y a pas besoin d'une logique préexistante, non. Pour qu'une logique soit possible, ce qu'il faut à la base c'est la cohérence d'un ordre en soi. La logique naît de l'usage d'un langage, lui-même n'émergeant au départ que de cris et de modulations de cris.
Non, c'est vrai. D'ailleurs ce que j'ai dit ne l'implique pas. Mais sans un ordre en soi en amont, c'est sûr qu'il n'y aurait pas de la logique en aval. C'est ça que je dis est ça reste incontournable.XYZ a écrit :Ce n'est pas parce que tu as de la cohérence que tu auras de la logique en aval.
XYZ a écrit :Ce que je dis c'est qu'il n'y a pas d'autre solution que l'existence d'un tel être [un Dieu - intelligence capable de mettre en ordre] pour comprendre l'existence de la logique.
JMI a écrit :C'est une croyance logiquement infondée, pour les raisons déjà données. Ce qui est nécessaire en soi, ce n'est pas une intelligence capable de mettre en ordre, mais un ordre permettant une intelligence capable de mettre en ordre.
Un ordre en soi est possible en soi sans une intelligence à la base dont on expliquerait de toute façon pas l'origine de l'ordre qui la structurerait.
Non. Un ordre en soi est suffisant pour rendre compte de tout ordre, y compris de ceux résultants d'intelligences qui mettent en ordre.XYZ a écrit :On a dit qu'il faut les 2.
XYZ a écrit :Se poser la question d'ou il sort reviendrait à poser la question d'ou vient l'incréé ?
JMI a écrit :L'incréé vient de sa possibilité en soi. Il y n'a rien besoin d'autre pour être que d'être possible en soi comme je l'ai démontré dans un post précédant.
Oui, tu as raison, à proprement parler l'incréé ne vient de rien. L'incréé est, un point c'est tout, il est du simple fait de sa possibilité en soi. Rien de miraculeux en cela.XYZ a écrit :L'incrée ne vient pas. Il est un point c'est tout.
JMI a écrit :L'incréé comporte nécessairement en sa structure toutes les structures de toute les intelligences possibles sans avoir à s'expliquer par l'opération d'une intelligence dont on expliquerait pas l'origine de l'ordre qui la structure.
Un exemple : le cerveau humain est une structure en soi. Il permet l'intelligence humaine. Celle-ci découle de cet organe tel qu'il est structuré en soi. Mais l'intelligence n'y réside pas. C'est une fonction de cet organe.XYZ a écrit :Tout cela ne me dit pas s'il est conscience ou pas ?
Peux tu stp donner un exemple pour voir plus clair ce que tu entends par : comporte nécessairement en sa structure toutes les structures de toute les intelligences possibles ?
Comme la marche qui n'existe pas sans nos jambes bien qu'elle n'y réside pas.
Comme la nage du poisson qui n'existe pas sans ses nageoires bien qu'elle n'y réside pas.
Comme la vue qui n'existe pas sans l'organe de la vue (l'oeil), bien qu'elle n'y réside pas.
Comme l’exécution d'un programme qui n'existe pas sans les circuits d'une machine qui l'exécute (un ordinateur), bien qu'elle ne réside pas dans ses circuits.
JMI a écrit :Après, quant à la possibilité hypothétique d'un Dieu qui serait possible en soi comme une des structures possibles en soi permettant une intelligence divine, j'ai dit que cela reste une possibilité hypothétique. Je ne dis à ce sujet rien de plus, rien de moins que ce que je peux en dire rationnellement. Et ce n'est pas rien, car je prouve ainsi la possibilité hypothétique d'un Dieu, ce qui n'a pas encore était fait jusque là à ma connaissance.
Bien non, puisque je parle bien d'une possibilité (hypothétique). On ne peut pas savoir si c'est le cas. Par contre ce qui est certain, c'est que c'est hypothétiquement possible en l'état des connaissances, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'affirmation faites sur Dieu, qui ne sont même pas possibles hypothétiquement.XYZ a écrit :Pas vraiment puisque ce que tu dis ce sont que des généralités sur le champ des possibles. Tu n'es pas sur que ce soit vrai ou pas.
