Le Baptême au Jourdain

[paul de LIMOGES]

Le Baptême au Jourdain

Luc 3,15-16,21-22

Comme le peuple était dans l'attente, et que tous se demandaient en eux-même si Jean n'était pas le Christ,
il leur dit à tous: Moi, je vous baptise d'eau; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu. Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé; et, pendant qu'il priait, le ciel s'ouvrit,
et le Saint Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles: Tu es mon Fils bien-aimé; en toi j'ai mis toute mon affection.


Le Baptême au Jourdain est avant tout un mystère de lumière. En ce lieu, alors que le Christ descend dans les eaux du fleuve comme l'innocent qui se fait "péché" pour nous (cf. 2 Co 5, 21), les cieux s'ouvrent, la voix du Père le proclame son Fils bien-aimé (cf. Mt 3, 17 par), tandis que l'Esprit descend sur Lui pour l'investir de la mission qui l'attend. Jean Paul II
Jésus sent que sa mission approche, il a quitté son travail de menuisier et son village. Jésus chaque matin en se réveillant, portant toute la lourdeur de nos humanités et nous traçant un chemin vers sa perfection, démarre dans la foi, au plus intime de lui-même attiré par la présence (cachée à sa conscience) éternelle du Père en lui, puis par sa prière et sa lutte il retrouve toute l'intimité absolue avec son Père éternel comme pour nous dire : "Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie". Mais pas un jour, même bébé, où il ne rejoint son Père, mais pourquoi : pas un jour où il part de son humanité, pour pouvoir nous dire : "J'ai porté tes doutes et tes tentations, en rien je ne suis tombé. Si tu m'avais été fidèle, tu aurais fait le même chemin."
Il est en écoute de Jean le prophète, et son Père au fond de son coeur le travaille. Il a compris qu'il doit sortir les hommes des impasses de leurs péchés, de leurs recherches de bonheur hors de Dieu, des pièges de l'ennemi des hommes, le démon. Aussi il pense qu'en entrant dans le baptême de Jean, non pour se convertir car il est droit avec son Père, mais pour prendre sur lui ce que les hommes viennent laver dans cette eau et partout où l'homme aspire au renouveau, il pourra combattre le péché en lui et le maître du péché, aussi il demande à Jean de le baptiser, ce que celui-ci ne comprend pas sur-le-champ mais exécute à sa demande.
Le Père confirme Jésus dans sa mission et lui donne par son Esprit la force d'y entrer, et dit aux hommes qu'il EST son fils bien-aimé. Aussitôt Jésus, pour lutter contre Satan qu'il a voulu vaincre, part au désert jeûner et prier pour tous les hommes et nous montrer par les 3 exemples les pièges principaux du démon : travailler pour soi, paraître au lieu d'être et servir le maître actuel du monde au lieu de servir Dieu. À nous, avec Jésus, de rentrer dans ce combat et ce choix, en y étant solidaire des plus pauvres qui n'ont pas le temps ou les forces pour ces luttes, pour avec Jésus les aider à cette vraie libération qui leur permettra de vivre avec Dieu qu'ils recherchent plus que nous en tous instants de détresse.

Paul.Mandonnaud

[Heimdal170]

Voici une bonne étude sur les significations des baptêmes de Jean, le baptême chrétien et le baptême que reçut Jésus http://www.soif-de-dieu.com/31-17-le-ba ... jesus.html

[Hans]

Shalom,

J'ai aussi réalisé une étude sur le baptême :

http://www.desertpath.net/Bapt%C3%AAme.html

Cordialement

[Paulo]

Devant toutes les âneries que j'ai lui ici, sur le baptême, je me devais de témoigner de la Vérité de ce Sacrement institué par Jésus.

Le mot baptême veut dire "plonger" effectivement. Le baptême que Jésus, qui est Dieu descendu du Ciel, portant en Lui-même la Vie divine, la Vie éternelle, comme son Père l'a porte en Lui-même, c'est une plongée "DANS LA VIE DIVINE", qu'Il Est Lui-même :

"Car comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, aussi le Fils donne la vie à qui il veut.... Car comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même; (Jean (CP) 5, 26)

"Jésus lui dit: "Je suis la résurrection et la vie; (Jean 11, 25) "Jésus lui dit: "Je suis la vie; nul ne vient au Père que par moi." (Jean 14, 6)

Le baptême d'eau, donné par Jean, et que Jésus a reçu, il ne l'a pas reçu parce qu'il avait besoin de se purifier de ses péchés, mais pour en faire "le sacrement", "le signe du baptême dans l'Esprit Saint et le Feu", dans "l'Eau Vive", qui était venu donner.

