Nagajurna
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Nagajurna
Ecrit le 05 août16, 20:28Figure marquante de l'inde, le moine philosophe nagajurna a influencé toutes les écoles du bouddhisme du grand véhicule, que l'on trouvera par la suite en Chine, au Japon et au Tibet.
Nagarjuna est un des grands philosophes et métaphysiciens du bouddhisme Mahāyāna et le fondateur de l'école Madhyamaka. Il est également compté parmi les quatre-vingt-quatre mahāsiddhas, les « grands accomplis » du bouddhisme tantrique tibétain. La tradition du bouddhisme Shingon, quant à elle, voit en lui son troisième patriarche - il aurait reçu directement l'enseignement ésotérique de Vajrasattva -, celle du Zen le considère comme son quatorzième patriarche et il serait aussi à l'origine, voire le fondateur, de l'école Tiantai en Chine. Sa pensée eut un impact majeur sur tout le Vajrayāna: toutes les branches du Bouddhisme tibétain se considèrent comme relevant du Madhyamaka. En particulier, l'œuvre de Nagarjuna telle qu'elle fut comprise et commentée par le maître indien Candrakîrti (viie siècle) puis par le maître tibétain Tsongkhapa (1357-1419), fondateur de la branche gelugpa du bouddhisme tibétain, eut un impact considérable sur la doctrine bouddhiste au Tibet surtout à partir de l'arrivée au pouvoir des gelugpa au xviie siècle. Selon la tradition tibétaine, c'est Nagarjuna qui transmit le Guhyagarbha tantra à Padmasambhava (le fondateur du bouddhisme tibétain) et Vimalamitra, un tantra fondamental de la première diffusion du Bouddhisme au Tibet.
Vacuité :
Toute la pensée logique de Nāgārjuna tend à prouver la vacuité d'existence propre (Śūnyatā) des phénomènes à partir de l'enseignement central du Bouddha de la production codépendante ou coproduction conditionnée (pratîtya samutpada).
En effet, Nāgārjuna déclare:
« C'est la Coproduction conditionnée que nous entendons sous le nom de vacuité. C'est là une désignation métaphorique, ce n'est rien d'autre que la voie du milieu [le Madhyamaka] . »
La vacuité s'oppose frontalement à la conception née de nos habitudes mentales qui suppose une existence réelle aux choses et qui s'exprime intellectuellement dans un concept clef de la métaphysique traditionnelle de l'Inde : svabhāva [être propre, existence propre] et que Nagarjuna bat en brèche dans ses textes philosophiques. Nagarjuna prouve en effet à longueur de ses écrits l'absurdité de ce concept d'existence propre qui se surajoute au réel. L'existence propre des phénomènes comme l'existence propre du « je » est illusoire, un mirage, un songe. Si sur le plan de la vérité absolue, Nagarjuna professe la vacuité, Śūnyatā, sur le plan de la vérité relative, il déclare que tous les phénomènes sont illusoires.
Pour autant, tout n'est-il qu'un vaste néant aux yeux de Nagarjuna ? Non, pas du tout ! Les choses sont vides, mais elles apparaissent en dépendance d'autres phénomènes, de la même manière que le rêve n'est bien sûr pas réel, mais pourtant s'est produit, troublant le dormeur de ses charmes et apparences. C'est pourquoi Nagarjuna prétend se situer au milieu entre l'extrême de l'existence et l'extrême de la non-existence ou néant.
Lorsqu'il dit que les phénomènes sont vides d'existence intrinsèque, Nāgārjuna dit précisément qu'« ils sont libres de permanence et de non-existence». En effet, il dit:
« Dire « il y a » c'est prendre les choses comme éternelles [c'est-à-dire qu'elles durent], dire « il n'y a pas pas » c'est ne voir que leur anéantissement [c'est-à-dire qu'elles n'existent pas].
sur la "réalité ultime"
Dans son œuvre le Catuhstava, Nagarjuna rend directement hommage à la Réalité ultime telle qu'elle ne peut être comprise que par cette sagesse transcendante. Le Catuhstava est, en effet, une suite de quatre hymnes en son honneur. Ces hymnes révèlent bien l'objectif ultime de Nagarjuna et pourquoi il ne fait que très rarement référence direct à cette « Réalité ultime » car elle est justement au-delà de toute formulation par la logique et le langage:
« 1. Comment Te louerais-je, Seigneur, Toi qui sans naissance, sans demeure, surpasses toute connaissance mondaine et dont le domaine échappe aux cheminements de la parole.
