[Jéhovah] Déclaration du Consistoire du 29 novembre 200

[medico]

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Déclaration du Consistoire

Le 29 novembre 2005

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Le Consistoire des Témoins de Jéhovah s’élève contre la désinformation orchestrée lors d’un reportage diffusé samedi 26 novembre 2005 dans le journal de 13 heures sur TF1. Le sujet abordé était une nouvelle fois les transfusions sanguines. Quels sont les faits ?


En conformité avec la tradition chrétienne la plus ancienne, les Témoins de Jéhovah tiennent le sang pour sacré. Tout au long des pages de l’Écriture sainte, le sang est réservé à la rédemption, Jésus Christ ayant donné son sang, sa vie, pour le salut des humains (Épître de Paul aux Éphésiens 1:7). C’est la raison pour laquelle les Témoins de Jéhovah ne versent pas le sang, refusant ainsi de participer aux conflits armés, et s’interdisent tout usage du sang à des fins alimentaires ou médicales. – Actes des Apôtres 15:28, 29.


Contrairement à ce que laisse entendre le reportage, les alternatives à la transfusion sont aujourd’hui pratique courante en milieu médical 1. Comme l’histoire récente l’a montré, la transfusion sanguine n’est pas sans risque, et les accidents transfusionnels provoquent chaque année de nombreux décès dans le monde. Soucieuses de cette réalité, les plus grandes sommités mondiales dans les domaines de la chirurgie, de l’anesthésie et des soins transfusionnels ont élaboré des protocoles faisant appel aux alternatives à la transfusion 2. Ces protocoles utilisent les plus récentes avancées en matière médicale. Le DVD que nous avons produit en collaboration avec des professeurs de médecine, se contente de dresser l’état des lieux en matière d’épargne sanguine et d’alternatives à la transfusion, lesquelles s’adressent à un large public et dépassent le cadre de la demande des Témoins de Jéhovah.


Loin d’être des ‘idiots utiles’, comme le prétend outrageusement la présidente de l’ADFI, soutenue par le député Jean-Pierre Brard, les médecins qui soignent les Témoins de Jéhovah sont souvent à la pointe de la technique médicale et tiennent en haute estime les droits du patient et le respect de la dignité humaine.


Nous refusons de voir les droits fondamentaux de nos fidèles sans cesse remis en cause. De façon tout à fait claire, la loi française reconnaît au patient le droit de choisir ses traitements médicaux 3. Il s’agit là d’une liberté fondamentale 4. Le Comité Consultatif National d’Éthique invite à respecter ces droits 5. Ainsi en la matière, l’éthique rejoint le droit.

Le président,

Jean-Marie Bockaert

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çà me semble de mise ...