Le pape est favorable à l'homosexualité
Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 10:26Sodome fut détruite parce qu'il n'y avait pas dix justes et pas parce qu'il y avait des homosexuels, l'homosexualité est condamné dans la loi de Moïse mais ça ne vient pas de Dieu mais du diable. Jésus a dit qu'il ne faut pas mettre du vin nouveau dans de vieilles outres parce que tout est perdu, tu ne dois pas mélanger ce qui vient du diable à ce qui vient de Dieu.
Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 10:27Bonsoir Pauline,pauline.px a écrit : ↑24 oct.20, 09:25 Bonjour Prisca,
Cela me paraît exagéré.
Apparemment, le Pape approuve que les autorités civiles accordent le statut protecteur du mariage aux couples homosexuels.
Je ne vois aucun encouragement dans cette courageuse prise de position.
Ce qu'il encourage c'est le regard bienveillant des Chrétiens.
Ce qui est un peu triste c'est qu'il ait besoin de prodiguer ce genre d'encouragements.
L'homosexualité est un fait, on peut éventuellement le déplorer, mais la prohibition ou l'ostracisme n'est probablement pas une solution chrétienne.
Si on considère que c'est un péché alors il nous faut redoubler de prières pour intercéder en la faveur des homosexuels.
Très cordialement
votre soeur
pauline
Je ne parlerais pas de courage pour ma part.
Je dirais au contraire que le pape a un sacré toupet.
Dieu le mesure, le jauge, et lui prend la décision de donner aux couples homosexuels une légitimité d'exister ?
Il aggrave son cas, déjà qu'il est déjà très porté sur le blasphème.
Jusqu'où ira t il ?
Nous annoncer qu'il est lui même attiré par les garçons ?
Ceci dit, et je ne pratique pas la langue de bois, l'homosexualité est un trait de la nature humaine animale de laquelle chaque humain doit sortir (pas de l'homosexualité mais de la nature humaine animale entendons nous) et c'est DIEU qui désinhibe les personnes de pulsions dévastatrices qui les étoufferaient à la condition que ces personnes croient en Jésus écoutent sa Parole la mettent en pratique.
A priori les prêtres sont les premiers à croire à Jésus, écouter sa Parole, la mettre en pratique alors s'ils ne sont pas désinhibés de la racine animale, il y a donc un problème grave chez eux qui est à déplorer.
"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 10:33Jésus ne condamne pas l'homosexualité, il dit qu'il y a des gens qui sont nés ainsi et que la nature est comme ça.
Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 10:39Oui, c'est ce que je disais plus haut. Par contre, j'ignore où Jésus enseignerait cette idée ? Aurais-tu STP des passages bibliques à fournir qui confirmeraient ce point ?
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Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 10:48Gaetan doit interpréter de travers ceci :
Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère; il y en a qui le sont devenus par les hommes;
et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne.
Mt 19.12
Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère; il y en a qui le sont devenus par les hommes;
et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne.
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Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 11:07Il n'en apportera aucun ... Jésus n'a jamais prôné que l'homosexualité est une nature légitime de l'homme. C'est un choix que l'homme fait et cela est condamné par la loi de Moïse que Jésus suis strictement. C'est lui qui lui a donné.
_________________
Pas étonnant que le pape soit favorable à l'homosexualité; c'est un communiste aussi, il en est pas à une incohérence prêt (pourtant, les communistes sont rarement homosexuel, non?). Dieu est pourtant démontré très démocratique. Pour exemple, le passage dans 2Roi, où le prophète Miché parle à Achab et Josaphat.
https://michelledastier.com/leglise-est ... e-mondial/
Le Seigneur n'est pas venu pour être servi mais pour servir.
Aimer, c'est servir. Je dis cela de même ... ! "just sayin' !"
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Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 17:06L' ECR nous mène en bateau depuis plus de 2000 ans et cela continue ! ........Excusez-moi mais j' ai le droit de ne pas être d' accord avec le pape François ! J'espère que dans l' au delà, nous n' habiterons pas TOUS sur la même planète ! . . . .
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Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 19:09En ce qui me concerne en tout cas vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec lui. Liberté d'opinion.
Tout comme je suis libre de trouver son initiative positive, comme un progrès que je salut.
