Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
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Le bouddhisme est une pratique, une philosophie de vie fondée par un sage de l'inde antique vers -600 avant JC, ce sage appelé "Bouddha" ce qui veut dire Éveillé, atteint l'Éveil vers 40 ans puis il enseigna durant toute sa vie, il mourut vers 80 ans en ayant établi une communauté de sa doctrine.
Le bouddhisme est une pratique, une philosophie de vie fondée par un sage de l'inde antique vers -600 avant JC, ce sage appelé "Bouddha" ce qui veut dire Éveillé, atteint l'Éveil vers 40 ans puis il enseigna durant toute sa vie, il mourut vers 80 ans en ayant établi une communauté de sa doctrine.
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Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 10 nov.20, 05:28Union nationale des Associations de Défense des Familles et de l’Individu victimes de sectes
Publié le 22 août 2014
La Soka Gakkai a été fondée au Japon dans les années 30 en tant qu’association de laïcs de l’école bouddhique Nichiren Soshu dont elle a, depuis, été excommuniée. Présidée par Daisaku Ikéda, la Soka Gakkai Internationale (SGI) est aujourd’hui une organisation riche et puissante. Présente dans 190 pays, elle compte plus de 10 millions d’adeptes, dont 6.000 en France où elle est implantée depuis 1966.
En 1930, quelques hommes d’affaires japonais pratiquant le boudddhisme de la Nichiren Soshu, une école bouddhique s’inspirant de Nichiren Daishonin, moine bouddhiste japonais du XIIIe siècle, fondent une organisation laïque, la Soka Gakkai. Au Japon, après la seconde guerre mondiale, la Soka Gakkai devient rapidement une véritable puissance et s’internationalise, surtout sous la présidence de Daisaku Ikeda (à partir de 1960). L’organisation va aussi s’impliquer dans la vie politique japonaise en créant, en 1964, un parti politique, le Komeito, qui, malgré une séparation officielle en 1974, est toujours soutenu et contrôlé par la Soka Gakkai. En 1991, cette dernière est excommuniée de la Nichiren Soshu.
A l’origine, la doctrine de la Soka Gakkai s’appuie sur la dévotion au sutra du lotus dont Nichiren Daishonin avait fait un commentaire : le Gosho. Les dirigeants actuels de la Soka Gakkai ont également fait une interprétation personnelle du gosho et aujourd’hui, ce sont ces textes, signés par Daisaku Ikeda, qui sont la référence pour les millions d’adeptes du groupe.
Les rituels sont organisés autour d’un objet de grande vénération : le Gohonzo, réplique du parchemin écrit par Nichiren Daishonin lui-même. Il est remis à chaque adepte qui le place chez lui, sur un petit autel de bois (butsudan). Deux rituels quotidiens de récitation rythment la vie des adeptes. Ils y consacrent environ trois quarts d’heure matin et soir, parfois plus, s’ils ont des problèmes particuliers à résoudre.
A cela s’ajoute la participation régulière, tous les quinze jours, aux Zadankai (réunions de quartier) qui comportent prière, étude des textes et échange d’expériences de vie. Ces différentes pratiques auraient des effets bénéfiques directs sur la vie des adeptes. C’est ce que la Soka Gakkai nomme « la preuve actuelle ». La prière entraîne, si elle est pratiquée correctement, la réalisation des désirs terrestres de l’adepte (matériels, financiers, sentimentaux) et l’absence de réussite concrète est due à une mauvaise pratique.
Le prosélytisme (Kosen Rufu) est le premier devoir du pratiquant car il permet de s’assurer que sa foi est authentique. Il transmet la loi correcte et aide ainsi à sauver le monde. Il est donc plus bénéfique pour le karma individuel que ne l’est la prière.
De nombreux adeptes se marient au sein du groupe. « Former un couple pour Kozen Rufu », signifie que la cellule familiale sert de relais pour la propagation de la doctrine. Un couple qui vit et éduque ses enfants selon les principes de la Soka Gakkai serait la clé d’une vie familiale réussie.
Les principes du groupe sont inculqués aux enfants dès leur plus jeune âge. Pour Daisaku Ikeda, « l’idéal est d’élever les enfants pour qu’ils chérissent notre organisation. Avec cet esprit, ils se développeront remarquablement.» Ils doivent également participer à l’action de prosélytisme . Dans cette optique, la Soka Gakkai a créé des départements jeunesse pour les former au « Kozen Rufu ».
Sur le plan politique, le but de la Soka Gakkai est d’instaurer une paix mondiale, et le chemin proposé pour y accéder est l’acceptation du bouddhisme de Nichiren Soshu par toute la planète. L’établissement d’une religion mondiale servant de base spirituelle permettrait d’aboutir à la création d’un état mondial idéal.
La paix dans le monde est l’un des thèmes de base de la campagne de communication mise en place par la Soka Gakkai dans le cadre de sa stratégie d’expansion mondiale. Afin de cultiver cette image, elle s’appuie sur l’ONU dont elle est une ONG, comme d’autres grands mouvements sectaires, et elle finance des projets culturels et éducatifs.
Daisaku Ikeda a également rencontré de nombreux chefs d’états, ce qui lui sert de caution et le pare d’une aura d’honorabilité et de respectabilité auprès du public et des adeptes.
Riche et puissante, la Soka Gakkai tire une partie importante de ses revenus des dons. Les autres ressources sont d’origine commerciale: presse, vente d’objets de culte, de concessions et de monuments funéraires…
J'ai mis en gras tout ce qui peut détonner.
Commentaire :
Le Bouddha a dit clairement que : les prières sont vaines, les rituels inutiles, que la recherche de la prospérité matérielle en ce monde pour elle même ne peut mener à un bonheur profond et durable.
Le Bouddha s'est aussi opposé au culte de sa personne, puisqu'il a conclu son existence terrestre en disant : prenez refuge en vous-même. Donc l'ultime refuge ne peut être que l'introspection, c'est par elle qu'on atteint le but fixé par le bouddhisme, non dans la dévotion a un objet extérieur.
Et le Bouddha n'exhausse pas les prières. Ce n'est pas un dieu.
Le Bouddha refusa aussi toute fonction politique, ne créa aucun parti politique, et encouragea à questionner ses propres enseignements, à ne surtout pas le considérer comme vérité absolue comme émanant de Lui. Le Bouddha a aussi dit que l'examen personnel, l'expérimentation personnelle de ce qui est correct car menant et bonheur et incorrect car menant à la souffrance, devait primé sur tout texte fut-il sacré ou de réputation sacrée.
Le bouddhisme fut missionnaire (a partir de l’empereur Ashoka) mais jamais prosélyte. Le Bouddha n'a jamais dit qu'un pratiquant gagnait quoi que ce soit à faire des convertis. En toute logique une telle attitude - le prosélytisme - ne peut que renforcer le "Moi", l'illusion du "Moi", par de l'auto-satisfaction, de la fierté, de l'orgueil....
Le Bouddha durant sa vie (et il est le modèle de tout bouddhiste) évita consciencieusement et sciemment certaines régions et villes car il savait qu'il serait mal reçu car la population locale était trop attachée au brahmanisme. Il n'allait pas au devant des gens pour critiquer leurs doctrines mais les laissait venir à eux et répondait à leurs questions. Ce qui est le contraire même d'une attitude prosélyte.
Dans une pratique correcte du Dharma du Bouddha l'on commence par l'expérimentation sincère, on teste et c'est en vérifiant l'efficacité de la méthode du Bouddha parce qu'on gagne en bonheur dans la vie, qu'on peut alors développer la "foi" en le Bouddha, foi étant ici compris dans le sens de confiance. Ce qui est logique. Plus l'on peut vérifier par soi même que ce que quelqu'un vous dit est vrai, plus l'on a confiance en ce qu'il dit. Donc placer la foi (aveugle ?) en premier est en contradiction avec l'état d'esprit d'un pratiquant du Dharma du Bouddha.
Et le Bouddha ne récompensa jamais ses fidèles quand ceux-ci ramenaient de nouveaux fidèles. Le Bouddha ayant déjà tout ce qu'il était possible de souhaiter, il n'y gagnait rien.
Le Bouddha à ma connaissance n'a jamais non plus encouragé à se marier entre pratiquants de sa voie. Un pratiquant correct ne doit justement chérir personne en particulier ! Et surement pas une organisation financière et politique. Un pratiquant correct doit développer un amour et une compassion égale pour tous les êtres sensibles peu importe leur sexe, leur couleur de peau, leur religion, leur orientation politique, etc...
Le Bouddha n'a jamais utilisé d'enfant pour convertir autrui.
Ce qui a le plus servi au Bouddha fut sa propre attitude vertueuse. Il entendait être l'exemple parfait vivant de ce qu'il conseillait de faire.