JMI a écrit :Bien non, il n'y a aucune volonté ni intentionnalité en soi, seulement ce qui structure toute volonté et permet toute intentionnalité.
Lui ? Qui Lui ? Dieu ?XYZ a écrit :Nous nous avons une volonté et des intentions et lui , non !
Tu ne trouves pas qu'il y a un truc qui ne va pas ?
Bien si, un Dieu hypothétiquement possible pourrait éventuellement avoir une volonté et une intelligence capable de mettre en ordre. Je n'ai pas dit le contraire.
Ce que j'ai dit par contre, c'est qu'il ne peut pas être identifié au champ des possibles en soi lui-même.
S'il existe un Dieu comme ayant une volonté ou une intelligence organisatrice, ce Dieu découlerait nécessairement d'un ordre plus fondamental, celui du champ des possibles en soi et non l'inverse. Il n'en serait qu'une conséquence parmi d'autres.
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La raison c'est surtout que l'on fait de l’anthropomorphisme.
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Modifié en dernier par J'm'interroge le 06 août19, 21:54, modifié 1 fois.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
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Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 06 août19, 05:31Je voulais simplement dire: quelle est la raison pour laquelle nous avons besoin d'attribuer à une entité imaginaire (en nous) un dieu par ex. , une volonté ?
Quand je me dis " il faut que je, etc.", ce "il" est une projection intérieure imaginaire.
De là, Dieu: "il, Lui".
La question semble simple.....
ps:
"S'il existe un Dieu comme ayant une volonté ou une intelligence organisatrice, ce Dieu découlerait nécessairement d'un ordre plus fondamental, celui du champ des possibles en soi et non l'inverse. Il n'en serait qu'une conséquence parmi d'autres."
Là je suis, car il n'est pas écrit dans le texte premier hébraïque, " Au commencement Dieu créa", mais mot à mot: בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים : Principe - créa- Ælohîm (Dieu)
Quand je me dis " il faut que je, etc.", ce "il" est une projection intérieure imaginaire.
De là, Dieu: "il, Lui".
La question semble simple.....
ps:
"S'il existe un Dieu comme ayant une volonté ou une intelligence organisatrice, ce Dieu découlerait nécessairement d'un ordre plus fondamental, celui du champ des possibles en soi et non l'inverse. Il n'en serait qu'une conséquence parmi d'autres."
Là je suis, car il n'est pas écrit dans le texte premier hébraïque, " Au commencement Dieu créa", mais mot à mot: בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים : Principe - créa- Ælohîm (Dieu)
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Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 06 août19, 07:24Je ne suis pas sûr de comprendre la formulation.l_leo a écrit : ↑06 août19, 05:31 Je voulais simplement dire: quelle est la raison pour laquelle nous avons besoin d'attribuer à une entité imaginaire (en nous) un dieu par ex. , une volonté ?
Quand je me dis " il faut que je, etc.", ce "il" est une projection intérieure imaginaire.
De là, Dieu: "il, Lui".
La question semble simple.....
Mais ça me rappelle que l'intentionnalité, c'est quand une représentation (idée) devient déterminante pour une action.
Perso je ne vois nulle part de volonté, j'observe simplement qu'il y a plus ou moins de disposition à.
Intéressant.l_leo a écrit : ↑06 août19, 05:31 ps:
JMI : "S'il existe un Dieu comme ayant une volonté ou une intelligence organisatrice, ce Dieu découlerait nécessairement d'un ordre plus fondamental, celui du champ des possibles en soi et non l'inverse. Il n'en serait qu'une conséquence parmi d'autres."
Là je suis, car il n'est pas écrit dans le texte premier hébraïque, " Au commencement Dieu créa", mais mot à mot: בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים : Principe - créa- Ælohîm (Dieu)
Le Lao Tseu formule une semblable vérité :
- Ce qui peut être dit n'est pas ce qui est,
ce qui peut être dit ne dit pas ce qui ne peut pas l'être.
Sans être dit, c'est pourtant bien ce qui est,
mais il est dit être l'origine de toutes choses.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
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Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
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Re: Les miracles et autres absurdités
Ecrit le 11 août19, 06:39Sujet devenu trop con pliqué pour moi !!
Je vous laisse dans vos nuages sur ce sujet
amicalement
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