Et nous avons le droit d'avoir chacun l'un et l'autre des opinion différentes. Et de coexister avec.
"Sachant que la vie est courte, pourquoi vous quereller ?" Le Bouddha.
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Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 19:36Gaetan a écrit : ↑Jésus ne condamne pas l'homosexualité, il dit qu'il y a des gens qui sont nés ainsi et que la nature est comme ça.
Oui, c'est ce que je disais plus haut. Par contre, j'ignore où Jésus enseignerait cette idée ? Aurais-tu STP des passages bibliques à fournir qui confirmeraient ce point ?
Ah je serais fichtrement curieux de savoir aussi !
Il y a une page wikipédia complète sur le sujet : l'homosexualité dans la Bible chrétienne. Ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Homosexua ... 3%A9tienne
Et on peut lire concernant le Nouveau Testament :
Jésus, qui n'est pas un prophète législateur (à la différence de nombreux prophètes de la tradition juive ou, plus tard, de Mahomet), ne donne aucune préconisation particulière en matière de relations sexuelles : la seule occurrence d'un thème sexuel se borne au pardon de la femme adultère. Le thème de l'homosexualité n'est donc pas présent dans les Evangiles, mais il est mentionné à quelques reprises dans les Actes des Apôtres essentiellement sous la plume de Saint Paul. Celui-ci justifie ses diatribes par le fait que la reproduction devrait selon lui avoir la procréation comme unique but (ce qui n'est pourtant jamais formulé ni par Jésus ni par la tradition juive, qui vante au contraire le plaisir érotique).
A titre personnel, je dirais ceci, pour rendre caduc toute persécution de l'homosexualité dans le Christianisme (et évidemment ce ne fut pas appliqué) :
Dans L'Evangile de Jean 13 34 Jésus dit :
34 Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. 35 A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.
Evidemment Jésus ne parle pas de sexualité, il parle d'amour fraternel, et quand on aime, on n'inflige pas la douleur, donc, pour moi, ces quelques lignes disent qu'un Chrétien hétérosexuel n'a pas a faire souffrir un autre Chrétien homosexuel parce qu'il est homosexuel. (A la rigueur comme l'a fait François, il peut l'encourager, verbalement, à prier, à demander de l'aide à Dieu). Ce n'est pas la politique qu'a suivi l'Eglise. Loin de là.
Le commandement de Jésus implique qu'on passe outre les préjugés homophobe.
Et Jésus, par exemple dans le Sermon sur la Montagne, a changé la Loi antérieure, par exemple en disant de laisser tomber la Loi du Talion.
L'Ancien Testament condamne l'homosexualité, avec fermeté et violence.
Il est dans la logique de Jésus d'adoucir cette violence.
Et son commandement d'amour entre chrétien est pour moi dans cette veine.
Evidemment je me doute bien que c'est loin d'être l'interprétation de certains ici
Et je suis forcément un peu de parti pris vu ma propre orientation.
Et la logique et le bon sens voudrait qu'on ne reproche pas aux homosexuel d'être ce qu'ils sont, vu qu'ils n'ont pas choisi. On ne choisi pas d'avoir des inclination vers le même sexe, on en a, j'en sais quelque chose. Donc si on croit en Dieu comme créateur de tout, et tout puissant, et dans ce cas il a aussi créé les homosexuel, donc il ne va pas désapprouver quelque chose qu'il a créé, soit c'est par exemple, une corruption par Satan mais que les hommes concerné subissent sans l'avoir demandé et alors visiblement Dieu n'a pas le pouvoir d'empêcher Satan de corrompre les hommes, sinon il le ferait puisqu'il est bon. C'est la première alternative qui est la plus acceptable pour un croyant.
Sur le journal La Croix j'ai trouvé ceci :
Homosexualité : qu'en dit l'Eglise ?
Théologienne, soeur Véronique Margron est spécialiste des questions de morale sexuelle. Enseignante, elle fait aussi de l'accompagnement individuel. Elle présente la position de l'Eglise sur l’homosexualité.
La Bible n'est pas tendre avec l'homosexualité, et dans le Nouveau Testament saint Paul ne l'est pas davantage. Que faut-il en penser ?