En son temps l'empereur indien Ashoka développa pour la 1ère fois de l'histoire une sorte de bouddhisme d'état, tout en étant tolérant avec les autres traditions religieuses locales. Il fut très actif en faveur du bouddhisme. Tellement qu'après sa mort, il y eu un retour de bâton des brahmanes.
Le Bouddha refusa tout paiement en échange de son enseignement. Il le donnait à qui voulait l'entendre et acceptait parfois des dons quand on lui en faisait. Surtout des terrains pour sa communauté, des édifices légers pour se protéger pendant la saison des pluies , ainsi que des robes pour ses moines. Des dons en nourriture aussi forcément puisqu'il vivait en totale dépendance du bon vouloir des gens.
Tout ce qui est dit ci dessus est vérifiable dans des sources correctes de la part d'auteurs compétents.
Publié le 22 août 2014
La Soka Gakkai a été fondée au Japon dans les années 30 en tant qu’association de laïcs de l’école bouddhique Nichiren Soshu dont elle a, depuis, été excommuniée. Présidée par Daisaku Ikéda, la Soka Gakkai Internationale (SGI) est aujourd’hui une organisation riche et puissante. Présente dans 190 pays, elle compte plus de 10 millions d’adeptes, dont 6.000 en France où elle est implantée depuis 1966.
En 1930, quelques hommes d’affaires japonais pratiquant le boudddhisme de la Nichiren Soshu, une école bouddhique s’inspirant de Nichiren Daishonin, moine bouddhiste japonais du XIIIe siècle, fondent une organisation laïque, la Soka Gakkai. Au Japon, après la seconde guerre mondiale, la Soka Gakkai devient rapidement une véritable puissance et s’internationalise, surtout sous la présidence de Daisaku Ikeda (à partir de 1960). L’organisation va aussi s’impliquer dans la vie politique japonaise en créant, en 1964, un parti politique, le Komeito, qui, malgré une séparation officielle en 1974, est toujours soutenu et contrôlé par la Soka Gakkai. En 1991, cette dernière est excommuniée de la Nichiren Soshu.
A l’origine, la doctrine de la Soka Gakkai s’appuie sur la dévotion au sutra du lotus dont Nichiren Daishonin avait fait un commentaire : le Gosho. Les dirigeants actuels de la Soka Gakkai ont également fait une interprétation personnelle du gosho et aujourd’hui, ce sont ces textes, signés par Daisaku Ikeda, qui sont la référence pour les millions d’adeptes du groupe.
Les rituels sont organisés autour d’un objet de grande vénération : le Gohonzo, réplique du parchemin écrit par Nichiren Daishonin lui-même. Il est remis à chaque adepte qui le place chez lui, sur un petit autel de bois (butsudan). Deux rituels quotidiens de récitation rythment la vie des adeptes. Ils y consacrent environ trois quarts d’heure matin et soir, parfois plus, s’ils ont des problèmes particuliers à résoudre.
A cela s’ajoute la participation régulière, tous les quinze jours, aux Zadankai (réunions de quartier) qui comportent prière, étude des textes et échange d’expériences de vie. Ces différentes pratiques auraient des effets bénéfiques directs sur la vie des adeptes. C’est ce que la Soka Gakkai nomme « la preuve actuelle ». La prière entraîne, si elle est pratiquée correctement, la réalisation des désirs terrestres de l’adepte (matériels, financiers, sentimentaux) et l’absence de réussite concrète est due à une mauvaise pratique.
Le prosélytisme (Kosen Rufu) est le premier devoir du pratiquant car il permet de s’assurer que sa foi est authentique. Il transmet la loi correcte et aide ainsi à sauver le monde. Il est donc plus bénéfique pour le karma individuel que ne l’est la prière.
De nombreux adeptes se marient au sein du groupe. « Former un couple pour Kozen Rufu », signifie que la cellule familiale sert de relais pour la propagation de la doctrine. Un couple qui vit et éduque ses enfants selon les principes de la Soka Gakkai serait la clé d’une vie familiale réussie.
Les principes du groupe sont inculqués aux enfants dès leur plus jeune âge. Pour Daisaku Ikeda, « l’idéal est d’élever les enfants pour qu’ils chérissent notre organisation. Avec cet esprit, ils se développeront remarquablement.» Ils doivent également participer à l’action de prosélytisme . Dans cette optique, la Soka Gakkai a créé des départements jeunesse pour les former au « Kozen Rufu ».
Sur le plan politique, le but de la Soka Gakkai est d’instaurer une paix mondiale, et le chemin proposé pour y accéder est l’acceptation du bouddhisme de Nichiren Soshu par toute la planète. L’établissement d’une religion mondiale servant de base spirituelle permettrait d’aboutir à la création d’un état mondial idéal.
La paix dans le monde est l’un des thèmes de base de la campagne de communication mise en place par la Soka Gakkai dans le cadre de sa stratégie d’expansion mondiale. Afin de cultiver cette image, elle s’appuie sur l’ONU dont elle est une ONG, comme d’autres grands mouvements sectaires, et elle finance des projets culturels et éducatifs.
Daisaku Ikeda a également rencontré de nombreux chefs d’états, ce qui lui sert de caution et le pare d’une aura d’honorabilité et de respectabilité auprès du public et des adeptes.
Riche et puissante, la Soka Gakkai tire une partie importante de ses revenus des dons. Les autres ressources sont d’origine commerciale: presse, vente d’objets de culte, de concessions et de monuments funéraires…
J'ai mis en gras tout ce qui peut détonner.
Commentaire :
Le Bouddha a dit clairement que : les prières sont vaines, les rituels inutiles, que la recherche de la prospérité matérielle en ce monde pour elle même ne peut mener à un bonheur profond et durable.
Le Bouddha s'est aussi opposé au culte de sa personne, puisqu'il a conclu son existence terrestre en disant : prenez refuge en vous-même. Donc l'ultime refuge ne peut être que l'introspection, c'est par elle qu'on atteint le but fixé par le bouddhisme, non dans la dévotion a un objet extérieur.
Et le Bouddha n'exhausse pas les prières. Ce n'est pas un dieu.
Le Bouddha refusa aussi toute fonction politique, ne créa aucun parti politique, et encouragea à questionner ses propres enseignements, à ne surtout pas le considérer comme vérité absolue comme émanant de Lui. Le Bouddha a aussi dit que l'examen personnel, l'expérimentation personnelle de ce qui est correct car menant et bonheur et incorrect car menant à la souffrance, devait primé sur tout texte fut-il sacré ou de réputation sacrée.
Le bouddhisme fut missionnaire (a partir de l’empereur Ashoka) mais jamais prosélyte. Le Bouddha n'a jamais dit qu'un pratiquant gagnait quoi que ce soit à faire des convertis. En toute logique une telle attitude - le prosélytisme - ne peut que renforcer le "Moi", l'illusion du "Moi", par de l'auto-satisfaction, de la fierté, de l'orgueil....
Le Bouddha durant sa vie (et il est le modèle de tout bouddhiste) évita consciencieusement et sciemment certaines régions et villes car il savait qu'il serait mal reçu car la population locale était trop attachée au brahmanisme. Il n'allait pas au devant des gens pour critiquer leurs doctrines mais les laissait venir à eux et répondait à leurs questions. Ce qui est le contraire même d'une attitude prosélyte.
Dans une pratique correcte du Dharma du Bouddha l'on commence par l'expérimentation sincère, on teste et c'est en vérifiant l'efficacité de la méthode du Bouddha parce qu'on gagne en bonheur dans la vie, qu'on peut alors développer la "foi" en le Bouddha, foi étant ici compris dans le sens de confiance. Ce qui est logique. Plus l'on peut vérifier par soi même que ce que quelqu'un vous dit est vrai, plus l'on a confiance en ce qu'il dit. Donc placer la foi (aveugle ?) en premier est en contradiction avec l'état d'esprit d'un pratiquant du Dharma du Bouddha.
Et le Bouddha ne récompensa jamais ses fidèles quand ceux-ci ramenaient de nouveaux fidèles. Le Bouddha ayant déjà tout ce qu'il était possible de souhaiter, il n'y gagnait rien.
Le Bouddha à ma connaissance n'a jamais non plus encouragé à se marier entre pratiquants de sa voie. Un pratiquant correct ne doit justement chérir personne en particulier ! Et surement pas une organisation financière et politique. Un pratiquant correct doit développer un amour et une compassion égale pour tous les êtres sensibles peu importe leur sexe, leur couleur de peau, leur religion, leur orientation politique, etc...
Le Bouddha n'a jamais utilisé d'enfant pour convertir autrui.
Ce qui a le plus servi au Bouddha fut sa propre attitude vertueuse. Il entendait être l'exemple parfait vivant de ce qu'il conseillait de faire.
En son temps l'empereur indien Ashoka développa pour la 1ère fois de l'histoire une sorte de bouddhisme d'état, tout en étant tolérant avec les autres traditions religieuses locales. Il fut très actif en faveur du bouddhisme. Tellement qu'après sa mort, il y eu un retour de bâton des brahmanes.
