homere a écrit : ↑24 févr.20, 01:37
Agécanonix,
Vous confondez tout. Le dogme qui établit l'immortalité de l'âme et l'idée qu'exprime la Bible, que "quelque chose" survie à notre mort, sans obligatoirement qualifier ce "quelque chose" (âme, identité profonde ...) d'immortelle.
Il faudra de toute façon éliminer l'âme des candidats à la survie car elle meurt. C'est le dogme le plus solidement établi dans les Ecritures.
Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome,Josué, Juges, I Rois, Job, Psaumes, Proverbes, Jérémie, Ecclésiaste, Esaie, Ezechiel, Agée, Jonas, Matthieu, Marc, Luc, Jean, Actes, I Cor, Hébreux, Révélationetc... tous sont d'accord. l'âme est mortelle parce que pécheresse.
Ezechiel :
l'âme qui pèche mourra.
Tous les historiens indépendants des religions ( pour ne pas être à la fois juge et partie) sont unanimes sur le sujet : le juif (biblique) ne croit pas à la survie de l'âme.
Quand Jésus vient, il introduit l'idée de la vie éternelle par la résurrection, pas par la survie de l'âme.
Aucun des écrivains bibliques qui aborderont l'espérance de la résurrection, ne mentionnera le mot "âme" dans le contexte de leurs interventions.
C'est vrai de Paul, comme nous l'avons constaté, mais aussi de tous les autres.
Homère a écrit :Utiliser Eze 18,4 pour souligner que l'âme est mortelle est un non sens. Ce texte n'est pas un traité sur l'âme, en tant que partie de l'humain qui survie à sa mort MAIS ayant le sens de "vie" ou d'"être".
Pour toi c'est la vie qui pèche ? Eliminons déjà cette belle boulette !
Ce texte nous donne le sens du mot âme pour ce fidèle du passé. Une âme, c'est l'être, oui, mais elle est mortelle quand même.
Ézéchiel donne au mot âme le même sens que la Genèse : L'homme est une âme vivante, comme les animaux.
Seulement en indiquant que l'âme est vivante, la Genèse ne fait pas un pléonasme, elle indique qu'une âme peut être morte. Et Ézéchiel va dans le même sens en indiquant la raison de la mort, le péché.
Homère a écrit :C'est comme cela que qu'une partie de la Bible conçoit la résurrection : la survie de notre identité, de quelque chose, de notre "âme" pour permettre la résurrection des "corps".
Une partie de la bible dis tu, je t'ai démontré le contraire un peu plus haut.
Homère a écrit :A terme c'est l'"âme" qui doit être sauvée :
"Car encore un peu — bien peu ! — et celui qui doit venir viendra : il ne tardera pas. Or mon juste vivra en vertu de la foi. Mais s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Quant à nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauvegarder l'âme." (Hé 10,37-39).
Habile traduction mais je fais remarquer que là où tu écris "perdre" le mot grec signifie fondamentalement "destruction" Mat 7:13. Philip 3:19.
Le choix est donc : soit l'âme est détruite, soit elle est sauvegardée.
D'ailleurs le texte le dit clairement : mon juste vivra.. Le contraire signifie qu'il mourra, d'où le sens de "destruction" qui s'impose.
Que dit le texte sur le mécanisme de la sauvegarde :
mon juste vivra en vertu de la foi. et c'est ainsi qu'il sauvegardera son âme de la destruction.
Ainsi, si je te suis, les injustes qui n'ont pas la foi verront, eux, leur âme détruite au moment de leur mort physique. Eh oui ! s'il faut avoir la foi pour éviter la destruction de l'âme, alors l'immense majorité des morts ont déjà péri définitivement.
Je suis désolé, mais c'est ta lecture et ta façon de lire qui implique des conséquences qu'il te faut assumer.
Et si le sens était celui de 90% des textes utilisant le mot âme, au lieu de faire du compliqué.
Or mon juste vivra en vertu de la foi. Mais s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Quant à nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur vie .
C'est infiniment plus logique puisqu'en disant au verset précédent: " mon juste
vivra en vertu de la foi " , Paul a clairement poser la question de la vie.
PS: c'est quand même curieux cette façon de traduire âme quand ça vous arrange.. !! Alors que vos traductions choisissent "vie" dans la majorité des textes utilisant le mot âme, comme par hasard, vous faites une exception bien pratique ici .