En fait, la Bible parle peu de l'homosexualité. Le passage, bien connu, sur Sodome et Gomorrhe semble porter condamnation de la violence sexuelle, du viol et de la trahison de l'hospitalité plus que de l'homosexualité elle-même. Le Lévitique est plus explicite. Saint Paul également. Et ils sont très durs. La plupart des moralistes s'accordent néanmoins sur l'idée que c'est trop peu pour pouvoir en tirer une théorie. Cela nous oblige à déplacer la question qui dès lors, devient la suivante: comment la Bible parle-t-elle d'une manière générale, de la sexualité humaine, des relations érotiques et amoureuses, et en quoi cela interpelle-t-il l'homosexualité ?
Précisément, comment en parle-t-elle ?
Le message biblique repose sur la différenciation sexuelle et la place de la parole. Dieu créa l'homme et la femme. Ce n' est pas un hasard. Cette différenciation reconnue par la parole a quelque chose à voir avec la Révélation chrétienne. C'est dans la relation à l'autre sexe, toujours un peu mystérieux et inaccessible, que nous pressentons la différence de Dieu et sa proximité. C'est grâce à la différence des sexes que le don de la vie est rendu possible et à travers lui la transmission du nom de Dieu au fil des générations. Il y a là une réalité incontournable. Or, c'est une symbolique, le lien entre la parole, les différences des sexes et des générations, que les personnes homosexuelles ne peuvent, de fait, assumer. Dire cela n'est pas porter un jugement sur les personnes.
Que dit l'Eglise catholique aujourd'hui ?
L'Eglise ne condamne pas l'homosexualité en tant que telle. Elle connaît les découvertes opérées dans le domaine des sciences humaines. Elle sait que l'homosexualité n'est pas un choix volontaire de la personne, mais un état de fait, une donnée de la réalité psychosexuelle qui trouve sa source, de façon complexe, sans cause unique, dans la petite enfance. Le catéchisme de l'Église catholique distingue donc les «tendances» homosexuelles, qui sont involontaires et ne justifient ni mépris ni condamnation des personnes, des «actes» homosexuels jugés, eux, «désordonnés» car contraires à cette loi de différenciation.
N'est-ce pas irréaliste et même un peu «sadique» de demander à des personnes dont ce n'est pas le choix une continence absolue en matière sexuelle ?
Je ne vois pas comment le Magistère pourrait, aujourd'hui, dire autre chose puisqu'il ne reconnaît la légitimité des rapports sexuels que dans le cadre d'un mariage hétérosexuel indissoluble, ouvert sur la fécondité du couple par la procréation. Autant de conditions qui ne remplissent, évidemment pas, les personnes homosexuelles.
L'essentiel pour chacun, est d'essayer de comprendre en quoi ce que dit le Magistère, et au-delà la vie chrétienne, peut l'aider à vivre là où il en est pour être plus heureux. Car l'objectif final n'est ni de punir ni de contraindre, mais bien de permettre à chacun de guérir de la mésestime de soi, et d'entrer alors dans ce travail d'altérité et de bonne proximité, auquel nous sommes tous conviés.
Or, bien souvent, l'erreur est de croire qu'il suffirait à la personne homosexuelle d'une société tolérante et d'une vie de couple. L'expérience montre que les choses sont plus complexes. Par ailleurs, depuis l'exhortation apostolique Familiaris Consortio de Jean-Paul II, le Magistère reconnaît un principe de gradualité, de progressivité éthique en matière de sexualité. Ne tombons pas dans le piège du permis et du défendu. Grandir en humanité, pouvoir aimer dans une affectivité homosexuelle reste une démarche de liberté mais ne peut s'opérer sans respecter certains interdits fondateurs. Comme pour chacun d'entre nous.
C'est ce qui justifie l'hostilité de l'Eglise catholique, hier au Pacs, et aujourd'hui au mariage ou à l'adoption pour des couples homosexuels ?
Ce sont là des réalités différentes à ne pas confondre. On ne peut pas à la fois reprocher aux homosexuels une difficulté à se fixer sur une relation stable et instituée et leur contester le droit de bénéficier, précisément, d'une forme d'institution. Le Pacs est une aberration juridique. Mais il a le mérite de reconnaître, socialement, une forme de conjugalité homosexuelle distincte du mariage. Si l'Eglise dit non à l'un et à l'autre pour les homosexuels, c'est pour les raisons anthropologiques et symboliques évoquées plus haut.
