a écrit :ps* j'ai fait savoir à homere dans un autre sujet que l'on parle certes beaucoup du Rouleau d'Isaie de la mer morte QIs-a daté de l'an - 125 environ mais on connait moins le mssQIsb qui est encore plus proche de Jésus puisque qu'il remontre à - 50-30 ET LA AUSSI ON RETROUVE LE NOM DE DIEU y compris en Isaie 61:1...que Jésus à utilisé dans sa citation de Luc 4. Qu'est-ce qui serait donc plus logique à ton avis? Que Jésus utilise des mss plus proche de lui ou plus éloigné? Qu'il utilise l'hébreu en premier où le grec dans la synagogue? Enfin as-tu un mss de la LXX aussi près de Jésus que ces deux mss pour le livre d'Isaie par exemple?
philippe83,
Votre logique repose sur de la pure spéculation, vous ne savez pas ce que Jésus a lu et ce qu'il a prononcé, vous ne connaissez pas les versions de la LXX en circulation en Palestine à l'époque. Je vous encourage a raisonner sur des FAITS concrets, attestés et avérés, donc sur le texte de l'évangile de Luc et les autres évangiles. Or sur ce terrain concret, la faiblesse de votre position apparait au grand jour. En effet, les évangiles sont explicites et clairs, Jésus n'employait JAMAIS le tétragramme pour prier Dieu, ni dans son enseignements et ni dans ses conversations courantes (même dans la TMN). En résumé, Jésus n'avait pas l'habitude d'utiliser le tétragramme, c'est FAIT vérifiable et avéré (même dans la TMN). En Luc 4, la réaction enthousiaste de l'auditoire est un indice que Jésus n'a pas prononcé le tétragramme.
Vous choisissez le terrain de la spéculation, du flou et de l'incertitude en fuyant le texte des évangiles car cela sert votre doctrine tendancieuse et improuvable.
a écrit :Alors excuse-moi mais je préfère utilisait des mss bibliques plus proches de Jésus avec le Nom de Dieu y compris de son vivant (voir par exemple le PsQ4,11(30-69de notre ère avec le Nom) que des mss écrit par des copistes grec des siècles après sa mort qui en plus ont remplacés le Nom YHWH la ou il se trouvait du vivant de Jésus. A toi de prouver sinon DU VIVANT DE Jésus que le Nom avait disparue du texte EN HEBREU.
philippe83,
Encore une moyen de fuir l'analyse rhétorique et littéraire du texte du NT qui décrédibilise votre doctrine. Avec vous, on ne parle donc plus de ce qui est écrit dans le NT par ses rédacteurs, mais de ce qui aurait pu être lu par eux. Vous faites habilement “glisser” la question de ce qui est écrit noir sur blanc dans le Nouveau Testament, vers celle de ce qui aurait été écrit dans l’Ancien Testament de référence des rédacteurs du NT.
Ce que les TDJ ne veulent pas remarquer, c’est que le Tétragramme n’est pas traduit dans les manuscrits de la LXX : alors que nous sommes dans un texte grec le Tétragramme apparait en hébreu. Mieux encore : il apparait souvent en caractères paléo-hébreux, c’est -à-dire dans un alphabet qui est déjà archaïque à l’époque même de sa rédaction : il s’agit-là de caractères écrits dans un alphabet non seulement inconnu des lecteurs hellénisants auxquels s’adressait la LXX, mais même aussi devenu obsolète chez les hébraïsants. Pour en revenir à notre sujet (la LXX et ses transcriptions du Nom divin), nous pouvons dire des lecteurs grecs de cette époque qu’ils avaient exactement le même problème que nous en lisant leur “Bible” : ils ignoraient comment se prononçait ce « mot », qui n’était pas traduit, et pas même retranscrit dans leur alphabet ! En fait, il n’était même pas écrit dans le “bon sens” (puisque l’hébreu se lit de droite à gauche, à l’inverse du grec). Les lecteurs de la LXX, même dans ses recensions palestiniennes, ne prononçaient manifestement pas le Nom de Dieu. Ils en connaissaient la “graphie sacrée”, le “dessin” du Nom en quelque sorte, il savaient que ce “dessin” représentait le Nom sacré de Dieu, mais ils ne pouvaient pas le lire.
Il y a toutefois, pour être vraiment exhaustif, un manuscrit du Lévitique (4QLXXLevb), trouvé à Qumrân, qui rend le Nom divin en lettres grecques (et qui le rend par IAÔ). Néanmoins si cette exception est remarquable, elle n’en reste pas moins exceptionnelle ... Le TRIgramme n'est déjà plus le tétragramme.