Allez, remettons l'ouvrage sur le métier une énième fois.
Pour quelle raison Jésus aurait il donné sa vie pour les morts si au final, ça ne servait à rien..
Toute la question est là et vos interprétations sont insuffisantes pour l'expliquer.
Voyons les deux hypothèses. Mettons de côté les péchés impardonnables car nous sommes d'accord sur le fait que le sacrifice de Jésus ne peut rien pour eux. Nous n'allons donc parler que des péchés qui peuvent être pardonnés, gardez cet élément à l'esprit.
Sans le sacrifice de Jésus...
Un homme pèche tout au long de sa vie, plus ou moins gravement puis il meurt.. Si Jésus le ressuscitait pour le juger selon ses péchés passés, cet homme recevrait la sentence
A.
Avec le sacrifice de Jésus
Selon votre hypothèse : le même homme, avec les mêmes péchés, meurt aussi. Il est aussi ressuscité et il est aussi condamné pour les mêmes péchés passés. Il reçoit la même sentence
A.
Que Jésus soit mort ou non, l'homme reçoit strictement la même sentence
A.
Selon la bible . le même homme avec les mêmes péchés finit par mourir aussi, puis il ressuscite, ses péchés passés sont donc pardonnés, et il sera jugé sur ses péchés commis après sa résurrection. Le décision de justice
B n'est pas la même que
A.
Dans ce cas, et dans ce cas seulement, le sacrifice de Jésus a un véritable effet pour les morts..
Tout est là..
Autre élément de principe.
On ne condamne jamais un individu deux fois pour les mêmes faits. C'est un principe de justice fondamental, même pour la justice humaine.
On l'appelle le principe
Non bis in idem
- La règle « non bis in idem » (ou « ne bis in idem ») est un principe classique de la procédure pénale, déjà connu du droit romain, d'après lequel nul ne peut être poursuivi ou puni pénalement (une seconde fois) à raison des mêmes faits. Cette expression désigne donc l'autorité de la chose jugée au pénal sur le pénal qui interdit toute nouvelle poursuite contre la même personne pour les mêmes faits. Cette règle qui interdit la double incrimination répond avant tout à un souci de protection des libertés individuelles de la personne poursuivie.
Est ce un vieux principe désuet ?
Voyons pour la France
- En droit français, le principe est nettement affirmé à l'article 368 du Code de procédure pénale qui dispose qu'« aucune personne acquittée légalement ne peut plus être reprise ou accusée à raison des mêmes faits, même sous une qualification différente ». Le Code pénal prévoit également ce principe à l'article 113-9 qui dispose qu'« (...) aucune poursuite ne peut être exercée contre une personne justifiant qu'elle a été jugée définitivement à l'étranger pour les mêmes faits et, en cas de condamnation, que la peine a été subie ou prescrite. ». Enfin, l'article 6 du Code de procédure pénale fait de la chose jugée une cause d'extinction de l'action publique
Voyons pour le monde .
- En droit international, la règle est consacrée dans la Convention européenne des droits de l'homme à l'article 4, paragraphe 1 du Protocole additionnel n°7 qui énonce que « nul ne peut être poursuivi ou puni pénalement par les juridictions du même État en raison d'une infraction pour laquelle il a déjà été acquitté ou condamné par un jugement définitif conformément à la loi et à la procédure pénale de cet État ». L'article 14, paragraphe 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques consacre également le principe en des termes plus larges4.
Enfin, l'article 50 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne dispose que « Nul ne peut être poursuivi ou puni pénalement en raison d'une infraction pour laquelle il a déjà été acquitté ou condamné dans l'Union par un jugement pénal définitif conformément à la loi »5. Ce texte emporte donc une application du principe qui dépasse le cadre du droit interne.
Il ressort un élément fondamental de justice qui veut que dès lors où vous avez été condamné à une peine, et où vous avez acquitté cette peine, vous ne pouvez plus être condamné pour les même faits.
La peine prévue par Dieu pour le péché n'est ni la torture, ni même une vie éternelle difficile ou douloureuse.
Dieu ne fait pas dans le sadisme commun à certains humains et il a indiqué que la peine pour les péchés impardonnés est la mort.. Tout simplement, la mort, mais une mort définitive appelée aussi la seconde mort.
Paul a très bien compris ce principe fondamental commun à tous les codes de Loi de tous les systèmes de Justice du monde, à savoir que puisque la mort est la salaire , ou le verdict du péché, une fois mort, un homme a payé sa dette pour les faits qui lui étaient reporchés..
Le christianisme ne change pas cette vérité, mais il explique la disposition nouvelle prise par Dieu pour permettre aux morts de bénéficier aussi de la rançon payée par Jésus.
Partant de là, un mort étant acquitté ou libéré de ses péchés, il est possible pour Dieu de le ressusciter pour lui permettre d'avoir, non pas une seconde chance, car il n'en a pas eu avant, mais du temps pour montrer à Dieu qu'il l'aime et désire faire sa volonté en ayant foi en lui, et foi en Jésus également.
Tout cela permettra le pardon de ses péchés commis après sa résurrection, qui eux, ne sont pas acquittés par sa mort et réclame un nouveau jugement. Seulement, cette fois ci, sa foi le sauvera car elle est la condition sine qua non à son salut.
C'est le seul moyen pour que les morts soient traité de façon juste et égalitaire avec les vivants..
Comment cela va t'il se passer concrètement.
Dieu a prévu, dans son calendrier, une période de 1000 ans qu'il a confiée à Jésus pour soumettre la terre habitée.
Cette expression "soumettre" n'est pas à 100% négative puisque la bible l'emploie pour les chrétiens quand elle leur demande de se soumettre aux anciens ou aux apôtres. Il ne faut donc pas y voir forcément une hostilité de part et d'autre, mais une fermeté de Jésus à fin de réussir sa mission.
En effet, au début des 1000 ans, les nations qu'il dirigera sont imparfaites et auront besoin de trouver leurs marques dans le monde nouveau que Jésus va mettre en place.
De même; les ressuscités qui reprendront vie durant cette période reviendront aussi imparfaits qu'ils l'étaient en mourant.
C'est dire si, au début des 1000 ans, il faudra beaucoup de patience, d'amour et de fermeté à Jésus pour imposer son autorité.
Seulement avec le temps, et devant les résultats merveilleux de Jésus et de ses frères qui l'assisteront, les humains s'adouciront et comprendront mieux que tout cela est fait pour leur bonheur.
Il y aura bien de rebelles qui refuseront cette main tendue de Dieu, mais ils disparaitront rapidement, le but des 1000 ans n'étant pas de recommencer l'erreur humaine..
Petit à petit chaque humain se fera son opinion.. Il aura connu les deux mondes, celui de Satan et celui de Dieu. il aura abandonné ses péchés passés pour ne plus en commettre du tout.
C'est à ce moment là que Satan sera relâché pour le tenter. Ce sera l'heure de vérité pour chaque humain..
La vie éternelle ou la mort éternelle..
La justice et l'amour de Dieu auront agi..