Le Bouddha refusa tout paiement en échange de son enseignement. Il le donnait à qui voulait l'entendre et acceptait parfois des dons quand on lui en faisait. Surtout des terrains pour sa communauté, des édifices légers pour se protéger pendant la saison des pluies , ainsi que des robes pour ses moines. Des dons en nourriture aussi forcément puisqu'il vivait en totale dépendance du bon vouloir des gens.
Tout ce qui est dit ci dessus est vérifiable dans des sources correctes de la part d'auteurs compétents.
"Sachant que la vie est courte, pourquoi vous quereller ?" Le Bouddha.
Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 10 nov.20, 06:39Sujet déjà débatu sur la sulfureuse UNADFI vous venez aprés la bataille
Tiens dans le genre embrigadement d'enfants le Théravada est en bonne place :
Rappel :
L'Unadfi ou la "secte anti secte "
Enquête sur la « secte anti-sectes »
Officiellement, l’U.N.A.D.F.I. (Union Nationale des Associations de Défense des Familles et
de l’Individu) s’est donné pour mission de lutter contre les sectes. Certes, ce combat pourrait
être légitime s’il était mené contre de vraies sectes, c’est-à-dire des organisations qui
mettraient en cause gravement l’équilibre physique et mental de leurs membres ou l’ordre
social et la sécurité publique. De toute évidence, s’il existe de telles sectes, ce qui justifie de
les combattre, elles sont très rares de par le monde et quasi-inexistantes en France à ma
connaissance. L’ U.N.A.D.F.I. ne semble ni indépendante ni objective dans ses jugements,
pas plus que le C.C.M.M (centre contre les manipulations mentales), la Miviludes et les
services de renseignements généraux pour des raisons et des objectifs différents. Comme le
laisseraient croire certains documents qui émanent d’elle, cette association considérerait a
priori que toute organisation dont l’enseignement n’est pas conforme à la foi catholique
serait une secte, sans parler du jésuitisme notoire dont elle fait preuve dans sa croisade
antisectes ainsi que de l’influence dominicaine qui signe nombre des articles de fond de sa
presse antisectes et de son idéologie de base. Les Jésuites et les Dominicains ayant été les fers
de lance de l’Inquisition, il est temps de montrer l’autre visage de la sainte U.N.A.D.F.I, afin
que les fantômes de l’Inquisition ne viennent pas hanter le 21e siècle et prôner la restauration
d’une pensée religieuse unique, ce qui remettrait en cause un droit acquis au fil des siècles au
prix d’une immense souffrance: la liberté de conscience et de croyance. La laïcité
républicaine garantit en effet à tous les citoyens français et européens le libre choix de leurs
croyances et de leurs opinions sans aucune exception. Seul le régime de Vichy a contesté ce
droit en France aux juifs et aux sectes (francs-maçons compris à l’époque) et vous connaissez
la suite.
Le vrai visage de l’A.D.F.I.
D’après « Sectes, religions et libertés publiques » de Christian Paturel (Édition La Pensée
Universelle 1996) la plupart des mouvements « anti-sectes » européens sont des
émanations de l’A.F.F. (American Family Fondation). L’A.D.F.I. (Association de Défense
de la Famille et de l’Individu) figure d’ailleurs fréquemment dans « The Advisor », une
publication de l’A.F.F. Cette organisation anti-sectes est composée essentiellement de
psychiatres marginaux : Margaret Singer, Jolly West, John Clark. Au sein de cette structure
internationale, les psychiatres occupent une place de premier plan. Ces derniers sont des
spécialistes des contrôles du mental humain (hypnose, électrochocs, injection de drogues), des
techniques de manipulation des foules, du « deprogramming » qui, par des pratiques diverses
et violentes, vise à rétablir la « santé mentale » des individus concernés. Parmi ces
psychiatres: Ted Patrick : ancien psychologue de l’armée américaine, qui a adopté les
méthodes brutales de « deprogramming » pour réinsérer dans le droit chemin les membres des
« sectes » (enlèvement, séquestration, violence…). Dr John Clark: spécialiste du contrôle
mental et ancien assistant du Dr Lindemann de la C.I.A. Il a été sanctionné par le Conseil de
l’Ordre des Médecins du Massachusetts pour avoir interné de force une personne en raison de
ses croyances religieuses. En 1983, il a proposé un plan visant à faire disparaître les
« nouvelles religions ». Clark dénonce les barrières juridiques des sociétés démocratiques et
libérales qui se dressent pour contrarier ses conceptions personnelles et c’est une
dénonciation courante dans la bouche des responsables de l’ADFI et de la Miviludes. Ses
travaux sont d’ailleurs souvent cités dans les publications de l’A.D.F.I. Margaret Singer :
Elle fut psychologue militaire et eut des problèmes avec la justice américaine, qui considéra
que ses rapports de psychiatrie étaient « des jugements de valeurs déguisés sous la forme
d’opinion d’expert ». Dr Louis West : Il préconisait la stérilisation des Noirs et des Hispanoaméricains
pour lutter contre la criminalité. Il est souvent cité dans les publications de
l’A.D.F.I. (ex : Bulles). Les thèses défendues par ces psychiatres suscitent l’indignation de la
psychiatrie américaine : ce sont des marginaux. Dr Robert Lifton : Défenseur acharné du
« deprogramming », il est l’auteur d’un ouvrage équivoque sur les pratiques des médecins
nazis dans les camps de concentration.
La naissance de l’ADFI.
L’A.D.F.I. est née à Rennes en Bretagne en 1974 à l’initiative du Dr Champollion et du
Psychiatre André Badiche. Elle déclare immédiatement son attachement aux théories pseudoscientifiques
des psychiatres américains : John Clark, Margaret Singer et Louis West, visant à
la normalisation de la société qui serait en péril à cause des mouvements sectaires ou des
nouvelles religions. On retrouve dans l’A.D.F.I. les idées qui animaient les mouvements
antisémites et antimaçonniques qui firent les beaux jours du gouvernement de Vichy :
dénonciation d’une minorité occulte qui détiendrait la réalité du pouvoir de la finance et qui
serait à l’origine des malheurs de la société (exemple : la Scientologie). Les sectes ont
remplacé les Juifs et la Franc-maçonnerie est devenue inattaquable à cause de son pouvoir
politique (elle compte plusieurs membres dans les rangs de la Miviludes). L’A.D.F.I. est la
courroie de transmission qui véhicule l’idéologie totalitaire des psychiatres américains
marginaux. Elle préconise et utilise les méthodes de « deprogramming » du Dr Clark, qui sont
similaires à celles employées par les soviétiques aux belles heures du communisme pour
« soigner » les « dissidents ». L’A.D.F.I. tente régulièrement d’imposer ses thèses aux
autorités publiques et aux médias. Elle possède ses entrées dans les Ministères. Par ailleurs,
elle est membre de nombreux organismes (la Commission Consultative Nationale des Droits
de l’Homme rattachée au Premier Ministre en France ! ! !). L’A.D.F.I. n’hésite pas à
employer les moyens qu’elle dénonce chez les sectes: désinformation, multiplication de
messages répétitifs, exploitation maximale de tueries dramatiques dans le domaine des sectes
et très suspects quant à la réalité des faits rapportés (Guyana, Waco, le Temple Solaire…). Il
ne faut pas perdre de vue, par exemple, que l’affaire de l’Ordre du temple solaire en France
(dont on entend beaucoup moins parler d’ailleurs) est une tuerie organisée de toutes pièces par
les commandos de la marine française. Ce massacre déguisé en suicide mettait fin à des
années au service d’une fraction dissidente du contre-espionnage français par les membres
dirigeants de l’OTS (ce sujet fera bientôt l’objet d’un autre dossier). Un des acteurs
principaux de cette sinistre affaire fut un psychiatre français, le docteur Jean-Marie Abgrall,
qui exerça préalablement dans l’armée !
L’ ADFI et les milieux catholiques intégristes.
