Arké a écrit : ↑09 sept.20, 09:17
Quand un dessin montre une scène qu'il est impossible de mettre en oeuvre, on appelle cela une vue artistique.
Ce qui est impossible c'est qu'un artiste dessine dès 1945 exactement le même chose que ce que racontent d'autres sonderkommandos, et que ton professeur nie que ça ait existé. Comment tu expliques cette impossibilité physique ? Comme tu ne pourra pas l'expliquer il va falloir commencer à envisager que ton professeur est un affabulateur doublé d'un faussaire qui a cru trouver le détail qui tue pour contester l'histoire, et rien d'autre.
Les nazillons et autres antisémites viscéraux ont sautés sur lui pour le monter aux nues mais n'ont fait par là que révéler leur propre déficience, Faurisson n'est qu'un imbécile en plus d'être un escroc intellectuel. Il suffit de lire ses démonstrations, ça saute aux yeux. cf plus haut sur ce que j'ai cité de Primo Levi qui ne dit nulle part dans son livre, ce que prétend Faurisson sans le citer. Mais bien sûr quand on est aveuglé par son rejet du juif, comme c'est manifestement ton cas, rien ni fait. Pour lui et donc pour toi, Primo Levi ment comme mentent tous ceux qui racontent exactement la même histoire parce qu'ils y étaient.
Pour ce qui est des photos de chambres, écouter la vidéo.
Pendant 2 heures il parle de photos ?
En plus moi je ne te parle pas de ces photos, où j'ai mis une photo de chambre à gaz ?
J'ai mis des photos de
fours crématoire et
de bâtiments prises par des nazis et
elles correspondent aux dessins d'Olère. Si tu as si peu de rigueur que ça, rien d'étonnant qu'un récit aussi indigeste que celui du professeur F. te fascine.
La guerre nécessitait beaucoup de main d'oeuvre.
Les nazis souhaitaient retirer les juifs d'Europe pour les envoyer ailleurs.
Ils souhaitaient surtout les retirer de la surface de la terre. Tu as entendu parler de la "shoah par balle" et des Einsatzgruppen ? Je parie que non. Là pas d'impossibilité technique il suffisait de mitrailler et tirer dans le tas. Et bien il y a non seulement des images, des témoignages de soldats allemands et même de chef nazis (Procès de Nuremberg) mais aussi des documents qui donnent le nombre d'exécutés, sans parler des charniers.
Regarde ça, le rapport Jager (traduit en français ici
https://phdn.org/histgen/einsatzgruppen ... aeger.html) :
Dans les colonnes il y a le nombre d'hommes, de femmes et d'enfants liquidés (c'est le terme employé dans le texte). C'est de cette façon que les nazis souhaitaient déplacer les populations ? En les massacrant ?
Voir ici
https://fr.wikipedia.org/wiki/Einsatzgruppen
Ils (et les autres car il n'y avait pas que des juifs) étaient à la fois une main d'oeuvre gratuite, des prisonniers de guerre, des indésirables sur le sol).
Et qu'est-ce qu'ils sont devenus par la suite ? Tous morts du typhus ? Où est allé vivre le judaïsme balte, ukrainien et polonais qui était le coeur du judaïsme mondial ? Evaporé par l'opération du saint esprit ?
En tout cas, quand j'entends les arguments de Mr Faurisson, j'y crois.
Tu crois des affabulations.
Quand j'entends la pleurniche et le cinéma des autres, je n'y crois pas !
Ce n'est pas une question de croire ou ne pas croire, si tu sais exactement ce qu'il sait passé rien n'est plus facile que tu répondent à ces deux questions :
1. Comment David Olère a pu dessiner en 1945 ce que raconte par ex le juif slovaque Filip Muller alors qu'il ne le connaissait pas ?
2. Pourquoi les nazis ont acheminé de toute l'Europe, durant 4 ans, des juifs par train vers un endroit où l'espérance de vie d'excède pas 3 mois ? Ils voulaient les déplacer où ?
Si tu ne peux pas répondre c'est que Faurisson a tout faux, point barre.
Aucune autre communauté que les juifs, prisonniers des Allemands, ne se sont plains comme eux !
A croire que dans une guerre il ne faudrait pas y mêler un juif !
Mon grand-père ne m'a jamais parlé de gens abattus à la sortie du train ni de chambres à gaz.
Ton grand père était à Auschwitz ?
Mais tu sais ce que ton discours révèle ? Que quand des êtres humains peuvent en détester d'autres à ce point il n'y a plus rien d'étonnant à ce qu'ils puissent mener à son terme une entreprise aussi monstrueuse que celle dont nous parlons.
Ce n'est plus tant l'impossibilité physique de le faire qui est levé mais l'impossibilité mentale.
Chaque jour suffit.