2. Pourtant, tel que Tu es, accessible au [seul] sens d'Ainséité [la Nature absolue], avec amour je [Te] louerai, ô Maître, en recourant aux conventions mondaines.
3. Puisque, par essence, Tu ne sais pas, en Toi, point de naissance, point d'allée ni de venue. Hommage à Toi, Seigneur, à Toi le Sans-nature-propre !
4. Tu n'es ni être ni non-être, ni permanent ni impermanent, ni éternel. Hommage à Toi, le Sans-dualité ! »
https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C4%81g%C4%81rjuna
Nagarjuna est un des grands philosophes et métaphysiciens du bouddhisme Mahāyāna et le fondateur de l'école Madhyamaka. Il est également compté parmi les quatre-vingt-quatre mahāsiddhas, les « grands accomplis » du bouddhisme tantrique tibétain. La tradition du bouddhisme Shingon, quant à elle, voit en lui son troisième patriarche - il aurait reçu directement l'enseignement ésotérique de Vajrasattva -, celle du Zen le considère comme son quatorzième patriarche et il serait aussi à l'origine, voire le fondateur, de l'école Tiantai en Chine. Sa pensée eut un impact majeur sur tout le Vajrayāna: toutes les branches du Bouddhisme tibétain se considèrent comme relevant du Madhyamaka. En particulier, l'œuvre de Nagarjuna telle qu'elle fut comprise et commentée par le maître indien Candrakîrti (viie siècle) puis par le maître tibétain Tsongkhapa (1357-1419), fondateur de la branche gelugpa du bouddhisme tibétain, eut un impact considérable sur la doctrine bouddhiste au Tibet surtout à partir de l'arrivée au pouvoir des gelugpa au xviie siècle. Selon la tradition tibétaine, c'est Nagarjuna qui transmit le Guhyagarbha tantra à Padmasambhava (le fondateur du bouddhisme tibétain) et Vimalamitra, un tantra fondamental de la première diffusion du Bouddhisme au Tibet.
Vacuité :
Toute la pensée logique de Nāgārjuna tend à prouver la vacuité d'existence propre (Śūnyatā) des phénomènes à partir de l'enseignement central du Bouddha de la production codépendante ou coproduction conditionnée (pratîtya samutpada).
En effet, Nāgārjuna déclare:
« C'est la Coproduction conditionnée que nous entendons sous le nom de vacuité. C'est là une désignation métaphorique, ce n'est rien d'autre que la voie du milieu [le Madhyamaka] . »
La vacuité s'oppose frontalement à la conception née de nos habitudes mentales qui suppose une existence réelle aux choses et qui s'exprime intellectuellement dans un concept clef de la métaphysique traditionnelle de l'Inde : svabhāva [être propre, existence propre] et que Nagarjuna bat en brèche dans ses textes philosophiques. Nagarjuna prouve en effet à longueur de ses écrits l'absurdité de ce concept d'existence propre qui se surajoute au réel. L'existence propre des phénomènes comme l'existence propre du « je » est illusoire, un mirage, un songe. Si sur le plan de la vérité absolue, Nagarjuna professe la vacuité, Śūnyatā, sur le plan de la vérité relative, il déclare que tous les phénomènes sont illusoires.
Pour autant, tout n'est-il qu'un vaste néant aux yeux de Nagarjuna ? Non, pas du tout ! Les choses sont vides, mais elles apparaissent en dépendance d'autres phénomènes, de la même manière que le rêve n'est bien sûr pas réel, mais pourtant s'est produit, troublant le dormeur de ses charmes et apparences. C'est pourquoi Nagarjuna prétend se situer au milieu entre l'extrême de l'existence et l'extrême de la non-existence ou néant.
