Bonjour Dan 26,
dan26 a écrit : ↑09 sept.20, 07:46
… les autres ont imaginé, je suis d'accord, mais combien d'autres ont aussi imaginé, en se trompant. Nous ne connaissons que ceux qui par chance ont deviné avant les découvertes
Allons…
Nous connaissons d’innombrables produits de l’imagination qui se sont trompés avant que la Science n'écarte leur idée, par exemple :
La possibilité de la quadrature du cercle, le géocentrisme, les rayons N, la dynamique d’Aristote, la constante cosmologique d’Einstein, l’influence de la mère pour expliquer l’autisme, la physiognomonie, la notion de race humaine…
Dan26 a écrit :… tu généralises un peu, disons que dans certains cas cela peut etre un facteur.
Bien sûr.
Il y a aussi des découvertes qui sont le fruit de l’exploitation systématique d’un filon euristique ou encore de patients travaux de synthèse.
Dan26 a écrit :excuse moi pour le reste n'ayant pas les phrases auxquelles tu réponds, il m'est impossible de suivre l'échange, désolé. si tu pouvais reformuler tes réponses par rapport à mes propos, ce serait plus simple.
Vous avez raison, j’ai omis de citer votre contribution :
Dan26 a écrit :pour revenir au sujet que j'ai réinitialisé , je rappelle que nous parlions au départ de trinité ( qui a été arrêtè ), et sur lequel j’avais insisté que la trinité "consubstantielle " (qui pour moi est du dogme chez les catholiques ), posait un problème, issus de la simple logique .<soulignés par moi>
J’ai donc d’abord rebondi sur votre mot "
consubstantiel" qui veut dire «
de même substance », si tant est que "
substance" signifie quelque chose pour D.ieu, béni soit-Il, car à mes yeux c’est une vraie question.
Voilà pourquoi nous rencontrons aussitôt ce souci de traduction.
Quand les Pères de Nicée parlent d’
Homo-ousia, ont-ils en tête "
même essence" ou "
même substance" ?
On sait qu’ils nous ont mis en garde contre une interprétation aristotélicienne du mot "
ousia", était-ce pour nous inviter à scruter du côté de Platon ? Hélas, la notion platonicienne de
ousia est vague et même plutôt ambiguë.
L’idée de "
substance" pour D.ieu, béni soit-Il, me paraît maladroite à cause de sa connotation très matérielle.
L’idée d’
essence pour D.ieu, béni soit-Il, pose moins de problème à mes yeux, mais à force de ne pas poser de problème elle ne donne pas beaucoup d’information.
Et pour illustrer la question du vocabulaire j’ai tenu à rappeler que, plus tard au Moyen Âge, saint Grégoire Palamas a cru bon dépasser cette notion trop "naturelle" et a posé l’idée que si l’on parle d’essence pour tout ce qui est naturel alors il convient de parler de "
suressence" pour tenir compte de la transcendance supposée de D.ieu, béni soit-Il.
Après avoir évoqué ce problème sémantique, j’ai réagi à votre affirmation comme quoi se «
posait un problème, issus de la simple logique ».
D’où ma question «
De quelle logique parlez-vous ? »
Elles sont fort nombreuses, il n'y a pas que la logique bivalente dite classique.
Et dans cet esprit, je notais qu’un autre saint Grégoire, de Naziance celui-ci, a témoigné qu’il ne se sent pas astreint au principe du tiers exclu quand il s’agit de D.ieu, béni soit-Il.
Très cordialement
Votre sœur
pauline