Le siège de l’A.D.F.I. est très fréquenté par le clergé, par l’abbé Trouslard qui y représente
le Vatican, mais aussi par Mgr Vernette, l’abbé Yvon Lemoine, et l’évêque de Tours… A
l’origine, l’A.D.F.I. bénéficiait de locaux gracieusement offerts par une paroisse catholique
et le mouvement rennais a toujours été fortement soutenu par le clergé local et les milieux
catholiques intégristes rennais. Nous sommes bien placés pour le savoir, croyez-moi, car
nous sommes sur place depuis de nombreuses années. Les avocats de l’UNADFI les plus
extrémistes prêchent leurs thèses antisectes dans les églises Rennaises. Le fondement
pseudo-scientifique de l’A.D.F.I. n’est pas porté à la connaissance des ses membres, pour la
plupart sincères. Un discours leur est diffusé. Grâce à un astucieux habillage, le message est
rendu crédible, attrayant, voire empreint d’altruisme. Derrière cette vitrine se cache en réalité
une idéologie de l’exclusion et de la haine. L’A.D.F.I. s’attaque généralement à des groupes
soigneusement sélectionnés pour leur petitesse et leur pacifisme. Son objectif est de
démontrer la nocivité et l’extrême dangerosité des nouveaux mouvements religieux, afin de
ramener les brebis égarées vers l’enclos déserté de l’Eglise catholique. En fait, elle entre dans
le plan de ré-évangélisation de l’Église. Elle se livre à une véritable Croisade. L’A.D.F.I est
financée par des subventions du Ministère des affaires sociales, du Ministère de la
Jeunesse et des Sports, du Ministère de la Santé, de l’armée !!!, des fonds spéciaux
émanant du premier ministre et par de nombreuses communes et départements. Un tel
soutien est une hérésie républicaine. Les autres pays européens, par exemple l’Allemagne,
refusent qu’une association de ce type soit financée par l’état. Ce financement est illégal aux
yeux de la communauté européenne et a fait l’objet d’une condamnation. La démarche de
l’A.D.F.I. n’est ni scientifique, ni logique, ni républicaine, ni laïque, ni altruiste, ni
respectueuse des droits de l’homme. Elle est par contre historique, opportuniste et conforme à
une certaine tradition de discrimination religieuse en France. Signalons une étude de Pierre
Barrucand (du CNRS) : « Les sectes anti-sectes », où il critique vivement l’A.D.F.I. Du même
auteur, (P. Barrucand), « Haines d’hier et d’aujourd’hui », campagnes anti-juifs, antifrancmaçons,
anti-sectes. Extrait de « Haines d’hier et d’aujourd’hui » : Quand je vois un
mouvement comme l’A.D.F.I., j’ai l’impression qu’on y rencontre surtout des personnes
qui sont en proie à une obsession, une intoxication. Autrement dit, ils subissent exactement
le phénomène qu’ils croient devoir dénoncer – sans le début d’une preuve – contre un
certain nombre de religions plus ou moins minoritaires. Si manipulation mentale il y a, elle
est le fait de l’A.D.F.I., dont les membres s’intoxiquent mentalement eux-mêmes. Mais ce
qui est absolument stupéfiant, c’est de voir un mouvement confidentiel et quasi secret comme
l’A.D.F.I. être pris au sérieux par certains journalistes, voire certains milieux officiels. Elle est
le pivot central d’une campagne de désinformation. C’est pourquoi cette association est
redoutable et perverse. Elle fonde toute son action, au mieux sur la polémique méchante, au
pire sur la délation et la désinformation. L’A.D.F.I a su se donner une image respectable et est
parvenue à tromper la presse et même parfois les pouvoirs publics. Cette « secte » – au sens le
plus péjoratif du terme – est arrivée ainsi à une certaine puissance, réalisant donc en partie les
fins ténébreuses qu’elle attribue à ceux qu’elle combat, unissant avec habileté le rationalisme
athée de certains et l’intransigeance doctrinale théologique d’autres, et surtout arrivant à se
faire passer comme sérieuse et objective. Dans le cas de l’A.D.F.I., j’ai eu l’impression de
gens qui sont véritablement intoxiqués par leur mythologie et qui vivent dans un univers
complètement fantasmatique. Il est bien évident que ce que je dis ne saurait justifier en aucun
cas les agissements de tel ou tel groupe qui se livrerait à des activités criminelles. Il s’agit
simplement du droit de pratiquer une religion et d’exprimer ses convictions. Il faut que la
presse et les pouvoirs publics deviennent conscients de la vraie nature de l’A.D.F.I Un
permanent de l’A.D.F.I est allé jusqu’à affirmer « qu’un membre d’une secte n’est pas une
personne authentique ».
Par un jugement en date du 12 septembre 1997,
Le Tribunal de Grande Instance de Paris a débouté l’UNADFI de son action pour diffamation
à l’encontre de Louis Pauwels, écrivain et éditorialiste, aujourd’hui décédé, et du Directeur de
publication du Figaro.
L’association s’était estimée diffamée dans l’article publié dans Le Figaro du 24 octobre 1996
sous le titre « Sectes : l’esprit d’inquisition », par le passage ci-après : « Depuis 1975, se sont
instaurées des associations antisectes qui accusent globalement leurs adversaires de
déstructurer les individus et de menacer les familles. La plus virulente d’entre elles est l’ADFI
(Association pour la Défense de la Famille et de l’Individu). Elle catalyse, sinon promeut des
attaques contre les groupes spirituels non conformes. J’apprends qu’elle s’inspire d’un
courant de la psychiatrie américaine visant à la normalisation de la société par la destruction
des nouvelles religions. Cette guerre contre les sectes réveille l’esprit d’inquisition et
s’apparente dans bien des cas aux procès en sorcellerie où la rumeur tenait lieu de preuve. Il
suffit désormais d’accuser un groupe marginal de captation de la personnalité et manipulation
mentale pour qu’il se trouve rangé au nombre des sectes, et, par là même, mobiliser contre lui
l’opinion générale. Cette nouvelle chasse aux sorcières bénéficie des subsides de l’État, et,
sauf exceptions, du soutien sans réflexion des médias ». La Cour a jugé que l’article
traduisait, » de la part du journaliste, une mise en garde contre les excès pouvant porter
atteinte à la liberté de pensée et d’expression, ainsi qu’un appel à la tolérance dans la légalité.
Or, dans une société démocratique, la manifestation d’un tel point de vue doit, à l’évidence,
pouvoir contribuer, au même titre que d’autres prises de position, au débat public sur le
phénomène sectaire ».
Nous rappelons à ceux qui l’auraient oublié que l’Omnium des Libertés est né dans cette
période et dans ce contexte, en 1996, d’une initiative de Louis Pauwels et de Joël Labruyère
(hé oui, 15 ans déjà).
La FRANCE au banc des accusés.
Après que le Département d’État américain et l’ONU aient condamné la France pour son
attitude vis à vis des minorités spirituelles, l’OSCE épingle la « patrie des droits de l’homme »
pour violation de la liberté religieuse. L’OSCE – Organisation pour la Sécurité et la
Coopération en Europe – a tenu à Vienne, le 22 mars 1999, une conférence sur le thème de la
liberté de religion en Europe. Y ont participé des délégations de tous les pays de l’OSCE et
plus de 100 organisations religieuses et non gouvernementales. 70 délégations ont pris la
parole dans ce débat consacré au pluralisme religieux et aux violations de la liberté religieuse.
A l’occasion de cette conférence, la Fédération Internationale d’Helsinki pour les Droits de
l’Homme a présenté son rapport « Discrimination religieuse et violations des engagements
d’Helsinki ». Ce rapport montre que des démocraties européennes violent leurs engagements
relatifs à la liberté de religion et à la tolérance religieuse. Voici ce que dit ce rapport de la
situation française : Depuis 1996, une montée de l’intolérance et de la discrimination a été
observée en France à l’égard des nouvelles religions. En janvier 1996, l’Assemblée Nationale
a publié le rapport Guyard, contenant une liste de 172 sectes ou cultes jugés dangereux. Ce
rapport a engendré des articles de presse calomnieux à l’égard des minorités religieuses, a fait
circuler des rumeurs et des informations fausses, et constitue une incitation à l’intolérance
religieuse. Dans ce contexte, une multitude de situations et de formes de persécution virtuelle
se sont développées. Les minorités religieuses ont été publiquement marginalisées et
stigmatisées. Cette attitude a engendré de l’exclusion, des pertes d’emploi, une nette
discrimination religieuse de la part des autorités françaises et une forte montée de
l’intolérance de la part de la société civile à l’égard des gens de tous milieux à cause de leurs
croyances religieuses. Le gouvernement français a établi une « Mission Interministérielle de
Lutte contre les Sectes » – la MILS – avec à sa tête Alain Vivien, la figure de proue du
mouvement anti-sectes. L’Omnium des libertés a, à plusieurs reprises, déposé des plaintes à
l’OSCE, sa délégation a pu s’exprimer et être entendu devant cette respectable assemblée.