Lorsqu'il dit que les phénomènes sont vides d'existence intrinsèque, Nāgārjuna dit précisément qu'« ils sont libres de permanence et de non-existence». En effet, il dit:
« Dire « il y a » c'est prendre les choses comme éternelles [c'est-à-dire qu'elles durent], dire « il n'y a pas pas » c'est ne voir que leur anéantissement [c'est-à-dire qu'elles n'existent pas].
sur la "réalité ultime"
Dans son œuvre le Catuhstava, Nagarjuna rend directement hommage à la Réalité ultime telle qu'elle ne peut être comprise que par cette sagesse transcendante. Le Catuhstava est, en effet, une suite de quatre hymnes en son honneur. Ces hymnes révèlent bien l'objectif ultime de Nagarjuna et pourquoi il ne fait que très rarement référence direct à cette « Réalité ultime » car elle est justement au-delà de toute formulation par la logique et le langage:
« 1. Comment Te louerais-je, Seigneur, Toi qui sans naissance, sans demeure, surpasses toute connaissance mondaine et dont le domaine échappe aux cheminements de la parole.
2. Pourtant, tel que Tu es, accessible au [seul] sens d'Ainséité [la Nature absolue], avec amour je [Te] louerai, ô Maître, en recourant aux conventions mondaines.
3. Puisque, par essence, Tu ne sais pas, en Toi, point de naissance, point d'allée ni de venue. Hommage à Toi, Seigneur, à Toi le Sans-nature-propre !
4. Tu n'es ni être ni non-être, ni permanent ni impermanent, ni éternel. Hommage à Toi, le Sans-dualité ! »
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Ne pas railler, ne pas déplorer ni maudire, mais comprendre. Baruch Spinoza
Re: Nagajurna
Ecrit le 05 août16, 21:41Nagarjuna (Ryuju, 龍樹, Longshu). Lettré bouddhiste de l'Inde du Sud qui vécut probablement entre 150 et 250. Le Fubozo Innen Den le compte comme le quatorzième des vingt-quatre successeurs de Shakyamuni. Né dans une famille brahmane, il étudia d'abord le bouddhisme du Theravada, mais se convertit plus tard au Mahayana. Selon le Ryuju Bosatsu Den (Vie du bodhisattva Nagarjuna, une traduction chinoise de Kumarajiva faite vers 405), il étudia l'enseignement mahayaniste sous la direction d'un vieux moine dans l'Himalaya et s'y convertit. Ensuite, il voyagea à travers l'Inde pour maîtriser tous les sutras du Mahayana. On lui attribue près de 200 ouvrages en sanscrit : commentaires de sutras mahayana ; traités polémiques, hymnes cultuels et poèmes, essais sur l'alchimie, la médecine, les métaux, etc. Cette diversité incite certains savants à supposer l'existence de plusieurs personnages que la littérature hagiographique a réunis en un seul "bodhisattva" ou même "bouddha" légendaire. On considère toutefois comme certain l'existence d'un Nagarjuna, auteur du Madhyamika-karika, ouvrage fondamental de la voie du milieu. Il systématise dans cet ouvrage la doctrine de sunyata (non-substantialité, vacuité) : sujet et objet n'ont pas de réalité en soi, ce que nous percevons est une interaction, liée elle-même à la production conditionnée. Il serait également l'auteur du Chu Ron, le Jujubibasha Ron et le Junimon Ron où il développe les concepts de prajna, vacuité (non-substantialité) et les paramita. Sa philosophie fut appelée la doctrine Madhyamika (Ecole du milieu). Comme sa doctrine fait partie intégrante du bouddhisme Mahayana, Nagarjuna est respecté comme le fondateur des huit écoles (Kusha, Jojitsu, Ritsu, Hosso, Sanron, Kegon, Tendai et Shingon). Dans ses dernières années, il vécut à Bhramaragiri sur le cours supérieur de la rivière Kistna. Il forma des disciples et transmit ses enseignements à Aryadeva. Le Shingon le considère comme le troisième patriarche de l'enseignement ésotérique, après le bouddha Vairocana et Kongosatta. Cette école ésotérique affirme qu'il transmit les enseignements exotériques à Aryadeva et les enseignements ésotériques à Nagabodhi, le quatrième patriarche du Shingon.