Il serait dangereux de laisser croire qu'on peut se dispenser du principe fondateur de la distinction des sexes et des générations. Une relation homosexuelle, marquée par l'amour, si légitime et respectable soit-elle au niveau du vécu des personnes, ne peut pas avoir le même statut social qu'une relation hétérosexuelle. Prétendre le contraire, c'est laisser croire que nous aurions tout pouvoir sur le vivre ensemble, comme si aucune loi fondatrice ne nous précédait.
Véronique Margron
Véronique Margron fut doyenne de la Faculté de théologie à l'Université Catholique de l'Ouest (UCO) entre 2005et 2010. Elle est aujourd'hui professeur de théologie morale dans ce même établissement.Elle travaille plus particulièrement les questions liées à la vie affective et les grandes interrogations de nos sociétés : la bioéthique, la souffrance, la solitude.
Véronique Margron, religieuse dominicaine, professeur de théologie morale (UCO) auteur du livre " Fragiles existences" ( Bayard) Prix des Ecrivains croyants 2011 dans la série "Essai" ; novembre 2004
Oui, c'est ce que je disais plus haut. Par contre, j'ignore où Jésus enseignerait cette idée ? Aurais-tu STP des passages bibliques à fournir qui confirmeraient ce point ?
Ah je serais fichtrement curieux de savoir aussi !
Il y a une page wikipédia complète sur le sujet : l'homosexualité dans la Bible chrétienne. Ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Homosexua ... 3%A9tienne
Et on peut lire concernant le Nouveau Testament :
Jésus, qui n'est pas un prophète législateur (à la différence de nombreux prophètes de la tradition juive ou, plus tard, de Mahomet), ne donne aucune préconisation particulière en matière de relations sexuelles : la seule occurrence d'un thème sexuel se borne au pardon de la femme adultère. Le thème de l'homosexualité n'est donc pas présent dans les Evangiles, mais il est mentionné à quelques reprises dans les Actes des Apôtres essentiellement sous la plume de Saint Paul. Celui-ci justifie ses diatribes par le fait que la reproduction devrait selon lui avoir la procréation comme unique but (ce qui n'est pourtant jamais formulé ni par Jésus ni par la tradition juive, qui vante au contraire le plaisir érotique).
A titre personnel, je dirais ceci, pour rendre caduc toute persécution de l'homosexualité dans le Christianisme (et évidemment ce ne fut pas appliqué) :
Dans L'Evangile de Jean 13 34 Jésus dit :
34 Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. 35 A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.
Evidemment Jésus ne parle pas de sexualité, il parle d'amour fraternel, et quand on aime, on n'inflige pas la douleur, donc, pour moi, ces quelques lignes disent qu'un Chrétien hétérosexuel n'a pas a faire souffrir un autre Chrétien homosexuel parce qu'il est homosexuel. (A la rigueur comme l'a fait François, il peut l'encourager, verbalement, à prier, à demander de l'aide à Dieu). Ce n'est pas la politique qu'a suivi l'Eglise. Loin de là.
Le commandement de Jésus implique qu'on passe outre les préjugés homophobe.
Et Jésus, par exemple dans le Sermon sur la Montagne, a changé la Loi antérieure, par exemple en disant de laisser tomber la Loi du Talion.
L'Ancien Testament condamne l'homosexualité, avec fermeté et violence.
Il est dans la logique de Jésus d'adoucir cette violence.
Et son commandement d'amour entre chrétien est pour moi dans cette veine.
Evidemment je me doute bien que c'est loin d'être l'interprétation de certains ici
Et je suis forcément un peu de parti pris vu ma propre orientation.