L’Omnium contribuera grandement à la déconfiture de Vivien et de la MILS par une plainte
déposée devant le procureur de la république de Paris en forme de dénonciation d’abus de
sociaux à l’encontre du couple Vivien, démontré par une enquête de près de deux ans sur les
mouvements occultes de fonds au bénéfice du couple Vivien par le biais du CCMM. Nous
avons renoncé, peut-être à tort, à l’action judiciaire quand la Mils a disparu en même temps
que Vivien et Jospin. La MILS sera remplacée, malheureusement, par la MIVILUDES et
Georges Fenech, ce qui n’est pas mieux mais se terminera mal pour des raisons équivalentes à
celles qui ont fait récemment condamner Charles Pasqua (avec sursis) dans la sombre affaire
du casino d’Annemasse. Paradoxe étonnant, Fenech et Fillion, tous deux catholiques
« militants », ont repris le contrôle de la Miviludes donc de l’action antisectes de l’état
français et ont laissé la présidence de l’UNADFI à Catherine Picard, député socialiste ne se
cachant pas de son trotskisme latent. Cette récupération de la gauche au sein de l’action
gouvernementale va probablement, dans le cas de madame Picard, leur coûter cher par la suite
(voir article suivant sur les barbouzes de l’état).
L’UNADFI, barbouzes de l’état ?
L’Unadfi est une association de la loi 1901. Tout comme les sectes qu’elle combat l’Unadfi a
ses détracteurs. Mais ce qui a semblé échapper à l’opinion publique, c’est ce que vient de
révéler l’observatoire des subventions aux associations : le financement de l’Unadfi.
En effet, alors que les associations d’utilité publique (c’est le cas de l’Unadfi) ont l’obligation
d’être financées majoritairement par leurs membres à plus de 50%, on découvre que depuis 10
ans, l’Unadfi reçoit plus de 96% de son financement des finances publiques, par
l’intermédiaire de différents ministères. Des millions d’euros payés par le contribuable pour
quelques milliers payés par des membres, des donateurs et des supporters.
Cela mène à se poser quelques questions sur l’utilisation de cette association par les
ministères qui la soutiennent. En effet, en France, la constitution interdit au pouvoir
exécutif de s’ingérer dans les affaires des religions. De plus la séparation des pouvoirs écarte
ce même exécutif (ainsi que le législatif) du champ judiciaire, qui ne peut donc pas se
constituer partie civile dans les histoires de sectes et autres casse-tête politico judiciaires.
Mais l’Unadfi, en tant qu’association d’utilité publique, a le droit de se constituer partie civile,
ce qu’elle ne manque pas de faire (procès de la scientologie, divers procès contre les médecins
« déviants »). Comme les associations d’utilité publique sont censées être financées par les
membres, on comprend que normalement elles ne sont pas au service de l’état. Ce n’est pas le
cas de l’Unadfi : financée à 96% par l’état, elle est en fait le bras armé qui peut permettre à
certaines membres du pouvoir exécutif d’enter dans les tribunaux sans être identifiés.
Lors de son passage devant la barre du procès contre la scientologie, une phrase a échappé à
Catherine Picard, présidente de l’Unadfi et député socialiste : « en fait notre ministère de
tutelle est le ministère des affaires sociales » déclare-t-elle devant les juges. Une phrase qui
fait trembler en haut lieu et qui pourrait gêner un plan qui jusque là se déroulait sans accroc.
En effet depuis 1996, les seules affaires sociales ont versé à l’Unadfi 1 million 224 mille
euros de subventions. Le premier ministre verse 110000 euros par an à cette association
soit 660000 euros au total. Il s’agirait de subventions obtenues grâce à la Miviludes qui ne
peut pas, non plus, se constituer partie civile.
Autre détail qui tue, depuis plusieurs années, l’Unadfi est appelée à former divers magistrats,
notamment de l’école de la magistrature, pour faire condamner les sectes. Un entrisme de
l’état dans un pouvoir judiciaire censé être indépendant.
Des pratiques, qui, si elles étaient généralisées et étendues à d’autres domaines, mettraient
réellement en péril la séparation des pouvoirs au cœur de notre constitution.
En ce jour anniversaire du 18 juin je vous promets que nous ferons tout pour que cet état de
fait soit dénoncé et condamné en justice par les instances garantes de la constitution française
et des libertés en Europe.
Merci à tous ceux auxquels nous avons emprunté leur prose et leurs informations pour réaliser
cet article. Comme vous le constaterez dans notre prochaine lettre omnium, notre lutte évolue
et la défense de la liberté de conscience et de croyance prend aussi le chemin d’une lutte pour
la liberté de choix thérapeutique, pour la liberté de vivre autrement dans un autre monde avec
un autre sens que celui du profit exclusif d’un certain nombre de prédateurs, pour la survie de
l’humain et des espèces vivantes. Bref beaucoup d’amour dans tout ça et ça nous chang
http://www.omnium-des-libertes.com/wp-c ... atrie..pdf
Ajouté 20 minutes 56 secondes après :
Associations de défense de la famille et de l'individu (ADFI) et Union Nationale des ADFI (UNADFI).
Partie 1
Les ADFI portent un joli nom trompeur : association pour la défense de la famille et de l'individu.
Mais leur défense est en réalité une attaque.
Et de nombreuses familles et individus ont dû subir leurs assauts et ne sauraient dire qu'ils ont été défendus.
Pour obtenir les faveurs des ADFI, il faut en effet être dans le « bon camp » : celui des athées, intégristes laïques voire catholiques militants.
De leur point de vue, le reste peut être balayé.
Les membres actifs de ces associations, souvent très incultes pour ce qui concerne la spiritualité, ont initié une véritable chasse aux croyances en France.
Leur refus affiché de tout dialogue et leur croisade contre toutes les démarches spirituelles, éducatives et thérapeutiques alternatives, sans aucune espèce de discernement, ne trompe plus grand monde aujourd'hui.
Le dossier ci-dessous met en lumière la nature de cette association subventionnée par l'état.
TÉMOIGNAGE D'UN EX-ADEPTE DE L'A.D.F.I
LE VRAI VISAGE DE L'A.D.F.I.
L'A.D.F.I. EN CAMPAGNE
L'A.D.F.I. DÉBOUTÉE
A PROPOS DE L'A.D.F.I.
LA FRANCE CONTRE LA LIBERTÉ RELIGIEUSE
SECTES et SURVEILLANCE DE LA POPULATION
MOUVEMENTS SPIRITUELSL'ignorance des pouvoirs publics !
FICHE PRATIQUE DE DÉLATION ET DE SURVEILLANCE (selon l'ADFI)
Halte au droit de persécution
Un lobby très puissant : le lobby antisectes
Lire un témoignage de Janine Tavernier, ancienne présidente de L'UNADFI
La suite ici :
http://www.cicns.net/ADFI.htm
Tiens dans le genre embrigadement d'enfants le Théravada est en bonne place :
Rappel :
L'Unadfi ou la "secte anti secte "
Enquête sur la « secte anti-sectes »
Officiellement, l’U.N.A.D.F.I. (Union Nationale des Associations de Défense des Familles et
de l’Individu) s’est donné pour mission de lutter contre les sectes. Certes, ce combat pourrait
être légitime s’il était mené contre de vraies sectes, c’est-à-dire des organisations qui
mettraient en cause gravement l’équilibre physique et mental de leurs membres ou l’ordre
social et la sécurité publique. De toute évidence, s’il existe de telles sectes, ce qui justifie de
les combattre, elles sont très rares de par le monde et quasi-inexistantes en France à ma
connaissance. L’ U.N.A.D.F.I. ne semble ni indépendante ni objective dans ses jugements,
pas plus que le C.C.M.M (centre contre les manipulations mentales), la Miviludes et les
services de renseignements généraux pour des raisons et des objectifs différents. Comme le
laisseraient croire certains documents qui émanent d’elle, cette association considérerait a
priori que toute organisation dont l’enseignement n’est pas conforme à la foi catholique
serait une secte, sans parler du jésuitisme notoire dont elle fait preuve dans sa croisade
antisectes ainsi que de l’influence dominicaine qui signe nombre des articles de fond de sa
presse antisectes et de son idéologie de base. Les Jésuites et les Dominicains ayant été les fers
de lance de l’Inquisition, il est temps de montrer l’autre visage de la sainte U.N.A.D.F.I, afin
que les fantômes de l’Inquisition ne viennent pas hanter le 21e siècle et prôner la restauration
d’une pensée religieuse unique, ce qui remettrait en cause un droit acquis au fil des siècles au
prix d’une immense souffrance: la liberté de conscience et de croyance. La laïcité
républicaine garantit en effet à tous les citoyens français et européens le libre choix de leurs
croyances et de leurs opinions sans aucune exception. Seul le régime de Vichy a contesté ce
droit en France aux juifs et aux sectes (francs-maçons compris à l’époque) et vous connaissez
la suite.
Le vrai visage de l’A.D.F.I.
