Mormon a écrit : ↑19 févr.20, 07:22
Un athée est une personne comme une autre. Elle aimerait (inconsciemment) bien quelque chose après la mort, mais il n'en veut pas, et s'auto endoctrine qu'il n'y aura rien pour pouvoir faire ce qu'il veut. Et, quand, en plus, vous leur dites qu'il sera anéanti, eh bien, il est tout heureux !
Un athée n'a pas besoin qu'on lui dise qu'il sera anéanti ou qu'il n'y aura rien pour pouvoir faire ce qu'il veut. Et qu'il en serait tout heureux.... ??? Ca n'a aucun sens.
Ajouté 11 minutes après :
agecanonix a écrit : ↑19 févr.20, 06:04
Benfis
je ne peux ni ne veux t'obliger à croire en la non survie de l'âme après la mort, je constate seulement que tu ne peux pas, pas plus que d'autres ici, me produire un texte biblique clair, dans une explication au premier degré comme 1 Cor 15, qui stipule que l'âme survit après la mort.
Tout ce que vous, collectivement, pouvez produire, ce sont des textes au second ou troisième degré, qui n'abordent jamais la notion de survie mais qui définissent l'âme comme le moi
J'ai cherché à savoir si la survie de l’âme était bien une possibilité offerte par la Bible. J’aimerai bien que ce soit le cas, car je ne souhaite pas du tout finir dans le néant - contrairement à ce que dit Mormon.
Le texte clair qui semble aller dans ce sens, je l’ai déjà fourni, il s’agit des paroles de J-C contenues dans l’Evangile selon Matthieu:
"Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps." (Matthieu 10:28).
Il ne s’agit pas ici de prétendre que l’âme est immortelle, mais qu’elle peut selon Jésus, survivre à la mort du corps.
L’âme, semble être la graine qui permet à Dieu d’attribuer à la personne un nouveau corps. Ce qui pourrait aller dans le sens de ce que dit Paul :
"Mais quelqu’un pourrait dire : " Comment les morts ressuscitent-ils ? avec quelle sorte de corps reviennent-ils ? " – Réfléchis donc ! Ce que tu sèmes ne peut reprendre vie sans mourir d’abord ; et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps de la plante qui va pousser, mais c’est une simple graine: du blé, par exemple, ou autre chose..." (1 Corinthiens 15 :35-37...).
Je ne conteste pas cette définition, mais elle s'ajoute aux quelques autres, majoritaires, qui dans le NT définissent plutôt que l'âme serait du côté "matière" ou "chair" de nos personnes.
Quand il signifie "vie", c'est toujours la vie de l'humain qui est en jeu. Cette quasi exclusivité à placer l'âme du côté "chair" en lui donnant les sens de "sang", "animaux", "cadavres humains ou autres", ou "vie humaine", ne m'incite vraiment pas à franchir le pas que vous acceptez pour donner à ce mot une définition extra-corporelle.
Beaucoup de mot prennent avec le temps un sens figuré, j'ai cité le fait que Dieu parle souvent de son "bras fort". Qu'il s'exprime en disant "mon âme" s'inscrit très facilement dans cette particularité.
Je reste sur mon impression d'origine. L'AT ne parlait absolument pas de la survie de l'âme. Au contraire, c'est là que l'on retrouve le plus les références sur la mort des âmes humaines ou animales, et c'est là où la corrélation entre le péché et la mort de l'âme est le plus directement expliqué. Ezechiel 18;4.
C'est là que l'Ecclésiaste établit que homme et bêtes ont la même fin, sans supériorité de l'un sur les autres, et que toutes pensées, émotions ou désirs disparaissent avec la mort.
C'est là que l'homme est défini comme étant une âme (genèse) définition qui semble vous échapper. Peut-être qu'en l'inversant vous pourriez mieux comprendre : l'âme, c'est un homme..
C'est la que les animaux sont également appelés "âmes" avec quelques fois des qualificatifs comme "vivantes" ou "mortes" ce qui indique, si besoin, que la distinction est possible et donc que l'âme est mortelle.
Tout cela pour dire que le christianisme arrive dans une cadre biblique qui ne prétend nulle part que l'âme survivrait à la mort.
Il est vrai que l’AT parlait essentiellement de l’âme comme étant la personne. Mais il a fallu justement l’arrivée de Jésus pour avoir quelques éclaircissements. Et encore, pour certains points il a même fallu attendre l’Evangile selon Jean. Puis même, des interprétations, telles que fournies par ex. l'Encyclopédie Catholique. Sans considérer cette dernière comme parole d'évangile, évidemment.
Et c'est dans ce NT, que Paul va expliquer ce qu'est la résurrection, comment et quand elle aura lieu, avec quel sorte de corps, sans jamais, au grand jamais, ne lier l'âme à cette résurrection.
Mieux, dans son explication sur la résurrection , en 1 Cor 15, Paul va reprendre le texte fondateur de Moise pour lui donner exactement le même sens que la Genèse; et pour placer l'âme du côté du corps qui disparaît à la mort et jamais dans l'espace où vous le placez, dans l’intervalle temporel entre la mort du corps de chair et la résurrection .
Ainsi Paul redit que Adam était une âme et non pas qu'il recevait ou possédait une âme.
Beaucoup d'enfants pourraient vous rappeler le sens des verbes d'état comme le verbe être. Il s'agit de définir ce qu'était Adam et non pas ce qu'il avait.
Pourquoi cette faiblesse dans l'utilisation du mot âme pour définir la résurrection ? Paul a répondu, l'âme est du côté de ce qui meurt. Il est donc inutile de placer ce mot dans un descriptif de ce qui revit.
D'où la phrase de Paul : s'il n'y a pas de résurrection alors ceux qui sont morts en union avec Christ on disparu pour toujours.
On est loin de la simple omission du mot âme ici, comme tu sembles le croire, Paul nous dit ni plus ni moins que l'âme n'a rien à faire dans ce processus puisqu'elle est morte ou que c'est elle, l'âme, l'humain qui meure.
amitié
Paul reprend en effet l’AT pour ses explications. Mais à mon avis, il ne va pas au fond des choses, soit pour la raison déjà invoquée (la résurrection des morts est l’élément principal de l’espérance), soit peut-être que ce concept de conservation de l’âme en vie en cas de mort du corps, tel qu’annoncé par Jésus, ne lui était pas connue, ou pour d’autres raisons encore !?
Paul ne dit pas que l'âme n'a rien à faire dans ce processus, il dit seulement que "
s'il n'y a pas de résurrection alors ceux qui sont morts en union avec Christ on disparu pour toujours". On peut comprendre par ex. que l’âme ne sert à rien s’il n’y a pas de résurrection des morts. Cela n'indique pas qu'elle soit inutile.