http://www.nichiren-etudes.net/dico/n.htm
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"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Nagajurna
Ecrit le 11 août16, 21:08Une autre tradition (probablement plus mythologique) rapporte que Nāgārjuna serait allé dans le monde des Nāga, des divinités serpentiformes. De là proviendrait son nom : Nāga - arjuna, « celui qui subjugue les Nāga ». Il aurait été amené à demeurer dans ce monde car, alors qu'il prêchait la doctrine bouddhiste, son attention fut attirée par des êtres humains dont émanait une aura surnaturelle et un parfum suave, et qui étaient en fait des Nāga ayant pris l'apparence humaine pour pouvoir suivre son enseignement. Ayant été démasqués, ceux-ci l'invitèrent à venir dans leur monde où ils conservaient les prajnaparamita Sūtras. Mais le temps dans le monde de ces êtres s'écoule plus lentement que le temps dans le royaume des êtres humains. Après y avoir résidé quelque temps, il revint dans le monde des humains, mais près de 600 ans s'étaient écoulés depuis son départ. À son retour, il révéla aux humains tous les prajnaparamita Sūtras qui constituent la majeure partie de la deuxième roue du Dharma. Selon la tradition indo-tibétaine, le Bouddha donna ces enseignements au Pic des Vautours près de Rajagriha (actuellement Rajgir). Il ne donna les enseignements de la Prajnaparamita, qui établissent la doctrine de la Vacuité, qu'à ses disciples les plus intelligents. Ces enseignements, trop difficiles pour les gens de l’époque, devaient être conservés dans le monde des Nagas et transmis à Nāgārjuna.
L'essentiel de l'œuvre de Nagarjuna consista à présenter, expliquer et démontrer l'enseignement de la Vacuité contenu dans les prajnaparamita Sutras. Selon le Mahāyāna, le Bouddha aurait prophétisé la venue de Nagarjuna comme celui qui devait donner le sens véritable de ses enseignements.
L'essentiel de l'œuvre de Nagarjuna consista à présenter, expliquer et démontrer l'enseignement de la Vacuité contenu dans les prajnaparamita Sutras. Selon le Mahāyāna, le Bouddha aurait prophétisé la venue de Nagarjuna comme celui qui devait donner le sens véritable de ses enseignements.
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Re: Nagajurna
Ecrit le 05 nov.20, 05:06Le moine Nagajurna à déclaré :
"Le Sûtra du Lotus est comme un grand médecin qui peut changer le poison en remède"
"Le Sûtra du Lotus est comme un grand médecin qui peut changer le poison en remède"
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Re: Nagajurna
Ecrit le 08 nov.20, 22:11Nagajurna n'a jamais enfermé ses élèves dans la seule lecture du soutra du lotus .
Aucun soutra bouddhique ne peut vraiment être compris seul, mais à lumière d'un ensemble .
Adorer un texte fanatiquement dans l'attachement , n'est rien d'autre que le fruit d'un aveuglement .
Bouddha n'a jamais enseigné l'attachement , que ce soit à lui même ou à ses paroles .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Nagajurna
Ecrit le 09 nov.20, 01:37Le bodhisattva Nagarjuna dit : "Fiez-vous aux traités qui sont fidèles au sutra ; ne vous fiez pas aux traités qui déforment le sutra."La signification de ce passage est que, parmi les divers sutras, il faut rejeter les enseignements provisoires énoncés avant le Sutra du Lotus, et accorder sa foi à ce Sutra. Ainsi, les sutras aussi bien que les traités rendent parfaitement clair qu'il faut rejeter tout sutra autre que le Sutra du Lotus.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Nagajurna
Ecrit le 10 nov.20, 00:14Justement c'est le contraire de ce qu'enseignait nagajurna ce que vous dites, il n'a jamais durant sa vie cessé d'enseigner l'ensemble des soutras , et n'a jamais uniquement enseigné le soutra du lotus .Yvon a écrit : ↑09 nov.20, 01:37 Le bodhisattva Nagarjuna dit : "Fiez-vous aux traités qui sont fidèles au sutra ; ne vous fiez pas aux traités qui déforment le sutra."La signification de ce passage est que, parmi les divers sutras, il faut rejeter les enseignements provisoires énoncés avant le Sutra du Lotus, et accorder sa foi à ce Sutra. Ainsi, les sutras aussi bien que les traités rendent parfaitement clair qu'il faut rejeter tout sutra autre que le Sutra du Lotus.
Ne faites pas de Nagajurna un personnage dément .
