a écrit :Mais de la à en faire l'égal de Dieu, l'examen de la pratique du mot Seigneur me semble probant.
Agécanonix,
Comme d'habitude vous confondez vos convictions et le réalité scripturaire.
Vous confondez l'égalité et l'incarnation de la divinité, le Fils manifeste la divinité du Père.
Je vous rappelle que vous avez affirmé que Jésus Christ est "Seigneur" comme Abraham, c'est à dire au sens le plus bas et le plus banal du terme, sans lien avec la divinité.
Pourtant, il suffit juste de savoir lire, d'une manière objective en acceptant le sens naturel du texte. Revenons à Ph 2,9-11 :
"C'est pourquoi Dieu l'a
souverainement élevé et lui a accordé le nom qui est
au-dessus de tout nom, pour qu'au nom de Jésus
tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que
toute langue reconnaisse que
Jésus-Christ est le Seigneur à la gloire de Dieu, le Père."
1) Le transfère de la souveraineté est voulue par Dieu, c'est lui, qui "
l'a souverainement élevé", ainsi nous retrouvons le terme "souverainement" (Le transfère de la souveraineté divine ne signifie pas que le Père n' aucune souveraineté, mais qu'elle est "partagée"). Cette élévation n'est pas banal, elle souveraine :
"Il l'a mise en œuvre dans le Christ, en le réveillant d'entre les morts et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, 21.
au-dessus de tout principat, de toute
autorité, de toute puissance, de
toute seigneurie, de tout nom qui puisse se prononcer, non seulement dans ce monde-ci, mais encore
dans le monde à venir." (Ep 1,20-21)
2) Réalisez vous la portée de l'affirmation qui dit que Dieu "
lui a accordé le nom qui est au-dessus de tout nom".
Réalisez-vous qu'Ep 1,21, indique clairement que Jésus Christ est "
au-dessus de tout nom qui puisse se prononcer"
3) Es 45.23 ("
Tout genou fléchira devant moi") ; demande aux humains de fléchir devant Yhwh, or le texte ci-dessus, réclame que "qu'au nom de Jésus
tout genou fléchisse dans les
cieux, sur la
terre et
sous la terre". C'est une reconnaissance universelle de la souveraineté de Jésus.
4) Enfin, toute langue reconnaisse ((même verbe Rm 14.9 ; verbe apparenté en Rm 10.9) que Jésus "que Jésus-Christ est le
Seigneur", ici, il est question d'une reconnaissance universelle de la seigneurie de Jésus.
Voici le
commentaire de la NBS : le Seigneur : c’est ce nom (v. 9) qui, dans la lecture de la synagogue comme dans la traduction grecque de l’A.T., remplaçait le nom même de Dieu (YHWH, habituellement rendu par le SEIGNEUR, cf. Ex 3.15n) ; dans le N.T., il est souvent appliqué d’une façon analogue à Jésus-Christ ; voir Ac 2.21,36 ; Rm 10.9+ ; 1Co 12.3 ; Ap 19.16.
Tout est écrit noir sur blanc, il suffit de savoir lire.
a écrit : Vous sortez vos totems ?
Pourquoi Jean 1,18 et Jean 20,28, ne font pas partis du NT
Vous affirmez que Jésus n'est jamais appelé Dieu, ces textes vous apportent un cinglant démenti.
a écrit :C'est sur cette base que je dis que Dieu est vraiment très très rarement appelé Seigneur dans le NT. Ce n'était, pas plus que les écrivains de l'AT, dans les habitudes des premiers chrétiens.
Vous tirez une conclusion générale, alors que le NT, traite d'une manière inégale et différente le titre "Seigneur', votre analyse manque de nuance et elle est partisane. Paul, hors citation de l'AT, n'appelle jamais Dieu, "Seigneur", pour cause, pour il y a "un seul Seigneur, Jésus-Christ". Dans les Pastorales comme dans d'autres textes tardifs du NT, "Dieu" et "Jésus" sont des référents pratiquement interchangeables, ils sont nommés "Seigneur" dans un même texte et assimilables, l'un à l'autre (Voir par exemple 1 Tm 1,12ss). L'Apocalypse nomme indifféremment "Seigneur" Dieu et Jésus Christ, Jésus est même comme Dieu, "Seigneur des seigneurs" ....
a écrit :Vous écrivez un texte dans lequel vous faites des citations d'autres auteurs.
Quelle partie du texte va permettre de comprendre vos habitudes à vous en terme de vocabulaire ?
Ça ne peut être les citations puisque vous recopiez les mots des autres..
Ce sont donc les parties que vous avez écrites vous même..
Je rappelle le commentaire de la NBS sur le "Seigneur" de pH 2,11 :
c’est ce nom (v. 9) qui, dans la lecture de la synagogue comme dans la traduction grecque de l’A.T., remplaçait le nom même de Dieu (YHWH, habituellement rendu par le SEIGNEUR, cf. Ex 3.15n) ; dans le N.T., il est souvent appliqué d’une façon analogue à Jésus-Christ ; voir Ac 2.21,36 ; Rm 10.9+ ; 1Co 12.3 ; Ap 19.16.
a écrit :Pour le fait que Jésus soit le Seigneur de tous, la question est de savoir de tous qui ?
Tous les humains ou tous les chrétiens ?
Vous êtes hermétique à tout, c'est incroyable
"Car si le Christ est mort et a repris vie, c'est pour être le
Seigneur des
morts et des
vivants." Rm 14,9
La pensée de Paul procède donc ainsi: l'alliance nouvelle conduit au salut par la foi (Rm 9,30.32; 10,3-4); comme la foi est accessible à tous les hommes, tous ont
accès au salut (Rm 10,9b.13). Il convient d'ailleurs qu'il en soit ainsi, puisqu'il n'y a pas de différence entre Juif et Grec, car tous ont le même Seigneur, riche envers tous ceux qui l'invoquent (Rm 1O,12).