C'est par le baptême donné en son Nom, qu'on entre dans cette Vie éternelle, cette Vie divine, dans laquelle Jésus nous fait naître, dans le sein de son épouse, l'Eglise, sa Très Sainte Eglise Catholique.

Voilà pourquoi, même les petits enfants et surtout les petits enfants, peuvent recevoir ce baptême, pour naître de nouveau.

[joel]

Premièrement le baptême chrétien n'est pas un sacrement, mais un engagement conscient, selon saint Pierre lui-même : 1 Pierre 3.21. Même dans la très catholique Bible de Jérusalem, les mots "engagement" et "conscience" sont utilisés. https://www.levangile.com/Bible-JER-60- ... te-non.htm. Le baptême ne concerne donc pas les tout petits-enfants. Le baptême catholique, par aspersion, n'est donc pas un baptême chrétien. Plus grave, la position catholique sur le baptême — si elle souhaite s'appuyer sur le témoignage des apôtres, qui parle d'un engagement conscient, d'une foi exprimée — laisse à penser que, pour l'Eglise catholique, une personne, en l'occurrence les parents du petit enfant, peut s'engager pour une autre personne, ce qui équivaut à remplacer la conscience d'un individu par celle d'un autre, ce qui est un abus de pouvoir, un viol de la conscience, un meurtre psychique, crime dont le clergé catholique romain s'est rendu coupable tout au long de ses 1500 ans d'existence jusqu'à aujourd'hui. La pédophilie de plusieurs prêtres est un passage à l'acte particulier qui découle de ce principe général de décider et de penser à la place d'un autre (par rapport au salut, au baptême, à l'enfer, croyance infernale qui découle de la croyance païenne en l'immortalité de l'âme… Où est la résurrection enseignée par Jésus, saint Pierre et saint Paul dans tout cela ??? Abraham, lui, comme Moïse, croyait en la résurrection et non en l'immortalité de l'âme : Genèse 18.27 ; Hébreux 11.19. Sommes-nous de la foi d'Abraham, comme le souhaitait saint Paul ou non ?).

Deuxièmement, selon les évangiles, le baptême n'a pas été institué par Jésus, mais a été subi, volontairement, par Jésus. Le baptême par immersion existait avant que Jésus ne soit baptisé. https://www.levangile.com/Concordance-M ... 1n'est pas. Par là, nous comprenons que certaines institutions de l'Eglise catholique ne sont ni apostoliques, ni évangéliques. La notion de sacrement en fait manifestement partie.

Troisièmement, le baptême d'eau n'est pas "une plongée dans la vie divine", mais une plongée dans la mort, la mort que le péché de l'humanité mérite, la mort éternelle, définitive, qui est bien plus redoutable que l'enfer catholique. C'est en tous cas l'enseignement de saint Paul, le plus grand théologien de l'Eglise chrétienne et l'auteur majoritaire du NT: Romains 6.4-6 (https://www.levangile.com/Bible-TOB-45- ... te-non.htm), Colossiens 2.12 (https://www.levangile.com/Bible-COL-51- ... #t-baptême). Or puisque, toujours selon saint Paul, "il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême" (Éphésiens 4.5), il s'ensuit que le baptême catholique n'est pas chrétien et que l'Eglise catholique n'est pas une Eglise chrétienne au sens apostolique du terme. C'est le baptême du Saint-Esprit, distinct du baptême d'eau, qui est une plongée dans la vie divine. Voir Actes 10.47, par exemple. En parlant de plongée dans la vie divine à propos du baptême, on flirte avec le bouddhisme ou le New Age : on n'est plus dans le christianisme, la religion de la gloire de la croix.