D’après « Sectes, religions et libertés publiques » de Christian Paturel (Édition La Pensée
Universelle 1996) la plupart des mouvements « anti-sectes » européens sont des
émanations de l’A.F.F. (American Family Fondation). L’A.D.F.I. (Association de Défense
de la Famille et de l’Individu) figure d’ailleurs fréquemment dans « The Advisor », une
publication de l’A.F.F. Cette organisation anti-sectes est composée essentiellement de
psychiatres marginaux : Margaret Singer, Jolly West, John Clark. Au sein de cette structure
internationale, les psychiatres occupent une place de premier plan. Ces derniers sont des
spécialistes des contrôles du mental humain (hypnose, électrochocs, injection de drogues), des
techniques de manipulation des foules, du « deprogramming » qui, par des pratiques diverses
et violentes, vise à rétablir la « santé mentale » des individus concernés. Parmi ces
psychiatres: Ted Patrick : ancien psychologue de l’armée américaine, qui a adopté les
méthodes brutales de « deprogramming » pour réinsérer dans le droit chemin les membres des
« sectes » (enlèvement, séquestration, violence…). Dr John Clark: spécialiste du contrôle
mental et ancien assistant du Dr Lindemann de la C.I.A. Il a été sanctionné par le Conseil de
l’Ordre des Médecins du Massachusetts pour avoir interné de force une personne en raison de
ses croyances religieuses. En 1983, il a proposé un plan visant à faire disparaître les
« nouvelles religions ». Clark dénonce les barrières juridiques des sociétés démocratiques et
libérales qui se dressent pour contrarier ses conceptions personnelles et c’est une
dénonciation courante dans la bouche des responsables de l’ADFI et de la Miviludes. Ses
travaux sont d’ailleurs souvent cités dans les publications de l’A.D.F.I. Margaret Singer :
Elle fut psychologue militaire et eut des problèmes avec la justice américaine, qui considéra
que ses rapports de psychiatrie étaient « des jugements de valeurs déguisés sous la forme
d’opinion d’expert ». Dr Louis West : Il préconisait la stérilisation des Noirs et des Hispanoaméricains
pour lutter contre la criminalité. Il est souvent cité dans les publications de
l’A.D.F.I. (ex : Bulles). Les thèses défendues par ces psychiatres suscitent l’indignation de la
psychiatrie américaine : ce sont des marginaux. Dr Robert Lifton : Défenseur acharné du
« deprogramming », il est l’auteur d’un ouvrage équivoque sur les pratiques des médecins
nazis dans les camps de concentration.
La naissance de l’ADFI.
L’A.D.F.I. est née à Rennes en Bretagne en 1974 à l’initiative du Dr Champollion et du
Psychiatre André Badiche. Elle déclare immédiatement son attachement aux théories pseudoscientifiques
des psychiatres américains : John Clark, Margaret Singer et Louis West, visant à
la normalisation de la société qui serait en péril à cause des mouvements sectaires ou des
nouvelles religions. On retrouve dans l’A.D.F.I. les idées qui animaient les mouvements
antisémites et antimaçonniques qui firent les beaux jours du gouvernement de Vichy :
dénonciation d’une minorité occulte qui détiendrait la réalité du pouvoir de la finance et qui
serait à l’origine des malheurs de la société (exemple : la Scientologie). Les sectes ont
remplacé les Juifs et la Franc-maçonnerie est devenue inattaquable à cause de son pouvoir
politique (elle compte plusieurs membres dans les rangs de la Miviludes). L’A.D.F.I. est la
courroie de transmission qui véhicule l’idéologie totalitaire des psychiatres américains
marginaux. Elle préconise et utilise les méthodes de « deprogramming » du Dr Clark, qui sont
similaires à celles employées par les soviétiques aux belles heures du communisme pour
« soigner » les « dissidents ». L’A.D.F.I. tente régulièrement d’imposer ses thèses aux
autorités publiques et aux médias. Elle possède ses entrées dans les Ministères. Par ailleurs,
elle est membre de nombreux organismes (la Commission Consultative Nationale des Droits
de l’Homme rattachée au Premier Ministre en France ! ! !). L’A.D.F.I. n’hésite pas à
employer les moyens qu’elle dénonce chez les sectes: désinformation, multiplication de
messages répétitifs, exploitation maximale de tueries dramatiques dans le domaine des sectes
et très suspects quant à la réalité des faits rapportés (Guyana, Waco, le Temple Solaire…). Il
ne faut pas perdre de vue, par exemple, que l’affaire de l’Ordre du temple solaire en France
(dont on entend beaucoup moins parler d’ailleurs) est une tuerie organisée de toutes pièces par
les commandos de la marine française. Ce massacre déguisé en suicide mettait fin à des
années au service d’une fraction dissidente du contre-espionnage français par les membres
dirigeants de l’OTS (ce sujet fera bientôt l’objet d’un autre dossier). Un des acteurs
principaux de cette sinistre affaire fut un psychiatre français, le docteur Jean-Marie Abgrall,
qui exerça préalablement dans l’armée !
L’ ADFI et les milieux catholiques intégristes.
Le siège de l’A.D.F.I. est très fréquenté par le clergé, par l’abbé Trouslard qui y représente
le Vatican, mais aussi par Mgr Vernette, l’abbé Yvon Lemoine, et l’évêque de Tours… A
l’origine, l’A.D.F.I. bénéficiait de locaux gracieusement offerts par une paroisse catholique
et le mouvement rennais a toujours été fortement soutenu par le clergé local et les milieux
catholiques intégristes rennais. Nous sommes bien placés pour le savoir, croyez-moi, car
nous sommes sur place depuis de nombreuses années. Les avocats de l’UNADFI les plus
extrémistes prêchent leurs thèses antisectes dans les églises Rennaises. Le fondement
pseudo-scientifique de l’A.D.F.I. n’est pas porté à la connaissance des ses membres, pour la
plupart sincères. Un discours leur est diffusé. Grâce à un astucieux habillage, le message est
rendu crédible, attrayant, voire empreint d’altruisme. Derrière cette vitrine se cache en réalité
une idéologie de l’exclusion et de la haine. L’A.D.F.I. s’attaque généralement à des groupes
soigneusement sélectionnés pour leur petitesse et leur pacifisme. Son objectif est de
démontrer la nocivité et l’extrême dangerosité des nouveaux mouvements religieux, afin de
ramener les brebis égarées vers l’enclos déserté de l’Eglise catholique. En fait, elle entre dans
le plan de ré-évangélisation de l’Église. Elle se livre à une véritable Croisade. L’A.D.F.I est
financée par des subventions du Ministère des affaires sociales, du Ministère de la
Jeunesse et des Sports, du Ministère de la Santé, de l’armée !!!, des fonds spéciaux
émanant du premier ministre et par de nombreuses communes et départements. Un tel
soutien est une hérésie républicaine. Les autres pays européens, par exemple l’Allemagne,
refusent qu’une association de ce type soit financée par l’état. Ce financement est illégal aux
yeux de la communauté européenne et a fait l’objet d’une condamnation. La démarche de
l’A.D.F.I. n’est ni scientifique, ni logique, ni républicaine, ni laïque, ni altruiste, ni
respectueuse des droits de l’homme. Elle est par contre historique, opportuniste et conforme à
une certaine tradition de discrimination religieuse en France. Signalons une étude de Pierre
Barrucand (du CNRS) : « Les sectes anti-sectes », où il critique vivement l’A.D.F.I. Du même
auteur, (P. Barrucand), « Haines d’hier et d’aujourd’hui », campagnes anti-juifs, antifrancmaçons,
anti-sectes. Extrait de « Haines d’hier et d’aujourd’hui » : Quand je vois un
mouvement comme l’A.D.F.I., j’ai l’impression qu’on y rencontre surtout des personnes
qui sont en proie à une obsession, une intoxication. Autrement dit, ils subissent exactement
le phénomène qu’ils croient devoir dénoncer – sans le début d’une preuve – contre un
certain nombre de religions plus ou moins minoritaires. Si manipulation mentale il y a, elle
est le fait de l’A.D.F.I., dont les membres s’intoxiquent mentalement eux-mêmes. Mais ce
qui est absolument stupéfiant, c’est de voir un mouvement confidentiel et quasi secret comme
l’A.D.F.I. être pris au sérieux par certains journalistes, voire certains milieux officiels. Elle est
le pivot central d’une campagne de désinformation. C’est pourquoi cette association est
redoutable et perverse. Elle fonde toute son action, au mieux sur la polémique méchante, au
pire sur la délation et la désinformation. L’A.D.F.I a su se donner une image respectable et est
parvenue à tromper la presse et même parfois les pouvoirs publics. Cette « secte » – au sens le
plus péjoratif du terme – est arrivée ainsi à une certaine puissance, réalisant donc en partie les
fins ténébreuses qu’elle attribue à ceux qu’elle combat, unissant avec habileté le rationalisme
athée de certains et l’intransigeance doctrinale théologique d’autres, et surtout arrivant à se
faire passer comme sérieuse et objective. Dans le cas de l’A.D.F.I., j’ai eu l’impression de
gens qui sont véritablement intoxiqués par leur mythologie et qui vivent dans un univers
complètement fantasmatique. Il est bien évident que ce que je dis ne saurait justifier en aucun
cas les agissements de tel ou tel groupe qui se livrerait à des activités criminelles. Il s’agit
simplement du droit de pratiquer une religion et d’exprimer ses convictions. Il faut que la
presse et les pouvoirs publics deviennent conscients de la vraie nature de l’A.D.F.I Un
permanent de l’A.D.F.I est allé jusqu’à affirmer « qu’un membre d’une secte n’est pas une
personne authentique ».