Et la logique et le bon sens voudrait qu'on ne reproche pas aux homosexuel d'être ce qu'ils sont, vu qu'ils n'ont pas choisi. On ne choisi pas d'avoir des inclination vers le même sexe, on en a, j'en sais quelque chose. Donc si on croit en Dieu comme créateur de tout, et tout puissant, et dans ce cas il a aussi créé les homosexuel, donc il ne va pas désapprouver quelque chose qu'il a créé, soit c'est par exemple, une corruption par Satan mais que les hommes concerné subissent sans l'avoir demandé et alors visiblement Dieu n'a pas le pouvoir d'empêcher Satan de corrompre les hommes, sinon il le ferait puisqu'il est bon. C'est la première alternative qui est la plus acceptable pour un croyant.
Sur le journal La Croix j'ai trouvé ceci :
Homosexualité : qu'en dit l'Eglise ?
Théologienne, soeur Véronique Margron est spécialiste des questions de morale sexuelle. Enseignante, elle fait aussi de l'accompagnement individuel. Elle présente la position de l'Eglise sur l’homosexualité.
La Bible n'est pas tendre avec l'homosexualité, et dans le Nouveau Testament saint Paul ne l'est pas davantage. Que faut-il en penser ?
En fait, la Bible parle peu de l'homosexualité. Le passage, bien connu, sur Sodome et Gomorrhe semble porter condamnation de la violence sexuelle, du viol et de la trahison de l'hospitalité plus que de l'homosexualité elle-même. Le Lévitique est plus explicite. Saint Paul également. Et ils sont très durs. La plupart des moralistes s'accordent néanmoins sur l'idée que c'est trop peu pour pouvoir en tirer une théorie. Cela nous oblige à déplacer la question qui dès lors, devient la suivante: comment la Bible parle-t-elle d'une manière générale, de la sexualité humaine, des relations érotiques et amoureuses, et en quoi cela interpelle-t-il l'homosexualité ?
Précisément, comment en parle-t-elle ?
Le message biblique repose sur la différenciation sexuelle et la place de la parole. Dieu créa l'homme et la femme. Ce n' est pas un hasard. Cette différenciation reconnue par la parole a quelque chose à voir avec la Révélation chrétienne. C'est dans la relation à l'autre sexe, toujours un peu mystérieux et inaccessible, que nous pressentons la différence de Dieu et sa proximité. C'est grâce à la différence des sexes que le don de la vie est rendu possible et à travers lui la transmission du nom de Dieu au fil des générations. Il y a là une réalité incontournable. Or, c'est une symbolique, le lien entre la parole, les différences des sexes et des générations, que les personnes homosexuelles ne peuvent, de fait, assumer. Dire cela n'est pas porter un jugement sur les personnes.
Que dit l'Eglise catholique aujourd'hui ?
L'Eglise ne condamne pas l'homosexualité en tant que telle. Elle connaît les découvertes opérées dans le domaine des sciences humaines. Elle sait que l'homosexualité n'est pas un choix volontaire de la personne, mais un état de fait, une donnée de la réalité psychosexuelle qui trouve sa source, de façon complexe, sans cause unique, dans la petite enfance. Le catéchisme de l'Église catholique distingue donc les «tendances» homosexuelles, qui sont involontaires et ne justifient ni mépris ni condamnation des personnes, des «actes» homosexuels jugés, eux, «désordonnés» car contraires à cette loi de différenciation.
N'est-ce pas irréaliste et même un peu «sadique» de demander à des personnes dont ce n'est pas le choix une continence absolue en matière sexuelle ?
Je ne vois pas comment le Magistère pourrait, aujourd'hui, dire autre chose puisqu'il ne reconnaît la légitimité des rapports sexuels que dans le cadre d'un mariage hétérosexuel indissoluble, ouvert sur la fécondité du couple par la procréation. Autant de conditions qui ne remplissent, évidemment pas, les personnes homosexuelles.
L'essentiel pour chacun, est d'essayer de comprendre en quoi ce que dit le Magistère, et au-delà la vie chrétienne, peut l'aider à vivre là où il en est pour être plus heureux. Car l'objectif final n'est ni de punir ni de contraindre, mais bien de permettre à chacun de guérir de la mésestime de soi, et d'entrer alors dans ce travail d'altérité et de bonne proximité, auquel nous sommes tous conviés.
