Merciagecanonix a écrit : ↑19 févr.20, 01:50 Très belle explication.
Le principal problème avancé par nos amis, c'est que si rien ne survie, alors Dieu re-créerait un clone.
C'est douter de Dieu et c'est surtout, avec beaucoup de prétention, affirmer connaître toutes les données spirituelles nécessaires à la résurrection.
On ne peut pas opposer un doute humain, et donc extra-biblique, à un enseignement biblique.
Dieu maîtrise tout, absolument tout, et il est donc capable de transférer ce qui fait un individu d'une époque à une autre, ou de conserver dans ce que appelons maladroitement ou incomplètement sans doute sa mémoire, ce qui n'est pas une vie mais ce qui la rendrait à nouveau possible s'il le désirait.
Dans cette hypothèse un mort serait mort, car non vivant, entièrement non vivant, mais ce qui permettrait de le ramener à la vie serait conservé par Dieu, à l'état inerte, inconscient et sans vie au moment où Dieu le ressusciterait.
Donc pas la peine de survie de l'âme consciente ou pas. Dieu aurait notre moi en lui et le restituerait dans un autre corps.
Toutes ces pistes seront à confirmer, si elles le sont un jour, mais elles ont l'avantage de démontrer que la résurrection n'a absolument pas besoin de la survie de l'âme pour se faire.
Tu as sans doute perdu des proches toi aussi. Et même avec les années, tu te souviens d'eux, de leur nom, de leur personnalité, de leur aspect physique. Si tu avais le pouvoir de les ramener à la vie, aurais-tu besoin d'une âme pour restituer ce qu'ils étaient ? Oui, peut-être, parce que tu ne te rappelles pas forcément de tout et puis, tu n'étais pas non plus avec eux chaque seconde. Ou peut-être que non parce que vous étiez vraiment très très proche.
La mémoire de Dieu, elle, est parfaite sans quoi il serait alors imparfait. Rien ne lui échappe, parfaite est son action, il a tout créé à partir de rien et c'est lui qui ressuscite. Alors pourquoi aurait-il besoin de l'âme d'une personne quand il lui suffit tout simplement de ramener de la mort à la vie une personne toute entière à partir du souvenir qu'il en a ? Ben à rien.