Par un jugement en date du 12 septembre 1997,
Le Tribunal de Grande Instance de Paris a débouté l’UNADFI de son action pour diffamation
à l’encontre de Louis Pauwels, écrivain et éditorialiste, aujourd’hui décédé, et du Directeur de
publication du Figaro.
L’association s’était estimée diffamée dans l’article publié dans Le Figaro du 24 octobre 1996
sous le titre « Sectes : l’esprit d’inquisition », par le passage ci-après : « Depuis 1975, se sont
instaurées des associations antisectes qui accusent globalement leurs adversaires de
déstructurer les individus et de menacer les familles. La plus virulente d’entre elles est l’ADFI
(Association pour la Défense de la Famille et de l’Individu). Elle catalyse, sinon promeut des
attaques contre les groupes spirituels non conformes. J’apprends qu’elle s’inspire d’un
courant de la psychiatrie américaine visant à la normalisation de la société par la destruction
des nouvelles religions. Cette guerre contre les sectes réveille l’esprit d’inquisition et
s’apparente dans bien des cas aux procès en sorcellerie où la rumeur tenait lieu de preuve. Il
suffit désormais d’accuser un groupe marginal de captation de la personnalité et manipulation
mentale pour qu’il se trouve rangé au nombre des sectes, et, par là même, mobiliser contre lui
l’opinion générale. Cette nouvelle chasse aux sorcières bénéficie des subsides de l’État, et,
sauf exceptions, du soutien sans réflexion des médias ». La Cour a jugé que l’article
traduisait, » de la part du journaliste, une mise en garde contre les excès pouvant porter
atteinte à la liberté de pensée et d’expression, ainsi qu’un appel à la tolérance dans la légalité.
Or, dans une société démocratique, la manifestation d’un tel point de vue doit, à l’évidence,
pouvoir contribuer, au même titre que d’autres prises de position, au débat public sur le
phénomène sectaire ».
Nous rappelons à ceux qui l’auraient oublié que l’Omnium des Libertés est né dans cette
période et dans ce contexte, en 1996, d’une initiative de Louis Pauwels et de Joël Labruyère
(hé oui, 15 ans déjà).
La FRANCE au banc des accusés.
Après que le Département d’État américain et l’ONU aient condamné la France pour son
attitude vis à vis des minorités spirituelles, l’OSCE épingle la « patrie des droits de l’homme »
pour violation de la liberté religieuse. L’OSCE – Organisation pour la Sécurité et la
Coopération en Europe – a tenu à Vienne, le 22 mars 1999, une conférence sur le thème de la
liberté de religion en Europe. Y ont participé des délégations de tous les pays de l’OSCE et
plus de 100 organisations religieuses et non gouvernementales. 70 délégations ont pris la
parole dans ce débat consacré au pluralisme religieux et aux violations de la liberté religieuse.
A l’occasion de cette conférence, la Fédération Internationale d’Helsinki pour les Droits de
l’Homme a présenté son rapport « Discrimination religieuse et violations des engagements
d’Helsinki ». Ce rapport montre que des démocraties européennes violent leurs engagements
relatifs à la liberté de religion et à la tolérance religieuse. Voici ce que dit ce rapport de la
situation française : Depuis 1996, une montée de l’intolérance et de la discrimination a été
observée en France à l’égard des nouvelles religions. En janvier 1996, l’Assemblée Nationale
a publié le rapport Guyard, contenant une liste de 172 sectes ou cultes jugés dangereux. Ce
rapport a engendré des articles de presse calomnieux à l’égard des minorités religieuses, a fait
circuler des rumeurs et des informations fausses, et constitue une incitation à l’intolérance
religieuse. Dans ce contexte, une multitude de situations et de formes de persécution virtuelle
se sont développées. Les minorités religieuses ont été publiquement marginalisées et
stigmatisées. Cette attitude a engendré de l’exclusion, des pertes d’emploi, une nette
discrimination religieuse de la part des autorités françaises et une forte montée de
l’intolérance de la part de la société civile à l’égard des gens de tous milieux à cause de leurs
croyances religieuses. Le gouvernement français a établi une « Mission Interministérielle de
Lutte contre les Sectes » – la MILS – avec à sa tête Alain Vivien, la figure de proue du
mouvement anti-sectes. L’Omnium des libertés a, à plusieurs reprises, déposé des plaintes à
l’OSCE, sa délégation a pu s’exprimer et être entendu devant cette respectable assemblée.
L’Omnium contribuera grandement à la déconfiture de Vivien et de la MILS par une plainte
déposée devant le procureur de la république de Paris en forme de dénonciation d’abus de
sociaux à l’encontre du couple Vivien, démontré par une enquête de près de deux ans sur les
mouvements occultes de fonds au bénéfice du couple Vivien par le biais du CCMM. Nous
avons renoncé, peut-être à tort, à l’action judiciaire quand la Mils a disparu en même temps
que Vivien et Jospin. La MILS sera remplacée, malheureusement, par la MIVILUDES et
Georges Fenech, ce qui n’est pas mieux mais se terminera mal pour des raisons équivalentes à
celles qui ont fait récemment condamner Charles Pasqua (avec sursis) dans la sombre affaire
du casino d’Annemasse. Paradoxe étonnant, Fenech et Fillion, tous deux catholiques
« militants », ont repris le contrôle de la Miviludes donc de l’action antisectes de l’état
français et ont laissé la présidence de l’UNADFI à Catherine Picard, député socialiste ne se
cachant pas de son trotskisme latent. Cette récupération de la gauche au sein de l’action
gouvernementale va probablement, dans le cas de madame Picard, leur coûter cher par la suite
(voir article suivant sur les barbouzes de l’état).
L’UNADFI, barbouzes de l’état ?
L’Unadfi est une association de la loi 1901. Tout comme les sectes qu’elle combat l’Unadfi a
ses détracteurs. Mais ce qui a semblé échapper à l’opinion publique, c’est ce que vient de
révéler l’observatoire des subventions aux associations : le financement de l’Unadfi.
En effet, alors que les associations d’utilité publique (c’est le cas de l’Unadfi) ont l’obligation
d’être financées majoritairement par leurs membres à plus de 50%, on découvre que depuis 10
ans, l’Unadfi reçoit plus de 96% de son financement des finances publiques, par
l’intermédiaire de différents ministères. Des millions d’euros payés par le contribuable pour
quelques milliers payés par des membres, des donateurs et des supporters.
Cela mène à se poser quelques questions sur l’utilisation de cette association par les
ministères qui la soutiennent. En effet, en France, la constitution interdit au pouvoir
exécutif de s’ingérer dans les affaires des religions. De plus la séparation des pouvoirs écarte
ce même exécutif (ainsi que le législatif) du champ judiciaire, qui ne peut donc pas se
constituer partie civile dans les histoires de sectes et autres casse-tête politico judiciaires.
Mais l’Unadfi, en tant qu’association d’utilité publique, a le droit de se constituer partie civile,
ce qu’elle ne manque pas de faire (procès de la scientologie, divers procès contre les médecins
« déviants »). Comme les associations d’utilité publique sont censées être financées par les
membres, on comprend que normalement elles ne sont pas au service de l’état. Ce n’est pas le
cas de l’Unadfi : financée à 96% par l’état, elle est en fait le bras armé qui peut permettre à
certaines membres du pouvoir exécutif d’enter dans les tribunaux sans être identifiés.
Lors de son passage devant la barre du procès contre la scientologie, une phrase a échappé à
Catherine Picard, présidente de l’Unadfi et député socialiste : « en fait notre ministère de
tutelle est le ministère des affaires sociales » déclare-t-elle devant les juges. Une phrase qui
fait trembler en haut lieu et qui pourrait gêner un plan qui jusque là se déroulait sans accroc.
En effet depuis 1996, les seules affaires sociales ont versé à l’Unadfi 1 million 224 mille
euros de subventions. Le premier ministre verse 110000 euros par an à cette association
soit 660000 euros au total. Il s’agirait de subventions obtenues grâce à la Miviludes qui ne
peut pas, non plus, se constituer partie civile.
Autre détail qui tue, depuis plusieurs années, l’Unadfi est appelée à former divers magistrats,
notamment de l’école de la magistrature, pour faire condamner les sectes. Un entrisme de
l’état dans un pouvoir judiciaire censé être indépendant.
Des pratiques, qui, si elles étaient généralisées et étendues à d’autres domaines, mettraient
réellement en péril la séparation des pouvoirs au cœur de notre constitution.