Or, bien souvent, l'erreur est de croire qu'il suffirait à la personne homosexuelle d'une société tolérante et d'une vie de couple. L'expérience montre que les choses sont plus complexes. Par ailleurs, depuis l'exhortation apostolique Familiaris Consortio de Jean-Paul II, le Magistère reconnaît un principe de gradualité, de progressivité éthique en matière de sexualité. Ne tombons pas dans le piège du permis et du défendu. Grandir en humanité, pouvoir aimer dans une affectivité homosexuelle reste une démarche de liberté mais ne peut s'opérer sans respecter certains interdits fondateurs. Comme pour chacun d'entre nous.
C'est ce qui justifie l'hostilité de l'Eglise catholique, hier au Pacs, et aujourd'hui au mariage ou à l'adoption pour des couples homosexuels ?
Ce sont là des réalités différentes à ne pas confondre. On ne peut pas à la fois reprocher aux homosexuels une difficulté à se fixer sur une relation stable et instituée et leur contester le droit de bénéficier, précisément, d'une forme d'institution. Le Pacs est une aberration juridique. Mais il a le mérite de reconnaître, socialement, une forme de conjugalité homosexuelle distincte du mariage. Si l'Eglise dit non à l'un et à l'autre pour les homosexuels, c'est pour les raisons anthropologiques et symboliques évoquées plus haut.
Il serait dangereux de laisser croire qu'on peut se dispenser du principe fondateur de la distinction des sexes et des générations. Une relation homosexuelle, marquée par l'amour, si légitime et respectable soit-elle au niveau du vécu des personnes, ne peut pas avoir le même statut social qu'une relation hétérosexuelle. Prétendre le contraire, c'est laisser croire que nous aurions tout pouvoir sur le vivre ensemble, comme si aucune loi fondatrice ne nous précédait.
Véronique Margron
Véronique Margron fut doyenne de la Faculté de théologie à l'Université Catholique de l'Ouest (UCO) entre 2005et 2010. Elle est aujourd'hui professeur de théologie morale dans ce même établissement.Elle travaille plus particulièrement les questions liées à la vie affective et les grandes interrogations de nos sociétés : la bioéthique, la souffrance, la solitude.
Véronique Margron, religieuse dominicaine, professeur de théologie morale (UCO) auteur du livre " Fragiles existences" ( Bayard) Prix des Ecrivains croyants 2011 dans la série "Essai" ; novembre 2004
"Sachant que la vie est courte, pourquoi vous quereller ?" Le Bouddha.
Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 20:26Chacun est libre d'avoir sa propre opinion sur le sujet mais une chose est certaine, la Bible, que ce soit dans l'AT ou le NT condamne la pratique de l'homosexualité et ce n'est pas qu'une question en rapport avec la procréation puisque Paul prône l'abstinence et le célibat lorsque c'est possible.
C'est donc clairement une condamnation de la pratique pour ce qu'elle est.
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Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 20:40Et peut importe les interprétation et justification ou non sur le plan théorique, dans l'Histoire et les faits, les homosexuels ont été persécuté, torturé et tués. Pas toujours pas partout pas tout le temps mais cela a eu lieu. Et ceux qui frappaient ne se souciaient pas trop de savoir si ils avaient une "théorie" bien établie pour les justifier.avatar a écrit : ↑24 oct.20, 20:26 Chacun est libre d'avoir sa propre opinion sur le sujet mais une chose est certaine, la Bible, que ce soit dans l'AT ou le NT condamne la pratique de l'homosexualité et ce n'est pas qu'une question en rapport avec la procréation puisque Paul prône l'abstinence et le célibat lorsque c'est possible.
C'est donc clairement une condamnation de la pratique pour ce qu'elle est.
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Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 21:57Ben v'là ot' chose !Le Pacs est une aberration juridique.
Il s'agit d'établir une vie commune entre deux individus.
Si cela est une aberration juridique, le mariage en est une aussi.
Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 22:38Entre la décision de ce pape, l' affaire Marthe ROBIN et le père FINET , l'église catholique est en mauvaise posture ! Pour qui sonne le glas ? On se moque de qui ?
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Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 22:40Je me souviens avoir entendu je crois le Pr. Chauron et d'autres dire que l'homme et la femme n'envisageaient pas spontanément la survie de l'espèce de la même façon.Saint Glinglin a écrit : ↑24 oct.20, 21:57 Ben v'là ot' chose !
