a écrit :XYZ a dit : Si tu es d'accord que celui qui est mort est bien mort, le boudhisme aussi aboutie à quelque chose d'incohérent attendu qu’après la mort pour eux tout n'est pas fini.
Dans le Bouddhisme la notion d'âme qui se perpétue n'existe pas .
La notion d'âme n'existe pas dans le Bouddhisme et le Bouddhisme s'est même opposé à cette idée .
L'idée de renaissance est mal comprise par les occidentaux, ça n'est pas une personne en soi qui renait mais certaines tendances qui se reproduisent . On ne peut pas appeler cela de la renaissance d'un soi au sens propre , c'est un problème de traduction. Dans Le Bouddhisme , rien ne nait ou ne meurt , tout se transforme . L'idée d'être ou de non être est réfutée par le bouddhisme .Donc parler de renaissance en terme de continuité de l'être n'a aucun sens dans le bouddhisme .
LIs cette explication de ce moine bouddhiste Vietnamien :
"On appelle bouddhisme populaire le bouddhisme des masses. Mais si vous continuez, vous entrez dans un autre bouddhisme : le bouddhisme profond ; et c’est un domaine que nous explorons. A cause de cette exploration nous sommes plus proches de la réalité de nous-même et du Dharma. L’idée de réincarnation est encore là mais notre compréhension est différente.
Ré-in-carnation : "carn", c’est la chair. L’idée consiste en ce qu’il y ait une âme, un corps et l’âme pénètre dans le corps. Dans le bouddhisme on n’utilise pas le mot réincarnation mais le mot renaissance, parce que la notion de réincarnation implique l’existence d’une âme immortelle qui entre et sort du corps et entre à nouveau dans un autre corps. Il n’existe rien de tel que cette âme immortelle qui sort d’un corps pour entrer dans un autre. L’utilisation du mot renaissance est perçue comme quelque chose d’inadéquat parce que le mot naissance représente quelque chose qui n’existe pas vraiment si nous sommes capables de toucher la réalité de la non-naissance et de la non-mort". Tchich Nhat Hanh