Seul Nichiren, votre gourou a interprété de façon névrosé les choses comme vous le dites .
Il faut savoir que Nichiren n'eu quasiment pas d'adeptes de son vivant , et que ce pseudo bouddhisme de Nichiren a refait surface renaissant de ses cendres que longtemps après sa mort .
Nichiren avait un vision complètement hystérique et radicalisée du soutra du lotus . Il pensait que le soutra du lotus indiquait qu'il fallait abandonner tous les autres soutras pour n'enseigner et n'étudier uniquement que le soutra du lotus.
Un certain nombre de maitres comme aussi Dogen , un des grand patriarches du zen vouaient une grande admiration au soutra du lotus , mais ils enseignaient aussi d'autres soutras .
Nichiren avait une interprétation personnelle du soutra du lotus hystérique , radicale, orientée .
Il en est même à inventer un pratique avec la récitation d'un mantra en japonais que Bouddha n'aurait jamais pu édicter comme méthode puisque Bouddha n'a jamais parlé le japonais .
Nichiren , ça n'est plus du bouddhisme , mais une méthode inventée , une interprétation hystérique du soutra du lotus etc ....
Modifié en dernier par vic le 10 nov.20, 00:33, modifié 1 fois.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Nagajurna
Ecrit le 10 nov.20, 00:32Erreur Nichiren eut 162 disciples laics 115 sont des hommes et 47 sont des femmes
Dans la seule ville de Kamakura on recense en 1271 260 disciples
Source : Nichiren et ses disciples Edition Les Indes Savantes page 85
Le bouddhisme de Nichiren à toujours existé depuis sa mort j'usqu'à aujourd'hui Voir
La Nichiren Shoshu Histoire d'une déviation .
Nam Myoho Renge Kyo n'est pas du japonais . Le bouddha ne parlait pas Pali non plus .
En fait l'important c'est de savoir ce que renferme l'enseignement , et s'il apporte des bienfaits dans notre vie ou pas .
Le bodhisattva Nagarjuna dit dans son Daichido Ron : "[Le Sutra du Lotus] est comme un grand médecin qui change le poison en élixir." Cette citation se trouve dans un passage du Daichido Ron qui commente les vertus inhérentes au caractère Myo du Sutra du Lotus. Le Grand-maître* Zhanlan* commente de la manière suivante : "Parce qu'il peut guérir ce que l'on croit incurable, on l'appelle mystique (myo)."
Dans la seule ville de Kamakura on recense en 1271 260 disciples
Source : Nichiren et ses disciples Edition Les Indes Savantes page 85
Le bouddhisme de Nichiren à toujours existé depuis sa mort j'usqu'à aujourd'hui Voir
La Nichiren Shoshu Histoire d'une déviation .
Nam Myoho Renge Kyo n'est pas du japonais . Le bouddha ne parlait pas Pali non plus .
En fait l'important c'est de savoir ce que renferme l'enseignement , et s'il apporte des bienfaits dans notre vie ou pas .
Le bodhisattva Nagarjuna dit dans son Daichido Ron : "[Le Sutra du Lotus] est comme un grand médecin qui change le poison en élixir." Cette citation se trouve dans un passage du Daichido Ron qui commente les vertus inhérentes au caractère Myo du Sutra du Lotus. Le Grand-maître* Zhanlan* commente de la manière suivante : "Parce qu'il peut guérir ce que l'on croit incurable, on l'appelle mystique (myo)."
Modifié en dernier par Yvon le 10 nov.20, 00:43, modifié 1 fois.
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Re: Nagajurna
Ecrit le 10 nov.20, 00:39Et en quoi cela signifie t'il qu'il faille abandonner l'étude des autres soutras ?a écrit :Yvon a dit : Le bodhisattva Nagarjuna dit dans son Daichido Ron : "[Le Sutra du Lotus] est comme un grand médecin qui change le poison en élixir." Cette citation se trouve dans un passage du Daichido Ron qui commente les vertus inhérentes au caractère Myo du Sutra du Lotus. Le Grand-maître* Zhanlan* commente de la manière suivante : "Parce qu'il peut guérir ce que l'on croit incurable, on l'appelle mystique (myo)."
Vous voyez que vous instrumentalisez Nagajurna .