Quatrièmement, Jésus certes portait en lui la vie divine, puisqu'il est 100 % Dieu. Cependant, selon le concile de Nicée (325, donc antérieur à l'établissement de la dictature de Rome sur l'Eglise — dictature survenue au début des années 500, avec l'appui politique de l'Empereur romain d'Orient Justinien), Jésus était aussi 100 % homme. Selon Saint Paul, il est le nouvel Adam, le nouveau représentant de l'humanité, de l'homme pécheur. Car s'il n'est pas le représentant de l'homme pécheur, il ne peut ni le sauver, ni mourir à sa place, car le Ciel ne peut accepter la mort d'un innocent à la place des coupables. C'est pourquoi, l'évangéliste précise que Jésus a été compté parmi les malfaiteurs (les "violeurs de la loi" selon le terme grec original ; https://www.levangile.com/Concordance-M ... te-non.htm)
Par conséquent, le baptême chrétien, le vrai, n'est ni un rituel ni un sacrement, mais un témoignage en faveur d'une puissante et surnaturelle réalité, dans laquelle aucun intermédiaire humain n'a de droit ni de pouvoir réel. Dieu ne nous a pas demandé notre avis pour venir expier notre faute sur une croix.

Sixièmement, l'Eglise catholique n'est pas l'Epouse du Christ, car l'Epouse doit être présentée, selon saint Paul et saint Jean "pure, sans tache, ni ride, ni rien de semblable" : la vraie épouse n'est ni menteuse (selon Rome, ce n'est pas un péché de mentir à un "hérétique"), ni criminelle, ni assassine, ni spoliatrice, ni pédophile, ni pédéraste, ni compromie avec le pouvoir politique, comme l'est Rome depuis 1500 ans. Rome s'est appropriée le christianisme, mais Rome n'est pas le christianisme.

Septièmement, pour répondre à l'auteur du post : relisez bien les évangiles : contrairement à l'iconographie traditionnelle, l'Esprit n'est pas descendu sur Jésus quand il est descendu dans les eaux du Jourdain, mais après qu'il soit sorti de l'eau et pendant qu'il priait, "avec grands cris et avec larmes" "celui qui pouvait le sauver de la mort". Hébreux 5.7 (https://www.levangile.com/Bible-NEG-58- ... te-non.htm).
Luc 3.21 : "Tandis que tout le peuple se faisait baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et [en grec kai qui signifie aussi puis, ensuite], pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit."
Matthieu 3.16 : "Aussitôt baptisé, Jésus sortit de l’eau. Et voici : les cieux s’ouvrirent, il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui."
C'est clair : Jésus a été baptisé, il est sorti de l'eau, il s'est agenouillé sur les rives du Jourdain, il s'est mis en prières pour demander à Dieu de le reconnaître en tant que représentant de toute l'humanité. Alors l'Esprit s'est manifesté avec puissance. (Jésus était déjà habité par le Saint-Esprit depuis sa conception, mais ici, il avait besoin d'un nouveau baptême de l'Esprit pour recevoir des forces spéciales, pour faire face à sa mission, d'abord à la tentation dans le désert).
Jamais personne n'avait entendu une telle prière : pas même les anges du Ciel ! Jésus a annoncé devant tout l'univers, anges et démons, qu'il se positionnait en tant que nouvel Adam, désireux d'ensevelir en lui toute l'humanité et de la ressusciter par lui. Devant tant d'humilité et d'abnégation, le Père ne pouvait que dire : "celui-ci est mon Fils bien aimé EN QUI j'ai mis toute mon affection", c'est à dire en qui j'ai mis toute l'humanité que j'aime tant. Dieu vous regarde comme son fils, que vous soyez croyant ou non : allez-vous lui refuser votre coeur ?
Ce n'est donc pas le rituel du baptême qui a fait venir l'Esprit, c'est la prière d'un coeur rempli d'amour pour les autres. Par conséquent le sacrement catholique est juste une caricature du repentir et de la conversion, une déformation diabolique et démoniaque, spirite, de la relation sacrée et unique qui peut s'établir entre une personne et l'Esprit de Dieu, relation ou PERSONNE n'a le droit de s'interposer : c'est une insulte au Saint Esprit.
Par là nous comprenons que le catholicisme romain, non seulement n'est pas le christianisme, mais est un anti-christianisme. CQFD. Merci pour votre attention.