En ce jour anniversaire du 18 juin je vous promets que nous ferons tout pour que cet état de
fait soit dénoncé et condamné en justice par les instances garantes de la constitution française
et des libertés en Europe.
Merci à tous ceux auxquels nous avons emprunté leur prose et leurs informations pour réaliser
cet article. Comme vous le constaterez dans notre prochaine lettre omnium, notre lutte évolue
et la défense de la liberté de conscience et de croyance prend aussi le chemin d’une lutte pour
la liberté de choix thérapeutique, pour la liberté de vivre autrement dans un autre monde avec
un autre sens que celui du profit exclusif d’un certain nombre de prédateurs, pour la survie de
l’humain et des espèces vivantes. Bref beaucoup d’amour dans tout ça et ça nous chang
http://www.omnium-des-libertes.com/wp-c ... atrie..pdf
Ajouté 20 minutes 56 secondes après :
Associations de défense de la famille et de l'individu (ADFI) et Union Nationale des ADFI (UNADFI).
Partie 1
Les ADFI portent un joli nom trompeur : association pour la défense de la famille et de l'individu.
Mais leur défense est en réalité une attaque.
Et de nombreuses familles et individus ont dû subir leurs assauts et ne sauraient dire qu'ils ont été défendus.
Pour obtenir les faveurs des ADFI, il faut en effet être dans le « bon camp » : celui des athées, intégristes laïques voire catholiques militants.
De leur point de vue, le reste peut être balayé.
Les membres actifs de ces associations, souvent très incultes pour ce qui concerne la spiritualité, ont initié une véritable chasse aux croyances en France.
Leur refus affiché de tout dialogue et leur croisade contre toutes les démarches spirituelles, éducatives et thérapeutiques alternatives, sans aucune espèce de discernement, ne trompe plus grand monde aujourd'hui.
Le dossier ci-dessous met en lumière la nature de cette association subventionnée par l'état.
TÉMOIGNAGE D'UN EX-ADEPTE DE L'A.D.F.I
LE VRAI VISAGE DE L'A.D.F.I.
L'A.D.F.I. EN CAMPAGNE
L'A.D.F.I. DÉBOUTÉE
A PROPOS DE L'A.D.F.I.
LA FRANCE CONTRE LA LIBERTÉ RELIGIEUSE
SECTES et SURVEILLANCE DE LA POPULATION
MOUVEMENTS SPIRITUELSL'ignorance des pouvoirs publics !
FICHE PRATIQUE DE DÉLATION ET DE SURVEILLANCE (selon l'ADFI)
Halte au droit de persécution
Un lobby très puissant : le lobby antisectes
Lire un témoignage de Janine Tavernier, ancienne présidente de L'UNADFI
La suite ici :
http://www.cicns.net/ADFI.htm
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 10 nov.20, 07:02Regarder les textes les plus anciens. C'est là que l'on a le plus de chance de trouver la doctrine correcte. Ni plus ni moins.
"Sachant que la vie est courte, pourquoi vous quereller ?" Le Bouddha.
Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 10 nov.20, 07:14Se fier aux textes les plus anciens pour dire que ce sont les vrais enseignements sont des propos d'adepte du Théravadda donc ça n'a rien à faire sur ce forum général . Merci
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 10 nov.20, 07:19Regarder les textes les plus anciens. C'est là que l'on a le plus de chance de trouver la doctrine correcte. Ni plus ni moins.
"Sachant que la vie est courte, pourquoi vous quereller ?" Le Bouddha.
Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 10 nov.20, 07:47Tiens en parlant d'enfants embrigadés il y a certaines écoles du Théravada et tibétaines qui sont bien mal placées à ce sujet . Je ne pense pas qu'on ai demandé son avis au Dai lama sur son choix de vie quand on l'a choisi enfant .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 11 nov.20, 00:16Le Dalaï Lama fait partie de la Tradition du Véhicule de Diamant. Non du Théravada.
En Asie du Sud Est il est de tradition dans certains pays de se faire moine temporairement.
Les enfants moines dans les pays de Tradition du Petit Véhicule si celle ci est bien respectée ne le sont surement pas par hasard, les règles monastiques du Vinaya sont probablement assez claires là dessus. Le Bouddha à légiféré sur quand et comment et dans quel circonstance on pouvait accepter des jeunes gens et à quel age.
Son propre fils, Rahula, est devenu moine.
Tout cela dans le cadre d'un ordre monastique. Non d'une association laïque sans moines compétents servant de guides.
En Asie du Sud Est il est de tradition dans certains pays de se faire moine temporairement.
Les enfants moines dans les pays de Tradition du Petit Véhicule si celle ci est bien respectée ne le sont surement pas par hasard, les règles monastiques du Vinaya sont probablement assez claires là dessus. Le Bouddha à légiféré sur quand et comment et dans quel circonstance on pouvait accepter des jeunes gens et à quel age.
Son propre fils, Rahula, est devenu moine.
Tout cela dans le cadre d'un ordre monastique. Non d'une association laïque sans moines compétents servant de guides.
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Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 11 nov.20, 03:12Je n'ai jamais dit que l'école thibétaine était du théravadda
Désolé mais qu'on embrigade des enfants pour en faire des moines moi je trouve ça condamnable .
Désolé mais qu'on embrigade des enfants pour en faire des moines moi je trouve ça condamnable .
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Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 11 nov.20, 03:31Les Textes les plus anciens disponibles à étudier, un éthique de vie a respecter et de la véritable méditation : samatha et vipassana. C'est ça la pratique correcte. Si on faut autre chose ce n'est pas la voie du Bouddha. Et cela mène donc ailleurs.
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Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 11 nov.20, 03:41Vous voyez , vos propos sont sans arrêt décalés . Est ce que Bouddha a parlé d’enrôler les enfants dans les textes anciens ? Quel rapport avec la choucroute ?
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 11 nov.20, 03:44Si le bouddha n'a jamais parlé dans les écrits les plus anciens d'enroler les enfants alors pourquoi le fait on aujourd'hui dans les écoles Thibétaines et Théravadda ?
Effectivement ca pédale dans la choucroute .
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Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 12 nov.20, 03:24Rien n'est jamais sans conséquences. Donc on de devrait toujours faire très attention à ce que l'on pense, dit et fait, avant. Une mauvaise pensée, une mauvaise perception des choses, ne peut mener qu'a des paroles et des actes malsains qui nous maintiendront nous et les autres dans la douleurs et la misère.
"Quand on jette un caillou en l'air au dessus de sa tête il faut être naïf pour croire qu'il ne nous retombera pas un jour dessus".
Que ce caillou soit une pensée, une parole ou un acte.
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Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 12 nov.20, 03:28C'est la loi de causalité .
Une cause peut être causé par le geste , la parole ou la pensée .
Le BA-BA du Karma
Une cause peut être causé par le geste , la parole ou la pensée .
Le BA-BA du Karma
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Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 12 nov.20, 04:26On ne voit clairement les choses comme elles sont, correctement, qu'avec un esprit apaisé. Un mental calme. Et l'on obtient cela uniquement grâce au diverses formes de samatha. C'est la pratique du Bouddha. Sans samatha, le mental n'est pas dompté et l'on ne peut développer la vue correcte, profonde et en accord avec le réel.
Puissiez vous comprendre un jour et pratiquer.
Quand vous le ferez cela vous apparaîtra.
Pas avant.
Pratiquer autrement n'est pas la Voie du Bouddha, c'est autre chose.
Ce n'est même pas une des formes de la Voie du Bouddha.
Samatha et Vipassana sont pratiquées et reconnues dans les 3 Véhicules. Ce sont des invariants.
Les réponses viennent de l'intérieur non d'un texte.
Si le Bouddha vait penser qu'un texte dogmatique suffisait, il aurait écrit une Bible ou un Coran. Il ne fit ni l'un ni l'autre.
Puissiez vous comprendre un jour.
Puissiez vous comprendre un jour et pratiquer.
Quand vous le ferez cela vous apparaîtra.
Pas avant.
Pratiquer autrement n'est pas la Voie du Bouddha, c'est autre chose.
Ce n'est même pas une des formes de la Voie du Bouddha.
Samatha et Vipassana sont pratiquées et reconnues dans les 3 Véhicules. Ce sont des invariants.
Les réponses viennent de l'intérieur non d'un texte.
Si le Bouddha vait penser qu'un texte dogmatique suffisait, il aurait écrit une Bible ou un Coran. Il ne fit ni l'un ni l'autre.
Puissiez vous comprendre un jour.
"Sachant que la vie est courte, pourquoi vous quereller ?" Le Bouddha.
Re: Que sait-on de ? La Soka Gakkai par l'UNADFI
Ecrit le 12 nov.20, 04:27Vos affirmations qui n'engagent que vous doivent se trouver dans le bon forum à savoir Anciennes Ecoles . Merci
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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