Nagajurna avait de l'admiration pour le soutra du lotus , mais a toujours enseigné d'autres soutras , tout comme Dogen . Nichiren était bien le seul à inventer une interprétation hystérique du soutra du lotus .
D'autres part , ni Nagajurna , ni Bouddha , ne parlaient japonais et ne récitaient votre mantra en japonais de leur vivant .
Combien de fois il faudra vous expliquer que Nichiren faisait une interprétation hystérique du soutra du lotus qu'aucun grand maitre bouddhiste n'a partagé au cours de l'histoire . Nichiren est resté seul , isolé .
Modifié en dernier par vic le 10 nov.20, 00:44, modifié 1 fois.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Nagajurna
Ecrit le 10 nov.20, 00:44Nam Myoho Renge Kyo n'est pas du japonais . Le bouddha ne parlait pas Pali non plus .
En fait l'important c'est de savoir ce que renferme l'enseignement , et s'il apporte des bienfaits dans notre vie ou pas .
En fait l'important c'est de savoir ce que renferme l'enseignement , et s'il apporte des bienfaits dans notre vie ou pas .
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Re: Nagajurna
Ecrit le 10 nov.20, 00:45Ben si , c'est du japonais , c 'est quoi sinon ?
Votre mantra en japonais n'a pas plus de vertu pour renfermer un enseignement que n'importe quelle autre superstition imaginaire . Bouddha ne parlait pas japonais .
Modifié en dernier par vic le 10 nov.20, 00:46, modifié 1 fois.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Nagajurna
Ecrit le 10 nov.20, 00:45En Inde, après la disparition du Bouddha, le bodhisattva Nagarjuna fut celui qui comprit véritablement le rapport entre le Sutra du Lotus et les autres sutras ; et la première personne à l'appréhender correctement en Chine fut le Grand-maître* sage Zhiyi*.
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Re: Nagajurna
Ecrit le 10 nov.20, 00:48Ben c'est justement parce que Nagajurna avait bien compris ce soutra du lotus qu'il n'a jamais abandonné l'enseignement des autres soutras à ses élèves .
C'est toute la différence entre l'interprétation du soutra du lotus par Nagajurna et celle hystérique de votre maitre à penser Nichiren , sorte de moine fou .
C'est toute la différence entre l'interprétation du soutra du lotus par Nagajurna et celle hystérique de votre maitre à penser Nichiren , sorte de moine fou .
Modifié en dernier par vic le 10 nov.20, 00:50, modifié 1 fois.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Nagajurna
Ecrit le 10 nov.20, 00:49Le mot France inclus en lui même 65 millions d'individus , un pays, des régions , ses lois , sa langue , sa cuisine , sa diversité culturelle ect .... Rendre hommage à la France c'est intégré en soi même la globalité du pays et de ses caractéristiques .
D'une vision superficielle Nam Myoho Rengué Kyo signifie " Je me consacre à la Loi merveilleuse du Sûtra du Lotus " .
mais ce n'est qu'une traduction du Mantra . Elle signifie dans un premier temps que le fait de réciter le titre du Sûtra du Lotus équivaut à réciter la totalité des 28 chapitres qu'il contient .
Ce mantra est composé d'un mot Sanscrit "Nam " et de Myoho Rengué Kyo " qui sont du vieux chinois . Un seul caractère a plusieurs significations . C'est pour cela que l'on ne peux le traduire en français cela en diminuerai considérablement le sens .
Que désigne donc Myo ? C'est uniquement la nature mystérieuse de notre vie, d'instant en instant, que l'on ne peut saisir par la pensée ni exprimer par les mots. Si vous vous interrogez sur la nature de votre esprit à un moment donné, vous ne percevez ni couleur ni forme prouvant qu'il existe. Mais vous ne pouvez pas non plus dire qu'il n'existe pas, car diverses pensées ne cessent de se présenter à vous. La vie est une réalité difficile à saisir qui échappe aux mots et aux concepts d'existence comme de non-existence. Elle n'est ni existence, ni non-existence, et pourtant manifeste tantôt l'un de ces aspects, tantôt l'autre. C'est la réalité mystique de la Voie du milieu, réalité unique de toutes choses. On appelle Myo la nature mystérieuse de la vie et Ho ses manifestations.