Il s'agit d'établir une vie commune entre deux individus.
Si cela est une aberration juridique, le mariage en est une aussi.
Par nature le mâle humain serait polygame, multiplier les unions, avoir des descendants en nombre, pour qu'un nombre minimum survive en raison de la dureté des conditions de vie.
Par nature la femelle humaine elle serait plutôt portée à chercher le mâle qui semble de la meilleure qualité : force, endurance, beauté, intelligence, pour s'assurer une progéniture de qualité.
Dans ce cadre vouloir contraindre les humain à un régime monogame a vie pourrait sembler irréaliste et contre la nature instinctive humaine. Et quand on voit le taux de divorces et d'adultères...
Je me souviens en Fac à l'ICP nous avions étudié les mérovingiens, et la conversion de Clovis et de la Gaule au christianisme. Si le clergé à poussé la royauté à la monogamie c'est pour assurer la stabilité politique, qui dit polygamie dit lutte pour le pouvoir entre les enfants des épouses officielles et concubines, vendetta, chaos politique... (voir Frédégonde et Brunehault). Les barbares germains eux étaient polygames.
Mon professeur d'histoire mérovingienne (qui était chrétien catholique engagé) pensait qu'initialement la société germanique barbare était dirigée par les femmes, ayant à la fois le pouvoir de création de la vie et la polyandrie c'était trop, et les hommes auraient renversé les choses pour équilibré. Le pouvoir d'enfanter étant déjà assez impressionnant, mystérieux et puissant, pour les femmes. Les hommes pour équilibrer aurait instauré un régime polygame pour récupérer du pouvoir. C'était il y a 25 ans environ, j'ignore ou il en est de son hypothèse.
Mais est ce que la monogamie a vie va dans le sens de l'instinct de l'espèce humaine ? Je crois qu'on peut se poser la question? Est dans la nature humaine ?
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Re: Le pape est favorable à l'homosexualité
Ecrit le 24 oct.20, 22:48Bonjour Prisca,
C'est très facile de fustiger la paille dans les yeux des autres.
Pourtant :
Matthieu 7:1 Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.
Matthieu 7:2 Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.
Luc 6:37 Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez, et vous serez absous.
Jean 8:15 Vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge personne.
Admettons malgré tout que ce soit très vilain ce qu'ils font entre elles/eux et qui ne concerne qu'elles/eux...
Alors qu'est-ce qu'on fait ?
Et, bien qu'ils ne nuisent pas aux autres, on les tue ? On les emprisonne ? On les lobotomise ? au seul motif qu'il seraient "perdus" ?
Faut-il pourrir la vie à celles et ceux qui ne nuisent à personne et qui n'offensent personne ?
Mais qui êtes-vous pour décider que la vie de quelqu'un doit être pourrie ?
Personnellement, je suis convaincue que si vous pensez que leur "existence est illégitime", alors redoublez de prières ferventes à l'intention de leur salut et ne vous préoccupez plus de leur vie terrestre car vous avez mieux à faire.
Très cordialement
votre soeur
pauline
Admettons qu'il manque aux homosexuels la "légitimité d'exister", même si je ne vois pas bien ce que cela signifie.
C'est très facile de fustiger la paille dans les yeux des autres.
Pourtant :
Matthieu 7:1 Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.
Matthieu 7:2 Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.
Luc 6:37 Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez, et vous serez absous.
Jean 8:15 Vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge personne.
Admettons malgré tout que ce soit très vilain ce qu'ils font entre elles/eux et qui ne concerne qu'elles/eux...
Alors qu'est-ce qu'on fait ?
Et, bien qu'ils ne nuisent pas aux autres, on les tue ? On les emprisonne ? On les lobotomise ? au seul motif qu'il seraient "perdus" ?
Faut-il pourrir la vie à celles et ceux qui ne nuisent à personne et qui n'offensent personne ?
Mais qui êtes-vous pour décider que la vie de quelqu'un doit être pourrie ?
Personnellement, je suis convaincue que si vous pensez que leur "existence est illégitime", alors redoublez de prières ferventes à l'intention de leur salut et ne vous préoccupez plus de leur vie terrestre car vous avez mieux à faire.
Très cordialement
votre soeur
pauline
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