a écrit :Je n'avais jamais prêté attention à ce point.
En effet, la BFC n'est pas conséquente avec elle-même, car elle traduit Jean 14:11 et Jean 14:20 de 2 façons différentes, alors que dans les manuscrits, il n'y a aucune différence dans les termes et la grammaire grecques.
Le terme union semble très interprétatif
Benfils,
Tu as parfaitement raison, l'emploie du mot "union" ou "unis" est aléatoire et interprétatif. Un autre exemple de la BFC :
"Personne n'a jamais vu Dieu. Or, si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous et son amour se manifeste parfaitement en nous. Voici comment nous savons que
nous demeurons unis à Dieu et qu'il est présent en nous: il nous a donné son Esprit. 14Et nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé son Fils pour être le Sauveur du monde. Si quelqu'un reconnaît que Jésus est le Fils de Dieu,
Dieu demeure en lui et il demeure
uni à Dieu. Et nous, nous savons et nous croyons que Dieu nous aime. Dieu est amour; celui qui demeure dans l'amour demeure uni à Dieu et Dieu demeure en lui." 1 Jean 4,12-16
La BFC, traduit la même formule de deux manière différentes et l'inclusion réciproque qu'elle exprime, quand l'inclusion ("en") va de Dieu vers l'homme, elle traduit : "
Dieu demeure en lui" ; mais quand l'inclusion va de l'homme vers Dieu, elle ajoute le terme "unis", sans raison apparente, surement pour des motifs de compréhensions ou interprétatifs.
La Nouvelle Français courant gomme cette anomalie et cette incohérence :
"Personne n'a jamais vu Dieu. Or, si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous et son amour se manifeste parfaitement en nous. Voici comment nous savons que
nous demeurons en Dieu et qu'il demeure en nous : il nous a donné son Esprit. Et nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé son Fils pour être le sauveur du monde. Si une personne reconnaît que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en elle et elle demeure en Dieu. Et nous, nous savons et nous croyons que Dieu nous aime." (4,12-16)
J'ai pense à un autre texte qui indique clairement que le titre "Seigneur" n'a pas un sens banal mais divin, dans le cas de Jésus :
"Voici en effet ce que nous déclarons d'après une parole du
Seigneur : ceux d'entre nous qui seront encore en vie quand le
Seigneur viendra ne seront pas avantagés par rapport à ceux qui seront morts. 16.À un signal donné, à la voix de l'archange et au son de la trompette de Dieu, le
Seigneur lui-même descendra du ciel. Les personnes qui sont mortes, unies à Christ, se relèveront les premières ; 17.ensuite, nous qui serons encore en vie à ce moment-là, nous serons enlevés avec eux au travers des nuages, pour rencontrer le
Seigneur dans les airs. Et ainsi nous serons toujours avec le
Seigneur ! 18.Réconfortez-vous donc les uns les autres par ces paroles" (1 Th 4,15ss)
Le rôle du "Seigneur" est central, le titre Kurios désigne le Seigneur Jésus-Christ dans sa gloire céleste, Il descend, comme Dieu était descendu sur le mont Sinaï (Ex 19,18.20). Les « nuées » dans lesquelles les morts et les vivants sont enlevés rappellent les théophanies (Ex 16,10), comme celle du Sinaï (Ex 19,16). le texte précise que les morts ressusciteront et qu’enlevés avec les vivants ils seront toujours avec le Seigneur.
Le titre de kurios (Seigneur) est fréquemment appliqué à Jésus (42 fois) dans cette première épître paulinienne. Cet usage n’est probablement pas tout à fait innocent. Le mot possède un fort enracinement dans la Septante, où il désigne le Dieu d’Israël, Yahvé.
La TMN, insère un "Jéhovah" au v 15 : "
Car voici ce que nous vous disons par la parole de Jéhovah* : que nous les vivants qui survivons jusqu’à la présence du Seigneur", alors que tous les "seigneur" de ce texte se rapportent à Jésus-Christ.