Renge, la fleur de lotus, symbolise la nature mystique de ce Dharma. Lorsque vous réalisez que votre propre vie est le Dharma Merveilleux, vous réalisez que celle des autres l'est également. Cet Éveil s'exprime par Kyo, le Sutra merveilleux
• Nam : Nam est un mot dérivé de la translittération du mot sanskrit namas qui signifie « se consacrer à », « respecter du fond du coeur », et exprime une forte foi.
• Myôhô : Littéralement, Myôhô signifie « loi merveilleuse » et exprime la relation entre la vie de l’univers et ses nombreuses manifestations. Myô désigne l’essence même de la vie, invisible et au-delà de l’entendement intellectuel. Cette essence s’exprime elle-même sous une forme tangible (hô) qui, elle, peut être appréhendée par les sens. Les phénomènes (hô) changent, mais un principe unique et immuable les habite tous (myô).
• Renge : Renge (prononcé « rèngué ») signifie « fleur de lotus ». Parce qu’il produit en même temps sa fleur et son fruit, le lotus symbolise la simultanéité de la cause et de l’effet.
La loi de cause et d’effet explique que chaque personne est directement responsable de sa propre destinée. Nous créons notre destinée et nous pouvons la changer. Réciter Nam-myoho-renge-kyo produit simultanément dans les profondeurs de notre vie l’effet de la bouddhéité, qui ne manquera pas de se manifester le temps venu.
De plus, bien qu’elle pousse et s’épanouit dans des étangs boueux, la fleur de lotus demeure immaculée. Elle symbolise ainsi l’apparition de l'état de bouddha originel dans la vie en proie aux troubles d’une personne ordinaire.
• Kyô : Littéralement, Kyô veut dire « sûtra », « voix » ou « enseignement d’un bouddha ». Il désigne également le son, le rythme ou la vibration. Le caractère chinois pour kyo désignait à l’origine le fil d’un ouvrage tissé, la continuité temporelle, et représente ainsi le caractère éternel de Nam-myoho-renge-kyo. Au sens large, kyô véhicule le concept selon lequel tout, dans l’univers, est une manifestation de la Loi merveilleuse.
Myo signifie également la nature mystique de notre vie , c'est la vie .
Ho représente la mort .
Renge loi de causalité .
Kyo La cohérence du début jusqu'à la fin .
D'un point de vue du corps humain :
Myo représente la tête
Ho Le cou, La gorge , la bouche , le larynx
Rengé Le thorax , ventre , le sexe .
Kyo : Les Bras ,les mains, les jambes et les pieds .
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Re: Nagajurna
Ecrit le 10 nov.20, 00:54Mais votre cuisine avec ce mantra japonais tout le monde s'en fout .
Le fait est que Nagajurna n'a jamais interprété qu'il ne fallait enseigner que le soutra du lotus et donc n'en avait pas du tout la même interprétation que votre gourou hystérique Nichiren .
Donc vous instrumentalisez Nagajurna pour lui faire dire des choses contraires à ce qu'il pensait .
De toute évidence , le Nichirénisme , c'est de la popote , plus du bouddhisme .
Nichiren s'invente une lecture interprétative hystérique ultra orientée du soutra du lotus , invente un mantra en Japonais alors que bouddha n'a jamais parlé en japonais , et s'invente un truc qui s'appelle le Gohonzon , sorte de grifouilli sur une feuille que le croyant doit vénérer etc ...
Le fait est que Nagajurna n'a jamais interprété qu'il ne fallait enseigner que le soutra du lotus et donc n'en avait pas du tout la même interprétation que votre gourou hystérique Nichiren .
Donc vous instrumentalisez Nagajurna pour lui faire dire des choses contraires à ce qu'il pensait .
De toute évidence , le Nichirénisme , c'est de la popote , plus du bouddhisme .
Nichiren s'invente une lecture interprétative hystérique ultra orientée du soutra du lotus , invente un mantra en Japonais alors que bouddha n'a jamais parlé en japonais , et s'invente un truc qui s'appelle le Gohonzon , sorte de grifouilli sur une feuille que le croyant doit vénérer etc ...
Modifié en dernier par vic le 10 nov.20, 01:00, modifié 1 fois.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
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