a écrit :Et ces humains, en partie, sont bien des survivants de la destruction des rois de la terre et de leurs armées au chapitre 19.
Vous arrivera-t-il un jour de lire le texte pour ce qu'il dit et sans tenter de l'harmoniser avec votre dogme
Le chapitre 19 ne laisse pas entrevoir qu'il y ait eu des survivants à la destruction :
"De sa bouche sort une épée acérée avec laquelle il doit frapper
les nations ; c'est lui qui les fera paître avec un sceptre de fer ; c'est lui qui foule la cuve du vin de la colère ardente de Dieu, le Tout-Puissant. Il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs Je vis un ange debout dans le soleil. Il cria à tous les oiseaux qui volaient au milieu du ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand dîner de Dieu, afin de manger les chairs des
rois, les chairs des
chefs militaires, les chairs des
puissants, les chairs des chevaux et de ceux qui les montent, les chairs de
tous, hommes libres et esclaves, petits et grands. " (19,15-18).
Le récit introduit vraisemblance des hiatus narratifs, entre l'extermination de la fin du chapitre 19 et le millénium sur une terre visiblement peuplée au chapitre 20. Cette incohérence ne vous autorise pas à faire dire au texte ce qu'il ne dit (ce qui est une habitude chez vous). Contentez vous de lire le texte sans le déformer.
Je le répète le "règne" pose un autre problème, le lecteur a l'impression que tout le monde est mort à la fin du chapitre 19. Il y a là un hiatus narratif, mais le chapitre 20 suppose un autre enchaînement, puisqu'il y a encore des "nations" qui vivent sous le joug des "saints" et se rebellent contre eux à la fin du millenium.
a écrit :Il n'est pas dans les habitudes de Dieu de se tromper ou d'oublier de punir des gens qui le méritent. Si donc des humains survivent, c'est que Dieu l'a décidé, et si, comme le dit Rév 20, Jésus va régner pendant ces 1000 ans sur la terre, avec les élus, il va bien régner sur ces humains..
Le chapitre 20 ne fournit aucune indication sur le déroulement de ce règne et ni de sa mise en œuvre, il n'est jamais question de conditions paradisiaques, ni de perfection et encore moins de vie éternelle (avec notamment la destruction totale des nations).
Les mille ans sont vus comme un "règne intermédiaire" qui vise uniquement à récompenser les fidèles martyrs. Si nous comparons le chapitre 20 et 22, nous constatons que nous passons d'un "règne" limité dans le temps au fait de "régner" éternellement, "pour les siècles des siècles" (22,5), d'autre part il n'est plus question d'une catégorie particulière (notamment des "fidèles et/ou martyrs" qui "règnent), puisqu'il s'agit de tous les "esclaves" de Dieu (22,3).
En rapport avec ce "règne" de mille ans, il est plus juste de parler de "dignité" que de "fonction" royale, car on n'a nulle part l'impression que cette royauté, ou ce règne serve à quelque chose : c'est une "récompense", envisagée du point de vue de celui qui la reçoit et partage ainsi la royauté (ou le trône) de Dieu et de l'Agneau, non d'une utilité ou d'un effet quelconque sur des "sujets" (le chapitre 20 ne décrit à aucun moment les bienfaits éventuels sur des supposés sujets).
a écrit : Voici le texte : Les morts ont été jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les rouleaux, selon leurs actions
Avez-vous remarqué que ceux qui sont jugés sont des MORTS et pas des humains vivants sur la terre
Des "morts" ne peuvent être jugés que sur la base de leurs actions passées puisqu'ils n'ont rien accompli depuis leur mort.
a écrit :Textuellement, ils peuvent donc avoir été ressuscités avant le jugement pour n'obtenir la vie éternelle qu'après le jugement seulement.. Aucune entorse au texte n'interdit cette analyse.
"
Les morts furent jugés d'après ce qui était écrit dans les livres, selon leurs œuvres" (20,12). Ces des "morts" qui sont jugés pas des vivants, le texte est clair et explicite.
a écrit :Les TJ séparent les deux affirmations " ressusciter" et "reprendre vie" car ils pensent qu'elles ne parlent pas de la même chose.
Pour eux ressusciter, c'est retrouver un corps humain ou spirituel alors que reprendre vie c'est la formule qui est le stricte contraire du processus du péché.
En Apocalypse 20,4 et 20, 5, on retrouve exactement le même verbe dans la formule "reprirent vie", dans les deux cas, il s'agit de la résurrection, autrement comment justifier qu'un même verbe dans un même contexte puisse avoir deux sens différents voir opposés ... C'est totalement incohérent et arbitraire. La structure même de la phrase indique que l'auteur fait allusion à une même action (reprendre vie) mais à des moments différents.
Ainsi votre interprétation est intenable pour autant que la WT interprète la même tournure verbale comme signifiant une résurrection au v. 4 et autre chose au v. 5, alors que les phrases sont clairement construites en contraste (les uns "vinrent à la vie", les autres "ne vinrent pas à la vie avant que les mille ans fussent terminés").
a écrit : Et si vous nous dites que la phrase suivante suggère la résurrection : Et la mer a rendu les morts qui se trouvaient en elle, et la mort et la Tombe ont rendu les morts qui se trouvaient en elles, et ils ont été jugés, chacun selon ses actions
Je vous signale que tous les morts sont concernés et que cela se passe avant leur jugement, pas après . Or, au sens le plus stricte du mot, le début des 1000 ans est bien avant le jugement..
Pauvre texte biblique, vous le TORTUREZ dans tous les sens
Bien évidemment 20,3 fait clairement et explicitement allusion à la résurrection et nous pouvons même préciser une résurrection "générale". Le texte recèle effectivement un incohérence puisque il y a un jugement avant la résurrection et un autre après :
"
Les morts furent jugés d'après ce qui était écrit dans les livres, selon leurs œuvres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux, et
ils furent jugés, chacun selon ses œuvres" (20,12-13).
Nous pouvons spéculer sur le sens de cette incohérence mais rien ne permet d'arriver à la conclusion des témoin de Jéhovah, d'un jugement sur de actions accomplies pendant les mille ans.
J'aurais tendance a placer le "jugement" avant la résurrection (d'abord parce qu'il est question du jugement des "morts" au v 12) car la résurrection et le jugement des morts se situent donc hors-lieu et hors-monde, à la lettre entre deux mondes puisque juste avant ces évènement il y a la disparition des cieux et de la terre en 20,11.